Esta tesina examina cómo la novela Castilla, escrita por José Martínez Ruiz (Azorín) ilustra la búsqueda de una identidad española al principio del siglo XX, empleando las teorías freudianas de la melancólica, las teorías de Henri Bergson sobre el índole del tiempo y las aproximaciones al fenómeno de la modernidad. En el año 1898, España perdió su posición imperial y esta novela explora el estado de la sociedad española en consecuencia de este cambio. Por examinar las tradiciones españolas y la literatura del Siglo de Oro desde la perspectiva de la modernidad, Azorín revela una identidad española esencial que perdura a pesar de los eventos históricos. Esta revelación muestra que la esencia española ha quedado lo mismo a pesar de los cambios políticos, históricos y sociales. La estructura de Castilla revela una continuidad en el tiempo y en la vida cotidiana que revela el alma del pueblo español. Esta continuidad aparece con más fuerza en los capítulos del libro cuando Azorín escribe de nuevo los finales de varias obras canónicas del Siglo de Oro, enfatizando una resignación hermosa y melancólica como una parte esencial de esta identidad nacional. Castilla concluye con la imagen de una España fundamentalmente melancólica puesto que la pérdida, del pasado y de la juventud, forma una parte esencial de la vida en sí. Así, el narrador se da cuenta de que el pasado nunca estará olvidado.

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La forja de un periodista. Azorín (1873-1906) ahonda en las raíces del periodismo de José Martínez Ruiz en sus múltiples colaboraciones en Monóvar, Dénia, Alicante, Yecla, Valencia, Madrid o Barcelona. Para ello, se ha reconstruido su trayectoria biográfica a partir del legado azoriniano en libros y artículos de prensa en esta misma franja temporal. Este recorrido que aúna carrera literaria y periodística es, pues, fundamental para adentrarse en la figura poliédrica de Azorín, en una investigación que, a su vez, ha recuperado, rescatado y aportado nuevos artículos azorinianos, cabeceras y escritos inéditos que permanecían ocultos y perdidos en las hemerotecas.

Au centre de cette thèse se trouvent trois écrivains renommés qui appartiennent à un groupe littéraire espagnol, plus connu sous le nom de « génération de 1898 » : Azorín, Miguel de Unamuno et Ramiro de Maeztu. Bien que ce groupe ne soit pas homogène, ces auteurs engagés, à l'origine des journalistes, aspiraient à un seul et même objectif : procéder à la régénération de l'Espagne ravagée par la perte des colonies en raison de l'apathie et de la léthargie de ses dirigeants. Ce désir « régénérateur » s'est concrétisé à travers des expériences littéraires différentes qui ont mené chacun des trois auteurs à procéder à sa propre quête. Chacun d'entre eux s'est vu confronté à des interrogations existentielles telles que la question de l'éternel retour, celle de l'immortalité, ou encore celle de l'inanité de la vie. C'est par le biais des trois figures mythiques de la littérature espagnole : Don Quichotte, Don Juan et la Célestine, qu'ils sont parvenus à dépasser leurs préoccupations existentielles. En leur donnant une nouvelle vie, ces auteurs offrent aux figures mythiques une autre dimension : ils vont même jusqu'à les sanctifier. En réalité, les écrivains voient dans cette réinterprétation le salut même de l‟Espagne, mais les figures mythiques qu’ils ne cessent tantôt de valoriser, tantôt de démystifier, jouent d'autres rôles plus pragmatiques et plus prépondérants. Elles ont également une fonction plus immédiate. En fait, tout dans leurs œuvres tend à éveiller le peuple espagnol et à lui inculquer un sentiment patriotique imprégné d'une philosophie quichottesque, celle qui consiste à garder ses idéaux, tout en ayant une conscience lucide et aigüe. / In the centre of this thesis, there are three writers who belong to a Spanish literary group, better known to the word as “Generation of 1898” : Miguel de Unamuno, Azorín and Ramiro de Maeztu. Although this group is not homogeneous, these engaged writers, who are originally journalists, had a common and unique objective: regenerating Spain, that was devastated by the loss of its colonies due to its leader's apathy and lethargy. The desire was archives through various literary experiences that led each of the three writers to carry on his own quest. Each of them dealt with different existential questions such as the one of “eternal return”, “immortality” or the “futility of life”: it was in the three mythic figures of Spanish literature: don Quixote, don Juan and Celestina that their concerns were reflected. By reviving them, the three writers were giving these figures new dimensions. In truth, the writers considered this reinterpretation as a sanctification. Yet, the mythical figures that they valued sometimes and criticized some other times, played other, more prominent and pragmatic roles. They had equally a move immediate function. In fact, everything in their writings tended to awaken in Spanish people a sense of patriotism, impregnated with the “quixotic” philosophy. A philosophy that preserved an accurate and clear awareness.

Esta tesis Doctoral pretende delimitar el corpus cuentístico de la extensa obra de José Martínez Ruiz ("Azorín") y ofrecer un estudio diacrónico de tales narraciones. El trabajo consta de dos partes. En la primera, ha sido revisada la noción de cuento literario a la luz de los planteamientos más modernos, realizando una sucinta historia del relato breve español hasta 1898. La segunda-necesariamente más amplia- es un estudio de los cuentos de José Martínez Ruiz. Siguiendo su propia concepción del género-tan susceptible de cambios con el correr de los años- y la que nos dieron prestigiosos azorinista, hemos estudiado más de seiscientos relatos. A través de ellos, descubriremos a un autor que conocía muy bien la tradición cuentística, pero que, a su vez, fue capaz de trazar nuevos y arriesgados caminos para el cuento actual / This Doctoral Thesis intends to detemine the tale corpus within José Martínez Ruiz ("Azorín")'s extensive work and offer a diachronic study of such narrations. The essay consists of two parts. In the first part, the notion of the literray tale has been revised, taking into account the most modern approaches and establishing a succinct view of Spanish short stories until 1898. The second part, wich is necessarily extensive, is a study of José Martínez Ruiz's tales. We have studied over 600 stories, following his own conception of the genre- so likely to change within the course of time- along with the conception provided by some of his most prestigious followers. Through his stories, we discover an author who had a vast knowledge of the traditional tale, yet who nevertheless was able to create new and risky paths for the contemporany tale.

Au centre de cette thèse se trouvent trois écrivains renommés qui appartiennent à un groupe littéraire espagnol, plus connu sous le nom de " génération de 1898 " : Azorín, Miguel de Unamuno et Ramiro de Maeztu. Bien que ce groupe ne soit pas homogène, ces auteurs engagés, à l'origine des journalistes, aspiraient à un seul et même objectif : procéder à la régénération de l'Espagne ravagée par la perte des colonies en raison de l'apathie et de la léthargie de ses dirigeants. Ce désir " régénérateur " s'est concrétisé à travers des expériences littéraires différentes qui ont mené chacun des trois auteurs à procéder à sa propre quête. Chacun d'entre eux s'est vu confronté à des interrogations existentielles telles que la question de l'éternel retour, celle de l'immortalité, ou encore celle de l'inanité de la vie. C'est par le biais des trois figures mythiques de la littérature espagnole : Don Quichotte, Don Juan et la Célestine, qu'ils sont parvenus à dépasser leurs préoccupations existentielles. En leur donnant une nouvelle vie, ces auteurs offrent aux figures mythiques une autre dimension : ils vont même jusqu'à les sanctifier. En réalité, les écrivains voient dans cette réinterprétation le salut même de l‟Espagne, mais les figures mythiques qu'ils ne cessent tantôt de valoriser, tantôt de démystifier, jouent d'autres rôles plus pragmatiques et plus prépondérants. Elles ont également une fonction plus immédiate. En fait, tout dans leurs œuvres tend à éveiller le peuple espagnol et à lui inculquer un sentiment patriotique imprégné d'une philosophie quichottesque, celle qui consiste à garder ses idéaux, tout en ayant une conscience lucide et aigüe.