• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 11
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 14
  • 14
  • 9
  • 9
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Sade peintre de caractères ou la destitution des volontés d'absolu. Étude d'inspiration lefortienne

Paquette, Julie 31 October 2012 (has links)
Dans cette thèse de pensée politique, nous examinerons certains des effets engendrés par l’œuvre du marquis de Sade. Nous chercherons à démontrer que le principal de ces effets est la destitution de toutes les tentatives d’ériger des « idoles ». Par « idoles » nous entendons tout ce qui est susceptible de se poser comme un « absolu » – qu’il s’agisse des idoles que l’on peut associer à l’Ancien régime (la monarchie de droit divin par exemple) ou celles, nouvelles, que la révolution pourrait être tentée de leur substituer (la vertu républicaine par exemple). Notre travail s’inspire d’un article de Claude Lefort, « Sade : le Boudoir et la Cité », selon lequel Sade ne peut être ramené à un promoteur du vice ou de la corruption – ce qui ne veut aucunement dire que son œuvre devrait être lue, à l’inverse, comme une défense de la vertu ou de l’incorruptibilité (révolutionnaires ou républicaines). Nous chercherons dans un premier temps à démontrer de quelle manière la destitution des idoles s’applique à des postures littéraires et philosophiques dont Sade a lui-même participé : libertinage, matérialisme et athéisme. Dans un second temps, nous nous concentrerons sur les opuscules politiques de Sade et sur ses engagements politiques. Aux termes de notre travail, apparaîtra alors un Sade, penseur d’une République fondée sur un mouvement d’ « institution/destitution », qui, à la lumière de ce qu’a théorisé Lefort, permet d’intégrer le doute et l’indétermination au sein d’une réflexion sur le politique.
2

Lectures contemporaines de Machiavel: la question de l'interprétation chez Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort

Marcotte Chénard, Sophie 29 September 2011 (has links)
Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.
3

Sade peintre de caractères ou la destitution des volontés d'absolu. Étude d'inspiration lefortienne

Paquette, Julie 31 October 2012 (has links)
Dans cette thèse de pensée politique, nous examinerons certains des effets engendrés par l’œuvre du marquis de Sade. Nous chercherons à démontrer que le principal de ces effets est la destitution de toutes les tentatives d’ériger des « idoles ». Par « idoles » nous entendons tout ce qui est susceptible de se poser comme un « absolu » – qu’il s’agisse des idoles que l’on peut associer à l’Ancien régime (la monarchie de droit divin par exemple) ou celles, nouvelles, que la révolution pourrait être tentée de leur substituer (la vertu républicaine par exemple). Notre travail s’inspire d’un article de Claude Lefort, « Sade : le Boudoir et la Cité », selon lequel Sade ne peut être ramené à un promoteur du vice ou de la corruption – ce qui ne veut aucunement dire que son œuvre devrait être lue, à l’inverse, comme une défense de la vertu ou de l’incorruptibilité (révolutionnaires ou républicaines). Nous chercherons dans un premier temps à démontrer de quelle manière la destitution des idoles s’applique à des postures littéraires et philosophiques dont Sade a lui-même participé : libertinage, matérialisme et athéisme. Dans un second temps, nous nous concentrerons sur les opuscules politiques de Sade et sur ses engagements politiques. Aux termes de notre travail, apparaîtra alors un Sade, penseur d’une République fondée sur un mouvement d’ « institution/destitution », qui, à la lumière de ce qu’a théorisé Lefort, permet d’intégrer le doute et l’indétermination au sein d’une réflexion sur le politique.
4

Lectures contemporaines de Machiavel: la question de l'interprétation chez Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort

Marcotte Chénard, Sophie 29 September 2011 (has links)
Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.
5

Lectures contemporaines de Machiavel: la question de l'interprétation chez Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort

Marcotte Chénard, Sophie 29 September 2011 (has links)
Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.
6

Lectures contemporaines de Machiavel: la question de l'interprétation chez Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort

Marcotte Chénard, Sophie January 2011 (has links)
Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.
7

Sade peintre de caractères ou la destitution des volontés d'absolu. Étude d'inspiration lefortienne

Paquette, Julie January 2012 (has links)
Dans cette thèse de pensée politique, nous examinerons certains des effets engendrés par l’œuvre du marquis de Sade. Nous chercherons à démontrer que le principal de ces effets est la destitution de toutes les tentatives d’ériger des « idoles ». Par « idoles » nous entendons tout ce qui est susceptible de se poser comme un « absolu » – qu’il s’agisse des idoles que l’on peut associer à l’Ancien régime (la monarchie de droit divin par exemple) ou celles, nouvelles, que la révolution pourrait être tentée de leur substituer (la vertu républicaine par exemple). Notre travail s’inspire d’un article de Claude Lefort, « Sade : le Boudoir et la Cité », selon lequel Sade ne peut être ramené à un promoteur du vice ou de la corruption – ce qui ne veut aucunement dire que son œuvre devrait être lue, à l’inverse, comme une défense de la vertu ou de l’incorruptibilité (révolutionnaires ou républicaines). Nous chercherons dans un premier temps à démontrer de quelle manière la destitution des idoles s’applique à des postures littéraires et philosophiques dont Sade a lui-même participé : libertinage, matérialisme et athéisme. Dans un second temps, nous nous concentrerons sur les opuscules politiques de Sade et sur ses engagements politiques. Aux termes de notre travail, apparaîtra alors un Sade, penseur d’une République fondée sur un mouvement d’ « institution/destitution », qui, à la lumière de ce qu’a théorisé Lefort, permet d’intégrer le doute et l’indétermination au sein d’une réflexion sur le politique.
8

LA QUESTIONE DELLA DEMOCRAZIA IN CLAUDE LEFORT: PARADOSSI E SFIDE DELLA MODERNITÀ DI FRONTE AL TEOLOGICO-POLITICO

Terra, Claudia 20 February 2025 (has links)
La ricerca dottorale ha mirato a far luce sull’idea di democrazia e modernità elaborata da Claude Lefort. Sebbene la sua opera sia stata oggetto di numerosi studi, le fonti del suo pensiero e la complessità della sua idea di storia e di sociale sono lungi dall’essere pienamente comprese. La ricerca ha tracciato ciò che abbiamo chiamato la “storia filosofica della modernità” lefortiana attraverso lo studio delle fonti del suo pensiero così come del contesto in cui prese forma, vale a dire la crisi del marxismo nella Francia degli anni ’60. Proprio per via dell’esistenza di numerosi studi che o si limitano a introdurre l’opera di Lefort, o che ne analizzano soltanto un aspetto, l’esigenza e la metodologia che ha guidato la tesi è stata quella di ricostruire accuratamente le fonti e il contesto di nascita del suo pensiero. La ricerca ha guardato all’opera di Lefort attraverso la questione del teologico-politico. Essa è stata condotta a partire dall’ipotesi che non fosse possibile comprendere a pieno le idee al cuore della democrazia lefortiana, vale a dire quella di “disincorporazione del potere” e quella dell’avvento di un “luogo vuoto del potere”, senza interrogare il “passato” della democrazia. In altre parole, la radicalità dell’istituzione democratica, che abbiamo interpretato come rottura con il teologico-politico, sta proprio nella contrapposizione con la forma sociale da cui è stata preceduta. La ricerca ha fatto luce su questo passato, e cioè sulla “forma teologico-politica” così come Lefort la concepisce sulla base dell’opera di Ernst Kantorowicz I due corpi del re. Nello specifico, abbiamo mostrato come il teologico-politico in Lefort è una particolare forma storica di istituzione del sociale, così come è stato messo in evidenza come questa riflessione sul teologico-politico vada letta insieme all’esigenza di ripensare il politico tout court fuori dal quadro “empirico” delle scienze sociali. Si è inoltre mostrato che la riflessione sul religioso permette a Lefort di meglio tematizzare l’idea, insita in quella di divisione originaria del sociale, di un’alterità sempre all’opera nel sociale, anche quando tale alterità non rimanda a una trascendenza religiosa o a un potere incarnato. Soltanto affrontando il problema teologico-politico in Lefort è possibile, in altre parole, trarre tutte le conseguenze della disincorporazione del potere, come Lefort stesso ha invitato a fare. Solo così è stato possibile cogliere la portata radicale della stessa proposta lefortiana. È stato inoltre chiarito il tipo di rapporto che intercorre tra teologia e politica, e in particolare tra forma teologico-politica e democrazia, in Lefort. Sebbene la democrazia rompe con il teologico-politico, quest’ultima è il tipo di istituzione sociale che la precede. Per evitare di far scivolare il teologico nel politico con l’avvento della forma democratica si è fatto luce sul tipo di riflessione sulla storia adottata da Lefort. Solo soffermandosi su questa riflessione si è potuto comprendere pienamente ciò che Lefort non ha mai smesso di affermare, e cioè l’avvenuta “desintricazione” del teologico e del politico. In altre parole, riflettere sulla storia è stato necessario per evitare di attribuire un carattere religioso alla democrazia lefortiana, o per evitare di leggere la storia della democrazia in termini religiosi. “Storia filosofica della modernità” è il nome dato all’idea di modernità in Lefort. La storia filosofica della modernità è la storia dello scioglimento del nesso teologico-politico. La democrazia rappresenta la rottura del tessuto storico che ha istituito un regime senza precedenti e ha completamente cambiato gli attributi del potere e del sociale, nonché le categorie politiche classiche. Abbiamo mostrato che questa storia della modernità non è teleologicamente orientata basandoci sull’idea di storia sviluppata da Merleau-Ponty. Nel suo corso al Collège de France del ‘53-54 Matériaux pour une théorie de l’histoire, Merleau-Ponty parla della storia come ricerca di una logica nella contingenza, perché “non c’è storia se il corso delle cose è una serie di episodi senza legami, o se è una lotta già vinta nel cielo delle idee”. Il primo capitolo introduce e illustra l’ipotesi di una storia filosofica della modernità. Poiché questa ipotesi si basa sull’idea di storia di Merleau-Ponty, il capitolo discute il rapporto tra Lefort e Merleau-Ponty. Non solo è stato necessario spiegare come Merleau-Ponty abbia influenzato Lefort e abbia contribuito a plasmare il suo pensiero a diversi livelli, ma è stato anche necessario soffermarsi sulle influenze non esplicite di Merleau-Ponty su Lefort. In altre parole, è stata fatta luce sull’idea di storia in Merleau-Ponty, sul modo in cui essa viene in parte assunta da Lefort, e infine su cosa si è voluto dire con “storia filosofica della modernità”. Più ampiamente, i primi due capitoli sono dedicati alla genesi del concetto lefortiano di “politico” e di “messa in forma del sociale” e all’influenza dell’antropologia sullo sviluppo del pensiero lefortiano. Il secondo capitolo traccia l’esperienza di Socialisme ou Barbarie in quanto laboratorio di riflessione sul sociale e su una storia non deterministica. Attraverso la critica alla burocrazia sovietica, si è osservato come Lefort era infine arrivato a rifiutare qualsiasi forma di organizzazione politica che pretende rappresentare “definitivamente” gli interessi di una classe o di un gruppo sociale. Nel capitolo viene inoltre esaminata la critica di Lefort verso lo strutturalismo, fondamentale per comprendere la sua idea, negli anni ’50 solo appena formulata, di politico e di simbolico. I tre capitoli centrali (III, IV, V) affrontano la concezione lefortiana della modernità come scioglimento del nesso teologico-politico e apertura di un sociale privo di garanti e perciò in perenne ricerca del suo fondamento e della sua legittimità. I paradossi della modernità sono stati allora interpretati come un’anticipazione dei paradossi del regime democratico, inteso come una società senza corpo in cui il potere è un luogo vuoto. Il terzo capitolo affronta quello che abbiamo definito il “nodo lefortiano”, che riteniamo essenziale per comprendere la genesi del problema teologico-politico di Lefort. Il riferimento a un nodo concettuale voleva mettere in risalto l’intreccio esistente tra l’interpretazione lefortiana del totalitarismo, la nascita di una nuova idea di politico e la rottura con il marxismo, cosa che apre la strada all’idea di democrazia e alla questione della modernità. Abbiamo insistito su questo intreccio per far vedere la coerenza e la relativa unità dell’itinerario intellettuale di Lefort. Il capitolo si sofferma inoltre sul modo in cui Lefort legge i Due corpi del re di Kantorowicz e i principi che ne ricava. Comprendere la modernità lefortiana significa infatti cogliere la “storia filosofica della modernità” a partire dallo scioglimento del nesso teologico-politico. Le “tappe” di questa storia comprendono l’interpretazione di Machiavelli, punto culminante dell’itinerario intellettuale lefortiano, e il lavoro sugli interpreti “teologico-politici” della Rivoluzione francese. Il quarto capitolo è dedicato proprio a Machiavelli e si sofferma sulla “divisione originaria del sociale” e sull’ineluttabilità del conflitto all’interno dello spazio politico, nonché sulla genesi della legge come movimento selvaggio in una città sempre divisa. Il capitolo sulla Rivoluzione francese si sofferma sulle letture lefortiane di Jules Michelet e Edgar Quinet ed è occasione di riaffermare il senso della ricerca sul teologico-politico in Lefort così come di mostrare in che modo, proprio quegli autori che interpretarono la rivoluzione sotto la lente religiosa, gli abbiano permesso di definire la modernità e i paradossi di un regime senza corpo e sempre alla ricerca della propria legittimità. L’epilogo sulla “forma di società” democratica analizza da vicino le caratteristiche della democrazia lefortiana. Vengono riesaminati i rapporti tra teologico e politico e quindi l’idea di “désintrication” tra teologico e politico per mostrare l’incompatibilità di Lefort con i teoremi della secolarizzazione. Esso è l’occasione, inoltre, per riaffermare la riflessione sulla storia su cui si basa l’intero lavoro di ricerca. Vengono inoltre esaminate le tante conseguenze delle nozioni di “disincorporazione del potere” e di “luogo vuoto del potere”, anche per misurare la distanza dalla formula liberale di democrazia rappresentativa. A partire da queste nozioni, si sono quindi presi in esame i paradossi che caratterizzano il concetto di “popolo” in democrazia, il quale viene detto sovrano sebbene la sua identità rimane latente. A tal proposito, abbiamo mostrato come per Lefort la democrazia non rompa solo con la forma teologico-politica ma anche con i meccanismi verticali della teologia politica. Le specificità delle “invenzioni” democratiche sono state messe in risalto proprio nel contrasto con i tratti tipici della forma teologico-politica. Studiarla nelle sue numerose implicazioni ci ha permesso, inoltre, di mettere a fuoco i tentativi contemporanei di riabilitazione di una forma politica che per Lefort dovrebbe appartenere al passato.
9

Un régime de la liberté : la démocratie dans l’œuvre de Claude Lefort / Democracy as a "regime of liberty" : thinking the Political with Claude Lefort

Couillerot, Jérôme 01 December 2017 (has links)
Claude Lefort est un penseur majeur du totalitarisme soviétique et un théoricien original de la démocratie ; mais cette pensée souffre d’être encore trop peu étudiée, et surtout peu comprise dans son articulation générale. Ce travail se propose de remédier à cette carence, et s’efforce, au travers d’une reconstruction des dimensions fondamentales de l’œuvre, de restituer à la pensée de l’auteur sa cohérence interne. Nous postulons ici que cette cohérence se dévoile à bien vouloir identifier le projet central de Claude Lefort, qui fut de penser les conditions de possibilité de la liberté politique, et partant, la démocratie comme un régime de la liberté. Un tel projet, d’abord envisagé dans le cadre de la théorie marxiste, va progressivement être réévalué à l’aide de la philosophie de Maurice Merleau-Ponty, pour aboutir à une récusation des acceptions traditionnelles – telles que comprises en droit public – des notions de pouvoir et de liberté. Il s’agit alors pour Lefort de permettre la liberté politique, c’est ce que s’efforce de montrer la première partie. Il faut ensuite tirer les conséquences logiques d’une telle récusation. Elle amène à reconsidérer en profondeur la nature des deux termes : le pouvoir gagne une dimension « symbolique », et les libertés se pensent comme indissociablement individuelles et collectives. Cette construction se veut une manière spécifique d’organiser la liberté politique, c’est ce que s’emploie à révéler la seconde partie. / Claude Lefort is a major thinker of Soviet totalitarianism and an original theorist of democracy. However, his contributions remain much overlooked, and the overall coherence of his body of work is often misunderstood. This work aims to remedy this deficiency, and endeavours to identify and organize the fundamental dimensions of his thought, in order to re-establish its internal coherence. The hypothesis of this doctoral thesis is that this coherence is revealed through the identification of the central project of Claude Lefort, which was to apprehend the necessary conditions for the advent of political liberty, and therefore democracy as a “regime of liberty” (régime de la liberté). This intellectual project, developed first of all in the context of Marxist theory, was progressively reassessed in the light of the philosophy of Maurice Merleau-Ponty, eventually resulting in a rejection of the traditional understanding – that of public law – of the two concepts of power and liberty. The problem, for Lefort, is how to bring about the existence of political liberty ; which the first part of this work aims to demonstrate. It then becomes necessary to draw the logical consequences of such a rejection. It leads to a profound reconsideration of the nature of the two concepts : power gains a “symbolic” dimension, and liberties are inseparably thought as both collective and individual. Lefort’s construction must thus be understood as a specific way to organise political liberty ; as the second part of doctoral work attempts to reveal
10

Les formes du politique. Ethnographie d’une communauté coopérative du Mouvement des travailleurs ruraux sans-terre (MST) du Brésil

Furukawa Marques, Dan 25 April 2018 (has links)
Depuis la fin des années 1980, les Coopératives de production agricole (CPA) du Mouvement des travailleurs ruraux sans-terre (MST) au Brésil symbolisent, selon celui-ci, une « forme supérieure de coopération ». Pour le MST, la Cooperativa de Produção Agropecuária Nova Santa Rita (Coopérative de production agricole Nova Santa Rita, COOPAN) représente un modèle de réussite socio-économique d’une coopérative entièrement gérée selon le modèle du « travail collectif » : une communauté stable, rentable économiquement, respectant les principes environnementaux de l’agroécologie et où le travail et la vie quotidienne sont organisés de manière collective et démocratique. Une enquête de terrain attentive révèle, cependant, les soubassements conflictuels de la construction d’une communauté démocratique. Dans ce que nous appelons une « dialectique du conflit », les acteurs sociaux du MST doivent constamment équilibrer le rapport fragile et mouvant entre l’individuel et le collectif, l’horizontalité et la verticalité, l’économique et le politique. Appuyée sur une enquête de terrain s’étalant sur cinq ans et inspirée d’un cadre théorique construit principalement à partir de la phénoménologie politique de Maurice Merleau-Ponty et complété par les pensées de Claude Lefort et d’Hannah Arendt, cette thèse propose la phénoménologie politique comme méthode ethnographique. Nous examinons ainsi la construction de la communauté COOPAN en tentant de comprendre l’institution politique d’une communauté et de ses sujets. Les trente et une familles qui composent COOPAN font la route ensemble depuis presque trois décennies. Nous avons reconstitué cette trajectoire de vie et son fonctionnement actuel dans le but de saisir les différentes formes d’apparition et de transformation du politique ou, autrement dit, les manières par lesquelles se construisent les liens sociaux, les sentiments d’appartenance, les pratiques et les normes à partir desquels se déploie une communauté politique et ses sujets, toujours en mouvement. En d’autres mots, le but est de saisir comment les expériences politiques des sujets participent à instituer un ordre social autour d’un projet politique commun, en construction permanente.

Page generated in 0.0588 seconds