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L'émergence et l'institutionnalisation de l'option diaspora au Cameroun

Ntienjom Mbohou, Léger Félix 23 October 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / En 2009, avec l'adoption de la Vision d'émergence à l'horizon 2035 et du Document de stratégie pour la croissance et l'emploi, le Cameroun s'est lancé, à l'instar de nombreux autres pays africains avant lui, dans le développement de l'option diaspora c'est-à-dire la mise en place d'un ensemble d'orientations stratégiques politiques visant l'utilisation non seulement du capital humain et social, mais également et surtout du capital économique des migrants afin de dynamiser les flux d'investissements, les compétences et le développement dans leurs pays d'origine. Dans le cas du Cameroun, cette ouverture à la diaspora s'opère après des décennies de relations marquées par la méfiance et la conflictualité entre les pouvoirs publics et la diaspora camerounaise. Les chercheurs ont étudié le déploiement et le développement de l'option diaspora en Afrique en général et au Cameroun en particulier avec une emphase sur l'examen des contributions socio-économiques des diasporas au développement de leurs pays d'origine, mais également sur la mise en œuvre et l'évaluation des politiques de capitalisation des ressources de la diaspora. Ces travaux ont accordé peu d'attention aux circonstances de l'émergence de l'option diaspora à l'ordre du jour, notamment dans le cas du Cameroun. Cette thèse comble cette lacune. À cet égard et en s'appuyant sur une analyse qualitative d'entrevues et de documents officiels, cette thèse examine pourquoi et comment l'option diaspora est devenue un objet des politiques publiques au Cameroun. Cette recherche examine l'émergence et l'institutionnalisation de l'option diaspora sous le prisme de l'analyse des politiques publiques et plus spécifiquement à l'aune des approches théoriques (l'approche des courants multiples, l'Advocacy Coalition Framework et les concepts magiques) permettant de comprendre la mise à l'agenda d'une question et le changement de politique. Cette étude met en avant des résultats théoriques qui contribuent au débat sur l'émergence de l'option diaspora dans les pays en développement en général et au Cameroun en particulier. Premièrement, au regard des défis et attentes qu'elle est appelée à adresser d'une part, et des problèmes structurels sous-jacents susceptibles de limiter son efficacité d'autre part, l'option diaspora apparait comme un « concept magique » dans le contexte du Cameroun. Deuxièmement, le couplage du courant des problèmes (crise économique, réduction drastique des sources de financement du pays, retour d'information politique appelant à la diversification des sources de financement du développement), du courant politique (changement des perceptions de la diaspora au sein du gouvernement ; assouplissement des relations entre le gouvernement et la diaspora) et du courant des solutions (adoption de documents politiques et d'un agenda public ciblant la diaspora) a rendu possible l'émergence de l'option diaspora comme préoccupation politique. Troisièmement, les chocs économiques ont eu pour conséquence une redistribution des ressources entre les coalitions opérant au sein du réseau de politique sur la diaspora d'une part, et une modification du système appréciatif de la coalition dominante au sein de ce réseau d'autre part ; transformant de ce fait la perception de la diaspora envisagée dès lors comme une ressource et non plus comme une menace. Quatrièmement, outre l'agentivité de l'entrepreneur de politique ou du courtier en problèmes, les réseaux sont un facteur déterminant dans le développement et la perpétuation des cadres délimitant la définition et de la reconnaissance des problèmes. / In 2009, with the adoption of the Cameroon Vision 2035 and the Growth and Employment Strategy Paper, Cameroon, like many other African countries, embarked on the development of the diapora option, which refers to the implementation of a set of strategic policy orientations aimed at using not only the human and social capital but also, and above all, the economic capital of migrants in order to boost investment flows, skills and, development in their countries of origin (Pellerin & Mullings, 2013, p. 93). In the case of Cameroon, this opening to the diaspora materialized after decades of relations marked by mistrust and conflict between the government and the Cameroonian diaspora. Researchers have studied the use and development of the diaspora option in Africa in general and in Cameroon in particular, with an emphasis on examining the socioeconomic contributions of diasporas to the development of their countries of origin, but also on the implementation and evaluation of diaspora resource capitalization policies. This body of research paid little attention to the circumstances of the emergence of the diaspora option on the agenda, particularly in the case of Cameroon. This thesis fills this gap. This thesis examines why and how the diaspora option has become an object of public policy in Cameroon. This research examines the emergence and institutionalization of the diaspora option through the lens of public policy analysis and more specifically through theoretical approaches that allow understanding agenda setting and policy change. Based on a qualitative analysis of elite interviews and official documents, this study makes theoretical contributions to the debate on the emergence of the diaspora option in developing countries in general and in Cameroon in particular. First, given the challenges and expectations it is called upon to address on the one hand, and the underlying structural problems that may limit its effectiveness on the other, the diaspora option appears to be a "magic concept" in the Cameroonian context. Second, the coupling of the problem stream (economic crisis, drastic reduction in the country's funding sources, political backlash calling for diversification of development funding sources), the politics stream (changing perceptions of the diaspora within the government; softening of government-diaspora relations) and the policy stream (adoption of policy documents and a public agenda targeting the diaspora) made possible the emergence of the diaspora option on the policy agenda. Third, economic shocks have resulted in a redistribution of resources among the coalitions operating within the diaspora policy network on the one hand, and a change in the appreciative system of the dominant coalition within this network on the other hand; thus transforming the perception of the diaspora as a resource and no longer as a threat. Fourth, besides the agency of the policy entrepreneur and/or problem broker, networks are a key factor in the development and perpetuation of frameworks demarcating the boundaries of problem recognition and definition.
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Les makerspaces en Afrique francophone, entre développement local durable et technocolonialité : trois études de cas au Burkina Faso, au Cameroun et au Sénégal

Mboa Nkoudou, Thomas Hervé 02 February 2024 (has links)
Au cours de la dernière décennie, de nombreux pays occidentaux ont vu leurs espaces publics investis par la présence d’ateliers de fabrication collaboratifs ouverts et partagés, connus sous le nom générique de makerspaces. Souvent décrits comme des vecteurs de changement social et d'industrialisation, les makerspaces se sont rapidement exportés de l’Occident vers le reste du monde et en Afrique en particulier. Au vu de cette expansion, je me suis interrogé sur les finalités sociétales et la neutralité de ces ateliers collaboratifs dans le contexte africain. Aborder ces interrogations demande d’établir un cadre commun de lecture du contexte sociohistorique et économique de l’Afrique. C’est dans ce sens que je me suis inspiré de la pensée décoloniale, pour développer un cadre conceptuel constitué de la technocolonialité et du développement local durable. Le concept de développement local durable est une alternative au paradigme dominant actuel des approches de développement à savoir les objectifs de développement durable (ODD). Il est né des travaux sur la justice cognitive et est composé des dimensions suivantes : la quête de justice cognitive, l'économie informelle, les biens communs, l'inclusion et l'autonomisation, la pensée alternative africaine et l'innovation sociale. Quant au concept de technocolonialité, il émerge de la colonialité et de la matrice coloniale des pouvoirs dans les technologies numériques. Il est constitué des dimensions suivantes : le discours techno-utopique, les pratiques néo-capitalistes et la colonialité des savoirs liée au transfert de technologie. Ce cadre conceptuel m’a permis de reformuler mon interrogation en la question de recherche suivante : à quel type de développement les makerspaces contribuent-ils en Afrique francophone? De façon spécifique, il s’agit de savoir si les ateliers collaboratifs peuvent réellement contribuer au développement local durable en Afrique ou s’ils contribuent à renforcer la technocolonialité. Pour répondre à ces questions, j'ai mené trois études de cas en Afrique francophone : le Ouagalab au Burkina Faso, l'Ongola Fablab au Cameroun et le Defko Ak Niep Lab au Sénégal. Pour chaque cas, j'ai collecté des données en combinant trois méthodes : l'observation participante, les entretiens semi-dirigés avec les membres et les promoteurs des makerspaces, et l’analyse documentaire. Après avoir traité les données, j’ai procédé à une analyse qualitative à l'aide du logiciel Nvivo. Les différentes catégories de mon analyse ont ensuite été comparées et interprétées en utilisant le cadre conceptuel construit au préalable. Mon étude révèle que les makerspaces sont des communs de la connaissance qui permettent de lutter contre les injustices cognitives. À ce titre, ils assurent l'éclosion des connaissances, favorisent l'inclusion et l'autonomisation des membres et catalysent l'innovation sociale. En d'autres termes, la dynamique au sein des espaces de fabrication collaboratifs est très favorable au développement local durable. Par-dessus tout, les espaces de fabrication collaboratifs offrent un cadre d’épanouissement et d’expression du leadership des femmes, tout en leur donnant la possibilité de lutter contre les préjugés auxquels elles sont souvent confrontées dans la société et le milieu des STEM (Science-Technologie-Ingénierie et Mathématiques), cependant, les makerspaces sont exposés à des risques de technocolonialité qui pourraient sérieusement entraver la dynamique interne et par conséquent, leur contribution au développement local durable. Pour contrecarrer ces risques de technocolonialité, quelques propositions sont faites à la fin de cette thèse, à l’endroit des acteurs et actrices impliqué-e-s dans l'écosystème des makerspaces. / Over the last decade, many Western countries have seen their public spheres populated by the collaborative, open and shared manufacturing spaces, broadly known as makerspaces. Often described as vehicles of social change and industrialization, the idea of makerspaces has been rapidly exported from the West to the rest of the world and in Africa specifically. Regarding this expansion, I wondered about the societal purposes and neutrality of these collaborative spaces in the African context. Prior to address these questions, it is important to establish a common framework understand the socio-historical and economic context of Africa. That is why, inspired by decolonial studies, I have drawn a conceptual framework consisting of technocoloniality and sustainable local development. In order to do so, I first deconstructed the current dominant paradigm of development approaches, namely the sustainable development goals (SDGs). Then, in the light of the work on cognitive justice, I reconstructed and presented the idea of sustainable local development as relevant for Africa, and as an alternative to SDGs. The dimensions of sustainable local development are : the quest for cognitive justice, the informal economy, common goods, inclusion and empowerment, African alternative thinking and social innovation. Then, on the basis of coloniality and the colonial matrix of power, I presented the idea of technocoloniality and its dimensions which are: techno-utopic discourse, neo-capitalist practices and the coloniality of knowledge linked to technology transfer. This conceptual framework allowed me to refine my questioning in the following research question: to what kind of development do makerspaces contribute in Francophone Africa? Specifically, the question is whether collaborative spaces can really contribute to sustainable local development in Africa or whether they contribute to strengthening technocoloniality. To answer these questions, I conducted three case studies in Francophone Africa: the Ouagalab in Burkina Faso, the Ongola Fablab in Cameroon and the Defko Ak Niep Lab in Senegal. For each case, I collected data using a combination of three methods: participant observation, semi-structuredi nterviews with makerspaces members and promoters, and content analysis. After processing data, I conducted a qualitative analysis using Nvivo software. The different categories of my analysis were then compared and interpreted using the previously constructed conceptual framework. My study revealed that makerspaces are commons that fight against cognitive injustice, ensure the flowering of knowledge, promote inclusion and empowerment of members, and catalyse social innovation. In other words, the dynamics within collaborative manufacturing spaces are highly conducive to sustainable local development. Above all, makerspaces display women's dynamism and leadership, since they allow them to fight injustices and biases they used to face in the society and places related to STEM (Science-Technology- Engineering and Mathematics). However, the management of makerspaces as an entity is highly exposed to technocoloniality. This severely hinders the internal dynamics and thus their contribution to sustainable local development. But if the different actors involved in the makerspace ecosystem take into account some factors, makerspaces would bring a lot of benefits to sustainable local development of Africa. That is why at the end of this thesis, we made some suggestions.
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Analyse sociologique des causes de la marginalisation des communautés locales et examen des conditions et conséquences de leur capacitation dans la gouvernance forestière au Cameroun

Nlend V, Georges Boniface 06 February 2019 (has links)
La plupart des travaux réalisés depuis une vingtaine d’années sur la gouvernance forestière au Cameroun ont [exhaustivement] analysé l’économie forestière camerounaise, en en relevant particulièrement les dimensions problématiques et les aspects dysfonctionnels que Greenpeace (2007) résume en parlant d’un authentique échec. Ces travaux présentent un tableau détaillé qui indique entre autres constats rémanents, que le pouvoir de décision et les compétences de conduite des affaires sont plus que jamais confisqués dans les logiques néo-patrimoniales portées par les autorités étatiques et les élites, au détriment des populations indigènes et des communautés villageoises dont les diverses incompétences chroniques (intellectuelles, techniques, citoyennes et politiques) sont cependant atténuées par l’action de veille déployée par les organisations de la société civile. Cependant, ces travaux ne produisent pas un cadre général d’explication dans lequel l’ensemble des dysfonctionnements relevés s’articulent et se structurent. C’est cette omission théorique fondamentale de la recherche que vise à combler la présente thèse consacrée à l’analyse sociologique des causes de la marginalisation des communautés locales dans la gouvernance forestière au Cameroun, notamment à travers l’opérationnalisation d’une perspective d’explication socio-historique et d’une approche conceptuelle qui s’inscrivent dans la profondeur de la théorie critique et de l’économie politique. En effet, le souci de cette thèse –non monographique et essentiellement théorique –est de débusquer les logiques opératoires incarnées par les différents Régimes des forêts qui ont été pratiqués au Cameroun depuis l’époque coloniale allemande jusqu’à la Réforme dite environnementale et participative de 1994, avec l’objectif d’identifier les déterminants sous-jacents qui structurent la marginalité endémique des communautés locales, tout en favorisant aujourd’hui l’éclosion de dynamiques non étatiques de capacitation des communautés villageoises. Construite sur le concept de “contraintes structurelles”, notre thèse suggère une analyse novatrice dont la préoccupation est de proposer une explication générale des “trends séculaires” (Immanuel Wallerstein, 2000) qui soutendent l’exploitation industrielle des ressources forestières telle qu’elle s’est déployée jusqu’ici dans la modernité politique camerounaise. De l’analyse des données, il apparait qu’au regard du passage factice du régime colonial de la collectivité politique camerounaise au statut d’État indépendant, l’ouverture de l’activité industrielle forestière aux indigènes n’a jamais été concluante, notamment à cause de la rupture paradigmatique manifestée par l’irruption d’une modernité capitaliste dont les indigènes n’avaient jamais ni élaboré le projet, ni tenu les leviers opérationnels, autrement dit de l’opposition structurelle originaire qui plaçait la propriété des institutions, du pouvoir, du capital, bref toute la structure de l’économie forestière capitaliste et tout le système de la production forestière industrielle aux mains des Européens et des élites indigènes qui leur succèdent. En d’autres termes, la manifestation de dysfonctionnements irréductibles –dont la marginalisation des communautés villageoises semble être l’une des expressions les plus emblématiques –dans la mise en oeuvre des réformes trouve ultimement son explication dans l’abstraction historique des réformes du contexte dans lequel elles sont destinées à s’appliquer. Fondée sur la réflexivité critique et développée en examinant la structure de déploiement de l’histoire, l’originalité de notre thèse est de proposer une démarche radicale d’analyse de ce phénomène constamment établi par la littérature scientifique des vingt dernières années, en en révélant sa structuration complexe ainsi que son articulation à l’historicité problématique de la collectivité politique africaine moderne. En effet, à cause du caractère total de la violence coloniale et des conditions exogènes de naissance de l’État africain moderne, mais également de la cristallisation des modes arbitraires de conduite des affaires publiques et de gestion des ressources collectives et de l’enracinement structurel de la corruption, l’exploitation industrielle de la forêt va se déployer au détriment de la biodiversité et des systèmes écologiques, et surtout sur l’exclusion des communautés indigènes qui, au-delà de la profonde déstabilisation dont elles sont victimes du rapport colonial et capitaliste à la forêt, ne bénéficient d’aucune retombée substantielle et durable, tant sur le plan politique et de la participation citoyenne que sur le plan de la viabilité matérielle et des conditions socio-économiques de vie.
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L'agriculture urbaine et périurbaine à Youndé: analyse fonctionnelle d'une activité montante en économie de survie / Urban and peri-urban agriculture in Yaounde, Cameroon: multifunctional analysis of rising activities in survival economies

Nguegang Asaa, Prosper 16 December 2008 (has links)
RESUME :<p>Comme la plupart des villes africaines, Yaoundé, capitale du Cameroun, est confrontée aux phénomènes d’urbanisation croissante. Cette urbanisation rapide n’est pas accompagnée d’une croissance économique. En fait, le pouvoir d’achat extrêmement bas, le chômage, le sous-emploi, la pauvreté, voire la misère, ont amené une frange importante de la population à inventer de nouvelles solutions pour s’assurer un revenu. C’est alors qu’apparaît le phénomène d’agriculture urbaine et périurbaine. La caractérisation de cette agriculture a mis en évidence une interaction entre les catégories d’acteurs, les types d’espaces, les types de cultures, les produits obtenus et les revenus moyens générés. Il ressort de l’analyse des résultats que cette forme d’agriculture emploie près de 2000 personnes, pour la plupart des jeunes et, surtout, des femmes, dont la moyenne d’âge est de 35 ans. C’est une activité basée principalement dans les bas-fonds marécageux, le bas des pentes, les abords des routes avec une forte pression sur l’espace. Les cultures sont diversifiées et sont à dominance maraîchère, vivrière et floricole. Elles varient en fonction des trois espaces étudiés, à savoir l’auréole urbaine, la zone périurbaine et l’hinterland rural. <p>L’analyse du système de commercialisation a mis en évidence trois types de circuits à travers lesquels les produits transitent des producteurs aux consommateurs. Ce sont notamment les circuits longs, les circuits courts et les circuits directs. Dans ces circuits de commercialisation, la régulation du marché se réalise au niveau de tous les intervenants. Cela signifie que les prix des produits ne sont pas fixés d’avance, mais varient en fonction de la demande. En ce qui concerne la rentabilité, l’analyse sur les comptes d’exploitation des cultures de céleri, de ndolé et de morelle noire indique que cette agriculture est rentable avec un gain moyen journalier de près de trois euros pour les producteurs. C’est la raison pour laquelle certains maraîchers estiment qu’à la place d’un travail salarial de près de 75euros / mois, ils préfèrent rester dans leur jardin. <p><p>Cependant, aucun cadre juridique et réglementaire lié à l’exercice de cette activité n’est disponible. Aucun article de loi ne l’autorise. Nous avons noté également de nombreuses autres contraintes liées à l’organisation des producteurs, aux pratiques, à la structuration et la mise en marché des produits. Ces résultats ont alors d’importantes implications quant à la compréhension des interactions entre les agriculteurs en ville et le monde politique de Yaoundé. Les fonctions multiples de cette activité tel que l’emploi pour les jeunes, les revenus substantiels pour les couches des populations les plus vulnérables, la gestion des déchets urbains et la beauté du paysage étant autant d’attraits qui concourent à son encouragement. <p>Les stratégies qui visent à susciter l’implication des producteurs urbains dans le développement de la ville de Yaoundé ont été mises en œuvre à travers la CAUPA (Coalition pour la promotion de l’agriculture urbaine et périurbaine en Afrique). L’intégration de ces stratégies dans les schémas directeurs d’aménagements urbains, pourrait contribuer à concilier les défis d'une amélioration du bien-être des populations en quête de survie. Cette thèse met en évidence la nécessité d’une médiation entre les différentes catégories d’acteurs pour une agriculture urbaine et périurbaine de qualité. Les résultats pourront permettre aux décideurs et administrateurs des villes de disposer d‘informations utiles sur l’importance de cette forme d’agriculture qui est, non seulement montante, mais aussi controversée. <p>SUMMARY:<p>As in most African cities, Yaounde, the capital city of Cameroon, is faced with the phenomenon of urbanization. This leads to socio-economic problems especially in food supply and acquisition of basic necessities. The extremely low purchasing power, unemployment, underemployment, poverty - say misery, brought a significant proportion of the population to invent new solutions to ensure basic income through urban and peri-urban agriculture. The characterization of this agricultural system highlights the interaction between various stakeholders, types of spaces and crops, productivity and average revenue generated. Results show that this agricultural system has generated employment for about 2000 people, mainly youths and especially women, with 35 years average age. The activity is based mainly in lowland floody zones, low slope, landscaping roads with increase land pressure. Vegetables, gardening and flowers are dominant diversified crops noticed in the area. These crops vary from urban, peri-urban and rural areas, three landscape which were studied. <p><p>The analysis of the marketing chain show three main types of distribution chains through which products pass from producers to consumers. These include long distribution, short distribution and direct channel. In these channels, the regulation of the market is achieved at the level of all stakeholders. This means that the prices of the products are therefore fixed in advance, and also are functions of demand. Regarding profitability, the analysis on the farmer’s accounts of Celery, Bitter leaf and Black nightshade indicates that this agriculture is profitable with an average daily gain of almost 3 euro per producers. That's why some gardeners believes that instead of a salary of almost 75 euro per month, they prefer to stay in their farm. <p><p>However, no legal and regulatory framework related to this activity is available in the case of Yaounde. Also, there are many other constraints related to the organization of producers, practices, structuring and implementation of products in the markets. These results have important implications to the understanding of the interaction between farmers and policy makers. The multiple functions of this activity such as youth employment, income for substantial segments of the most vulnerable populations, urban waste management and the beautification of the landscape is as much attraction that contribute to its promotion. <p><p>A strategy to encourage the implication of urban producers in the development of the city of Yaounde has been implemented through CAUPA. The integration of these strategies in urban planners, could help for the challenges of improving people’s welfare. Subsequently, this thesis brings forth the need for a mediation between different stakeholders and contributes to good quality of peri-urban agriculture. The results can therefore enable decision-makers and policy to provide useful information on the importance of this form of agriculture which is not only rising, but also controversial.<p><p> / Doctorat en Sciences agronomiques et ingénierie biologique / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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