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Le "Nouveau cinéma latino-américain" : un projet de développement cinématographique sous-continentalDel Valle Davila, Ignacio 27 September 2012 (has links) (PDF)
Au début des années soixante ont lieu les premiers essais pour créer une alliance des expériences de rénovation cinématographique menées dans divers pays d'Amérique latine. La tentative de révolutionner les formes autonomes du cinéma fut conçue comme une contribution à la révolution sociale et politique revendiquées par les mouvements de libération latino-américains de cette époque. Notre étude est consacrée à l'analyse de ce projet de développement cinématographique, qui sera connu comme Nouveau cinéma latino-américain dès la fin des années soixante. Nous examinerons les films et les réflexions théoriques de quelques-uns des cinéastes qui adhérèrent au projet, dont l'œuvre se caractérise par un positionnement subversif au sein du champ cinématographique, face à la position hégémonique du modèle hollywoodien. À travers l'analyse des apports théoriques de ces réalisateurs et l'étude des rencontres et échanges entre eux, nous chercherons à établir les caractéristiques du concept de Nouveau cinéma latino-américain, ainsi que ses contradictions et limites.
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Le "Nouveau cinéma latino-américain" : un projet de développement cinématographique sous-continental / “New Latin American Cinema” : a subcontinental cinema development projectDel Valle Davila, Ignacio 27 September 2012 (has links)
Au début des années soixante ont lieu les premiers essais pour créer une alliance des expériences de rénovation cinématographique menées dans divers pays d’Amérique latine. La tentative de révolutionner les formes autonomes du cinéma fut conçue comme une contribution à la révolution sociale et politique revendiquées par les mouvements de libération latino-américains de cette époque. Notre étude est consacrée à l’analyse de ce projet de développement cinématographique, qui sera connu comme Nouveau cinéma latino-américain dès la fin des années soixante. Nous examinerons les films et les réflexions théoriques de quelques-uns des cinéastes qui adhérèrent au projet, dont l’œuvre se caractérise par un positionnement subversif au sein du champ cinématographique, face à la position hégémonique du modèle hollywoodien. À travers l’analyse des apports théoriques de ces réalisateurs et l’étude des rencontres et échanges entre eux, nous chercherons à établir les caractéristiques du concept de Nouveau cinéma latino-américain, ainsi que ses contradictions et limites. / The first attempts to create an alliance of the cinematographic renewal experiences that were occurring in several Latin American countries, took place in the early sixties. The attempt to revolutionize the autonomous forms of the cinema was conceived as a contribution to the social and political revolution claimed by the Latin American liberation movements of the time. Our research is dedicated to the analysis of this cinematographic development project that would be known as the New Latin American Cinema since the late sixties. We will examine the films and the theoretical reflections of some of the filmmakers who adhered to the project, whose work is characterized by a subversive approach within the cinematographic field, in relation to the hegemonic position of the Hollywood model. Through the analysis of the theoretical assumptions of these filmmakers and by studying the meetings and exchanges occurred between them, we will seek to establish the characteristics of the concept of New Latin American Cinema, as well as its contradictions and limits.
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La forme-frontalière ˸ la quête d’une esthétique décoloniale du Nouveau Cinéma Latino-américain / The Border-Form ˸ the Quest for the New Latin Américan Cinéma with Decolonial AestheticsVelasco Flores, Jorge 23 October 2018 (has links)
« La forme-frontalière : la quête du Nouveau Cinéma Latino-américain d’une esthétique décoloniale » porte un regard actuel sur les débats autour du cinéma et sa capacité d’agir sur le plan géopolitique. Pendant les années 1960 et 1970, les cinéastes du Nouveau Cinéma Latino-américain ont cherché à construire un « nouvel homme latino-américain » appelé à faire la révolution à travers un cinéma de décolonisation. Les six films analysés dans ce travail abordent cette esthétique décoloniale en s'appuyant sur la tradition artistique latino-américaine du syncrétisme culturel dont la pierre angulaire est une appropriation transgressive de l'héritage de la culture coloniale : le Baroque. Dans le premier chapitre nous avons voulu expliquer les racines baroques de la forme-frontalière du NCL. À travers des théories sur la spécificité de la culture latino-américaine, de la littérature et des beaux-arts nous retraçons la ligne historique d’un « esprit décolonial latino-américain » – toujours nourrie par le Baroque – depuis le XVIIème jusqu’à nous jours. En suivant la pensée des spécialistes du Baroque latino-américain, nous proposons que les formes baroques latino-américaines réapparaissent en raison de « cycles » dont le NCL serait le dernier « recyclage » de cette tradition esthétique. Ainsi, le NCL témoignerait une « transposition » du baroque latino-américain au cinéma et d’une « légitimation » de la culture latino-américaine pendant un bouleversement géopolitique. Dans le deuxième chapitre nous avons tenu à expliquer les caractéristiques de la forme-frontalière du NCL et de ses origines dues au processus de transculturation mis en place depuis la « découverte » de l’Amérique. Nous affirmons que l’esthétique du NCL est décolonial car il atteste d’un jeu de perspectives entre les frontières de la modernité, de la colonialité et de l’extra-modernité. Nous analysons le détournement décolonial du NCL à travers deux axes principales : l’esthétique baroque latino-américaine et le Néoréalisme italien. Le Baroque latino-américain, éclectique et parfois anti-colonial, se voit reflété dans l’esprit d’inclusion des formes sensibles de différentes épistémologies. Par rapport à l’influence du Néoréalisme, nous proposons l’hypothèse que ce cinema est aussi l’héritier de la tradition esthétique du Baroque italien. À partir de cette idée nous essayons de tracer deux lignes de développement parallèles et synchroniques de l’histoire du cinéma, d’un côté le « Classicisme cinématographique » et de l’autre le « Baroque cinématographique ». Le Classicisme cinématographique est l’héritier du Classicisme historique et ses fondements formels se trouvent dans le cinéma classique d’Hollywood qui est l’aboutissement d’un système de représentation cohérente. Le Baroque au cinéma, au contraire, est héritier du Baroque historique, c’est-à-dire d’une « autre » esthétique moderne, souterraine et subalterne propre à l’Europe méridionale et au monde colonial. Ainsi, le NCL propose une vision « contre-hégémonique », « subalterne » et « subversive » de l’Amérique latine qui s’oppose à l’histoire officielle du sous-continent. Cette histoire et ce cinéma officiels produits par les élites n'inclussent pas dans les cosmovisions amérindiennes et afro-américaines. Le NCL est produit principalement du point de vue de la colonialité, mais aussi de l’extra-modernité, vers la modernité, détournement du système de représentation classique, qui essaie de tourner en « dérision », ou de rendre « carnavalesque », des formes esthétiques hégémoniques. Le détournement décolonial de l’idée de l’« Amérique latine » aboutit, à travers des formes filmiques, un cinéma, et donc une œuvre artistique, qui peut développer l’imaginaire de la décolonisation. / "The Border-Form: The Quest for New Latin American Cinema with Decolonial Aesthetics" takes a current look at the debates around the cinema and its ability to act on the geopolitical level. During the 1960s and 1970s, filmmakers of the New Latin American Cinema sought to build a "new Latin American man" called to make the revolution through a decolonization cinema. The six films analyzed in this work address this decolonial aesthetic based on the Latin American artistic tradition of cultural syncretism whose cornerstone is a transgressive appropriation of the legacy of colonial culture: the Baroque.In the first chapter we have explained the characteristics of the border-form of the NCL and its origins due to the process of transculturation set up since the "discovery" of America. We affirm that the aesthetics of the NCL is decolonial because it attests to a play of perspectives between the borders of the modernity, the coloniality and the extra-modernity. We analyze the détournement decolonial of the NCL through two main axes: Latin American Baroque aesthetics and Italian Neorealism. The Latin-American Baroque, eclectic and sometimes anti-colonial, is reflected in the spirit of inclusion of the sensitive forms of different epistemologies. With regard to the influence of Neorealism, we propose the hypothesis that this cinema is also the heir of the aesthetic tradition of the Italian Baroque. From this idea we try to draw two lines of parallel and synchronic development of the history of the cinema, on the one hand the "Cinematographic Classicism" and on the other hand the "Cinematographic Baroque".Film Classicism is the heir of Classicism and its formal foundations are found in the classic Hollywood cinema that is the culmination of a coherent representation system. Baroque cinema, on the contrary, is heir to the historic Baroque, that is to say, of another "other" moderne, subterranean and subaltern aesthetic peculiar to southern Europe and the colonial world. Thus, the NCL proposes a "counter-hegemonic", "subaltern" and "subversive" vision of Latin America that opposes the official history of the subcontinent. This official history and cinema produced by the elites do not include in Amerindian and Afro-American cosmovisions. The NCL is produced mainly from the point of view of coloniality, but also from extra-modernity, towards modernity, the détournement of the classical representation system, which tries to turn into "derision", or to make "carnivalesque", hegemonic aesthetic forms. The decolonial détournement of the idea of "Latin America" leads through filmic forms, a cinema, and therefore an artistic work, which can contribute to the development of the decolonization imaginary.
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Le monde indien dans le cinéma et l'audiovisuel colombiens [de 1929 a nos jours] / The indian world in Colombian cinema and audiovisual [from 1929 to today]Mateus Mora, Angélica María 05 November 2010 (has links)
La recherche se propose d'étudier des représentations cinématographiques de l'Indien et du monde indien en Colombie, depuis les origines en 1929-1930 et jusqu'à l'époque contemporaine. Elle identifie, répertorie, décrit et analyse une série d'éléments constitutifs des rapports que cette production cinématographique entretient avec les réalités sociales, culturelles ou ethnoculturelles de l'histoire colombienne, et, en particulier, avec le phénomène d'invisibilisation de l'Indien. Elle établit une périodisation en trois temps de l'histoire de cette production cinématographique en Colombie : 1] Période initiale ou de « découverte » de l'Indien et du monde indien par le cinéma colombien [1929-1964] ; 2] Période de redécouverte cinématographique de l'Indien [1968- 1980] ; 3] Période d'appropriation du cinéma et de l'audiovisuel par les cultures indiennes [1980-aujourd'hui]. La première est définie pour l'essentiel par les films d'évangélisation et de « civilisation », qui participent à la reproduction d'un imaginaire national excluant toute référence positive aux cultures indiennes ; la deuxième est caractérisée par la diversification des regards sur le monde indien, et, notamment, par l'utilisation du cinéma comme langage critique des formes de domination politique, économique, sociale et culturelle sur le monde indien ; la troisième est marquée par l'arrivée d'un nouveau support technique [la vidéo], l'auto-appropriation de son image par l'Indien et l'apparition de nouvelles pratiques cinématographiques en lien avec l'appropriation du cinéma et de la vidéo par les cultures indiennes. / This dissertation proposes to study cinematographic representations of the Indian and the Indian world in Colombia since the origins in 1929-1930 until the contemporary era. It identifies, classifies, describes and analyses a series of constituent elements of the relations that cinematographic production holds with social, cultural or ethno-cultural realities of the Colombian history and, in particular, with the phenomenon of the invisibilization of the Indian. It establishes three stages of the history of that cinematographic production in Colombia: 1] Initial period or “discovery” period of the Indian and the Indian world by the Colombian cinema [1929-1964] 2] Period of cinematographic rediscovery of the Indian [1968-1980] 3] Appropriation period of the cinema and the audiovisual by Indian cultures [1980-today]. The first period is defined essentially by films of evangelization and that of the “civilization”, which participates in the reproduction of a national imagery while excluding all positive reference to Indian cultures; the second is characterized by the diversification of the perspectives on the Indian world and notably, by the utilization of cinema as a critical language of political, economical, social and cultural forms of domination on the Indian world; the third is marked by the coming of a new technical support [the video], the auto-appropriation of their image by Indians and the apparition of new cinematographic practices in relation with the appropriation of cinema and video by the Indian cultures.
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De ícono político a ícono cultural : la figura de Ernesto "Che" Guevara en "Diarios de motocicleta", de Walter SallesPannetier Leboeuf, Gabrielle 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour visée d’étudier de quelles façons le film « Carnets de voyage » (2004), du réalisateur brésilien Walter Salles, est symptomatique de la transformation de l’icône politique d’Ernesto « Che » Guevara en icône culturelle. Trouvant son point de départ dans les questions que soulève la dilution de la charge politique de l’image du révolutionnaire dans une quantité croissante d’objets de consommation et de publicités, cette étude s’intéresse à la participation du film de Salles à la resémantisation culturelle de la figure mythique d’Ernesto Guevara et à la dépolitisation relative de l’icône du guérillero qui en découle.
Cette recherche met de l’avant le fait que la reconstruction culturelle et la dépolitisation de la figure de Che Guevara dans le film synthétisent à petite échelle un changement historique plus large que la mondialisation a généré en Occident à partir des années quatre-vingt : l’expansion de la culture –au détriment de la politique– et son instrumentalisation comme ressource. Dans le film, la transition culturelle de l’image de Che Guevara se manifeste par 1) la présentation romantique du personnage principal ; 2) l’atténuation de la portée des événements biographiques plus politiques, voire leur élimination de la trame du film ; 3) la dimension transnationale de l’icône de Guevara et du film en tant que marchandises de consommation et ressources globales de l’économie. L’analyse s’appuie également sur des théories culturelles et sémiologiques pour confirmer le lien entre l’icône de Che Guevara et son contexte socio-historique. / This thesis studies how the movie "Motorcycle Diaries" (2004), directed by Walter Salles, is symptomatic of the transformation of Ernesto "Che" Guevara from a political icon into a cultural icon. Accounting for the dilution of the revolutionary’s political weight in a growing number of consumer items and advertisements, this study focuses on the participation of Salles’s film in the cultural resemanticization of Ernesto Guevara’s mythical figure and on the corresponding depoliticization of the icon.
This research shows that the film’s cultural reprocessing and depoliticization of the Che Guevara icon is the small-scale expression of a wider historical shift that globalization has generated in the West since the 80s: culture’s expansion –to the detriment of politics– and its instrumentalization as a resource. In the film, Che’s cultural transition is evident in 1) the depiction of the protagonist as a romantic hero; 2) the attenuation or even suppression in the plot of the most political biographical events; 3) the transnational reading of both Che and the film as consumer goods and economical resources on a global scale. The analysis is complemented by cultural and semiological theoretical perspectives that confirm the connection between the icon and its sociohistorical context. / Esta memoria estudia cómo la película “Diarios de motocicleta” (2004), del director brasileño Walter Salles, es sintomática de la transformación del ícono político de Ernesto “Che” Guevara en ícono cultural. Partiendo de cierta preocupación por la dilución de la carga política de la imagen del revolucionario en un número creciente de objetos de consumo y de publicidades, este estudio se enfoca en la participación de la película de Salles en la resemantización cultural de la figura mítica de Ernesto Guevara y en la consecuente despolitización relativa del ícono del guerrillero.
Esta investigación destaca que la reconstrucción cultural y la despolitización del Che Guevara en la cinta sintetizan a pequeña escala un cambio histórico más amplio que la globalización ha impulsado en Occidente a partir de los años ochenta: la expansión de la cultura –en detrimento de la política– y su instrumentalización como recurso. La transición cultural del Che se manifiesta en la película a través de 1) la presentación romántica del protagonista; 2) la atenuación o incluso la supresión en la trama de los acontecimientos biográficos más políticos; 3) la dimensión transnacional del Che y de la cinta en tanto mercancías de consumo y recursos económicos globales. El análisis se nutre también de teorías culturales y semiológicas que confirman la conexión del ícono del Che con su contexto sociohistórico.
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