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Construire le corps féminin à travers les pratiques obstétricales à Phnom Penh, Cambodge / Constructing female body through obstetrical practices, Phnom Penh, Cambodia

Schantz, Clémence 16 December 2016 (has links)
Le Cambodge est l'un des neuf pays au monde à avoir atteint l'OMD 5 des Nations Unies, c'est-à-dire à avoir diminué de trois quarts le taux de mortalité maternelle au niveau national entre 1990 et 2015. Ce taux est ainsi passé de 1020 à 161 décès maternels pour 100 000 naissances au cours de ces 25 années. Ce succès est le résultat de politiques publiques volontaristes : une politique de planification familiale, la mise en place de systèmes de financements de la santé, la formation puis le déploiement de milliers de sages-femmes sur le territoire. Cette réussite s'explique également par une mutation sociologique de premier plan : l'accouchement, qui était historiquement un événement avant tout social et qui se déroulait dans l'intimité de la maison, est devenu un événement public pour la femme et sa famille. Alors qu'en 2000 moins de 10% des femmes accouchaient dans une structure médicalisée, elles étaient plus de 80% dans cette situation en 2014, traduisant ainsi la biomédicalisation massive et soudaine de l'accouchement dans tout le pays. Cette recherche sociodémographique remet en question la vision idéalisée des Nations Unies concernant la santé maternelle au Cambodge en rendant visibles et en observant les pratiques obstétricales « par le bas » à partir d'une enquête empirique sur plusieurs terrains à Phnom Penh et en Kandal (milieu rural). La méthodologie développée conjugue une observation participante, à des entretiens semi-directifs auprès de soignants et de non soignants (hommes et femmes), des questionnaires auprès de femmes enceintes puis accouchées (cohorte), ainsi qu'une collecte de données médicales dans quatre maternités de Phnom Penh. Les résultats montrent que certains hôpitaux et cliniques pratiquent des épisiotomies systématiques, ce qui est contraire aux recommandations internationales, et que le taux de césariennes dans la capitale a presque triplé en quinze ans, dépassant depuis le début des années 2000 le seuil de 10% recommandé par l'OMS. Enfin, une pratique répandue de périnéorraphies visant à resserrer fortement le vagin de femmes jeunes et en bonne santé après des accouchements par voie basse, sans indication médicale, est courante dans la capitale. Ces pratiques obstétricales, historiquement construites, vont alors fréquemment être détournées de leur usage médical pour répondre à une demande sociale. Le corps des femmes a été appréhendé dans cette recherche comme un corps social et politique, révélateur des rapports sociaux, sur lequel se jouent de nombreux enjeux de pouvoirs. La thèse a révélé que ces trois pratiques obstétricales faisaient système en se renforçant les unes les autres. A l'intersection entre corps, genre et biomédecine, la recherche a montré que ces différentes pratiques obstétricales pouvaient être conçues comme des instruments de domination. Le genre, tel qu'il est pensé dans la société, va contribuer à fabriquer un sexe féminin, mais aussi à construire un corps féminin de façon plus générale. Mais la thèse a dévoilé également que certaines de ces pratiques vont être saisies par les femmes, afin d'accroître leur attractivité sexuelle, leur permettant de renégocier les rapports de genre, et de maintenir l'harmonie et la stabilité du couple. / Cambodia is one of the nine countries worldwide to have reached the United Nations - MDG 5. A reflection of this achievement is a 75% drop in the national maternal mortality ratio from 1020 to 161 deaths for 100 000 live births between 1990 and 2015. This success is the result of voluntary public policies i.e. a family planning policy; the set-up of health care financing systems; and the training of thousands of midwives across the country. A deep sociological transformation can also help to explain this success. While childbirth in Cambodia used to be a private event, which took place at home, it has now become a public event for women and their families. In 2000, less than 10% of women were giving birth in a medicalized structure. By 2014, this number rose to over 80%, showing the sudden and massive biomedicalization of childbirth across the country. This socio-demographic research challenges the idealized vision of the United Nations regarding maternal health in Cambodia by showing and observing obstetrical practices on the ground, from an empirical study led in several setups in Phnom Penh and in Kandal province (rural sector). This mixed method research draws from participant observation, semi-structured interviews with healthcare professionals and patients (men and women), questionnaires with pregnant women (pre- and post- childbirth), as well as examination of medical records from four Phnom Penh maternity wards. The results show that episiotomies are systematically performed in some hospitals and clinics, in contradiction with international recommendations. Furthermore, the number of caesarean sections in Phnom Penh has almost tripled in fifteen years, and since the beginning of the 2000s it is above the 10% threshold recommended by the WHO. Finally, in the capital city, a common practice is observed: perineorraphy, which aims at tightening the vagina of young and healthy women shortly after a vaginal delivery without any medical indication. These three obstetrical practices have historical roots and are now frequently used outside of their medical purpose, as a response to a rising social demand. In this research, women' body has been considered as a social and political object that reveals social relationships, where many power negotiations occur. The thesis shows that these three obstetrical practices are interconnected and form a system. At the intersection between body, gender and biomedicine, these different obstetrical practices can be understood as tool of domination that seeks to shape the female body according to social expectations. In this way, the perception of gender in a society shapes the female body, and more precisely, the female sexual organs. Nevertheless, some of these practices are nowadays consciously chosen by women to increase their erotic capital, in an attempt to renegotiate gender relationships and preserve marital harmony.
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La reconstruction biomédicale de la vieillesse, un défi pour les stratégies d’allocation des ressources dans le système de santé

Nicolau, Dan 11 1900 (has links)
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Corps, genre et nouvelles technologies biomédicales : reconfigurations antinaturalistes au sein des théories féministes / Bodies, gender and new biotechnical technologies : anti-naturalist reconfigurations among feminist theories

Grino, Claire 09 November 2015 (has links)
La matérialité biologique du corps humain est devenue l'objet d'interventions inédites au moyen de nouvelles technologies biomédicales, comme la procréation médicalement assistée, les tests génétiques, la contraception hormonale. Cette thèse part des difficultés inhérentes à une approche antinaturaliste pour aborder la dimension biologique des corps sexués. “On ne naît pas femme, on le devient” : mais qu'en est-il des corps ? Les technologies biomédicales investissent la chair selon des modalités qui échappent aux grilles d'analyses matérialiste et butlérienne. Faut-il y voir une réfutation du constructivisme, la revanche d'un socle biologique – hormonal, génétique, moléculaire – primant sur les effets anatomiques de la socialisation, comme le suggèrent les partisan·e·s d'un material turn féministe ? À partir d'une analyse de l'évolution de la notion de nature, définie comme "vie elle-même" depuis la révolution moléculaire de la biologie, cette thèse propose une autre interprétation, en définissant les technologies biomédicales comme des technologies de pouvoir relevant d’une biopolitique moléculaire de genre. Sans infirmer la perspective constructiviste, ces médiations sociales originales (adossées au nouveau paradigme épistémique) permettent de comprendre comment les frontières et limites du genre sont déplacées, tout en produisant des identités, des expériences et des subjectivités genrées inédites. En dégageant les coordonnées d'un véritable dispositif biomédical, notre étude comparative entre techniques disciplinaires et biopolitique moléculaire de genre plaide pour une critique antinaturaliste renouvelée, s’articulant à une critique de la technique qui permette d'inventer collectivement des moyens pour se réapproprier démocratiquement les technologies biomédicales. / The biological materiality of the human body has become an object of unprecedented interventions through “new biomedical technologies” as medically assisted procreation, genetic tests, or hormonal contraception. This thesis interrogates the difficulties inherent to anti-naturalist approaches in order to address the biological dimension of sexed bodies. “One is not born a woman, one becomes one”, but is this also true for the body? The analytical frames of materialist or deconstructivist feminism cannot cease the modalities through which biomedical technologies invest the flesh. Do biomedical technologies make constructivist approaches obsolete through the revenge of a biological – hormonal, genetic, molecular – ground that tops the anatomical effects of socialization? Partisans of a feminist “material turn” seem to think so. After analyzing how the molecular biology revolution changes the very concept of nature in defining it as “life itself”, I offer an alternative interpretation by defining biomedical technologies as technologies of power that stem from a molecular biopolitics of gender. Instead of overturning constructivist perspectives, these new social mediations (residing on a new epistemic paradigm) help understanding a shift in what has been seen as the limits of gender. This shift creates unprecedented identities, experiences and subjectivities of gender. In exposing the coordinates of the biomedical apparatus, this comparative study between disciplinary techniques and molecular biopolitics of gender pleads for a renewed anti-naturalist critique that takes the form of a critique of technology in order to allow for a collective appropriation of biomedical technologies.
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Reconnaître pour choisir, orienter et rencontrer : mères, guérisseurs et biomédecins à l’épreuve des rencontres et reconnaissances en milieux pédiatriques camerounais

Wamba, André 01 1900 (has links)
Si hier les guérisseurs revendiquaient uniquement le besoin de reconnaissance, aujourd’hui, ils se battent plutôt pour que la reconnaissance qui leur a été accordée par l’État soit capable d’intégrer les conceptions africaines de la maladie et des thérapies ; de les protéger au même titre que les biomédecins dans l’exercice de leur profession ; de protéger les malades en cas de préjudices moral et physique. Ils craignent que la reconnaissance [accordée] ne soit pas reconnue juridiquement par une loi camerounaise qui régule leurs pratiques de soins. Dans la mesure où, sans une reconnaissance juridique et institutionnelle, il leur est impossible de se maintenir dans l’espace [public] de sociabilité thérapeutique ; de changer, à partir de la position illégitime, leurs conditions de praticiens précaires, et surtout leur relation aux usagers de soins [les mères] et aux biomédecins. Dans cette perspective, on se demande quelles sont les modalités d’intéressement ou de désintéressement mutuel qui permettent aux guérisseurs – affaiblis institutionnellement – et aux biomédecins – fortement reconnus – d’évoluer vers une réciprocité de perspectives. L’étude cherche à identifier les modes d’arrachement à l’affaiblissement institutionnel, en s’intéressant, d’un côté, aux processus de capacitation et de renforcement de la légitimité ; et de l’autre, à l’impact de ce renforcement, d’abord, sur la redéfinition des objets et figures de la rencontre et de la reconnaissance, et ensuite, sur la reconfiguration de l’espace de soins et du profil du thérapeute camerounais contemporain. Pour répondre à cet objectif, nous avons sollicité le cadre théorique de la sociologie des épreuves d’inspiration pragmatiste [Thévenot, Boltanski, Gennard et Cantelli] et de l’anthropologie capacitaire [Ricœur]. Les observations de consultations en Maisons de Soins [chez les guérisseurs] et au Centre Mère et Enfant [Hôpital pédiatrique] et les entretiens individuels effectués à Yaoundé [Cameroun] ont engendré une réflexion sur le sens que donnent les mères, guérisseurs et biomédecins au fait de rencontrer ou de refuser de rencontrer un soignant. L’analyse des données recueillies inscrit la rencontre dans l’axe de la reconnaissance capacitaire [des compétences], permettant ainsi d’envisager une pluralité de figures de la reconnaissance et de la rencontre. Elle indique aussi que si la formation à l’identité professionnelle biomédicale constitue pour les guérisseurs une tactique de renforcement de leur légitimité, l’inscription en médecines africaines de certains biomédecins [résistants ou non conformistes] les prédisposent à une résistance institutionnelle aux normes biomédicales ; ce qui permet de nuancer, au regard de la pluralisation et de la diversification des rationalités en jeu, la compréhension du caractère monolithique des institutions. Il en résulte une réflexion sur le brouillage des frontières entre les médecines africaines et la biomédecine, ce brouillage ayant alors comme conséquences, entre autres, une possible fragmentation ou morcellement de ces médecines en termes de «biomodernisation» des médecines africaines et de «traditionalisation» de la biomédecine en contexte africain. / If yesterday the need for recognition was the core claim among traditional health practitioners, today, their quest resides in the recognition not only of their practice but also of the African conceptions of diseases and therapies; in their protection as profesionnals (such as biomedical health practictioners); in the protection of patients in case of moral or physical prejudices. The traditional health practitioners fear that their recognition will not extend to or be sanctioned by Cameroonian law, which regulates their care practices. Without legal and institutional recognition, it is impossible for these practitioners to remain in the social care space; to change, from their illegitimate position, their condition of precarious practitioners, and especially their relationship to biomedical health practitioners. Thus, what are the modalities of mutual interestedness or disinterestedness that allow traditional [institutionally weakened] and biomedical practitioners [strongly recognized] to evolve towards reciprocity of perspectives? The study is seeking to identify modes of wrenching from the institutional weakening, focusing, on one hand, on empowerment and reinforcing processes of healers’ legitimacy; and on the other hand, to the impact of empowerment on the redefinition of objects and figures of encounter and of recognition, on the reconfiguration of social care space and the profile of the therapist. To achieve this objective, we have sought the reference framework of sociology of proofs and the anthropology of capacity of Ricœur. The observations of consultations in «Maisons de Soins» and to the «Centre Mère et Enfant» and interviews have led to a reflection on the interpretation associated by mothers, traditional and biomedical health practitioners to what it means to consult or refuse to consult traditional healer or biomedical practitioner. The analysis of data situates the encounter in the axis of capacity of recognition, allowing us to consider multiple figures of recognition and of encounter. It shows that if the adoption of the biomedical professional identity constitutes for traditional health practitioners a tactic of reinforcement of their legitimacy, the integration in African medicines of some biomedical health practitioners predispose them to an institutional resistance to biomedical norms; making it possible to nuance the comprehension of the monolithic character of institutions, given pluralization and diversification of rationalities at stake. This results in a reflection on blurring of frontiers of African medicines and biomedicine, thus giving place to a possible fragmentation of these medicines in terms in terms of biomodernization of African medicines and traditionalization of biomedicine.
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Contribution à l'histoire de la recherche médicale : autour des travaux de Jean Bernard et de ses collaborateurs sur la leucémie aiguë, 1940-1970

Rigal, Christelle 19 December 2003 (has links) (PDF)
Ce travail rend compte des recherches sur la leucémie aiguë menées par Jean Bernard et ses collaborateurs de 1940 à 1970 et les replace dans les transformations globales de la recherche médicale au cours de cette période. Cette maladie passa de l'incurabilité à une certaine curabilité, grâce à l'association d'agents chimiothérapeutiques. Parallèlement, l'exsanguino-transfusion et la greffe de moelle osseuse furent testées puis abandonnées. Les travaux de laboratoire portèrent principalement sur la cytologie, sur les virus des leucémies murines et sur l'immunologie des leucémies humaines et animales. Quant à l'évolution générale de la recherche médicale, elle fut caractérisée par une molécularisation du biologique et du médical, une standardisation des matériaux et des méthodes, un renforcement des liens avec l'industrie et des échanges scientifiques, en particulier franco-américains, ainsi qu'une augmentation des financements publics et privés, dans un nouveau cadre institutionnel.
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Reconnaître pour choisir, orienter et rencontrer : mères, guérisseurs et biomédecins à l’épreuve des rencontres et reconnaissances en milieux pédiatriques camerounais

Wamba, André 01 1900 (has links)
Si hier les guérisseurs revendiquaient uniquement le besoin de reconnaissance, aujourd’hui, ils se battent plutôt pour que la reconnaissance qui leur a été accordée par l’État soit capable d’intégrer les conceptions africaines de la maladie et des thérapies ; de les protéger au même titre que les biomédecins dans l’exercice de leur profession ; de protéger les malades en cas de préjudices moral et physique. Ils craignent que la reconnaissance [accordée] ne soit pas reconnue juridiquement par une loi camerounaise qui régule leurs pratiques de soins. Dans la mesure où, sans une reconnaissance juridique et institutionnelle, il leur est impossible de se maintenir dans l’espace [public] de sociabilité thérapeutique ; de changer, à partir de la position illégitime, leurs conditions de praticiens précaires, et surtout leur relation aux usagers de soins [les mères] et aux biomédecins. Dans cette perspective, on se demande quelles sont les modalités d’intéressement ou de désintéressement mutuel qui permettent aux guérisseurs – affaiblis institutionnellement – et aux biomédecins – fortement reconnus – d’évoluer vers une réciprocité de perspectives. L’étude cherche à identifier les modes d’arrachement à l’affaiblissement institutionnel, en s’intéressant, d’un côté, aux processus de capacitation et de renforcement de la légitimité ; et de l’autre, à l’impact de ce renforcement, d’abord, sur la redéfinition des objets et figures de la rencontre et de la reconnaissance, et ensuite, sur la reconfiguration de l’espace de soins et du profil du thérapeute camerounais contemporain. Pour répondre à cet objectif, nous avons sollicité le cadre théorique de la sociologie des épreuves d’inspiration pragmatiste [Thévenot, Boltanski, Gennard et Cantelli] et de l’anthropologie capacitaire [Ricœur]. Les observations de consultations en Maisons de Soins [chez les guérisseurs] et au Centre Mère et Enfant [Hôpital pédiatrique] et les entretiens individuels effectués à Yaoundé [Cameroun] ont engendré une réflexion sur le sens que donnent les mères, guérisseurs et biomédecins au fait de rencontrer ou de refuser de rencontrer un soignant. L’analyse des données recueillies inscrit la rencontre dans l’axe de la reconnaissance capacitaire [des compétences], permettant ainsi d’envisager une pluralité de figures de la reconnaissance et de la rencontre. Elle indique aussi que si la formation à l’identité professionnelle biomédicale constitue pour les guérisseurs une tactique de renforcement de leur légitimité, l’inscription en médecines africaines de certains biomédecins [résistants ou non conformistes] les prédisposent à une résistance institutionnelle aux normes biomédicales ; ce qui permet de nuancer, au regard de la pluralisation et de la diversification des rationalités en jeu, la compréhension du caractère monolithique des institutions. Il en résulte une réflexion sur le brouillage des frontières entre les médecines africaines et la biomédecine, ce brouillage ayant alors comme conséquences, entre autres, une possible fragmentation ou morcellement de ces médecines en termes de «biomodernisation» des médecines africaines et de «traditionalisation» de la biomédecine en contexte africain. / If yesterday the need for recognition was the core claim among traditional health practitioners, today, their quest resides in the recognition not only of their practice but also of the African conceptions of diseases and therapies; in their protection as profesionnals (such as biomedical health practictioners); in the protection of patients in case of moral or physical prejudices. The traditional health practitioners fear that their recognition will not extend to or be sanctioned by Cameroonian law, which regulates their care practices. Without legal and institutional recognition, it is impossible for these practitioners to remain in the social care space; to change, from their illegitimate position, their condition of precarious practitioners, and especially their relationship to biomedical health practitioners. Thus, what are the modalities of mutual interestedness or disinterestedness that allow traditional [institutionally weakened] and biomedical practitioners [strongly recognized] to evolve towards reciprocity of perspectives? The study is seeking to identify modes of wrenching from the institutional weakening, focusing, on one hand, on empowerment and reinforcing processes of healers’ legitimacy; and on the other hand, to the impact of empowerment on the redefinition of objects and figures of encounter and of recognition, on the reconfiguration of social care space and the profile of the therapist. To achieve this objective, we have sought the reference framework of sociology of proofs and the anthropology of capacity of Ricœur. The observations of consultations in «Maisons de Soins» and to the «Centre Mère et Enfant» and interviews have led to a reflection on the interpretation associated by mothers, traditional and biomedical health practitioners to what it means to consult or refuse to consult traditional healer or biomedical practitioner. The analysis of data situates the encounter in the axis of capacity of recognition, allowing us to consider multiple figures of recognition and of encounter. It shows that if the adoption of the biomedical professional identity constitutes for traditional health practitioners a tactic of reinforcement of their legitimacy, the integration in African medicines of some biomedical health practitioners predispose them to an institutional resistance to biomedical norms; making it possible to nuance the comprehension of the monolithic character of institutions, given pluralization and diversification of rationalities at stake. This results in a reflection on blurring of frontiers of African medicines and biomedicine, thus giving place to a possible fragmentation of these medicines in terms in terms of biomodernization of African medicines and traditionalization of biomedicine.

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