• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 127
  • 27
  • 6
  • 5
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 179
  • 75
  • 35
  • 33
  • 32
  • 30
  • 29
  • 22
  • 20
  • 18
  • 18
  • 17
  • 17
  • 16
  • 16
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
131

Étude éco-dynamique de la végétation du comté de Lévis

Doyon, Dominique 23 February 2022 (has links)
No description available.
132

Distribution racinaire de trois espèces d'arbres implantées en haies brise-vent selon deux types de sol contrastants

Plante, Pierre-Manuel 18 April 2018 (has links)
L'objectif de cette étude est de vérifier la distribution racinaire de trois espèces d'arbres implantées en haies brise-vent, soit, le peuplier hybride (Populus sp.), le saule (Salix sp.) et l'épinette (Picea sp.) selon deux types de sol: un sol léger et un sol lourd. La densité racinaire (nombre de racines/dm²) et le nombre de racines par classe de diamètre ont été comptabilisés jusqu'à une profondeur d'un mètre, et ce, à une distance de deux, six et neuf mètres des arbres dans la parcelle agricole. Les résultats obtenus démontrent que le nombre de racines diminue rapidement après 40 cm de profondeur. Les plus hautes densités racinaires sont observées dans les 30 premiers cm. Le type de sol a eu un léger effet (p=0,1043) sur la densité d'enracinement dans les 50 derniers cm de profondeur pour l'ensemble des classes de racines, de plus hautes densités ont été obtenues en sol léger en comparaison au sol lourd. Le peuplier hybride se démarque de façon significative en obtenant un nombre de racines plus élevé que les autres espèces pour les classes 2, 3 et 4. Nous avons observé une étendue limitée à l'intérieur des parcelles agricoles puisque peu de racines ont été comptabilisées à six et à neuf mètres des arbres.
133

Interactions de facilitation et de compétition : le cas de Leymus mollis

Boucher, Ian 17 April 2018 (has links)
Le village nordique de Whapmagoostui-Kuujjuarapik a subi, au cours des dernières décennies, plusieurs perturbations anthropiques ayant eu comme conséquence la dégradation du couvert végétal. Avant le début d'un projet visant à la restauration végétale, il est essentiel d'étudier les interactions entre les espèces susceptibles d'être utilisées. L'objectif général de ce mémoire est d'évaluer les relations de compétition et de facilitation entre L. mollis et des espèces de stades successionnels variés. Une première expérience a été réalisée pour tester la compétition entre L. mollis et quatre autres espèces, soit : Honckenya peploides et Lathyrus japonicus (espèces pionnières) ainsi que Sibbaldiopsis tridentata et Achillea millefolium (espèces de stade avancé). Les résultats ont montré que la compétition entre L. mollis et ces espèces, à l'exception de S. tridentata, est toujours asymétrique, peu importe le stade de succession d'où proviennent ces dernières, et que seule L. mollis est affectée. Une autre expérience en serre a été réalisée pour vérifier l'effet de facilitation de L. mollis ssur l'établissement et la biomasse de Lathyrus japonicus et de Trisetum spicatum. Les résultats obtenus montrent que la présence de L. mollis a un effet négatif sur l'émergence, la biomasse et le nombre d'individus de T. spicatum à la fin de l'expérience. Le nombre insuffisant d'individus de L. japonicus a eu comme conséquence de rendre les résultats des analyses statistiques biologiquement non significatifs. Finalement, la banque de graines (>2mm) présente à différentes distances des îlots résiduels de L. mollis, ainsi qu'à l'intérieur de ceux-ci, a été répertoriée. On trouve plus de graines dans le substrat des îlots qu'à l'extérieur, ce qui suggère que L. mollis peut augmenter la rétention des graines balayées par le vent. Bien que les interactions entre L. mollis et d'autres espèces aient été étudiées, la réalisation de ces expériences dans le village serait nécessaire afin de déterminer si les résultats obtenus sont applicables à un milieu naturel et, donc, à un projet de restauration à Whapmagoostui-Kuujjuarapik.
134

Analyse des relations entre plasticité architecturale des buissons et prolifération de leurs populations

Charles-Dominique, Tristan 12 1900 (has links)
Réalisé en cotutelle avec l'Université Montpellier II / L’étude qualitative et quantitative du mode de développement des plantes envahissantes est actuellement considérée comme une étape clef dans la compréhension des phénomènes d’invasion. L’objectif de ce travail est de préciser les relations qui existent entre la structure architecturale des buissons et leur caractère proliférant. Nous avons sélectionné cinq espèces buissonnantes (Cornus sericea L., Cornaceae ; Prunus virginiana L., Rosaceae ; Rhamnus cathartica L., Rhamnaceae ; Rhus typhina L., Anacardiaceae ; Zanthoxylum americanum Mill., Rutaceae) qui sont connues pour leur aptitude à bloquer la succession végétale sous certaines conditions au Sud du Québec (Canada). L’analyse architecturale a permis chez ces espèces de caractériser les unités structurelles et leurs modifications ontogéniques. Ces modifications ontogéniques doivent être prise en compte afin d’obtenir une description complète de la plasticité phénotypique chez ces espèces. L’analyse des différentes unités structurelles révèle qu’elles ne possèdent pas la même signification fonctionnelle : les niveaux d’organisation les plus grands sont responsables majoritairement des capacités de plasticité phénotypique de la plante et de sa compétition. Ces analyses ont abouti à la définition de trois stratégies architecturales correspondant à des comportements individuels et qui sont également pertinentes pour expliquer la prolifération des populations. / Qualitative and quantitative studies of the pattern of invasive plant development is now considered a key aspect in understanding invasiveness. This work was performed to determine relationships between shrub architectural plasticity and proliferating behaviour. We selected five shrub species (Cornus sericea L., Cornaceae ; Prunus virginiana L., Rosaceae ; Rhamnus cathartica L., Rhamnaceae ; Rhus typhina L., Anacardiaceae ; Zanthoxylum americanum Mill., Rutaceae) known to arrest plant succession under certain conditions in Southern Québec, Canada. Architectural analysis revealed species’ structural units and their ontogenic changes. These ontogenic changes need to be calibrated if a full description of phenotypic plasticity is to be obtained. Analysis of the plant structural units reveals that they are of different functional significance: the higher the level of organization, the greater the capacity for phenotypic plasticity and competition. We defined three architectural strategies related to individual behaviours and which can relevantly explain the population proliferation of shrubs.
135

Systematics and floral evolution of the Dialiinae (Caesalpinioideae), a diverse lineage of tropical legumes

Zimmerman, Erin 01 1900 (has links)
Le clade Dialiinae représente l’une des premières lignées de la sous-famille Caesalpinioideae des Leguminosae. Il se compose de 17 genres (environ 90 espèces), avec des taxons qui sont répandus dans toutes les régions tropicales du monde. Morphologiquement, le groupe comprend un assemblage divers de taxons qui peut représenter une «phase expérimentale» dans l’évolution florale des légumineuses. Différents représentants du clade présentent de la poly-, mono-, et asymétrie, et semblent avoir subi un haut degré de perte d’organe, produisant, dans certains cas, des fleurs extrêmement réduites qui sont à peine reconnaissables comme appartenant à la famille des légumineuses. Afin d’obtenir une image plus claire de l’évolution florale du clade Dialiinae, une phylogénie bien résolue et bien soutenue est nécessaire. Dans le but de créer une telle phylogénie, un total de 37 échantillons d’ADN des Dialiinae a été séquencé pour deux régions chloroplastiques, soit rps16 et trnL. De plus, une étude morphologique complète a été réalisée. Un total de 135 caractères végétatifs et reproductifs a été évalué pour 79 espèces de Dialiinae et pour quatre groupes externes. Les analyses phylogénétiques ont d’abord été effectuées sur un groupe restreint de taxons pour lesquels les trois types de données étaient disponibles. Les nœuds fortement soutenus de cette phylogénie ont ensuite été utilisés comme contrainte pour une seconde analyse de parcimonie avec les données morphologiques d’un ensemble plus important de taxons. Les caractères morphologiques ont été optimisés sur l’un des arbres les plus parcimonieux de cette seconde analyse. Un certain nombre de nouvelles relations au niveau de l’espèce ont été résolues, créant une image plus claire quant à l’évolution de la forme florale dans le temps, particulièrement pour les genres Labichea et Dialium. En plus de leur morphologie florale mature diverse, les Dialiinae sont également très variables dans leur ontogénèse florale, affichant à la fois la perte et la suppression des organes, et présentant une variété de modes d’initiation d’organes. Afin de construire une image plus complète du développement floral et de l’évolution dans ce clade, l’ontogénèse florale de plusieurs espèces non documentées à ce jour a été étudiée. La série complète du développement a été compilée pour six espèces de Dialiinae; quatre de Dialium, ainsi que Poeppigia procera et Mendoravia dumaziana. Le mode et le moment de l’initiation des organes étaient pour la plupart uniforme pour toutes les espèces de Dialium étudiés. Tant pour ce qui est des gains ou des pertes d’organes chez Dialium, une tendance est apparente – l’absence d’organe abaxial. Que ce soit pour les sépales ou les étamines, les gains se produisent toujours en position médiane adaxiale, tandis que les étamines et les pétales perdus sont toujours les organes les plus ventraux. Les taxons étudiés ici illustrent le manque apparent de canalisation du développement observé chez les Caesalpinioideae. Cette plasticité ontogénétique est le reflet de la diversité morphologique au niveau des fleurs tel qu’observée dans l’ensemble de la sous-famille. Une des espèces de Dialiinae, Apuleia leiocarpa, produit une inflorescence andromonoïque, une caractéristique qui est unique en son clade et rare dans les légumineuses dans son ensemble. La microscopie optique et électronique ont été utilisées pour entreprendre une étude détaillée de la morphologie florale de ce taxon. On a constaté que tandis que les fleurs hermaphrodites produisent un seul carpelle et deux étamines, les fleurs staminées produisent trois étamines sans toutefois montrer signe de développement du carpelle. Les inflorescences semblent produire près de quatre fois plus de fleurs staminées que de fleurs hermaphrodites, lesquelles occupent toujours la position centrale de l’inflorescence cymeuse. Ce ratio élevé mâle/bisexuel et la détermination précoce du sexe chez Apuleia sont rares chez les Caesalpinioideae, ce qui suggère que l’andromonoecie se développe dans ce genre comme un moyen d’accroître la dispersion du pollen plutôt qu’en réponse à des limitations de ressources. / The Dialiinae clade represents one of the early-diverging lineages of the legume subfamily Caesalpinioideae; it consists of 17 genera (circa 90 species), and is pantropically distributed. Morphologically, the group comprises a diverse assemblage of taxa that may represent a so-called “experimental phase” in legume floral evolution. Different members of the clade exhibit poly-, mono-, and asymmetry, as well as having undergone a high degree of organ loss, producing, in some cases, extremely reduced flowers which are barely recognisable as belonging to the legume family. In order to obtain a clearer picture of floral evolution in the Dialiinae, a well resolved and well supported phylogeny is needed onto which morphological characters may be optimised. With the goal of creating such a phylogeny, a total of 37 Dialiinae DNA samples were sequenced for two plastid genes, rpS16 and trnL. Additionally, a comprehensive morphological study was carried out. A total of 135 vegetative and reproductive characters were scored for 79 ingroup and four outgroup taxa. Phylogenetic analyses were carried out first on a restricted group of taxa for which all three data sets were available. The highly supported nodes of this phylogeny were then used as a constraint for a second parsimony analysis of morphological data from a much larger taxon set. Morphological characters were then mapped onto one of 20,000 most parsimonious trees from this second analysis. A number of novel species-level relationships were resolved, creating a clearer picture of changes in floral form over time, particularly in the genera Labichea and Dialium. In addition to their diverse mature floral morphology, the Dialiinae are also widely variable in their floral ontogeny, displaying both organ loss and suppression, and exhibiting a wide variety of organ initiation modes. In order to build a more complete picture of floral development and evolution in this clade, the floral ontogeny of several previously undocumented species was investigated. Complete developmental series were compiled for six species of the Dialiinae; four from Dialium, as well as Poeppigia procera and Mendoravia dumaziana. Mode and timing of organ initiation were mostly consistent across the Dialium species studied. In the instances of both gains and losses of floral organs in Dialium, one trend is apparent — an absence of abaxial organs. Gains in both sepals and stamens occur in the adaxial median position, while stamens and petals that are lost are always the ventral-most organs. The taxa examined here exemplify the apparent lack of developmental canalisation seen in caesalpinioid legumes. This ontogenetic evolvability is reflective of the morphological diversity shown by flowers across the subfamily. One of the species of the Dialiinae, Apuleia leiocarpa, produces an andromonoecious inflorescence, a feature that is unique in its clade and rare in the Leguminosae as a whole. Light and electron microscopy were used to undertake a detailed study of the floral morphology of this taxon. It was found that while hermaphrodite flowers produced a single carpel and two stamens, staminate flowers developed three stamens but showed no sign of carpel development. Inflorescences also appear to produce approximately four times as many staminate as hermaphrodite flowers, with hermaphroditic flowers consistently occupying the central position in cymose inflorescences. Both this high male-to-bisexual ratio and the early determination of gender seen in Apuleia are rare in the Caesalpinioideae and suggest that andromonoecy developed in this genus as a means to increase pollen dispersal rather than in response to resource limitations.
136

Développement des marqueurs moléculaires spécifiques pour l'identification et la quantification de deux espèces de champignons mycorhiziens arbusculaires en utilisant la PCR en temps réel

Berthiaume, Stéphanie 04 1900 (has links)
Les champignons mycorhizien à arbuscules (CMA) sont des organismes pouvant établir des symbioses avec 80% des plantes terrestres. Les avantages d'une telle symbiose sont de plus en plus caractérisés et exploités en agriculture. Par contre, jusqu'à maintenant, il n'existe aucun outil permettant à la fois l'identification et la quantification de ces champignons dans le sol de façon fiable et rapide. Un tel outil permettrait, entre autres, de mieux comprendre les dynamiques des populations des endomycorhizes dans le sol. Pour les producteurs d'inoculum mycorhiziens, cela permettrait également d'établir un suivi de leurs produits en champs et d'avoir un contrôle de qualité de plus sur leurs inoculants. C'est ce que nous avons tenté de développer au sein du laboratoire du Dr. Hijri. Depuis environ une trentaine d'années, des outils d'identification et/ou de quantification ont été développés en utilisant les profiles d'acides gras, les isozymes, les anticorps et finalement l'ADN nucléaire. À ce jour, ces méthodes d’identification et de quantification sont soit coûteuses, soit imprécises. Qui plus est, aucune méthode ne permet à la fois la quantification et l’identification de souches particulières de CMA. L’ADN mitochondrial ne présente pas le même polymorphisme de séquence que celui qui rend l’ADN nucléaire impropre à la quantification. C'est pourquoi nous avons analysé les séquences d’ADN mitochondrial et sélectionné les régions caractéristiques de deux espèces de champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA). C’est à partir de ces régions que nous avons développé des marqueurs moléculaires sous forme de sondes et d’amorces TaqMan permettant de quantifier le nombre de mitochondries de chacune de ces espèces dans un échantillon d’ADN. Nous avons ensuite tenté de déterminer une unité de quantification des CMA, soit un nombre de mitochondries par spore. C’est alors que nous avons réalisé que la méthode de préparation des échantillons de spores ainsi que la méthode d’extraction d’ADN avaient des effets significatifs sur l’unité de quantification de base. Nous avons donc optimisé ces protocoles, avant d’en e tester l’application sur des échantillons de sol et de racines ayant été inoculés avec chacune des deux espèces cibles. À ce stade, cet outil est toujours semi-quantificatif, mais il permet 9 l’identification précise de deux espèces de CMA compétentes dans des milieux saturés en phosphore inorganique. Ces résultats , en plus d’être prometteurs, ont permis d’augmenter les connaissances méthodologiques reliées à la quantification des CMA dans le sol, et suggèrent qu’à cause de leurs morphologies différentes, l’élaboration d’un protocole de quantification standardisé pour toutes les espèces de CMA demeure un objectif complexe, qui demande de nouvelles études in vivo. / Arbuscular Mycorrhizal Fungi (AMF) are able to form symbiosis with approximately 80% of plant species, including most important corps. This symbiosis is known as Arbuscular Mycorrhiza which has been largely used in agriculture to promote plant growth by enhancing minerals uptake and protecting plants against biotic and abiotic stresses. Despite the ecological and economical importance of this symbiosis, specific markers for spore quantification of commercial AMF strains by quantitative real-time PCR (qPCR) are extremely limited and none has been rigorously validated for quality control of manufactured products such as biofertilizers. Most of the existing AMF markers developed either for AMF identification or for AMF quantification purposes are based on either morphological characters, on Fatty Acids Methyl Esters (FAME) profiles, on specific isozymes or antibodies, or on nuclear DNA. It has been shown that mitochondrial (mt) genomes are conserved among AMF species. This allowed us to use mt genomes in order to develop efficient isolate-specfic markers. Using the alignments of 11 complete AMF mt genomes, a qPCR assay using a hydrolysis probes designed in the single copy cox3-rnl intergenic region was tested and validated to specifically and accurately quantify the spores of the model R. irregularis isolate DAOM197198 and another probe was designed in nad1-cox2 intergene specific to Glomus cerebriforme. The specificity tests performed, using standard PCR and qPCR, clearly showed that the primers specifically amplified the isolate DAOM-197198 or Glomus cerebriforme DAOM220722. Quantification assays were successfully undertaken on unknown samples in liquid suspensions, commercial solid formulations and soil samples to show the accuracy and reproducibility of the assays. This study provides a powerful molecular toolkit specifically designed to quantify spores of the model AMF isolate Glomus cerebriforme DAOM220722. The latter could be applied to other AMF taxa and will be useful to research institutions and governmental and industrial laboratories running routine quality control of AMF-based products.
137

Evaluation des services fourragers et environnementaux des prairies permanentes à partir de la végétation, du milieu et des pratiques de gestion / Evaluation of agronomic and environmental services of permanent grasslands from vegetation, environment and management

Michaud, Audrey 27 June 2011 (has links)
Les prairies permanentes (PP) jouent un rôle agronomique et environnemental important. Cependant, leur faible niveau de subventions, une méconnaissance de leur fonctionnement et un désintérêt de ces surfaces au profit de productions fourragères plus productives ont accéléré leur retournement. Revaloriser ces surfaces dans les systèmes fourragers en mettant notamment en avant les services rendus par les PP est donc un enjeu important. Dans ce cadre, l’objectif de notre étude était d’identifier des descripteurs pédoclimatiques et des pratiques de gestion ainsi que les états de la végétation pertinents pour prédire ces services. Notre approche s’est appuyée sur une démarche en plusieurs étapes : i) identification et caractérisation des services fourragers et environnementaux pertinents pour les PP, ii) identification des critères d’aptitude (valeur nutritive, quantité de nectar disponible…), qui permettent d’évaluer le degré d’atteinte du service, iii) prévision des valeurs de chaque critère d’aptitude à partir des états de la végétation (composition botanique et fonctionnelle) et iv) construction des liens entre les états de la végétation et des descripteurs pédoclimatiques (température, régime hydrique…) et de pratiques de gestion (fertilisation, date de première fauche…). Un travail de bibliographie, d’expertise et d’enquêtes en ferme a permis de sélectionner les services fourragers et environnementaux, les critères d’aptitude, les états de la végétation et les descripteurs pédoclimatiques et des pratiques de gestion. Au total, quatre services environnementaux et 10 services fourragers ont été étudiés, en tenant compte de 12 états de la végétation (composition botanique (présence et dominances en espèces) et fonctionnelle (traits de vie et propriétés des espèces)), de 15 descripteurs pédoclimatiques (température, humidité du sol, …) et 19 descripteurs des pratiques de gestion (fertilisation, intensité d’utilisations de la prairie,...). L’étude d’un réseau national de 190 parcelles nous a permis de montrer que les compositions fonctionnelle et botanique sont non redondantes et influencées par des descripteurs pédoclimatiques et des pratiques de gestion différentes. La composition fonctionnelle est influencée par des descripteurs pédoclimatiques et des pratiques de gestion alors que la composition botanique, qui fait appel à un plus grand nombre de descripteurs, est majoritairement prédite par des descripteurs pédoclimatiques. Les modèles de prévisions sont meilleurs pour la composition botanique que pour la composition fonctionnelle. L’étude de ce réseau ainsi que d’un dispositif en station expérimentale nous ont permis d’évaluer la qualité de prédiction des critères d’aptitude fourragers (production et valeur nutritive) à partir de la composition fonctionnelle (types fonctionnels (TF) de graminées, proportion de graminées, légumineuses et diverses) de la végétation. L’étude, dans un même milieu de trois prairies de composition en TF contrastée confirme sur l’ensemble de la saison de végétation les différences de qualité et de production de la prairie induites par la composition en TF. En revanche, à l’échelle du réseau national de prairies, la composition en TF n’explique qu’une part limitée des variations de qualité et de production observées. D’autres états de la végétation comme les proportions de légumineuses et de plantes diverses, ainsi que le stade moyen de la végétation et la teneur en matière sèche de la prairie contribuent également à expliquer les différences de production et de qualité entre prairies. Enfin une démarche multicritères nous a permis de construire une méthode d’évaluation des services fourragers et environnementaux à partir des critères d’aptitude. / The contribution of permanent grasslands (PG) to agronomic and environmental services is important. However, their low level of subsidies, a lack of knowledge about their management and a disinterest of these surfaces in favour of more productive forage production have accelerated their downturn. The upgrade of these surfaces in forage systems in particular by studying services of PG is an important issue. In this context, the objective of our study was to identify pedoclimatic and management practices descriptors and characteristics of the vegetation relevant to predict these services. Our approach was based on different steps: i) identification and characterization of forage and environmental services relevant to the PG, ii) identification of aptitude criteria (herbage quality, amount of nectar available ...) which allow to assess the degree of achievement of the services, iii) prediction of values for each criterion of aptitude from characteristics of vegetation (botanical and functional composition) and iv) building links between characteristics of vegetation and pedoclimatic (temperature, soil moisture) and management practices (fertilization, date of first cut) descriptors. From the literature survey, expertise and farm surveys we selected the forage and environmental services, the criteria of aptitude, the characteristics of vegetation and pedoclimatic and management practices descriptors. In total, four environmental services and 11 feed services were studied, taking into account the 12 characteristics of the vegetation (botanical composition (presence and dominance of species) and functional composition (life traits and properties of species)), 15 pedoclimatic descriptors (temperature, soil moisture ...) and 19 management practices descriptors (fertilization, intensity of use of grassland...). The study of a national network of 190 grasslands allowed us to show that botanical and functional composition are non-redundant and influenced by different pedoclimatic and management practices descriptors. The functional composition is influenced by pedoclimatic and management practices descriptors while the botanical composition, which uses a larger number of descriptors, is mainly predicted by pedoclimatic descriptors. The model predictions are better for the botanical composition than for the functional composition. The study of this network and of an experiment in control conditions allowed us to evaluate the quality of prediction of criteria of aptitude for forage services from the functional composition (functional types (FT), proportion of grasses, legumes and forbs, middle stage and dry matter content) of the vegetation. The study in a common environment of three grasslands contrasted on FT composition confirms on the whole growth season the differences in quality and production of grassland that are linked to the FT composition. In contrast, at the scale of the national grassland network, FT composition alone is not sufficient to predict the observed differences in production and quality. Other characteristics of vegetation such as the proportion of legumes and forbs, as well as the mean stage of vegetation or the dry matter content also contribute to explain the differences in production and quality between grasslands. Finally, a multicriteria approach allowed us to build an evaluation method of forage and environmental services from the criteria of aptitude.Thus, this thesis work allowed the development of a method to predict the forage and environmental services provided by permanent grasslands from the knowledge of pedoclimatic characteristics, management practices and of simple vegetation criteria
138

L'arbre et le bois dans l'Égypte gréco-romaine / Trees and Timber in Graeco-Roman Egypt

Schram, Valérie 15 December 2018 (has links)
Au-delà de l’idée communément admise de la rareté du bois en Égypte, les documents grecs d’Égypte, grâce à la richesse et à la variété des informations qu’ils livrent, offrent les moyens de mieux appréhender la place qu’occupaient l’arbre et son bois aussi bien dans le paysage que dans l’économie du pays : depuis son rôle écologique ou ornemental, jusqu’à la production de fruits, de fourrage ou de combustible, l’arbre fournit aussi le bois alimentant les activités de menuiserie, de charpenterie ou de construction navale. Cette thèse présente ainsi une étude de l’exploitation de ces ressources par la société gréco-égyptienne au cours de la période couverte par la documentation papyrologique (de la fin du IVe s. av. J.-C. jusqu’au VIIIe s. ap. J.-C.), en partant de l’étude des papyrus et ostraca grecs pertinents, soit plusieurs centaines de documents édités. À la croisée des sources textuelles et archéobotaniques, une analyse lexicographique a ainsi permis de vérifier et d’établir dans la langue grecque d’Égypte les noms des principales essences locales exploitées pour leur bois (acacia, sycomore, perséa, saule, tamaris et jujubier épine-du-Christ). Outre les enjeux philologiques, cette étude a conduit à mettre en évidence des implications qui relèvent de l’histoire des paysages – introductions, abandons, répartition des espèces arborées –, de l’histoire économique – gestion, importation, distribution et consommation du bois –, de l’histoire culturelle – circulation des noms et sélection des essences –, mais aussi de la culture matérielle – travail du bois et usages des objets produits. / Beyond the common idea of wood scarcity in Egypt, the wealth of Greek documentation from Egypt provides solid ground to reevaluate the importance of trees and wood production in both the landscape and economy of the country : be they ornamental or ecologically functional, trees provide fruits, fodder and fuel, but also timber for woodworking, shipbuilding or charcoal. This dissertation thus contains a study of the exploitation of these natural resources by the Graeco-Egyptian society, from the end of the 4th century BC to the 8th century AD, based on the study of the relevant papyri and ostraca from Egypt, i.e. several hundreds of published documents. As a prerequisite for their right interpretation, a comprehensive lexicographical analysis was made, consisting of crossing textual and archaeobotanical sources, with the objective to crosscheck and establish the correct Greek names of the main local trees providing timber (acacia, sycamore, perséa tree, willow, tamarisk and nabk tree). In addition to these philological stakes, this study allowed as well to evidence implications in different fields, and in particular in the history of landscaping, like the introduction, abandonment, distribution of tree species, in the economy, like the production, importation, distribution and consumption of timber and fuel, in the cultural history, like flow of names and wood species selection, as well as in the art of wood crafting and culture of use of wooden artefacts.
139

Mangrove species range limits and species diversity: A macroecological approach from regional to global scales

De Carvalho Ximenes, Arimatéa 28 March 2019 (has links) (PDF)
The mangrove forest is an ecosystem distributed worldwide along tropical andsubtropical coastlines. The environmental conditions are known to affect species distributionpatterns, and to understand them is one of the main goals of biogeography. The association ofenvironmental factors (e.g. temperature and precipitation) and species distribution patterns haschallenged scientists since long. Species are distributed in a geographical space, however, whyspecies are present in a certain location but absent in another is a fundamental question inbiogeography. This PhD thesis aims at better understanding the most intriguing issues relatedto the role of environmental factors associated with mangrove distribution range limits andspecies richness from regional (Brazilian mangroves) to global scales.For the Brazilian mangroves, two scales were used to comprehend the spatial ecological nicheof mangrove tree species. First, the entire Brazilian mangrove-lined coast was considered, andseveral environmental variables were used to explain what is driving mangrove tree speciesdistribution. Second, a detailed analysis of daily Sea Surface Temperature (SST) data for theBrazilian mangrove forest at the southernmost mangrove range limit was done, and comparedwith a site beyond the range limit. The chilling events of SST data, also considering oceancurrents, show that Laguncularia racemosa is probably bounded by the southernmost Brazilianmangrove limit because of a dispersal constraint rather than by the frequency of chillingevents. However, the abundance of L. racemosa in Laguna at the Southern mangrove rangelimit, compared with only a few individuals of A. schaueriana, is probably associated with thechilling events of SST constituting a constraint to the latter species. This proves that mangroverange limits are not explained by a single causeThis PhD thesis also has the objective to evaluate the influence of upwelling intensity onthe distribution worldwide, which is its approach at a global scale. The sea surface temperature(SST) had been identified as one of the key drivers of global mangrove distribution, given thecoincidence of isotherms with mangrove global limits. However, other factors play a role in thevariability of SST. Cold waters from deep ocean layers rise to the surface (upwelling systems),which reduces SST values and can trigger aridity. Although previous research has confirmedthat mangrove distribution is driven by a variety of factors, this PhD thesis additionallydemonstrates a significant influence of upwelling intensity, and hence provides elements for abetter understanding of the factors driving mangrove expansion/retraction at a global scale. Inaddition, this work emphasizes climate and oceanographic processes influencing mangroverange limits. While contributing to a better understanding of some of the most intriguingquestions on the macroecology of mangrove, this PhD thesis also raises new questions thatshould be studied by future research. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
140

La peinture de fleurs persane et indienne de la période moderne (XVIe-XVIIIe siècles) / Persian and Indian Flower Paintings during the pre-modern Era (16th-18th centuries)

Imbert, Isabelle 04 December 2015 (has links)
Le présent travail porte sur les peintures de fleurs produites en Iran et en Inde entre le XVIe et le XVIIIe siècles et destinées à être montées dans des albums alliant peintures et calligraphies. Cette étude s'organise autour de trois axes de recherche. En premier lieu, l'étude de l'évolution des pratiques picturales au sein des ateliers de peinture, ainsi que la mise en évidence des différences formelles entre les centres de production. La taxonomie des peintures de fleurs a permis de mettre en évidence certains régionalismes, mais également des modes de représentation partagés entre l'Iran safavide (1501-1722), afshar (1736-1749) et zānd (1750-1794) d'un côté, et l'Inde moghole (1526-1857) et les cours provinciales de l'autre. Le second axe de recherche est consacré aux échanges entre l'Orient et l'Occident. Plusieurs peintures de fleurs persanes et indiennes sont issues d'herbiers et florilèges, imprimés en Europe à partir du XVe siècle. L'étude de l'apport européen dans ces productions de peintures permet de mettre en évidence les pratiques d'assimilation des formes exogènes par les artistes. Enfin, le troisième axe interroge le rôle tenu par les peintures de fleurs au sein des albums, ou muraqqaʻ. La compilation d'albums est attestée en Iran dès le XVe siècle, et passe vraisemblablement en Inde durant la première moitié du XVIe siècle. Les fleurs s'y déploient progressivement jusqu'à devenir omniprésentes, autant au centre des pages que dans les marges et sur les reliures. Les représentations florales revêtent des symboliques diverses qui sont à mettre en relation avec un abondant corpus poétique, mais également avec les patrons persans, indiens ou européens qui commandent ces précieux volumes. Parmi les conclusions, notons les attributions de dessins anonymes au peintre persan Shafīʻ ʻAbbāsī et une discussion sur les notions de copie et d'interprétation. / This dissertation focuses on flower paintings produced in Persia and India between the 16th and the 18th centuries to be mounted in albums, also called muraqqa'. This study is centered on three research axis. First, pictorial practices are analyzed, as well as the general evolution of floral forms on album pages. The taxonomic approach on flower paintings led to highlight regionalisms, but also depiction modes shared between Safavid (1501-1722), Afsharid (1736-1749) and Zand (1750-1794) Persia on one hand, and Mughal India (1526-1857) and Indian provincial courts on the other. The second line of research focuses on cultural and artistic exchanges between the East and the West. Many Persian and Indian flower paintings are copied from European printed herbaria and florilegia from the 15th century. The study of European input on these productions highlights assimilation practices of foreign forms. The third axis questions the role held by flower paintings in albums, or muraqqa'. From the 15th century, flowers gradually spread to become omnipresent in the center of the pages, in the margins and on the bindings. Floral representations take various symbolic values linked to an abundant poetic corpus, but also to Persian, Indian or European patrons who order these precious volumes. Among the conclusions, this thesis suggests new attributions of anonymous drawings to the Persian painter Shafīʻ ʻAbbāsī, and holds a discussion about concepts of copy and assimilation.

Page generated in 0.0574 seconds