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L'enchevêtrement des discours moraux et libertins dans Les mémoires pour servir à l'histoire des moeurs du XVIIIe siècle de Charles Pinot DuclosSansregret, May January 2006 (has links) (PDF)
Le roman libertin, au XVIIIe siècle, est litigieux. La censure, l'édition clandestine et la fascination du public marquent l'histoire littéraire du genre et nombre d'auteurs qui excellent dans des formes d'écriture dites sérieuses comptent dans leur production un ou plusieurs romans libertins, Se mouvant entre les frontières des romans érotiques et philosophiques, le roman libertin se présente comme un lieu fondamental de diffusion de la pensée des Lumières, Ces romans qui dénoncent les lacunes de l'ordre établi se veulent donc des témoins inestimables des moeurs de Ieur temps. Ils ont partie liée avec l'émergence d'un discours moral où l'étude du comportement et la recherche d'un bonheur indépendant de la religion demeurent au centre des préoccupations, Les Mémoires pour servir à l'histoire des moeurs du XVIIIe siècle de Charles Pinot Duclos sont à cet égard fort révélateurs, Ils mettent en scène un enchevêtrement des discours moraux et libertins à partir duquel surgit la pensée duclosienne développée précédemment par l'auteur dans un traité de morale intitulé Considérations sur les moeurs de ce siècle.
Notre premier chapitre retracera en quoi les Mémoires de Duclos se situent au carrefour du libertinage et de la morale. Il s'agira d'examiner la place occupée par ce roman au sein de l'ensemble des romans libertins du XVIIIe siècle dans le but de faire ressortir ses caractéristiques spécifiques. Nous verrons comment, à partir d'un discours critique sur le libertinage mondain, Ie roman s'oriente vers la diffusion de la morale duclosienne. Parce que la fragmentation générique permet ce mouvement, nous nous pencherons également sur Ies genres et sous-genres présents dans les Mémoires, soit le roman-mémoire, le traité de morale, le roman de formation et le roman-liste. À partir de cette exploration, nous aborderons spécifiquement le discours sur le libertinage tenu par Duclos qui s'articule spécialement dans la première partie du roman, La question de la fatuité, à partir de laquelle s'élabore le récit, inscrit le personnage dans une société dominée par le paraître qui incite l'adoption des caractères à la mode, dont celui du fat, au détriment de la spécificité de l'individu. L'étude de la notion de caractère suivra donc celle de la fatuité où nous verrons que Duclos, au contraire des caractères théophrastiens, met en scène la progression d'un caractère, celui du narrateur, qui se met en oeuvre grâce à une suite d'expériences. Le bonheur, objet de notre dernier chapitre, s'avère un élément fondamental de la morale et constitue la visée du narrateur tout au long de la seconde partie du roman. Nous observerons les grands enjeux du XVIIIe siècle sur la question du bonheur qui se retrouvent dans les Mémoires, Duclos envisage le bonheur selon un équilibre entre les devoirs et les plaisirs, ce qui résume un idéal du bonheur où individualité et collectivité sont d'égale considération. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Libertinage, Morale, Moeurs, Fatuité, Caractère, Bonheur.
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Les fictions utopiques pendant la Révolution française : enquête sur les interactions entre réalité révolutionnaire et modèles politiques imaginairesMorel, Anne-Rozenn 03 December 2007 (has links) (PDF)
Ce travail vise à interpréter le succès - ignoré par la critique - des fictions utopiques pendant la Révolution française. A partir d¤un corpus de cinquante-cinq oeuvres, cette analyse porte sur les différents enjeux esthétiques et politiques du recours à l¤utopie. Témoignant de la crise culturelle et politique de cette époque, les fictions utopiques sont marquées par la diversité, la relativité et la perfectibilité des sociétés idéales imaginées : la particularité des utopies de la Révolution est de réduire l¤écart entre le monde idéal présenté et la société contemporaine. Mais si les utopistes utilisent la fiction pour donner leur représentation de la Révolution française, ils n¤en livrent pas moins de véritables modèles politiques : ils proposent une réflexion sur les fondements de la société idéale, et réfléchissent à la meilleure forme de gouvernement possible, susceptible de préserver la liberté politique et de concilier égalité de droit et égalité de fait. Cette étude s¤achève par une enquête sur l¤influence qu¤a pu avoir l¤imaginaire utopique sur les mentalités et les croyances révolutionnaires : certains utopistes ont souhaité voir leur modèle de société se réaliser, et le contexte révolutionnaire engageait, plus que jamais, à croire ce désir réalisable.
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De l'apologétique à l'Eglise constitutionnelle Adrien Lamourette (1742-1794) /Blanc Chopelin, Caroline Hours, Bernard January 2007 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Histoire moderne : Lyon 3 : 2006. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. p. 696-728. Index.
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Rapport de l'immoralisme sadien au matérialisme des LumièresHayes, Kathleen January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Bonheur-Glück : Vermarktung des Glücks in der französischen und deutschen Presse /Roos, Jannie-Joke. January 1900 (has links)
Diss.--Philosophische Fakultät--Köln, 1980. / Bibliogr. p. 197-208.
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Le bonheur chez Jean-Jacques Rousseau / Happiness in Jean-Jacques RousseauFarrugia, Guilhem 07 December 2009 (has links)
Cette recherche se positionne dans la lignée d’une enquête sur le bonheur chez Rousseau, qui va de Robert Mauzi à Michel Delon. Intégrant ces acquis, elle se propose d’en prolonger les analyses, et de prendre en compte l’œuvre autobiographique, morale, éthique et politique de Jean-Jacques Rousseau. Cette thèse sonde la cohérence de ce thème récurrent, et en confronte les multiples facettes disséminées dans l’œuvre. Il existe dans l’œuvre une dynamique du bonheur assujettie à des mouvements oscillatoires. Le premier concerne la théorie de l’extase et fait émerger l’opposition entre un bonheur comme rétraction en soi-même et un autre comme expansion hors de soi. Ce mouvement affecte ensuite les formes de la sociabilité, allant du bonheur de la solitude au bonheur de la relation sociale restreinte, s’élargissant enfin en balancement entre sa dimension morale et sa dimension politique, entre le bonheur de l’homme et celui du citoyen. Cette dynamique rythmée et cadencée, engageant une dualité, est pourtant dépassée au profit d’un bonheur comme unité, révélant une « dialectique » de la félicité. Cette dynamique permet de comprendre, in fine, la fiction comme matrice de la félicité. / This research takes its position in the line of research on happiness in Rousseau, which goes from Robert Mauzi to Michel Delon. Encompassing this acquired knowledge, it sets out to prolong the analysis of it and to take into account the autobiographical, moral, ethical, and political work of Jean-Jacques Rousseau. This thesis probes the coherence of this recurring theme and confronts the multiple facets of it disseminated in the work. There exists in the work a dynamic of happiness subject to oscillatory movements. The first concerns the theory of ecstasy and gives rise to the opposition between a happiness as the withdrawal into oneself and another happiness as the expansion beyond oneself. This movement then affects the forms of sociability, going from the happiness of solitude to the happiness of the limited social relationship, eventually broadening out by moving between its moral dimension and its political dimension, between the happiness of the man and that of the citizen. This regular and rhythmical dynamic, involving a duality, is however exceeded to the benefit of a happiness as a unity, revealing a dialectic of bliss. This dynamic, in short, allows an understanding of the fiction as the matrix of bliss.
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Bien et bonheur chez Kant / -Ganier, Florian 16 December 2016 (has links)
Deux conceptions de l’union du bien et du bonheur s’opposent généralement. Selon la première, avoir conscience du bien suffit pour être heureux. Et selon la seconde, avoir conscience du bonheur suffit pour être vertueux. Cette thèse montre qu’il est possible de résoudre cette opposition, par une synthèse de concepts (entre le bien et le bonheur). Pour Kant, il est possible d’unir la vertu (le bien suprême) et le bonheur, c’est-à-dire d’unir la « morale » et la vie naturelle de l’homme. Il s’agit de réaliser la destination « morale » de l’homme. Pour cela, il faut trouver un accord entre le bien suprême et le bonheur. Cela est possible notamment par la paix, qui est pour Kant l’accord entre les hommes, comme but pour l’espèce humaine. Pour Kant, la « morale » doit être pensée de façon transcendantale, et non pas empirique. C’est pourquoi, l’union totale et définitive de la vertu et du bonheur est impossible. Cependant, cet idéal conduit l’homme et la société à une continuelle transformation (un perfectionnement de soi-même), cela en vue de rapprocher les générations futures du but suprême (le souverain bien). / Two conceptions of the union of the good and the happiness generally oppose. According to the first, to be conscious of the good is enough for being happy. And according to the second, to be conscious of the happiness is enough for being virtuous. This thesis shows that it is possible to resolve this opposition, by a synthesis of concepts (between the good and the happiness). For Kant, it is possible to unite the virtue (the supreme good) and the happiness, that is to say to unite the « moral » and the natural life of the man. It is question to realize the « moral » destination of the man. For that, it is necessary to find an agreement between the supreme good and the happiness. It is possible notably by the peace, which is for Kant the agreement between the men, as the purpose for the human race. For Kant, the « moral » must be thought in a transcendental way, and not empirical. That is why, the total and definitive union of the virtue and the happiness is impossible. However, this ideal leads the man and the society to a continual transformation (an improvement of oneself), that is to lead together the futures generations of the supreme purpose (the highest good).
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[fr] SCEPTICISME ET RÉMINISCENCE CHEZ PASCAL / [pt] CETICISMO E REMINISCÊNCIA EM PASCALCAMILA LIMA DE OLIVEIRA 20 March 2018 (has links)
[pt] Segundo Pascal, o homem é um rei deposto, um soberano que perdeu seu reino, do qual carrega apenas a reminiscência que lhe revela a duplicidade de sua natureza, a um só tempo grande e miserável. Nessa condição paradoxal, que reúne grandeza e miséria, a reminiscência de um estado perfeito passado, aliada às imperfeições de um estado presente, lança o homem num dilema: a incapacidade de não desejar a verdade e a felicidade e a impossibilidade de alcançar ambas as coisas. / [fr] Selon Pascal, l homme est un roi dépossédé, un souverain qui a perdu son royaume, dont il ne garde que la réminiscence, laquelle indique la duplicité de sa nature, à la fois grande et misérable. Dans cette condition paradoxale, qui assemble grandeur et misère, la réminiscence d un état parfait, ajoutée aux défauts d un état présent, jette l homme dans un dilemme : l incapacité de ne pas désirer la vérité et le bonheur et l impossibilité d acquérir l une et l autre.
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L'expérience subjective du bonheur chez des gens heureuxVeilleux, Mélanie January 2017 (has links)
Le bonheur, considéré comme un but ultime et significatif de l’être humain, est l’un des concepts clés de la psychologie positive. Selon Seligman (2004), le bonheur comprend trois composantes. La première est de vivre du plaisir. La deuxième composante consiste à s’engager pleinement dans la poursuite d’activités captivantes. La troisième composante est de trouver un sens à son existence. L’expérience subjective du bonheur est vue comme un processus qui correspond à la manière dont les composantes du bonheur sont vécues. D’une part, l’expérience subjective s’intéresse à ce qui se passe à l’intérieur de la personne quand elle se sent heureuse et d’autre part, aux idées, aux manières d’être et d’agir présentes dans sa vie en général qui favorisent l’expérience du bonheur. Le bonheur a fait l’objet de nombreux écrits scientifiques. Mais, seulement quelques études traitent de l’expérience subjective du bonheur. Parmi celles ci, certaines se penchent sur le vécu dans l’immédiat tandis que d’autres abordent un point de vue rétrospectif. La plupart de ces études portent sur des échantillons qui représentent la population en général. De plus, elles s’intéressent à des variables (p. ex., l’humeur positive ou l’état de flow) qui sont liées au bonheur, mais ne le définissent pas entièrement. Les trois composantes du bonheur (Seligman, 2004) ont fait l’objet de plusieurs études, mais la majorité d’entre elles utilisaient une méthode quantitative. En somme, peu de recherches appréhendent l’expérience subjective du bonheur des gens heureux, dans sa globalité, par une méthode qualitative. L’objectif de la présente étude est de décrire l’expérience subjective des gens heureux. Plus particulièrement, il est de répondre à la question suivante : comment les gens heureux font l’expérience du bonheur selon les trois composantes de Seligman (2004)? À cette fin, un devis qualitatif, exploratoire et descriptif qui s’appuie sur une méthode phénoménologique a été utilisé. Des entrevues semi structurées ont été réalisées auprès de six participants reconnus comme des modèles de personnes heureuses. De l’analyse thématique, il est ressorti que l’expérience du bonheur des personnes heureuses est constituée de deux facettes. Une première facette est un état de bonheur relativement stable ponctué d’une seconde facette qui est représenté par des sommets de bonheur. Ensuite, les personnes heureuses ont des façons de concevoir le bonheur. Notamment, selon elles, le bonheur est un choix et une quête. Sept principes guident leur vie et contribuent à leur bonheur, soit l’amour, la simplicité, la fluidité, le moment présent, l’adaptation, la connaissance de soi et l’acceptation de l’imperfection. Par ailleurs, les personnes heureuses ont mis en lumière la place qu’occupe une première composante du bonheur selon Seligman (2004), soit le plaisir. Cette place est relative à chaque participant, c’est à dire qu’elle dépend de l’histoire de chacun. Par exemple, certains participants ont découvert le plaisir très tôt avec les encouragements de leurs parents. D’autres l’ont introduit plus tard dans leur vie, dans d’autres circonstances. Une seconde composante, l’engagement dans leurs activités passionnantes, s’effectue sur une base régulière, mais avec modération. Une troisième composante, le sens que les participants donnent à leur vie, est orientée vers un altruisme en cohérence avec leurs besoins ou leurs talents. Une quatrième composante au sujet des relations positives s’ajoute à celles ci. Elle joue un rôle de premier plan, et dans les relations significatives des participants, le bonheur de l’autre rend ceux-ci heureux. D’autres recherches seront nécessaires pour approfondir l’expérience subjective des gens heureux en fonction des composantes de Seligman (2004), après que la présente étude aura permis d’en explorer des aspects significatifs.
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Réussir son hypermodernité en 25 étapes faciles et sauver le reste de sa vie de Nicolas Langelier : l'expérience éclatée de l'hypermodernité et le retour à une littérature de l'exemplaritéRené-Jutras, Kathleen January 2019 (has links) (PDF)
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