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Identification des déterminants des choix alimentaires sains des enfants âgés de 6 à 12 ans à KahnawakePierre, Nudelle January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Privilégier la santé ou le plaisir : impact des attitudes envers l’alimentation et du contexte sur les choix alimentaires des enfants normo-pondéraux et en surpoids âgés de 5 à 11 ans / Pleasure or health : impact of attitudes toward food and context on nfood choices in normal- and overweight children from 5 to 11 years oldMarty, Lucile 21 December 2017 (has links)
Plaisir et santé sont deux concepts souvent opposés lorsqu’il est question d’alimentation. Néanmoins, les conséquences sur les choix alimentaires de privilégier la santé ou le plaisir ne sont pas clairement établies, en particulier chez l’enfant. Pourtant mieux appréhender chez l’enfant les déterminants des choix alimentaires favorables à la santé, ou au contraire délétères, semble primordial étant donné que les habitudes alimentaires sont formées précocement. Il apparaît donc nécessaire d’étudier comment les enfants s’approprient les considérations liées au plaisir et à la santé et dans quelle mesure celles-ci influencent leurs choix alimentaires. Pour répondre à ces questions, nous avons étudié à la fois l’influence des attitudes et du contexte sur les choix alimentaires des enfants normo-pondéraux et en surpoids. Nous avons mis en évidence que la dominance relative des bases hédoniques et nutritionnelles des attitudes implicites et/ou explicites des enfants envers l’alimentation variaient en fonction de leur âge, de leur statut pondéral et de leur milieu culturel. De plus, les enfants dont les attitudes implicites et explicites étaient les plus basées sur des considérations liées à la santé étaient ceux qui effectuaient les choix de moins bonne qualité nutritionnelle lors d’un goûter proposé au laboratoire. Néanmoins, dans certains contextes, nous avons montré que valoriser la santé pouvait conduire à des choix de meilleure qualité nutritionnelle par les enfants. Ces résultats nous ont permis d’amorcer une réflexion quant à la place que pourrait jouer le plaisir dans la promotion de comportements alimentaires favorables à la santé chez les enfants normo-pondéraux ou en surpoids. / In the food domain, pleasure and health are often viewed as two opposite sides of a coin. However, surprisingly sparse research has examined the relative influence of hedonic versus nutritional considerations on food choices, especially in children. Yet, a better understanding of the factors that underlie healthy or unhealthy eating in children is of particular importance because eating habits are early shaped. To fill this gap, we explored the relationships between hedonic- versus nutrition-based attitudes towards food, pleasure- versus health-oriented eating contexts and children’s food choices. First, our results showed that the relative dominance of nutrition- versus hedonic-based implicit and/or explicit attitudes varied by age, weight status and cultural context in children. Moreover, children with implicit and explicit nutrition-based attitudes performed the unhealthiest food choices for their afternoon snack during a buffet test in our laboratory. However, a health-oriented context has been shown to enhance healthy food choices compared to a pleasure-oriented context. Collectively, these results add to the literature regarding the determinants of children’s eating behaviors and give some interesting insights regarding the potential role of pleasure in building public health strategies to promote healthy eating behaviors among normal- and overweight children.
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Étude des motivations de consommation alimentaire d’adolescents québécois de 12 à 14 ans par l’utilisation de la photographieLebel, Caroline 12 1900 (has links)
Introduction : L’adolescence est une période cruciale dans le développement des saines habitudes alimentaires et pour le maintien de celles-ci à l’âge adulte. Les choix alimentaires sont guidés par de multiples facteurs individuels, environnementaux et sociaux qui, durant la période de l’adolescence, se butent à une quête identitaire.
Objectifs : Explorer et mettre en relief les principaux déterminants jouant un rôle dans le processus décisionnel des choix alimentaires chez de jeunes adolescents québécois tout en évaluant la méthode de recherche qualitative utilisée.
Méthodologie : Issue du projet de recherche « Les dimensions socioculturelles des pratiques alimentaires et d'activité physique des jeunes : une enquête qualitative auprès d'adolescents québécois de 12 à 14 ans », cette étude repose sur l’analyse de 30 entrevues semi-dirigées utilisant des photographies en lien avec l’alimentation.
Résultats : Les facteurs individuels et ceux liés aux environnements sociaux se démarquent principalement. Parmi les facteurs individuels, le goût et les perceptions sensorielles, la représentation ou l’impression personnelle des aliments et les connaissances nutritionnelles sont très influents. La famille ainsi que les activités sociales associées à l’aliment ou au lieu de consommation dominent au chapitre des facteurs sociaux. Enfin, l’utilisation de la photographie s’avère un outil de collecte de données très intéressant afin d’obtenir des propos complémentaires en situation d’entrevue.
Conclusion : Cette étude confirme l’importance de certains déterminants (surtout individuels et sociaux) qui influencent les comportements alimentaires des jeunes adolescents québécois. Les connaissances acquises dans le cadre de ce projet seront utiles pour les divers intervenants appelés à développer ou à mettre en œuvre des programmes d’intervention adaptés pour la promotion de la santé et de saines habitudes chez les jeunes adolescents québécois.
Mots clés : jeunes, adolescents, adolescence, motivations de consommation, choix alimentaire, alimentation, photographie / Introduction : Adolescence is a pivotal period when healthy eating habits are developed and strengthened into adulthood. Food choices are inevitably influenced by multiple factors, both individual and environmental. Moreover, amongst teenagers, such factors are often biased by a quest for identity.
Study Aims : Investigate and contrast the principal determinants pertaining to the decision-making process of food choices among Quebec teenagers as well as evaluate the qualitative research method used.
Method : This study is based on the project « Les dimensions socioculturelles des pratiques alimentaires et d'activité physique des jeunes : une enquête qualitative auprès d'adolescents québécois de 12 à 14 ans ». Thirty semi-directed interviews were analyzed using a framework of food photo-elicitation.
Results : Both key individual and social factors were found to be significant. Taste and sensory perception, personal meaning of food and nutritional knowledge were found to be key individual motivators. Conversely, for social factors, family, friends, activities and location pertaining to food consumption had an important impact. In the setting of an interview, the use of photography is a very interesting and useful tool to further collect key, complementary data.
Conclusion : This study confirms the importance of key individual and social determinants of eating behaviours among Quebec teenagers. The knowledge acquired will be useful for both the improvement and development of governmental programs that will be well-suited to promote healthy behaviours among Quebec teenagers.
Keywords : adolescence, teenagers, adolescents, photo-elicitation, food choices,
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Quels apports des méthodologies issues de la psychologie cognitive pour comprendre le comportement alimentaire ? : impact d'un amorçage olfactifGaillet-Torrent, Marie 02 December 2013 (has links) (PDF)
Il est maintenant bien établi en psychologie qu'une part significative des comportements et des choix sont influencés par des processus non-conscients. Les comportements alimentaires n'échappent pas à cette règle. L'objectif de cette thèse consistait à adapter et utiliser des méthodologies et les avancées issues de la psychologie cognitive pour étudier les comportements alimentaires. A cette fin, un paradigme d'amorçage a été utilisé. L'amorçage repose sur le fait que la perception d'un stimulus (l'amorce), qu'elle soit consciente ou non, peut entrainer une modification du traitement d'un autre stimulus (la cible), et aboutir à une modification du comportement. Evolutivement et fonctionnellement étroitement liée à l'alimentation, l'olfaction s'avère être une modalité particulièrement intéressante pour l'étude d'effets d'amorçage implicites sur des comportements alimentaires. Quatre études ont été mises en place pour étudier les effets d'odeurs alimentaires sur des choix alimentaires et des consommations. Pour la première fois, nous avons apporté des preuves scientifiques montrant : (1) qu'une odeur de fruit non-consciemment perçue peut avoir un impact sur les intentions de choix et sur les choix en situation réelle de consommation chez des adultes " sains ", les guidant vers plus de fruits ou légumes ; (2) qu'une odeur de viande diffusée peu de temps avant le déjeuner semblerait pouvoir augmenter la consommation du plat principal chez des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'ensemble de ces résultats vient appuyer l'idée que l'utilisation d'amorces (olfactives) alimentaires conduirait à l'obtention d'effets " amorce-spécifique "
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Quels apports des méthodologies issues de la psychologie cognitive pour comprendre le comportement alimentaire ? : impact d'un amorçage olfactif / How do methodologies from cognitive psychology contribute to the understanding of eating behaviour ? : impact of an olfactory primingGaillet-Torrent, Marie 02 December 2013 (has links)
Il est maintenant bien établi en psychologie qu’une part significative des comportements et des choix sont influencés par des processus non-conscients. Les comportements alimentaires n’échappent pas à cette règle. L’objectif de cette thèse consistait à adapter et utiliser des méthodologies et les avancées issues de la psychologie cognitive pour étudier les comportements alimentaires. A cette fin, un paradigme d’amorçage a été utilisé. L’amorçage repose sur le fait que la perception d’un stimulus (l’amorce), qu’elle soit consciente ou non, peut entrainer une modification du traitement d’un autre stimulus (la cible), et aboutir à une modification du comportement. Evolutivement et fonctionnellement étroitement liée à l’alimentation, l’olfaction s’avère être une modalité particulièrement intéressante pour l’étude d’effets d’amorçage implicites sur des comportements alimentaires. Quatre études ont été mises en place pour étudier les effets d’odeurs alimentaires sur des choix alimentaires et des consommations. Pour la première fois, nous avons apporté des preuves scientifiques montrant : (1) qu’une odeur de fruit non-consciemment perçue peut avoir un impact sur les intentions de choix et sur les choix en situation réelle de consommation chez des adultes « sains », les guidant vers plus de fruits ou légumes ; (2) qu’une odeur de viande diffusée peu de temps avant le déjeuner semblerait pouvoir augmenter la consommation du plat principal chez des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer. L’ensemble de ces résultats vient appuyer l’idée que l’utilisation d’amorces (olfactives) alimentaires conduirait à l’obtention d’effets « amorce-spécifique » / It is now well established in psychology that a significant part of human behaviours and decision-making is influenced by unconscious processes. Eating behaviours do not escape to this rule. The aim of this thesis consisted in adapting and using methodologies and advances from cognitive psychology in order to study eating behaviours. To this end, a priming paradigm was used. This paradigm is based on the fact that the perception of a stimulus (the prime), whether it is consciously or unconsciously perceived, may modify the processing of another stimulus (the target), and have an impact on a subsequent behaviour. Evolutionarily and functionally closely related to food, olfaction represents a modality particularly interesting to study implicit priming effects on eating behaviours. Four studies have been carried out to study the effects of food odours on food choices and intake. For the first time, scientific evidences have been provided to reveal: (1) that non-consciously perceived fruity odours can impact intentions of choices and choices in a real situation of consumption in ‘healthy’ adults, guiding them toward more fruit and vegetables; (2) that an odour of cooked-meat, diffused before lunchtime, would seem to be able to increase the intake of the main course, in elderly people with Alzheimer's disease. Taken together, these results support the idea that the use of (olfactory) food primes would lead to priming effects ‘specific to the food cue’
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Exploring food choice as social practice : appreciating the context of family feeding in Kahnawake, Québec, CanadaDelormier, Treena 10 1900 (has links)
De nous jours, les modèles se référant aux comportements individuels représentent la pensée dominante pour comprendre les choix alimentaires dans le domaine de la nutrition en santé publique. Ces modèles conceptualisent les choix alimentaires comme un comportement de consommation décidé de façon rationnelle par des individus, en réponse aux multiples déterminants personnels et environnementaux. Même si ces modèles sont utiles pour décrire les déterminants des comportements individuels d’alimentation, ils ne peuvent expliquer les choix alimentaires en tant que processus social façonné en fonction des individus et des lieux, dans des contextes diversifiés.
Cette thèse élabore le Cadre Conceptuel sur la Pratique des Choix Alimentaires afin d’explorer les choix alimentaires comme phénomène social. En utilisant le concept de pratique sociale, les choix alimentaires des individus symbolisent une relation récursive entre la structure sociale et l’agence. Ce cadre conceptuel nous donne un moyen d’identifier les choix alimentaires comme des activités sociales modelées sur la vie de tous les jours et la constituant. Il offre des concepts pour identifier la manière dont les structures sociales renforcent les activités routinières menant aux choix alimentaires. La structure sociale est examinée en utilisant les règles et les ressources de Giddens et est opérationnalisée de la façon suivante : systèmes de significations partagées, normes sociales, ressources matérielles et ressources d'autorité qui permettent ou empêchent les choix alimentaires désirés.
Les résultats empiriques de deux études présentées dans cette thèse appuient la proposition que les choix alimentaires sont des pratiques sociales. La première étude examine les pratiques de choix alimentaires au sein des familles. Nous avons identifié les choix alimentaires comme cinq activités routinières distinctes intégrées dans la vie familiale de tous les jours à partir d’analyses réalisées sur les activités d’alimentation habituelles de 20 familles avec de jeunes enfants. Notre seconde étude a élaboré les règles et les ressources des pratiques alimentaires à partir des familles de l’étude. Ensuite, nous avons analysé la façon dont les règles et les ressources pouvaient expliquer les pratiques de choix alimentaires qui sont renforcées ou limitées au sein des familles lors de la routine spécifique à la préparation des repas et de la collation. Les ressources matérielles et d'autorité suffisantes ont permis d’expliquer les pratiques de choix alimentaires qui étaient facilitées, alors que les défis pouvaient être compris comme etant reliés à des ressources limitées. Les règles pouvaient empêcher ou faciliter les pratiques de choix alimentaires par l’entremise de normes ou de significations associées à la préparation de repas.
Les données empiriques provenant de cette thèse appuient les choix alimentaires comme étant des activités routinières qui sont structurées socialement et qui caractérisent les familles. Selon la théorie de la structuration de Giddens, les pratiques routinières qui persistent dans le temps forment les institutions sociales. Ainsi, les pratiques routinières de choix alimentaires façonnent les styles d’habitudes alimentaires familiales et contribuent par ailleurs à la constitution des familles elles-mêmes. Cette compréhension identifie de nouvelles directions concernant la façon dont les choix alimentaires sont conceptualisés en santé publique. Les programmes de promotion de la santé destinés à améliorer la nutrition sont des stratégies clés pour prévenir les maladies chroniques et pour améliorer la santé populationnelle. Les choix alimentaires peuvent être abordés comme des activités partagées qui décrivent des groupes sociaux et qui sont socialement structurés par des règles et des ressources présentes dans les contextes de pratiques de choix alimentaires. / Models of individual-behaviour currently represent the dominant understanding of food choice in public health nutrition. This model frames food choice as a dietary intake behaviour rationally decided by individuals in response to multiple personal and environmental determinants. While useful in describing determinants of individual dietary behaviours, the model cannot explain food choice as a social process shaped in relation to people and places associated with diverse contexts.
This thesis presents the Food Choice Practice Framework to explore food choices as social phenomena. Using the concept of social practice, food choice is proposed as an interplay of social structure and agency. The framework provides a means for identifying food choices as activities patterned among, and constituting, day to day life. It furnishes concepts to identify how social structures reinforce routinized food choice activities. Social structure is examined using Giddens' notions of rules and resources and operationalized as: shared systems of meanings, social norms, material resources, and authoritative resources that enable or constrain desired food choices.
The empirical work from two studies supports the proposition that food choices are social practices. The first study in the thesis examines food choice practices in families. We identified food choices as five distinct routinized activities integrated among the usual feeding activities of 20 families with young children. The second study elaborated the rules and resources of food choice practices from the study families. We then analyzed how rules and resources could explain both enabled and constrained food choice practices experienced by families in the specific routine of creating regular meals and snacks. Adequate allocative and authoritative resources helped explain enabled routine food choice practices, while challenges could be understood as coming about through limited resources. Rules could constrain or enable food choice practices through sanctioning norms and meanings associated with creating meals.
The empirical work supports understanding food choices as routinized activities that are socially structured and which characterize families. According to Giddens' structuration theory routinized practices that endure through time form social institutions. Therefore routinized food choice practices shape characteristic styles of eating patterns in families, as well as contribute to the constitution of families themselves. This understanding identifies new directions for the way food choice is conceptualized in public health. Health Promotion programs designed to improve nutrition are key strategies for the prevention of chronic disease and improvement of population health. Food choices can be approached as shared activities that describe social groups, and explained as socially structured by rules and resources present in the contexts of food choice practice.
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Exploring food choice as social practice : appreciating the context of family feeding in Kahnawake, Québec, CanadaDelormier, Treena 10 1900 (has links)
De nous jours, les modèles se référant aux comportements individuels représentent la pensée dominante pour comprendre les choix alimentaires dans le domaine de la nutrition en santé publique. Ces modèles conceptualisent les choix alimentaires comme un comportement de consommation décidé de façon rationnelle par des individus, en réponse aux multiples déterminants personnels et environnementaux. Même si ces modèles sont utiles pour décrire les déterminants des comportements individuels d’alimentation, ils ne peuvent expliquer les choix alimentaires en tant que processus social façonné en fonction des individus et des lieux, dans des contextes diversifiés.
Cette thèse élabore le Cadre Conceptuel sur la Pratique des Choix Alimentaires afin d’explorer les choix alimentaires comme phénomène social. En utilisant le concept de pratique sociale, les choix alimentaires des individus symbolisent une relation récursive entre la structure sociale et l’agence. Ce cadre conceptuel nous donne un moyen d’identifier les choix alimentaires comme des activités sociales modelées sur la vie de tous les jours et la constituant. Il offre des concepts pour identifier la manière dont les structures sociales renforcent les activités routinières menant aux choix alimentaires. La structure sociale est examinée en utilisant les règles et les ressources de Giddens et est opérationnalisée de la façon suivante : systèmes de significations partagées, normes sociales, ressources matérielles et ressources d'autorité qui permettent ou empêchent les choix alimentaires désirés.
Les résultats empiriques de deux études présentées dans cette thèse appuient la proposition que les choix alimentaires sont des pratiques sociales. La première étude examine les pratiques de choix alimentaires au sein des familles. Nous avons identifié les choix alimentaires comme cinq activités routinières distinctes intégrées dans la vie familiale de tous les jours à partir d’analyses réalisées sur les activités d’alimentation habituelles de 20 familles avec de jeunes enfants. Notre seconde étude a élaboré les règles et les ressources des pratiques alimentaires à partir des familles de l’étude. Ensuite, nous avons analysé la façon dont les règles et les ressources pouvaient expliquer les pratiques de choix alimentaires qui sont renforcées ou limitées au sein des familles lors de la routine spécifique à la préparation des repas et de la collation. Les ressources matérielles et d'autorité suffisantes ont permis d’expliquer les pratiques de choix alimentaires qui étaient facilitées, alors que les défis pouvaient être compris comme etant reliés à des ressources limitées. Les règles pouvaient empêcher ou faciliter les pratiques de choix alimentaires par l’entremise de normes ou de significations associées à la préparation de repas.
Les données empiriques provenant de cette thèse appuient les choix alimentaires comme étant des activités routinières qui sont structurées socialement et qui caractérisent les familles. Selon la théorie de la structuration de Giddens, les pratiques routinières qui persistent dans le temps forment les institutions sociales. Ainsi, les pratiques routinières de choix alimentaires façonnent les styles d’habitudes alimentaires familiales et contribuent par ailleurs à la constitution des familles elles-mêmes. Cette compréhension identifie de nouvelles directions concernant la façon dont les choix alimentaires sont conceptualisés en santé publique. Les programmes de promotion de la santé destinés à améliorer la nutrition sont des stratégies clés pour prévenir les maladies chroniques et pour améliorer la santé populationnelle. Les choix alimentaires peuvent être abordés comme des activités partagées qui décrivent des groupes sociaux et qui sont socialement structurés par des règles et des ressources présentes dans les contextes de pratiques de choix alimentaires. / Models of individual-behaviour currently represent the dominant understanding of food choice in public health nutrition. This model frames food choice as a dietary intake behaviour rationally decided by individuals in response to multiple personal and environmental determinants. While useful in describing determinants of individual dietary behaviours, the model cannot explain food choice as a social process shaped in relation to people and places associated with diverse contexts.
This thesis presents the Food Choice Practice Framework to explore food choices as social phenomena. Using the concept of social practice, food choice is proposed as an interplay of social structure and agency. The framework provides a means for identifying food choices as activities patterned among, and constituting, day to day life. It furnishes concepts to identify how social structures reinforce routinized food choice activities. Social structure is examined using Giddens' notions of rules and resources and operationalized as: shared systems of meanings, social norms, material resources, and authoritative resources that enable or constrain desired food choices.
The empirical work from two studies supports the proposition that food choices are social practices. The first study in the thesis examines food choice practices in families. We identified food choices as five distinct routinized activities integrated among the usual feeding activities of 20 families with young children. The second study elaborated the rules and resources of food choice practices from the study families. We then analyzed how rules and resources could explain both enabled and constrained food choice practices experienced by families in the specific routine of creating regular meals and snacks. Adequate allocative and authoritative resources helped explain enabled routine food choice practices, while challenges could be understood as coming about through limited resources. Rules could constrain or enable food choice practices through sanctioning norms and meanings associated with creating meals.
The empirical work supports understanding food choices as routinized activities that are socially structured and which characterize families. According to Giddens' structuration theory routinized practices that endure through time form social institutions. Therefore routinized food choice practices shape characteristic styles of eating patterns in families, as well as contribute to the constitution of families themselves. This understanding identifies new directions for the way food choice is conceptualized in public health. Health Promotion programs designed to improve nutrition are key strategies for the prevention of chronic disease and improvement of population health. Food choices can be approached as shared activities that describe social groups, and explained as socially structured by rules and resources present in the contexts of food choice practice.
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