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Influence de l’état sanitaire des populations anciennes sur la mortalité en temps de peste : contribution à la paléoépidémiologie / Investigating the relation between health status and plague mortality in past populations : a contribution to paleoepidemiology

Kacki, Sacha 10 May 2016 (has links)
Génératrice depuis le VIe siècle de notre ère de crises épidémiques récurrentes en Occident, la peste a profondémentmarqué l’histoire des sociétés européennes, tant sur le plan biologique que culturel, économique et politique. Sil’histoire des épidémies qu’elle a engendrées est aujourd’hui relativement bien connue, un certain nombre de questionssur ses caractéristiques épidémiologiques passées demeurent pour partie irrésolues. En particulier, le caractère sélectifou non de la mortalité par peste à l’égard de l’âge, du sexe et de l’état de santé préexistant des individus faitactuellement débat. À partir d’une approche anthropobiologique, le présent travail se propose de contribuer à cettediscussion. Il livre les résultats de l’étude d’un corpus de 1090 squelettes provenant, d’une part, de quatre sitesd’inhumation de pestiférés de la fin du Moyen Âge et du début de l’époque moderne et, d’autre part, de deuxcimetières paroissiaux médiévaux utilisés hors contexte épidémique. Cette étude révèle en premier lieu l’existenced’une signature démographique commune aux séries en lien avec la peste. Leur composition par âge et par sexe,distincte de celle caractérisant la mortalité naturelle, est au contraire en adéquation avec la structure théorique d’unepopulation vivante préindustrielle. L’examen de divers indicateurs de stress suggèrent par ailleurs que les victimes dela peste jouissaient, à la veille de leur décès, d’un meilleur état de santé que les individus morts en temps normal. Lesrésultats obtenus concourent à démontrer que les facteurs causals de ces lésions squelettiques, d’accoutuméresponsables d’une diminution des chances de survie, n’eurent au contraire qu’une influence mineure, si ce n’est nulle,sur le risque de mourir de l’infection à Yersinia pestis. Ce travail livre in fine un faisceau d’arguments convergents quitendent à prouver que les épidémies de peste anciennes furent à l’origine d’une mortalité non sélective, la maladiefrappant indistinctement les individus des deux sexes, de tous âges et de toutes conditions sanitaires. / From the 6th century onwards, plague caused recurring mortality crises in the Western world. Such epidemics hadprofound biological, cultural, economic and political impacts on European societies. Some aspects of the history ofplague epidemics are currently well known, but many questions remain unanswered, such as the preciseepidemiological pattern of the disease in ancient times. It is unclear whether plague killed people indiscriminately orwhether this disease was selective with respect to age, sex and health. This research contributes to this debate.It consists of an anthropological and paleopathological study of skeletal remains of 1090 individuals, including plaguevictims from four medieval and post-medieval burial grounds, and individuals from two parochial cemeteries in useduring periods of normal mortality. Results from the four plague-related assemblages reveal a peculiar demographicsignature. Age and sex distribution differs clearly from what is expected in non-epidemic periods, when it is shown tocorrespond closely to the demographic structure of the living population. Moreover, the study of various non-specificskeletal stress markers shows that plague victims were in a better health before they passed away than people who diedin non-epidemic periods. The results demonstrate that individuals who suffered stress and disease had a reducedchance of survival in non-epidemic periods, whereas they were not at a higher risk to die during plague epidemics.This study provides evidence that plague was not selective, and that it killed regardless of sex, age, and pre-existing health.
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Microévolution et bioarchéologie des groupes humains de la fin du Pléistocène et du début de l'Holocène en Europe occidentale : apports de l'anthropologie biologique aux connaissances sur le Paléolithique final et le Mésolithique / Microevolution and bioarchaeology of Late Pleistocene and Early Holocene Western European human populations : biological anthropological insights into the Late Palaeolithic and Mesolithic

Samsel, Mathilde 29 May 2018 (has links)
La fin du Pléistocène et le début de l’Holocène sont marqués par des bouleversements environnementaux d’une ampleur et d’une intensité exceptionnelles en Europe de l’Ouest. Ces quelque huit millénaires ont été scindés en périodes chronoculturelles principalement à partir de critères typotechnologiques de l’industrie lithique, correspondant au Paléolithique final, et au premier et au second Mésolithique. L’identité biologique des groupes humains de cette période n’avait jusqu’alors jamais été étudiée de façon spécifique et la réalité anthropologique de ces partitions pose question. À partir d’un corpus réactualisé de 70 sites couvrant les territoires actuels de la France, de l’Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg, de la Suisse, de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal, ce sont 617 spécimens pour les restes osseux et 251 pour les restes dentaires qui ont été analysés. Des caractéristiques squelettiques ont été enregistrées et analysées selon un protocole unique : proportions squelettiques comme la stature, l’indice brachial et l’indice crural, morphométrie crânienne et mandibulaire, analyse par morphométrie géométrique de la conformation du neurocrâne et variations anatomiques non métriques crâniennes et dentaires. L’ensemble des données recueillies a fait l’objet de traitements statistiques adaptés, descriptifs, multivariés et exploratoires. Parmi les résultats obtenus, l’analyse métrique et morphologique de la mandibule révèle des changements microévolutifs de la morphologie mandibulaire en lien avec l’intensification de l’élargissement du spectre des ressources consommées au cours du Mésolithique. Un fonctionnement différent des groupes est proposé entre ceux établis sur les zones côtières et les continentaux. Les groupes côtiers seraient organisés selon un système plutôt fermé, traduit par la structuration régionale des données anthropobiologiques, alors que les groupes continentaux, bien qu’ayant un ancrage local, possèderaient des réseaux d’échanges plus larges et/ou plus réguliers. Enfin, la permanence des groupes humains du Paléolithique final au Mésolithique est avancée, ainsi qu’au sein des zones côtières durant tout le Mésolithique, alors qu’une discontinuité populationnelle entre premier et second Mésolithique est mise en évidence dans l’aire continentale. L’hypothèse d’une arrivée de nouveaux groupes depuis les régions situées plus à l’est, poussés par la progression néolithique en Europe centrale à partir du VIIème millénaire cal BC est avancée, rejoignant un des scenarii proposés à partir de l’analyse de l’ADN ancien. / Environmental changes of exceptional magnitude and intensity occurred during the Late Pleistocene and the Early Holocene in Western Europe. These- some eight millennia- have been divided into chronocultural periods based on typotechnological lithic industries, corresponding to the Late Palaeolithic and the Early and Late Mesolithic. The biological identity of the human groups from this lengthy period of time has never previously been studied in a systematic way, and the anthropological meaning of these divisions remains unclear. In order to fill this gap in knowledge, this thesis presents the results of analyses of an up-to-date sample of 617 skeletal specimens and 251 dental remains covering 70 sites from France, Germany, Belgium, Luxembourg, Switzerland, Italy, Spain and Portugal. Skeletal characteristics, including skeletal proportions- stature, brachial and crural indices -, cranial and mandibular morphometrics, geometric morphometric analysis of the neurocranium, and non-metric skeletal and dental traits were recorded and analysed using a single protocol. All data collected were subjected to suitable descriptive, multivariate and exploratory statistical treatments. Among the results obtained, the metric and morphological analysis of the mandible reveals micro-evolutionary morphological changes related to the intensified exploitation of a broader spectrum of food resources during the Mesolithic. Human groups in coastal zones differ from those located further inland. Coastal groups evince a rather closed system, reflected by a regional structure of bioanthropological data, whereas inland groups, while locally based, are characterized by broader and/or more regular networks of population interaction. Finally, there appears to be continuity between human groups from the Late Palaeolithic to the Early Mesolithic, as well as throughout the Mesolithic in coastal areas, while population discontinuity between the Early and Later Mesolithic is highlighted in the continental area. The arrival of new groups from areas further east, driven by Neolithic population advances through Central Europe from the 7th millennium BC cal is hypothesised, similar to one of the scenarios proposed from the analysis of aDNA.

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