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La contribution de William Godwin au débat sur l'éducation des pauvres en Angleterre (1783-1831) / William Godwin’s contribution to the debate on the education of the poor in England (1783-1831)Golven, Amélie 10 December 2014 (has links)
En Angleterre, à la fin du XVIIIe siècle, le débat sur l’éducation des pauvres s’intensifie. La pauvreté, grandissante, est vue comme une menace pour la sécurité publique. L’éducation apparaît alors comme un moyen de la réguler et de résoudre les problèmes moraux qu’elle engendre. William Godwin, écrivain, philosophe et éducateur, prend part à ce débat qui articule éducation, pauvreté et politique. Ce travail se fixe pour objectif de réaliser une lecture de la philosophie politique et éducative de William Godwin à partir des positions qu’il a tenues sur la question de la pauvreté. Bien qu’il n’ait jamais explicitement indiqué que sa pensée éducative et sa pensée politique étaient destinées aussi aux couches défavorisées de la société, nous faisons l’hypothèse qu’une lecture cohérente de son œuvre peut être réalisée si on le suppose. Pour définir sa contribution au débat sur l’éducation des pauvres, réaliser un état des lieux du système éducatif existant a été nécessaire. Dans un second temps, a été menée une analyse du plan d’éducation godwinien qui s’oppose nettement à cette éducation. Axé sur l’égalité naturelle, le potentiel de progrès et le développement des différentes dimensions humaines, un tel projet éducatif permet à chacun d’atteindre l’autonomie et de vivre harmonieusement avec ses semblables. Enfin, éduquer, c’est former de nouveaux hommes capables de vivre dans une nouvelle société. Pour Godwin, la société du futur est une société où les hommes seront suffisamment éduqués et autonomes pour se passer d’État. Au terme de ces analyses, il apparaît légitime d’affirmer qu’il n’y a pas, chez Godwin, une société pour les riches ou une société pour les pauvres ni une éducation pour les riches et une éducation pour les pauvres, mais bien, une éducation et une société pour tous. / In England, at the end of the eighteenth century, the debate on the education of the poor gets stronger. Poverty is increasing and it is perceived as a threat to people’s safety. In that context, education appears as a means to regulate and solve the moral problems it triggers. William Godwin, a writer, a philosopher but also an educator takes part in the debate which articulates education, poverty and politics. The present research aims at carrying out a reading of William Godwin’s political and educationnal philosophy from the views he expressed, separately, on the issue of poverty.Though he never clearly mentioned that his educational and political thinking was also meant for the lower ranks of society, we believe that a coherent reading of his work can be performed if we suppose that his thinking was effectively destined for the poor. Defining Godwin’s contribution to the debate on education for all first implies to propose a description of the educational system in Godwin’s time. Then, an analysis of his educational plan that stands in total opposition to the education of his time has been suggested. Based on equality among men, their potential of progress and the developement of all human qualities, it intends to form independent human beings able to live harmoniously with other people. Eventually, educating means forming new men able to live in a new society. To Godwin, the new society is a place where people are educated and autonomous enough to get rid of the state. At the end of our study, it seems legitimate to assert that, in Godwin’s thinking, there is neither a society for rich people or a society for the poor, or an education for the rich and another one for the poor but rather an education and a society for everybody.
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Autour de l'idéalisme britannique: recherches et réflexions méthodologiques sur l'histoire des idées en Grande-Bretagne (milieu XIXe s. - début XXe s)Rosaye, Jean-Paul 20 November 2009 (has links) (PDF)
Ce travail est un condensé d'une dizaine d'années de recherches dont le dénominateur commun a été l'histoire des idées en Grande Bretagne au moment où la modernité s'éprouve dans le modèle de la société industrielle et où des tentatives se sont ébauchées pour sortir du relativisme et du matérialisme ambiants. Son objectif principal, outre la synthèse de mes travaux, a été de formaliser certaines recherches et de poursuivre une interrogation originale sur le sens de l'idéalisme britannique. J'ai distingué trois grandes parties dans ce document qui recouvrent peu ou prou une exposition chronologique de mes travaux; mais ces parties ont également été construites avec le souci de mettre en évidence mon intérêt pour l'idéalisme britannique et l'impact de l'élaboration des théories de la connaissance. Le fil conducteur en a été l'évolution de mes idées concernant la discipline de l'histoire des idées.
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Le travail dans l’utopie britannique du long dix-huitième siècle / Work and Labour in Eighteenth-Century UtopiaSippel, Alexandra 26 October 2009 (has links)
Cette étude veut montrer comment le travail est décrit et vécu dans les utopies littéraires et programmatiques du dix-huitième siècle, de John Bellers (1695) à Robert Owen (vers 1830). Dans la société britannique de l’époque, le travail évolue, de nécessaire condition de l’homme vers un moyen de progresser dans la hiérarchie sociale. Les utopies, micro-sociétés idéales, sont toujours isolées, de sorte que le travail agricole et artisanal est la principale occupation de leurs habitants. De pénible qu’il est en Europe, il devient léger en utopies car il est équitablement partagé entre des individus qui savent se contenter de peu. Les autres professions, plus intellectuelles, jouissent d’un prestige nettement moins important qu’en Europe, puisque chaque utopien est à la fois son prêtre, son avocat, son médecin. Tous les utopiens contribuent également à la beauté de leur environnement, on ne trouve que rarement des artistes identifiés par leur fonction. La façon dont les utopistes abordent la question du travail traduit leur projet de société, le plus souvent égalitariste et coopératif, par opposition à une Grande-Bretagne dominée par la compétition. / The point of this thesis is to show how work is depicted in eighteenth-century utopias, from John Bellers (1695) to Robert Owen (in the 1830s). Labour is the necessary condition of the vast majority of the British population at the beginning of the period. Over the century, though, work takes on a more positive connotation as it becomes a means of ascending the social ladder (especially for the merchants and members of the professions). In utopian texts, European “toil” becomes pleasant and healthful “exercise”, because the inhabitants of ideal societies have few needs that are easily satisfied. A little agriculture and craft industry only is required to provide them with anything they want. The intellectual professions, that were more prestigious in Britain, are disregarded as each citizen is able to act as his own priest, lawyer or physician. All utopians are artists, contributing to the beauty of their environment, so that none is really identified as such. The last part aims at demonstrating that work and labour are at the heart of the utopists’ view of society. Their plans are vindications of more egalitarian and cooperative societies.
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La Question d'Orient dans la culture politique britannique : réception et influences (1875-1898). / The reception of the Eastern Question in Britain and its impact on british political culture (1875-1898)Prévost, Stéphanie 11 December 2010 (has links)
Cette thèse étudie la réception de la Question d'Orient au Royaume-Uni entre la crise orientale de1875-6 et celle de 1894-8, ainsi que son incidence sur la culture politique britannique. Preuves à l'appui, nous remettrons en cause les deux positions historiographiques prépondérantes selon lesquelles la Question d'Orient était, à l'époque pour le Royaume-Uni, une simple question diplomatique et que son incidence sur la culture politique britannique se limitait à l'affrontement entre Gladstone et Disraeli entre 1876 et 1880. Nous argumenterons, au contraire, que les influences de la Question d'Orient sur le Royaume-Uni vont bien au-delà de 1880 et sont, dans le dernier quart du dix-neuvième siècle, multiples et extrêmement complexes. Sans remettre en cause son aspect diplomatique et géopolitique, il nous faudra également considérer son incidence rhétorique,culturelle et idéologique sur la politique britannique. / This dissertation explores the reception of the Eastern Question in Britain between the 1875-6 Eastern crisis (marked by the 'Bulgarian atrocities') and that of 1894-8 (which corresponds to the episode of the 'Armenian massacres' and to its consequences), as well as the impact it had on British political culture. l will rely on contemporary evidence to question the two main historiographical positions that the Eastern Question was, at the time, just a diplomatic issue and that ~ts only impact on British political culture was the contest that opposed Disraeli and Gladstone between 1876 and 1880. Instead, it will be argued here that the impact of the Eastern Question in Britain goes well beyond 1880 and is both multi-faceted and extremely complex. Without down playing its diplomatic and geopolitical relevance, l will seek to assess its rhetorical, cultural and ideological influences on British politics.
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La presse anglophone en Chine : Canton, Hong Kong et Shangai (1827-1911). Son influence sur l'émergence de la presse chinoise. / The English-language press in China : Canton, Hong Kong and Shanghai (1827-1911). Its influence over the birth of a modern Chinese press.Costantini, Iside 10 December 2009 (has links)
Cette thèse a pour objet de mettre en évidence l’influence de la presse anglophone en Chine sur l’émergence de la presse chinoise moderne au 19e siècle. La presse anglophone prit pied aux pourtours d’une Chine dont le seul organe d’information se limitait à la Gazette impériale depuis deux millénaires. Les journaux anglophones virent le jour pour apporter aux Britanniques et aux Chinois qui partageaient la même sphère les informations nécessaires à leur activité commerciale. La presse anglophone s’est développée seule pendant une trentaine d’années puis elle accompagna la naissance de la presse chinoise moderne et lui servit de modèle et de soutien. Les journaux commerciaux anglophones hébergèrent la presse chinoise au sein de leurs propres pages avant la parution de titres exclusivement chinois dans les années 1870. La presse anglophone et la jeune presse chinoise moderne s’ouvrirent aux problématiques politiques et furent animées par de nouvelles personnalités, parmi lesquelles des étudiants chinois occidentalisés, des hommes d’affaires chinois fortunés et des lettrés ayant fait un pas vers la modernité. L’indépendance éditoriale de la presse chinoise vis-à-vis de la presse anglophone fut alors acquise, mais l’influence et la coopération ne cessèrent pas pour autant. Les échanges matériels et professionnels se muèrent en connivences et protections, la presse anglophone aidant les titres chinois à surmonter la censure et la répression dont ils étaient les victimes. La présence de la presse anglophone sur les pourtours de la Chine a permis au savoir-faire technique et à l’expérience humaine d’être réunis au moment historique où la Chine, confrontée au défi de la modernité, a vu surgir à la fin du 19e siècle des débats sur sa transformation, alors qu’aucun vecteur médiatique n’était à l’époque disponible. L’émergence d’une presse chinoise moderne étant devenue inéluctable, elle s’est accomplie en symbiose avec la presse anglophone qui s’était enracinée depuis quelques décennies sur les pourtours de la Chine. / This dissertation examines the influence of the English-language press in China [in Hong Kong and the International concession of Shanghai] on the birth of a modern Chinese press from 1827 to 1911. The English-language press developed on the edge of a country where the only channel of information for 2000 years had been the Imperial gazette. The English language newspapers allowed British and Chinese residents to gather information which was both useful in their daily lives and to run their businesses. The English language papers first developed single-handedly for about thirty years before encouraging the birth of Chinese ones and serving as a support and model. The English-language press first incorporated Chinese pages before publishing entirely Chinese newspapers in the 1870s. Both the English-language press and the new Chinese press opened up to recent political issues and new personalities, such as westernized Chinese students, wealthy businessmen and scholar-gentry who had come to accept modernity for China. The Chinese-language press soon achieved editorial independence but cooperation between the two was maintained. Material and professional exchanges transformed themselves into mutual help and understanding, the British helping at times to overcome the bouts of censorship and repression from which the Chinese papers regularly suffered. The presence of English-language press enabled both technical and personnel transfers to take place at a time in history when China was confronted with the threat of modernity and had begun to experience debates about its future but had no local media to report on them. A modern Chinese press had thus become an absolute necessity for citizens who took pride in their past and were concerned with the weakened state of their country. It was achieved with the help of the English-language press which had taken roots a few decades earlier on the outskirts of China.
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Le Néo-paganisme en Angleterre à l’époque contemporaine / Paganism in Contmeporary EnglandFarwell, Rose-Marie 28 November 2011 (has links)
Cette thèse examine l’essor récent du néo-paganisme en Angleterre, en tenant compte des particularités du contexte anglais, et en montrant la convergence d’influences historiques, culturelles et littéraires qui ont favorisé son émergence et son développement. Le néo-paganisme se décline en des branches ou traditions distinctes mais toutes issues d’un terreau commun. Cependant, on peut souligner l’émergence d’un néo-paganisme éclectique et syncrétique à part entière, portant sur le « bricolage » identitaire des individus qui composent leur propre spiritualité. Nous examinons la création d’une communauté et d’une identité néo-païennes, difficiles à cerner, mais qui reposent sur un socle commun de croyances et pratiques. Nous examinons les enjeux d’une quête identitaire véhiculée par une mystique de la terre d’Angleterre qui se veut inclusive, s’inscrivant dans une logique multiculturelle de la diversité et du pluralisme. Le néo-paganisme a pu profiter également d’un contexte politique, intellectuel et socioculturel favorable aux religions minoritaires, mais a dû faire des concessions pour se constituer en tant que religion afin d’être reconnu par les autorités publiques. Inversement, celles-ci ont été amenées à élargir et assouplir leur conception et leur définition de la religion afin d’inclure cette religiosité alternative. L’étude examine la plus grande visibilité des néo-paganismes et leur médiatisation, ainsi que les interfaces et zones de porosité entre ceux-ci et la culture dominante pour montrer une diffusion des thématiques néo-païennes dans la culture environnante, même si des problèmes persistent concernant l’acceptation et l’interprétation des noms pagan et surtout witch, et surtout des ambiguïtés en ce qui concerne les notions d’occulte et de magie. / This study examines the emergence and growth of paganism over recent decades in a specifically English context, taking into account the various historical, cultural and literary influences and the way paganism has developed as a ‘natural’ product of these. Although the term paganism covers a loose association of distinct branches and traditions, these inspire, influence and feed into each other to a greater or lesser extent, creating a generic paganism that has emerged as the dominant trend, within which individuals concoct and compose their own spirituality. Within a spectrum of practices and beliefs, enough common ground exists for the movement to be recognizable as such, but this contrasts greatly with more traditional ideas of religion. If the growth of paganism is partly explained by the greater availability of information and the use of Internet, it is also seemingly in resonance with various aspects of the contemporary, post-modern western psyche. Furthermore, it has benefited from the official climate concerning positive recognition of minority religions in a multicultural society, although difficulties have arisen in its being accepted as a religion, whether by the authorities, or due to internal factors. This has led to a higher media profile for paganism, sometimes in its favour, but sometimes leading to its scapegoating by newspapers seeking to denounce the perceived excesses of multiculturalism and the “politically correct”. If the name ‘pagan’ seems inappropriate, acting as a barrier in some quarters, no alternative, less controversial term has been found as a replacement. However, it can be noticed that pagan themes and attitudes are being more generally diffused within mainstream culture, with or without the pagan ‘label’.
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