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Response order effects in dichotomous voting intention questions : evidence from the 2008 US presidential election

Morin-Chassé, Alexandre 16 April 2018 (has links)
Mon mémoire vérifie si les répondants aux questions d'intentions de vote dichotomiques posées par questionnaires téléphoniques sont influencés par l'ordre de présentation des candidats. La théorie du contentement prédit l'absence d'effet d'ordre. Mon mémoire teste cette hypothèse de "non-effet". J'élabore le cadre d'analyse du tir à la corde, distinguant six scénarios éventuellement cachés derrière les effets mesurés. Deux scénarios correspondent à mon hypothèse. Ma stratégie de recherche consiste à éliminer les scénarios rivaux jusqu'à ce qu'il ne reste que les deux scénarios de non-effet. Les intentions de vote de la campagne présidentielle américaine de 2008 sont extraites du Roper Center. L'expérience 1 effectue une méta-analyse des effets d'ordres dans 53 questions. Trois scénarios rivaux sont éliminés. L'expérience 2 confirme que les effets mesurés sont dus à des divisions légèrement asymétriques des échantillons lors de la rotation aléatoire des candidats, éliminant le dernier scénario rival. Ce test échoue à rejeter l'hypothèse de non-effet.
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Le reporter comme théoricien : une dimension négligée du journalisme politique

Lavallée, Hugo 08 1900 (has links)
Cette thèse examine les théories politiques profanes qui sont mises de l’avant dans les articles et les reportages des journalistes politiques. Par «théories profanes», nous entendons les constructions intellectuelles informelles qui aident les journalistes à appréhender et à concevoir la vie politique. Nous les définissons ici par opposition aux théories scientifiques des universitaires. Ces théories sont examinées sous trois angles différents, au travers de trois articles scientifiques distincts. Notre principal objectif est de déterminer dans quelle mesure et pour quelles raisons les théories journalistiques profanes convergent ou divergent des théories universitaires scientifiques. Au premier chapitre, nous nous demandons ce que les journalistes font, en nous attardant aux critères sur lesquels ces derniers s’appuient pour analyser la personnalité des chefs de partis politiques. Plus précisément, nous cherchons à savoir si les journalistes tiennent compte des considérations politiques jugées importantes par les citoyens. Afin d’atteindre cet objectif, nous réalisons une analyse de contenu des reportages diffusés dans les grands bulletins d’information télévisés au sujet de l’ex-chef du Parti québécois, André Boisclair. Au second chapitre, nous poussons notre réflexion un cran plus loin en nous demandant ce que les journalistes disent précisément dans les théories qu’ils développent. Pour ce faire, nous examinons les théories développées par les journalistes pour expliquer le comportement des parlementaires. De manière spécifique, nous contrastons les théories académiques de la dissidence politique avec ce qui s’est écrit dans les grands journaux canadiens à l’occasion de quatre votes particulièrement serrés ayant eu lieu à la Chambre des communes à propos de la prolongation de la mission canadienne en Afghanistan et de l’abolition du registre des armes d’épaule. Enfin, nous nous attardons à ce que les journalistes pensent de leurs propres théories, en les interrogeant sur les raisons qui les poussent à mettre ces dernières de l’avant et sur la manière dont ils s’y prennent pour les développer. Nous nous attardons aux mécanismes qui rythment la pensée des journalistes et nous portons notre regard sur les matériaux dont ceux-ci se servent pour construire les théories qu’ils incluent dans leurs reportages. Pour ce faire, nous réalisons des entrevues semi-dirigées avec des journalistes politiques affectés à la couverture de l’élection présidentielle française de 2012. Nos questions portent notamment sur le chemin intellectuel qu’ils parcourent lorsqu’ils tentent de comprendre et d’expliquer le comportement des politiciens, ainsi que sur la façon dont ils conçoivent les campagnes électorales et le rôle qu’ils sont appelés à jouer à l’intérieur de celles-ci. Nos conclusions sont à l’effet que les journalistes construisent bel et bien des théories profanes de la vie politique afin d’aller au-delà des simples comptes rendus factuels et de répondre à ce qu’ils considèrent être une nécessité de leur travail. Les théories qu’ils mettent de l’avant tiennent compte des considérations politiques jugées importantes par les électeurs, et elles ont des traits communs avec certaines des idées sous-tendues par les théories scientifiques des universitaires. Ces théories s’articulent autour des observations que font les journalistes, et des conversations auxquelles ils prennent part ou dont ils sont témoins. Elles reflètent la plupart du temps l’expérience ou le vécu du journaliste. Les théories journalistiques profanes se distinguent toutefois des théories scientifiques en ce qu’elles ne sont ni formalisées, ni explicitement nommées. Elles n’ont pas la sophistication des théories universitaires, et elles sont parfois reléguées à l’arrière-plan de la couverture médiatique au bénéfice d’aspects plus théâtraux de la vie politique. Les journalistes développent par contre des mécanismes pour valider leurs théories. La contribution de cette thèse à l’avancement des connaissances se manifeste sur les plans conceptuel, théorique et empirique. Sur le plan conceptuel, nous étayons davantage le concept des théories journalistiques. Notre thèse permet de mieux comprendre la couverture médiatique de la politique, en mettant en lumière un de ses aspects jusqu’ici négligé par les politologues, soit le fait que les journalistes construisent et utilisent des théories politiques qui leur sont propres pour appréhender l’univers au sein duquel ils évoluent. Sur le plan théorique, nous faisons ressortir les objectifs et les impératifs qui guident les journalistes qui développent ces théories. Enfin, sur le plan empirique, nous donnons pour une rare fois l’occasion aux journalistes de s’exprimer sur la manière dont ils perçoivent leur propre travail. / This thesis examines the lay theories that political journalists put forth in their articles and analyses. “Lay theories” should be understood to mean the informal intellectual constructions that help journalists make sense of political life, in opposition to political scientists’ academic theories. These theories are investigated from three different perspectives, which are presented in three separate academic articles. The goal is to determine to what extent and for what reasons journalistic lay theories converge with or diverge from the academic scientific theories. The first chapter examines what journalists do, by looking at the criteria on which reporters rely in order to build their theories about the personality of political leaders. More precisely, the chapter aims at determining if these theories are based on political considerations deemed important by citizens. More specifically, this chapter explores the character traits to which journalists resort when they theorize and assess the personality of political leaders. To do so, it analyses reports broadcast on television news programs about former Parti Québécois leader André Boisclair. The following chapter goes further into how lay theories are understood by looking at what journalists say in these theories. Focussing on the theories developed by journalists to explain MP behaviour, it compares the academic literature on intra-patry dissent with what has been written on the subject in Canada’s national newspapers. More precisely, it studies four particularly divisive votes that took place in the House of Commons about the extension of the Canadian mission in Afghanistan and the abolition of the long-gun registry. The third and last chapter studies what journalists think of their own theories by questioning them on their reasons for building those theories. In other words, the third chapter studies the intellectual underpinnings of these lay theories. It examines the thinking patterns of journalists and investigates the material that they use to build their theories. Interviews conducted with political journalists who covered France’s 2012 presidential election provide the data for this chapter. Questions are asked about the way in which reporters see electoral campaigns and the role journalists play in them. This thesis shows that journalists do indeed construct lay theories that go beyond strictly factual accounts of political events, in order to fulfil what they consider a job necessity. The theories they put forward take into account political considerations deemed relevant by citizens and share common ground with ideas put forth by academics. Journalists often articulate these theories on the basis of what they observe and hear around them. These theories are the result of reporters’ knowledge and experience. Nonetheless, lay theories differ from academic theories insofar as they are neither formalised, nor explicitly labelled. Being less sophisticated than academic theories, lay theories are sometimes relegated to the background of political coverage to allow for more dramatic coverage of political life. On the other side, journalists develop mechanisms to validate their theories. This thesis makes a threefold contribution. At the conceptual level, it expands political science’s understanding of lay theories. It sheds light on a neglected aspect of media coverage of political life, i.e. the fact that journalists construct and use their own political theories to better understand political life. At the theoretical level, it clarifies the goals and imperatives that guide journalists who build these theories. Finally, at the empirical level, it gives journalists a rare occasion to express their view on how they perceive their own work.
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Communication politique électorale numérique. Twitter et réseaux sociaux numériques en campagne: Le cas des élections intermédiaires au Mexique en 2015 / Comunicación política electoral digital. Twitter y redes sociales digitales en campaña: El caso de las elecciones intermedias en México en el año 2015

Percastre Mendizabal, Salvador 17 December 2018 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur l'étude des processus complexes et des interactions qui se produisent dans les phénomènes de communication politique électorale numérique dans un système politique démocratique. Plus précisément dans les campagnes électorales au Mexique au travers des réseaux sociaux numériques (social media) et en particulier dans le réseau de microblogging Twitter. Une partie de l'hypothèse selon laquelle l'étude de la communication politique dans les écosystèmes numériques (online) permet de savoir s'il existe de nouvelles formes de participation politique dans les plateformes de communication numérique ou si l'ancienne logique de communication politique traditionnelle se répète hors ligne (off line).L'une des principales contributions de cette thèse au domaine d'étude est d'expliquer l'utilisation, la présence et les interrelations discursives des trois types d'acteurs classiques de la communication politique: les médias, les politiques et les citoyens (Wolton, 1989). l'espace des réseaux sociaux numériques, à travers l'analyse d'une étude de cas. / Esta investigación versa sobre el estudio de los complejos procesos e interacciones que ocurren en fenómenos de comunicación política electoral digital en un sistema político democrático. Específicamente en campañas electorales en México a través de redes sociales digitales (social media) y particularmente en la red de microblogging Twitter. Partiendo de la hipótesis de que el estudio de la comunicación política en ecosistemas digitales (online) permite conocer si realmente existen nuevas formas de participación política en plataformas digitales de comunicación o si bien, se repiten antiguas lógicas de la comunicación política tradicional fuera de línea (off line). Uno de los principales aportes de esta tesis al campo de estudio es el explicar el uso, la presencia y las interrelaciones discursivas de los tres tipos de actores clásicos de la comunicación política: mediáticos, políticos y ciudadanos (Wolton, 1989), pero, en el espacio de las redes sociales digitales, a través del análisis de un caso de estudio. / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contes de campagne : sociologie comparée des conjonctures électorales législatives en France et en Grande-Bretagne (1997-2007) / Comparative Sociology of Parliamentary Electoral Conjunctures in France and Great-Britain (1997-2007)

Desrumaux, Clément 27 September 2013 (has links)
Qu'est-ce qu'une campagne électorale ? Entendue tantôt comme une période, parfois comme unecompétition ou encore comme un ensemble de techniques de sollicitation des suffrages, la notion de"campagne électorale" est difficile à circonscrire. Cette thèse se propose d’analyser comment semodifient les pratiques des agents, leurs interactions et les structures du jeu politique pour former cequi se présente et s’interprète comme étant une "campagne électorale". Il s'agit alors d'analyser uneconjoncture particulière du politique, coproduite par les agents de champs différents (notammentpolitique et journalistique). Cette conjoncture se décline pratiquement en un ensemble de jeuxélectoraux plus ou moins compétitifs en fonction des propriétés sociales et politiques des candidats etdes représentations qu’ils se font du jeu. Ces jeux déterminent en grande partie les mobilisationsélectorales menées, tant dans l’adaptation du programme électoral défendu, que dans les modesd’action mis en oeuvre. Au final, l'espace politique des conjonctures électorales s'analyse comme unensemble de configurations d'agents plus ou moins liées et imbriquées. Cette approcheconfigurationnelle des conjonctures électorales se fonde sur l'analyse empirique des campagnesélectorales législatives en France et en Grande-Bretagne et se concentre sur les candidats de quatrepartis politiques (Parti socialiste, Union pour un mouvement populaire, Parti travailliste et Particonservateur). / What is exactly an electoral campaign? Sometimes understood as a period, occasionally as acompetition or as a set of techniques to get out the vote, the notion of "electoral campaign" is hard toclarify. The core of this work is to analyse changes in the practices of social agents, in theirinteractions and in the structures of the political game that, in the end, form what looks like - and isinterpreted as- an "electoral campaign". Thus, a campaign is conceived as a particular politicalconjuncture constructed jointly by agents, belonging to different fields (notably the political and thejournalistic ones). This conjuncture presents itself as a set of electoral games, which are more or lesscompetitive according to the social and political properties of candidates and the representations theyhave concerning the game. These games largely determine how electoral mobilisations are carriedout, both regarding the adaptation of manifestos and the means of action implemented. Eventually, thepolicy space during electoral conjunctures can be analysed as a set of configurations of agents thatare more or less linked and intertwined together. The configurational approach of electoralconjunctures is based on the empirical analysis of parliamentary campaigns in France and GreatBritain and focuses on the candidates of four political parties (French Socialist Party, French Union fora Popular Movement, British Labour Party and British Conservative Party).
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Les traces de la révolution dans les campagnes numériques des partis politiques en Tunisie démocratique.

Ben Mansour, Bader 18 August 2021 (has links)
Cette thèse porte sur les pratiques de communication numériques des partis politiques en Tunisie lors des premières élections municipales à l'ère démocratique qui ont eu lieu le 6 mai 2018. Un manque de travaux est relevé dans la littérature scientifique sur ces pratiques dans des contextes autres que des démocraties occidentales établies et sur des élections locales plutôt que nationales. De plus, malgré la succession des échéances électorales depuis le changement de régime en Tunisie et l'importance du numérique dans la vie politique depuis la révolution de 2011, très peu d'études se sont intéressées aux campagnes numériques des partis politiques dans le cadre des compétitions électorales. Notre thèse entend combler ces carences dans la littérature en nous appuyant sur des considérations sociales pour mieux cerner les logiques d'élaboration des stratégies numériques des partis politiques dans ce contexte inédit. Le phénomène révolutionnaire de 2011 constitue un point tournant dans la vie politique tunisienne dans lequel le numérique est fréquemment présenté comme ayant joué un rôle important. L'objectif de cette thèse est d'identifier et de comprendre si les traces de la révolution marquent sept ans plus tard les pratiques numériques de campagne des partis politiques. Nous mobilisons ainsi l'hypothèse générale de la sédimentation qui s'inscrit dans une perspective d'analyse processuelle empruntée à la géologie. Elle nous sert de guide pour établir un lien entre deux phénomènes temporellement distincts : la révolution de 2011 et les élections municipales de 2018. La question de l'appropriation du web par les partis politiques est appréhendée dans ce terrain de recherche à partir d'une approche par les acteurs. D'un point de vue théorique, la thèse met en lumière des dimensions sociologiques souvent négligées dans les travaux sur les campagnes numériques. En plaçant la focale sur le profil des concepteurs des stratégies, l'étude se démarque de la majorité des recherches sur le web politique qui se consacrent généralement aux analyses des objets techniques. La thèse met également en relation deux champs disciplinaires distincts. Elle montre comment l'approche théorique de l' « action connective » (Bennett et Segerberg, 2012) développée dans le cadre des mouvements sociaux en ligne s'articule avec l'approche théorique du système médiatique hybride (Chadwick, 2013) dans un cadre de communication politique électorale. Dans une première étape, nous brossons un portrait des stratèges numériques au sein des partis politiques en étudiant comment ces derniers ont mobilisé le numérique lors de la révolution de 2011. Dans une deuxième étape, nous nous intéressons à leurs valeurs et à leurs perceptions du rôle du numérique dans le cadre du soulèvement de 2011 et dans celui de la démocratie. Dans une troisième étape, nous examinons les sources d'inspiration des stratèges en essayant de saisir si ces derniers reproduisent dans leurs stratégies électorales des pratiques numériques qui ont marqué la révolution. Enfin, nous analysons les objectifs qu'assignent les stratèges aux campagnes numériques pour les élections municipales. Un devis en méthodes mixtes est mis en place. Les données, - colligées à l'aide d'une série d'entretiens avec 27 stratèges en communication des six principaux partis politiques tunisiens - ont été analysées à travers des analyses de contenu qualitatives (par catégories et thématiques) et quantitatives semi-automatisées (à l'aide d'un dictionnaire). L'étude révèle que les formations qui semblent adopter des stratégies numériques citoyennes plus innovantes sont celles où se sont accumulés les sédiments de la révolution : Elles emploient des cyberactivistes de la révolution, cyber-optimistes qui mobilisent les pratiques numériques de la révolution dans la conception des stratégies électorales numériques. La thèse soutient qu'à travers un processus de sédimentation - qui se serait développé de la révolution aux élections - l'héritage du soulèvement de 2011 semble marquer le contexte démocratique tunisien. Cet héritage imprègne à divers degrés, les stratégies numériques préparées pour les élections municipales de 2018 en favorisant notamment les initiatives citoyennes et l'exploitation des potentialités démocratisantes des médias socionumériques. Sous les apparences des campagnes numériques, il existe des logiques sous-jacentes non observables qui relèvent non seulement de considérations sociohistoriques propres au contexte étudié, mais aussi de considérations liées au profil des acteurs chargés d'élaborer les stratégies électorales. Cette thèse identifie, met en évidence et croise ces facteurs en soulevant leur incidence sur l'orientation des stratégies préparées pour les élections municipales de 2018 en Tunisie post-révolution. / This thesis examines the digital communication practices of political parties in Tunisia during the first municipal elections of the country's democratic era conducted on May 6, 2018. A gap in the scientific literature is noted on these practices in other contexts than established Western democracies and on local rather than national elections. Moreover, despite the succession of electoral events since the regime change in Tunisia and the importance of digital in political life since the 2011 revolution, very few studies have focused on the digital campaigns of political parties within the framework of electoral competitions. Our thesis intends to fill these gaps by drawing on social considerations to better understand the logic underscoring the development of the digital strategies of political parties in this unprecedented context. The revolutionary phenomenon of 2011 marks a turning point in Tunisian political life and constitutes a period in which digital technology is frequently presented as having played an important role. The thesis aims to identify and understand whether traces of the revolution mark the digital campaign practices of political parties seven years later. We thus mobilize the general hypothesis of sedimentation, which is part of a processual analysis perspective borrowed from geology. It serves as a guide to establish a link between two temporally distinct phenomena: the 2011 revolution and the 2018 municipal elections. The appropriation of the web by political parties is addressed in this research field from an actor-based approach. From a theoretical point of view, the thesis highlights sociological dimensions that are often neglected in works on digital campaigns. By focusing on the profile of strategy designers, the study differs from the majority of research on the political web, which is generally devoted to the analysis of technical objects. The thesis also brings together two distinct disciplinary fields. It shows how the theoretical approach of "connective action" (Bennett and Segerberg, 2012) developed in the context of online social movements connects to the theoretical approach of the hybrid media system (Chadwick, 2013) in the context of electoral political communication. We first paint a portrait of digital strategists within political parties by studying how they mobilized digital tools during the 2011 revolution. We secondly examine their values and perceptions of the role of digital in the 2011 uprising and in democracy. We thirdly examine the strategists' sources of inspiration, thus trying to understand whether they reproduce digital practices that marked the revolution in their electoral strategies. Finally, we analyze the objectives that strategists assign to digital campaigns for municipal elections. Our research uses a mixed-methods approach. The data - collected through a series of interviews with 27 communication strategists from the six main Tunisian political parties - were analyzed through qualitative (by categories and themes) and semi-automated quantitative content analysis (using a dictionary). The study reveals that political parties that appear to adopt more innovative digital citizen strategies are those in which the sediments of the revolution had accumulated: they employ cyberactivists of the revolution, cyber-optimists and mobilize the digital practices characteristic of the revolution in the digital electoral strategies' design. This thesis argues that through a process of sedimentation - which would have developed from the revolution to the elections - the legacy of the 2011 uprising seems to mark the Tunisian democratic context. This legacy permeates, to varying degrees, the digital strategies prepared for the 2018 municipal elections through the promotion of citizen initiatives and the exploitation of the democratizing potential of social media. Underneath the appearances of digital campaigns, there are unobservable, underlying logics that are not only related to sociohistorical elements specific to the context under study, but which also relate to the profile of the actors in charge of developing electoral strategies. This thesis identifies, highlights, and cross-references these factors by insisting on their impact on the strategies prepared for the 2018 municipal elections in post-revolution Tunisia.
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La performance médiatique des chefs politiques lors de la campagne électorale de 2003 au Québec : description et évaluation des images construites en situation de débat télévisé, d'entrevue d'affaires publiques et de talk show

Turbide, Olivier. 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Dans le débat politique, la présentation de soi et des autres est au coeur de l'activité médiatique des politiciens, chacun tentant de se montrer sous son meilleur jour communicationnel tout en dépeignant ses adversaires comme des individus indignes d'obtenir la faveur de l'électorat. Cette joute pour la définition de l'image des uns et des autres se réalise principalement en interaction. Ce sont ces processus "négociatifs" de présentation de soi qui sont au coeur de ma thèse de doctorat. Deux dimensions de cette construction communicationnelle des images est abordée au fil de l'analyse : l'une descriptive et l'autre évaluative. Tout d'abord, sur le plan descriptif, suivant une approche interactionniste de la communication, j'ai identifié les stratégies d'images de chacun des politiciens suivant l'Utilisation qu'ils font de formes nominales de désignation de soi et d' autrui, de procédés énonciatifs et rhétoriques et de dynamiques interactionnelles et ce, pour trois types d'activités médiatiques étudiés : le débat, l'entrevue d'affaires publiques et le talk show. Cela m'a permis d'identifier les images types les plus récurrentes et de présenter les configurations de formes linguistiques, d' actes de discours et de procédés qui concourent à leur formation. Ensuite, sur le plan évaluatif, en fonction de paramètres contextuels et situationnels qui circonscrivent l'agir des politiciens, j'ai déterminé si la performance des chefs politiques se situe davantage du côté de la réussite communicationnelle ou de l'échec. De cette analyse ont pu être dégagées certaines conditions présentes lors de performances "extrêmes", en référence à celles qui se situent aux deux extrémités du continuum, les plus réussies et les plus ratées. Au final, cette analyse multidimensionnelle de discours rend compte de la capacité (ou de l'incapacité) des chefs politiques de s'adapter aux contributions de leur interlocuteur et aux aléas de l'interaction tout en construisant des images d'eux-mêmes cohérentes entre elles et pertinentes avec les attentes associées à l'activité médiatique performée et à leur image préalable. Ce faisant, par cette recherche, sont développés des outils théoriques et analytiques pour mieux comprendre ces petits je-ne-sais-quoi qui sont à la base d'une performance heureuse ou malheureuse.
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L'argumentation dans le débat télévisé : l'analyse des débats présidentiels américains de 2004

Savard, Maryse 12 April 2018 (has links)
La présente recherche s'intéresse à l'argumentation dans le débat télévisé. Plus précisément, elle vise à mesurer l'apport de l'argument dans le discours des acteurs politiques en situation de débat télévisé ainsi qu'à mettre en évidence le rôle que remplit l'argument dans ce contexte. Pour ce faire, la recherche s'appuie sur une définition opératoire de l'argument, celle de Gauthier (2005), et s'inspire de la théorie fonctionnelle des discours politiques en campagne électorale (Benoit, Blaney et Pier, 1998) afin de déterminer la proportion d'arguments destinés à la promotion, à l'attaque et à la défense. L'analyse s'applique aux trois débats présidentiels américains de 2004 opposant George W. Bush et John Kerry
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Débuts, établissement et apogée des méthodes électorales à l'américaine sous l'Union nationale de Maurice Duplessis

Cantin, Andréanne 24 April 2018 (has links)
Les méthodes électorales à l'américaine ont transformé la façon de faire campagne en temps d'élection et sont maintenant répandues partout en Occident. Les conseillers en image et le recours aux firmes publicitaires font aujourd'hui partie de la donne électorale. Nées aux États-Unis dans la première moitié du XXe siècle, ces méthodes sont les prémisses du marketing électoral actuel. Longtemps avons-nous cru que ce phénomène est apparu dans les années 1960 au Québec, avec l'élection de Jean Lesage. Pourtant, près de quinze ans auparavant, un Premier ministre s'entoure d'une équipe pour mieux gagner ses élections. Maurice Duplessis a recours aux services de Joseph-Damase Bégin, ministre unioniste et ancien vendeur d'automobiles, qui se démarque par ses victoires dans son comté. Bégin s'allie à son tour les talents de Paul Bouchard qui devient directeur de la propagande de l'organisation électorale de l'Union nationale en 1946. Au fil des années, leur organisation grandit et permet à Duplessis de remporter parmi les plus grandes majorités parlementaires de l'histoire du Québec. Comment Bégin, Bouchard et leurs collègues y parviennent-ils? En personnalisant les campagnes de l'Union nationale, en recourant aux médias de masse et aux techniques publicitaires réputées performantes, en effectuant des analyses pré-électorales et surtout, en utilisant un budget faramineux. Voilà la recette du succès unioniste, inspiré des méthodes américaines.
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Du journalisme à la politique : l'impact de la profession et de la visibilité médiatique sur la couverture journalistique

Lavenant-Langelier, Carl 12 1900 (has links)
Ce mémoire s'intéresse au phénomène du va-et-vient professionnel entre les médias et la politique et particulièrement aux anciens journalistes qui ont fait le saut en politique au Québec. On croit que ce rapprochement entre les deux professions a pour cause la médiatisation croissante de la vie politique. Pour s'adapter à ce nouveau contexte, les formations politiques ont dorénavant besoin d'acteurs politiques qui maîtrisent la logique des médias afin de contrôler le message et l'ordre du jour politique. On cherche donc à examiner, par le biais d'une analyse de contenu de 2159 articles publiés dans la presse écrite, si les anciens journalistes politiques ont été en mesure d'obtenir plus de visibilité et une couverture plus positive dans le cadre des élections provinciales de 2007, 2008, 2012 et 2014 par rapport à d'autres candidats ayant eu un cheminement professionnel différent. Au final, on a démontré que le statut d'ancien journaliste politique a procuré une couverture médiatique plus abondante, mais pas plus positive que les autres candidats. / This thesis investigates the professional relationship between media and politics in Quebec and, precisely, the case of former journalists that seek a political candidacy. We propose that the increasing mediatization of politics is the cause behind this phenomena. In this context, political parties need to recruit political actors who master the media logic, because we assume that this ability leads to a better control of both the message and agenda setting. Concretely, we investigate whether former political journalists are able to gain more visibility and a more positive media coverage in comparison to other candidates with a different professional pathway. We explore this proposal through a content analysis of 2159 newspaper articles during the Quebec provincial elections of 2007, 2008, 2012 and 2014. The results demonstrate that former political journalists are able to gain more visibility than other candidates, but not a more positive coverage.
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Le nationalisme et les partis politiques dans l'élection provinciale québécoise de 1936

Bergeron, Marco 24 April 2018 (has links)
Les malheurs causés par la grande dépression des années 1930 et l'inertie du gouvernement Taschereau ont permis à une idéologie comme celle du nationalisme canadien-français de connaître un nouvel essor au Québec. En effet, le chômage toujours croissant, la misère tant urbaine que rurale et l'incapacité du libéralisme à remédier à tous ces problèmes n'ont pu que provoquer l'essor du nationalisme. Lorsque le Parti libéral et l'Union nationale s'affrontent dans l'arène électorale durant l'été 1936, ils sont conscients que le libéralisme à la Taschereau est fortement contesté et qu'ils se doivent d'adopter certaines mesures proposées par une idéologie nationaliste en pleine montée. Bien qu'il se garde d'afficher un certain nationalisme lors de la campagne, le chef du Parti libéral, Adélard Godbout, propose quelques réformes sociales réclamées depuis longtemps par l'Église et les nationalistes. De son côté, l'Union nationale, sans pour autant être anglophobe, s'affiche ouvertement nationaliste dans ses pamphlets électoraux. Toutefois, les représentants de ce parti préfèrent ressasser les scandales du régime libéral dans leurs assemblées plutôt que de promouvoir l'idée d'une politique nationale. Le 17 août 1936, l'Union nationale écrase le Parti libéral. D'après nous, le nationalisme n'a pas joué un grand rôle dans cette victoire unioniste. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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