Spelling suggestions: "subject:"certitude."" "subject:"certitudes.""
1 |
Gewissheit als Norm : Wittgensteins erkenntnistheoretische Untersuchungen in "Über Gewissheit /Kober, Michael. January 1993 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Göttingen--Universität, 1990.
|
2 |
In search of certitude : Rene Leibowitz and the schoenbergian legacy /Ziakris Achilles. January 2005 (has links)
Thesis (Ph. D.)--University of Toronto, 2005. / Electronic version licensed for access by U. of T. users.
|
3 |
Expérience de conviction ultramoderne et quête de sens : l'efficacité symbolique du sens disponible dans les sociétés de culture ultramoderneAuger, Denis 06 March 2024 (has links)
En devenant ultramoderne, l’Occident semble renier l’identité simplement Moderne où se trouvent encore ses fondements comme civilisation et les racines anthropologiques d’une possible fondation de l’expérience de conviction des sujets ultramodernes. Ce phénomène constitue un changement radical et une rupture en regard de la Tradition, mais aussi et surtout en regard de la simple Modernité. L’efficacité symbolique du sens disponible dans la culture et l’expérience de conviction des sujets à l’égard de ce sens disponible deviennent alors des enjeux stratégiques pour la production de conditions épistémiques d’une expérience de conviction authentiquement ultramoderne qui permettrait de recouvrer une force de conviction nécessaire face aux défis que pose aujourd’hui l’avenir de l’humanité. Nous avons proposé une théorisation de ces conditions épistémiques de l’expérience de conviction en adoptant un point de vue novateur qui permet de comprendre la sociogenèse et la sémiogenèse de cette expérience subjective du sens. Nous avons en effet proposé une approche structurale, morphodynamique et émergentielle à la fois du sens disponible et de l’expérience subjective consciente et inconsciente de ce sens disponible, aujourd’hui en ultramodernité. Notre hypothèse principale a alors été que l’économie capitaliste mondialisée des biens symboliques et du sens disponible crée des conditions pour la sociogenèse d’une « in-efficacité symbolique » du sens disponible : une inefficacité symbolique qui désamorce des conditions anthropologiques structurales et morphodynamique nécessaires à la survenue d’une sémiogenèse de l’expérience de conviction. L’apport spécifique de notre thèse réside dans une articulation théorique originale de ces deux paradigmes explicatifs, sur la base d’une vision structuraliste, morphodynamique et émergentielle de l’efficacité symbolique et de l’expérience subjective et communautaire du sens. Après Michel Foucault, nous y décrivons une sorte de « pensée du dehors » qui affecte le sujet en suscitant en lui la reconnaissance d’homologies entre des formes saillantes dans le sens disponible et des formes prégnantes originelles et originaires de son attente de sens. Ce dehors est celui du sens disponible et de l’inconscient de sujets déterminés comme des « sous-jets » sémiocognitifs à la fois d’un désir, d’une jouissance et d’un dire subjectifs structurellement ineffables dans les dits d’une quête de sens. Trois hypothèses nous ont permis de penser ces enjeux d’efficacité symbolique, d’expérience de conviction et de quête de sens en nous situant autrement que dans l’horizon nébuleux actuel d’une postmodernité désenchantée qui s’avère soit déprimée et nihiliste faute d’un fondement du sens, soit illusionnée et euphorique à la suite d’une soi-disant libération du sujet en regard de la contrainte traditionnelle ou simplement moderne d’un fondement du sens. D’abord, l’économie capitaliste d’innovation et de désuétude permanentes des biens symboliques et ainsi du sens disponible crée en continu une dissolution de l’autorité des représentations et ainsi une fragilisation de l’identité et de l’intégrité des communautés de sens d’où des instances fondatrices et des instances d’autorisation du sens assuraient une régulation du croyable. Les sociétés occidentales sont ainsi plongées dans un état de déstructuration symbolique (dit de « communitas ») récurrent qui les empêche d’assurer une intégration des différences sociales. L’expérience de conviction est ainsi confrontée à l’infondé et à l’arbitraire d’un sens disponible qui, même s’il continue d’être vécu comme une clôture symbolique, n’apparaît plus sous le mode de l’évidence naturelle : d’où une suspension de l’assentiment et un échec de l’expérience de conviction. La quête de sens généralisée actuelle résulte de cette problématique épistémique de suspension de l’assentiment et de cet échec de l’expérience de conviction à l’égard du sens disponible proposé par des institutions du sens et des institutions à programme ancrées et fondées dans la simple modernité ou dans la tradition. Ce n’est donc pas la désuétude de la modernité portée par ces institutions qui produit l’expérience d’inconviction et la quête de sens, mais bien cette inefficacité symbolique du sens disponible et cette suspension de l’assentiment et de l’expérience de conviction qui produisent cette désuétude apparente. Cette suspension de l’assentiment et de l’expérience de conviction suscite alors, sous le mode d’une quête de sens individuelle généralisée, une immense demande de sens à laquelle répond un marché d’offre de sens aujourd’hui prolifique. C’est ainsi la demande de sens résultant de la suspension de l’assentiment et de l’expérience de conviction qui produit une offre de sens prolifique, et non l’inverse. Ce marché d’offre de sens et les errances du croire qu’il produit — par exemple comme innovation religieuse — ne s’expliquent donc ni surtout par une désuétude de la modernité ni surtout par une désuétude des institutions du sens, y compris dans le champ religieux, mais bien par une problématisation de l’efficacité symbolique du sens disponible et ainsi de l’assentiment et de l’expérience de conviction à l’égard de ce sens. / By becoming ultramodern, the West seems to be renouncing to its simply Modern identity, where its foundations as a civilization and the anthropological roots of a foundation of its conviction are still to be found. This phenomenon constitutes a radical change and a rupture with regard to Tradition, but also and above all with regard to simple Modernity. The symbolic effectiveness of the available meaning and the subjects' experience of conviction with regard to this available meaning then become strategic issues for the identification of epistemic conditions of an authentic ultramodern experience of conviction. We have proposed an approach that is at once structural, morphodynamic and emergential for a theorization of the available meaning and of the conscious and unconscious subjective experience of this meaning available today in ultramodernity. We then described the conditions of semiogenesis and the conditions of sociogenesis of the symbolic effectiveness with which the available meaning produces or does not produce an experience of assent and conviction. Our main hypothesis was then that the globalized capitalist economy of symbolic goods and available meaning creates in the West a sociogenesis of a symbolic inefficiency of available meaning, than source of a failure of the experience of conviction, because this symbolic inefficiency is contrary to universal and inevitable anthropological conditions for an effective semiogenesis of the experience of conviction to occur. The specific contribution of our thesis seems to us to lie in the relationship between these two theoretical paradigms, based on a structural, naturalistic, morphodynamic and emergential epistemic postulates. Inspired by Michel Foucault, we describe a kind of “pensée du dehors” that is internalized and affects the subject by inciting him to search for homologies between semiocognitive forms that stand out in the available sense, and semiocognitive forms that originate from and are prevalent in his own expectation of v meaning. Three hypotheses have enabled us to think of these issues of symbolic effectiveness, of experience of conviction, and of the quest for meaning in ultramodernity, other than in the nebulous horizon of a postmodernity disenchanted and either depressed and nihilistic due to a lack of a foundation of meaning, or euphoric due to a so-called liberation from traditional or simply modern constraint of a foundation of meaning. First, the capitalist economy of permanent innovation and obsolescence of symbolic goods and available meaning continuously creates a dissolution of authority of representations, thus weakening the identity and integrity of communities of meaning from which founding authorities and authorization authorities ensured a regulation of the credible. Western societies are thus plunged into a state of symbolic destructuring that prevents them from ensuring an integration of social differences. The experience of conviction is thus confronted with the unfounded and the arbitrary of available meaning, then no longer appearing as natural evidence, hence a suspension of assent and of the experience of conviction. The current generalized quest for meaning results from this epistemic problem of suspending the experience of conviction about the available meaning, especially with regard to the meaning proposed by institutions of meaning and programmatic institutions rooted in modernity or tradition. It is therefore not the obsolescence of modernity carried by these institutions, which produces the experience of inconviction and the quest for meaning, but rather this symbolic inefficiency of the available meaning and this suspension of the experience of conviction, which produce this apparent obsolescence of modernity. Suspension of assent and of the experience of conviction then arouses, in the form of individual quests for meaning, as an immense demand for meaning to which a prolific market of meaning offers now responds. Thus, it is the demand for meaning resulting from the suspension of the experience of vi conviction that produces a prolific offer of meaning, and not the opposite. This market for the supply of meaning and the wanderings of believing that it produces – for example as religious innovation – can therefore be explained neither by an obsolescence of modernity nor by an obsolescence of the institutions of meaning, including in the religious field, but rather by a problematization of the symbolic effectiveness of the available meaning and thus of the consent and experience of conviction towards this meaning.
|
4 |
Calvin and Scottish theology : the doctrine of assurance /Bell, M. Charles. January 1985 (has links)
Texte remanié de: Doct.-diss.--Philosophy--Aberdeen, 1982. / Bibliogr. p. 204-211.
|
5 |
"Evolution du délire dans la psychose" : "la certitude délirante, ses failles et perspectives thérapeutiques dans un cas de schizophrénie paranoïde" / "Evolution of delirium in psychosis" : "the delusional certainty, its fault and therapeutic prospects in a case of paranoïd schizophrenia"Nicolas, Jonathan 12 November 2016 (has links)
Comment comprendre le fait que la réalité délirante du schizophrène puisse à la fois être marquée par une certitude inébranlable mais également que cette réalité puisse se modifier au fil des échanges que nous pouvons avoir avec des patients psychotiques ? N'y a-t-il pas d'ailleurs une contradiction à envisager la possibilité d'une évolution au sein d'une certitude délirante ?Notre thèse cherchera à rendre compte de l'évolution du délire dans la schizophrénie, et plus particulièrement de celle de la certitude délirante qui caractérise ce type de pathologie. Nous nous attacherons à mettre en valeur la fonction de l'adhésion au délire en essayant de comprendre les raisons qui poussent un sujet à croire en une réalité délirante. Après nous être penché sur la manière dont ce phénomène de créance est conceptualisé dans trois disciplines de la pensée (la philosophie, la psychiatrie et la psychanalyse), nous chercherons à montrer en quoi la certitude délirante peut répondre à une nécessité fondamentale de sa construction subjective et comment elle indique une lutte du sujet par rapport au vécu de l'angoisse. Nous mettrons alors en lien cette montée angoissante avec la survenue des fantasmes tels qu'ils peuvent se manifester à l'insu du sujet. Le cas clinique sur lequel nous allons nous appuyer rendra néanmoins compte des limites de cette certitude du délire, celle-ci ne permettant pas au sujet schizophrène de tout à fait se débarrasser de la pensée fantasmatique. L'étude que nous consacrons aux « échecs » de la certitude délirante visera à rendre compte de la fragilité du système délirant et des conséquences de l'intrusion fantasmatique sur le vécu subjectif du sujet psychotique. Notre thèse nous permettra ainsi de mettre en lien les limites de la construction délirante avec l'impossibilité du sujet schizophrène à refouler la poussée fantasmatique, en faisant comme hypothèse que les glissements subies par la réalité délirante seraient une conséquence d'une non prise du nom. En considérant ces éléments de la psychopathologie il s'agira pour nous d'interroger les conditions d'une thérapeutique adaptée à la problématique psychotique. / How to understand that the delusional reality of the schizophrenic person can both be marked by an unshakeable certainty but that this reality can change over the discussions we can have with psychotic patients? Is there however not a contradiction to consider the possibility of an evolution within a delusional certainty?This research paper will aim to study the delusional processes in schizophrenia, in particular the phenomenon of delirious certainty which characterizes this type of pathology. We will focus on highlighting the function of such adhesion in the psychotic delirium, by trying to understand the reasons which lead the subject to believe in a delusional reality. After having considered how the phenomenon of credence is conceptualized in three disciplines of thought (philosophy, psychiatry and psychoanalysis), we will attempt to show how delirious certainty can answer a fundamental necessity for its subjective construction and how it shows a fight of the subject with the experience of anxiety. We will link this rise of anxiety with the onset of fantasies as they occur unbeknownst to the subject. However, the clinical case we will lean on will report the limitations of this delirious certainty, for it does not allow the schizophrenic subject to get rid entirely of fantasy thinking. The study we devote to these « failures » of the delirious certainty will aim to address the fragility of the delusional system and the consequences of the fantastical intrusion on the subjective experience of the psychotic subject. Our thesis will help us to link the limits of the delusional construction with the impossibility for delusional schizophrenic subjects to repress their surging fantasy. We will make the assumption that the evolution incurred by the delusional reality is a consequence of not taking the name. By considering these elements of psychopathology, we will examine the conditions of a therapy suitable for this psychotic problematic
|
6 |
"Being certain": Moral distress in critical care nursesBaxter, Marian 29 November 2012 (has links)
Published literature has focused on understanding moral distress from a descriptive standpoint. Missing from the literature is an exploration of the role a nurse can play in his/her/own moral distress.A qualitative study with an interpretive design incorporated Clandinin and Connelly' narrative methodology. Results highlighted assumptions were made by participants in the absence of resources, which led them to" know the right action to take" from their own perspective.
|
7 |
Logique juridique et logique probabiliste à l'époque moderne / Legal logic and probabilistic logic in modern agePalermo, Angela Giovanna 08 November 2013 (has links)
Notre projet de recherche consiste à analyser les relations étroites qu’entretiennent la logique juridique et le raisonnement probabiliste dans la constitution du calcul des probabilités, c’est à dire depuis son origine au XVIIe siècle jusqu’au siècle des Lumières.L’étude de la logique juridique pousse inévitablement à examiner les rapports entre logique et rhétorique, et à repenser la rhétorique à la lumière de son incontournable rôle logique et, de même, à montrer que toute étude sur la logique juridique doit passer inévitablement par l’étude de la logique de l’argumentation.J'ai montré, contre la thèse qui réduit le raisonnement juridique à une simple rhétorique, que celui-ci répond à une exigence de vérité, ce qui exige de repenser la relation essentielle entre logique et rhétorique dans le champ juridique. La logique ici mobilisée est une logique de la probabilité, laquelle est appropriée à la rationalité pragmatique.C’est du même coup la relation entre logique juridique et logique probabiliste qui se trouve interrogée, à la fois dans une perspective historique, mais surtout du point de vue de philosophie de la science, puisque ces éléments constituent un bon point de départ pour se poser la question de la signification de la gnoséologie et, plus largement, de la validité des théories gnoséologiques. Mais pas seulement : en effet, nombre de philosophes contemporains des sciences ont mis l’accent sur le rôle des métaphores humanistes et des « sciences humaines » dans le développement des théories scientifiques.C’est en quoi consistent l’actualité de ces études et l’utilité de ces questions qui sont intéressantes parce qu’elles se posent à la limite entre la philosophie des sciences et la philosophie morale, brisant ainsi l’ancien dualisme qui a fait écran à la théorie de la connaissance pendant des siècles et qui a encore ses défenseurs dans le monde de certains philosophes analytiques.Nous avons donc montré que logique juridique et logique probabiliste peuvent être considérées comme des paradigmes gnoséologiques tout à fait nouveaux. / When I started to study the relationship between legal logic and probabilistic logic, I immediately realized that this relationship could not really be understood without investigating more specifically the link logic-rhetoric included in it. A long philosophical tradition has accustomed us to consider the legal logic as essentially tied to the rhetoric and the latter as completely detached from the logic.With the word "rhetoric" we usually refers to the '"art of speaking well." But ρητορική τέχνη (retoriké tekne) that arises in the fifth century BC on empirical grounds of the art court has, from its birth, a practical purpose : it wants to be an instrument of persuasion, and the medium he uses is the εικός (eikόs), the plausible. One of the foundations of Greek logic is thus to be found on the empirical grounds of judicial logic. But even if the rhetoric was born with practical and not theoretical purposes, however, this fact requires a study of argumentation theory and its evidence, apart from the prejudice that, even if logic and rhetoric are both related to the argument, the logic should deal with the correct arguments while rhetoric deals with only persuasive arguments.Through historical and logical analysis drawn from Aristotle and which comes to consider the positions of prominent contemporary scholars such as Giuliani, Taruffo, Capozzi, Cellucci, Spranzi, etc., in this article I will show that, instead, logic and rhetoric have a strong bond which should be rethought so as to better understand the essence of legal logic, but also because the break of dualism logical-rhetoric can open much wider perspectives of reflection. Particularly I refer to the reflection of logical and moral relationship that, in turn, would lead us to reflect on the opposition between mind and body. In fact, when we turn a look at the history of logic, we will realize that, since ancient times, there were no sharp and radicals divisions between logical and rhetorical field and that, even in modern times, it is possible to draw a line of continuity between the field of rigorous proof and the field of demonstration of rhetoric, thanks to the recognizable theoretical role of metaphor.
|
8 |
La deliberazione vitale come origine ultima della certezza applicata a Dio : indagine sugli elementi d'ignoranza presenti nella certezza /Ghio, Giorgio, January 2004 (has links)
Tesi di dottorato--Roma--Pontificia università Gregoriana, 2003. / Bibliogr. p. 239-244.
|
9 |
Autoévaluation des connaissances partielles chez l’élève et mesure des manifestations métacognitives liées à son réalismeBoulé, Serge 11 June 2014 (has links)
Dans le cadre de l’évaluation diagnostique, l’enseignant cherche à identifier les forces et les faiblesses des élèves ainsi qu’à s’informer sur leurs capacités à apprendre et à réguler leur apprentissage par eux-mêmes. Les situations de connaissances partielles et les facteurs cognitifs et métacognitifs peuvent influencer la qualité des apprentissages. Cette étude vérifie comment l’usage du degré de certitude peut contribuer à l'amélioration de l'exercice de l’évaluation diagnostique en tenant compte de ce type de situations.
Une tâche qui fait appel à des capacités cognitives éloignées de la capacité d’assimilation de l’élève peut engendrer de l’incertitude. La question est de savoir si le réalisme de l’élève (Leclercq et Poumay, 2005), établi en fonction du degré de certitude qu’il exprime envers sa performance, en est affecté. Il est également probable que la propension qu’ont les élèves à surestimer ou à sous-estimer leurs capacités puisse varier en fonction de certaines différences individuelles comme l’âge, le sexe et les capacités cognitives atteintes. Les élèves plus développés sur le plan cognitif ne sont-ils pas plus en mesure de prendre conscience et de gérer non seulement leur niveau de connaissance, mais aussi leur méconnaissance ou leur ignorance? Le niveau cognitif atteint par l’élève peut-il être considéré comme un prédicteur fiable de réalisme? Si tel est le cas, quel niveau cognitif doit être atteint par l’élève pour lui permettre des autoévaluations réalistes et fiables? Il s’agit de thèmes liés à la métacognition.
Plus de six cents élèves des deuxième, cinquième et huitième années ont été soumis à une épreuve du domaine spatio-temporel (Figures graduées de Noelting, 1980) et à une épreuve du domaine logico-mathématique (Concentrations de liquides, Noelting, 1980). Pour chaque tâche,
iii
l’élève devait exprimer son degré de certitude par rapport à sa performance. Les tâches des épreuves variaient en matière d’exigence cognitive et de domaine cognitif, spatio-temporel ou logico-mathématique.
En ce qui concerne les stades cognitifs minimums requis pour que les degrés de certitude soient considérés utiles, le stade requis chez les garçons est un peu plus élevé que chez les filles dans les deux domaines. Il apparaît que les élèves en deuxième année commencent à être suffisamment réalistes pour les tâches du domaine spatio-temporel. Du côté du domaine logico-mathématique, il semble que le réalisme prenne plus de temps à se développer.
Les résultats soulignent une différence entre le réalisme moyen des filles et des garçons dans les tâches du domaine spatio-temporel. Les résultats indiquent aussi que le réalisme de l’élève varie en fonction du niveau scolaire. En fait, les résultats montrent une tendance baissière ou un plafonnement du réalisme de l’élève avec l’âge. Pour les tâches du domaine logico-mathématique, nous constatons aussi des différences de réalisme entre les garçons et les filles ainsi qu’entre les groupes d’âge. Il y a cependant une tendance haussière et quasi linéaire avec l’âge. Notons que la différence de réalisme entre les garçons et filles s’observe surtout chez les élèves plus jeunes.
En gros, le réalisme des élèves est plus faible pour les tâches du domaine logico-mathématique. Le phénomène se présente tant chez les filles que chez les garçons. Le réalisme des élèves serait donc dépendant du domaine. Notons que cette différence pourrait être attribuable aux modalités de testing des deux épreuves. L’épreuve des Figures graduées permet à l’élève de constater en temps réel et in visu la qualité de reproduction de ses dessins, ce qui n’est
iv
pas possible dans le cas de l’épreuve des Concentrations portant sur le choix de la proportion ou du ratio le plus élevé.
Nous avons aussi comparé le réalisme des élèves dans les tâches qui correspondent à leur niveau opératoire ou leur sont inférieures avec le réalisme manifesté dans les tâches qui sont de niveau opératoire supérieur. L’élève est plus réaliste avec les tâches qui sont égales ou inférieures à son niveau opératoire. Le réalisme de l’élève diminue à mesure que l’exigence cognitive de la tâche s’éloigne de son niveau opératoire. Le réalisme augmente lorsque l’exigence cognitive de la tâche excède largement le niveau cognitif atteint par l’élève.
Nous concluons que l’étude du réalisme renseigne sur le développement des capacités métacognitives de l’élève et permet de mieux comprendre le rôle que celles-ci peuvent jouer dans la régulation de l’enseignement des élèves de différents niveaux scolaires.
|
10 |
A comparative study in the theology of atonement in Jonathan Edwards and John McLeod Campbell : atonement and the character of God /Jinkins, Michael, January 1993 (has links)
Texte remanié de: Ph.D.--Aberdeen--University of Aberdeen, 1990.
|
Page generated in 0.0282 seconds