• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 4
  • Tagged with
  • 4
  • 4
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Contribution à une théorie de la justice cognitive : l’amélioration biomédicale de l’attention des enfants : le cas de la Ritaline / Contribution to a theory of a cognitive justice : the biomedical enhancement of children’s attention : the case for Ritalin

Castex, Elisabeth de 20 May 2015 (has links)
Dans son analyse de la démarche de socialisation des enfants, Émile Durkheim met en garde contre « toute action positive destinée à imprimer une orientation déterminée à l’esprit de la jeunesse ». Notre thèse explore les déclinaisons contemporaines de ces « actions positives » qui émanent de l’État et de différents éléments de la société, et qui, en modifiant le fonctionnement cérébral, entendent orienter le comportement d’enfants non malades vers davantage d’attention et moins d’impulsivité. Cette orientation recouvre un enjeu politique : la réduction des inégalités dans les capacités cérébrales, qui tendent à devenir des inégalités majeures dans la société de performance contemporaine. Notre objet de recherche est constitué par les nouveaux pouvoirs exercés par les adultes sur les enfants, au moyen de techniques biomédicales nouvelles, en particulier par des substances chimiques : les médicaments psychostimulants. Les moyens biomédicaux s’exercent directement sur le fonctionnement cérébral, de manière intrusive, sans la médiation du langage et de la communication, et posent de ce fait des nouvelles questions liées à leur puissance d’action. Ce travail se donne pour objectif de contribuer à une théorie de la justice cognitive pour les enfants. Les nouvelles significations des inégalités d’attention dans les apprentissages, les enjeux sociaux de ces inégalités dans une société de performance et les nouvelles possibilités d’intervention biomédicales sur le fonctionnement cérébral des enfants convergent vers de nouvelles formes dans l’économie psychique des enfants. Il semble possible d’interpréter ces nouvelles forces à l’œuvre comme s’inspirant d’un principe de justice. Le débat autour d’une justice cognitive reflète alors le caractère ressenti comme insupportable socialement des inégalités d’attention et le caractère ressenti comme inévitable de la réponse pharmacologique qui lui est associée. Le recours à la théorie d’une justice cognitive implique, pour l’analyse des pratiques de prescription massives de Ritaline, de se situer au-delà du paradigme habituel de contrôle social et de contrôle des comportements par la médicalisation de la société. / The analysis of children’s socialization process made by Emile Durkheim warns us against any actions intended to have an impact on the orientation of the young spirits. Our thesis explores the contemporary range of these positive actions issued from the state as well as from different parts of society. Those ones, by modifying the proper cerebral functioning, are guiding the behaviour of non-ill toward more attention and less impulsivness. This subject has a significant political concern: the reduction of cerebral inequal capacities which tend to become more and more important in our contemporary performance oriented society. Our research investigates new powers exerciced by adults on children, through the use of modern biomedical techniques, and particuly through psychostimulant pharmaceuticals. Biomedical tools directly reach the functioning brain, in an intrusive way, without the intermediate of either language or communication, which therefore arises new questions about their power of action. The aim of this study is to contribute to a theory of a cognitive justice for children. The new meanings of the inequalities of focus in learning, the social issues of these inequalities in a performance society and the new possibilities of biomedical intervention on the functioning brain converge towards new forms in psychic economy of children. It seems possible to interpret those new forces in action through a principle of justice. The debate around a cognitive justice reflects the unbearable social aspect of the disparities in attention capacity and the hypothetically unavoidable pharmacological answers associated to it. The solution of the theory of cognitive justice involves, for the pratical analysis of the massive instruction of Ritaline, to be situated beyond the usual paradigm of social control and behavioural control through society’s medicalization.
2

L'amnésie collective : une injustice épistémique

Chevalier, Flavie 22 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 6 mars 2024) / L'amnésie collective est-elle une injustice épistémique? Les *injustices épistémiques* sont des injustices qui surviennent dans l'économie de la connaissance, de la compréhension et de la participation aux activités communicatives. Depuis la formulation de ce concept en 2007 par Miranda Fricker, les deux types d'injustices épistémiques les plus étudiés dans la littérature sont les injustices testimoniales et les injustices herméneutiques. Or, depuis près de vingt ans, des *Commissions Vérité et Réconciliation* se multiplient à travers le monde. Elles représentent, entre autres, des *réparations épistémiques* qui visent à rétablir la vérité là où elle avait été dissimulée, ou à la redresser là où elle avait été distordue. Comme telles, ces réparations épistémiques semblent présupposer un tort épistémique auquel elles répondraient. Pourtant, ce tort n'a pas encore intégré le domaine des injustices épistémiques. Notre hypothèse est que ce tort peut être assimilé à l'amnésie collective, comprise de façon préthéorique comme l'absence ou la distorsion de certains éléments clés dans le narratif collectif. Toutefois, pour le démontrer, il faudra surmonter certains obstacles liés, d'une part, à la définition canonique des injustices épistémiques et d'autre part, aux définitions de la mémoire et de l'amnésie collectives. Cela fait, nous proposerons une caractérisation de l'amnésie collective comme injustice épistémique qui s'apparente aux injustices contributives décrites par Kristie Dotson (2012) et à la domination herméneutique étudiée par Amandine Catala (2015); des injustices épistémiques qui concernent l'exclusion des voix dans la constitution des connaissances et dont les effets sefont sentir à l'échelle des communautés épistémiques. En outre, ce mémoire sera l'occasion d'étudier le rôle joué par les monuments dans la perpétuation de la mémoire et de l'amnésie collectives. Notre projet s'articulera autour de quatre questions énoncées respectivement dans le titre de chaque chapitre: 1/ Pourquoi l'amnésie collective n'a-t-elle pas encore été caractérisée comme une injustice épistémique? 2/ À quelle espèce d'injustice épistémique l'amnésie collective correspond-elle? 3/ L'amnésie collective est-elle seulement possible et si oui, à quelles conditions? 4/ Pourquoi certains monuments suscitent-ils des conflits d'interprétation? / Is collective amnesia an epistemic injustice? Epistemic injustices are injustices or wrongs that occur in the economy of knowledge, understanding and participation in communicative activities. Since the formulation of this concept in 2007 by Miranda Fricker, the two types of epistemic injustice most studied in the literature are testimonial and hermeneutical injustices. For nearly twenty years, Truth and Reconciliation Commissions have been multiplying around the world. Among other things, these are epistemic reparations aimed at re-establishing the truth that has been concealed or redressing it where it has been distorted. As such, these epistemic reparations seem to presuppose a symmetrical epistemic wrong, which has not yet entered the realm of epistemic injustice, most surprisingly. I hypothesize that this wrong amounts to collective amnesia understood as the absence of certain key elements in the collective narrative. In order to verify this hypothesis, I propose to overcome several obstacles related to the canonical definition of epistemic injustices and the definitions of memory and collective amnesia. Having done so, I outline a characterization of collective amnesia as an epistemic injustice harmful to epistemic communities and akin to the contributory injustices described by Kristie Dotson (2012) and the hermeneutic domination studied by Amandine Catala (2015), i.e., epistemic injustices that involve the exclusion of voices in the constitution of knowledge. In addition, I describe the role played by monuments in perpetuating collective memory and amnesia. This project unfolds in four stages, structured around the following questions: 1/ Why has collective amnesia not yet been characterized as an epistemic injustice? 2/ To what species of epistemic injustice does collective amnesia correspond? 3/ Is collective amnesia even possible, and if so, under what conditions? 4/ Why do certain monuments give rise to conflicts of interpretation?
3

Apprentissage en ligne et interaction sociale : vers une analyse prospective des potentialités de l'intelligence artificielle, à l'aune du design fiction

Michel, Rency Inson 14 April 2023 (has links)
Depuis la crise sanitaire, Internet est devenu de plus en plus essentiel et bouleverse nos habitudes de vie dont celles relatives à nos dynamiques d'apprentissage. Ainsi, l'e-learning gagne du terrain et nous assistons donc à la mise en œuvre d'une myriade de systèmes en ligne dédiés à favoriser l'accès aux savoirs. Le but de cette étude consiste à mettre en relief les expérimentations qui explorent la part que les supports technologiques seraient en mesure d'apporter pour compenser l'absence d'une tierce personne lors de l'usage de système en ligne. Aussi, non seulement ce mémoire tente de faire un bilan sur l'accès aux savoirs en Haïti et au Québec, il essaie aussi de recenser des systèmes d'aide à l'apprentissage utilisant l'Intelligence Artificielle et qui sont créés ou utilisés au Québec et en Haïti. Le Design Fiction est mobilisé comme cadre méthodologique pour une exploration prospective autour de ces systèmes en ligne en lien avec l'un de leurs grands défis : l'interaction sociale. Par-dessus-tout, cette étude explore dans quelle mesure l'Intelligence Artificielle, dans sa portée d'ordre épistémologique, offrirait un changement paradigmatique pour l'apprentissage. / Since the health crisis, the Internet has become more and more essential and is disrupting the way we live our lives, including our learning dynamics. Thus, e-learning is gaining ground, and we are witnessing the implementation of a myriad of online systems dedicated to promoting access to knowledge. The aim of this study is to highlight experiments that explore the part that technological supports could play in compensating for the absence of a third person when using online systems. Also, not only does this dissertation attempt to take stock of access to knowledge in Haiti and Quebec, it also tries to identify learning support systems using Artificial Intelligence that are created or used in Quebec and Haiti. Design Fiction is mobilized as a methodological framework for a prospective exploration around these online systems in relation to one of their major challenges: social interaction. Above all, this study explores the extent to which Artificial Intelligence, in its epistemological scope, could present a paradigmatic shift for learning.
4

Les makerspaces en Afrique francophone, entre développement local durable et technocolonialité : trois études de cas au Burkina Faso, au Cameroun et au Sénégal

Mboa Nkoudou, Thomas Hervé 17 February 2021 (has links)
Au cours de la dernière décennie, de nombreux pays occidentaux ont vu leurs espaces publics investis par la présence d’ateliers de fabrication collaboratifs ouverts et partagés, connus sous le nom générique de makerspaces. Souvent décrits comme des vecteurs de changement social et d'industrialisation, les makerspaces se sont rapidement exportés de l’Occident vers le reste du monde et en Afrique en particulier. Au vu de cette expansion, je me suis interrogé sur les finalités sociétales et la neutralité de ces ateliers collaboratifs dans le contexte africain. Aborder ces interrogations demande d’établir un cadre commun de lecture du contexte sociohistorique et économique de l’Afrique. C’est dans ce sens que je me suis inspiré de la pensée décoloniale, pour développer un cadre conceptuel constitué de la technocolonialité et du développement local durable. Le concept de développement local durable est une alternative au paradigme dominant actuel des approches de développement à savoir les objectifs de développement durable (ODD). Il est né des travaux sur la justice cognitive et est composé des dimensions suivantes : la quête de justice cognitive, l'économie informelle, les biens communs, l'inclusion et l'autonomisation, la pensée alternative africaine et l'innovation sociale. Quant au concept de technocolonialité, il émerge de la colonialité et de la matrice coloniale des pouvoirs dans les technologies numériques. Il est constitué des dimensions suivantes : le discours techno-utopique, les pratiques néo-capitalistes et la colonialité des savoirs liée au transfert de technologie. Ce cadre conceptuel m’a permis de reformuler mon interrogation en la question de recherche suivante : à quel type de développement les makerspaces contribuent-ils en Afrique francophone? De façon spécifique, il s’agit de savoir si les ateliers collaboratifs peuvent réellement contribuer au développement local durable en Afrique ou s’ils contribuent à renforcer la technocolonialité. Pour répondre à ces questions, j'ai mené trois études de cas en Afrique francophone : le Ouagalab au Burkina Faso, l'Ongola Fablab au Cameroun et le Defko Ak Niep Lab au Sénégal. Pour chaque cas, j'ai collecté des données en combinant trois méthodes : l'observation participante, les entretiens semi-dirigés avec les membres et les promoteurs des makerspaces, et l’analyse documentaire. Après avoir traité les données, j’ai procédé à une analyse qualitative à l'aide du logiciel Nvivo. Les différentes catégories de mon analyse ont ensuite été comparées et interprétées en utilisant le cadre conceptuel construit au préalable. Mon étude révèle que les makerspaces sont des communs de la connaissance qui permettent de lutter contre les injustices cognitives. À ce titre, ils assurent l'éclosion des connaissances, favorisent l'inclusion et l'autonomisation des membres et catalysent l'innovation sociale. En d'autres termes, la dynamique au sein des espaces de fabrication collaboratifs est très favorable au développement local durable. Par-dessus tout, les espaces de fabrication collaboratifs offrent un cadre d’épanouissement et d’expression du leadership des femmes, tout en leur donnant la possibilité de lutter contre les préjugés auxquels elles sont souvent confrontées dans la société et le milieu des STEM (Science-Technologie-Ingénierie et Mathématiques), cependant, les makerspaces sont exposés à des risques de technocolonialité qui pourraient sérieusement entraver la dynamique interne et par conséquent, leur contribution au développement local durable. Pour contrecarrer ces risques de technocolonialité, quelques propositions sont faites à la fin de cette thèse, à l’endroit des acteurs et actrices impliqué-e-s dans l'écosystème des makerspaces. / Over the last decade, many Western countries have seen their public spheres populated by the collaborative, open and shared manufacturing spaces, broadly known as makerspaces. Often described as vehicles of social change and industrialization, the idea of makerspaces has been rapidly exported from the West to the rest of the world and in Africa specifically. Regarding this expansion, I wondered about the societal purposes and neutrality of these collaborative spaces in the African context. Prior to address these questions, it is important to establish a common framework understand the socio-historical and economic context of Africa. That is why, inspired by decolonial studies, I have drawn a conceptual framework consisting of technocoloniality and sustainable local development. In order to do so, I first deconstructed the current dominant paradigm of development approaches, namely the sustainable development goals (SDGs). Then, in the light of the work on cognitive justice, I reconstructed and presented the idea of sustainable local development as relevant for Africa, and as an alternative to SDGs. The dimensions of sustainable local development are : the quest for cognitive justice, the informal economy, common goods, inclusion and empowerment, African alternative thinking and social innovation. Then, on the basis of coloniality and the colonial matrix of power, I presented the idea of technocoloniality and its dimensions which are: techno-utopic discourse, neo-capitalist practices and the coloniality of knowledge linked to technology transfer. This conceptual framework allowed me to refine my questioning in the following research question: to what kind of development do makerspaces contribute in Francophone Africa? Specifically, the question is whether collaborative spaces can really contribute to sustainable local development in Africa or whether they contribute to strengthening technocoloniality. To answer these questions, I conducted three case studies in Francophone Africa: the Ouagalab in Burkina Faso, the Ongola Fablab in Cameroon and the Defko Ak Niep Lab in Senegal. For each case, I collected data using a combination of three methods: participant observation, semi-structuredi nterviews with makerspaces members and promoters, and content analysis. After processing data, I conducted a qualitative analysis using Nvivo software. The different categories of my analysis were then compared and interpreted using the previously constructed conceptual framework. My study revealed that makerspaces are commons that fight against cognitive injustice, ensure the flowering of knowledge, promote inclusion and empowerment of members, and catalyse social innovation. In other words, the dynamics within collaborative manufacturing spaces are highly conducive to sustainable local development. Above all, makerspaces display women's dynamism and leadership, since they allow them to fight injustices and biases they used to face in the society and places related to STEM (Science-Technology- Engineering and Mathematics). However, the management of makerspaces as an entity is highly exposed to technocoloniality. This severely hinders the internal dynamics and thus their contribution to sustainable local development. But if the different actors involved in the makerspace ecosystem take into account some factors, makerspaces would bring a lot of benefits to sustainable local development of Africa. That is why at the end of this thesis, we made some suggestions.

Page generated in 0.0753 seconds