Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.

Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.

Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.

Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.

This master thesis explores how the use of relatively new conceptual compositions such as "virtue signaling" and "social justice warriors" can alter and/or change the original connotations of "virtue" and "social justice". The study proposes that these compositions can become carriers of ideological structures. Further, it examines what effects these compositions have on the public debate. Using quantitative and qualitative digital text analysis on a selection of articles in Swedish alternative and mainstream media, the thesis finds the new compositions of the words "virtue" and "social justice" to be essentially contested concepts and that they have migrated from alternative media into the mainstream media. The thesis concludes that 1) the new compositions are carriers of the prevailing ideology in alternative media and that 2) the polemic and locked positions in the debate about virtue signaling calls for a discussion about language and its use.

This essay looks at the Government of British Columbia’s ‘New Relationship’ with indigenous people and how British Columbia’s history can inform this public policy debate. Specifically, I draw on the approach used by historian Quentin Skinner to identify two distinct periods in British Columbia’s early history, the coastal fur trade and the colonial period, and to identify how the relationship between indigenous people and Europeans was fundamentally different during these periods. After identifying the key features that made these relationships different, I challenge policymakers to look beyond the colonial period and its effect on our intellectual heritage. Through looking back to the fur trade period, I argue that we can begin to meet the promise contained in the ‘New Relationship’ and its statement of vision.

During the 1920s and 1930s, the Swedish right-wing party Allmänna valmansförbundet (AVF) made citizen into a key concept within their political vocabulary and practice. This thesis examines the distribution, meaning and function of the concept of citizen within the AVF between 1915 and 1936. By using theoretical and methodological perspectives from both the English (Skinner) and German (Koselleck) side of conceptual history vis-à-vis Begriffsgeschischte, this study illuminates how a discursive framework took place within the AVF and expanded throughout the organisation. The constitutional reforms 1918/1921 and the organisational strength from opposite parties, stressed the importance for the AVF to assemble the citizens around conservative value laden concepts: responsibility, ansvar, and public participation, offentlighet. This new situation in political and social life, pushed the AVF towards a reorganisation. The aim was to educate the masses, women and youth into conservative citizens. Citizen became the sole tool in (i) upholding the traditional heritage between folk–state, and (ii) enabling the AVF citizen discourse to spread throughout the society. This study shows the multiple meaning and functions of the citizen concept within the AVF.  It provides a new understanding of how collective concepts became an important part of the struggle for power during the democratization process in Swedish political history and must in that respect be seen as an antithesis to the collective concepts of the Social Democratic Party during this period.

<p>In 2001 Sweden founded the government agency of VINNOVA, named after the OECD-endorsed innovation system concept. Criticising the common assumption that countries are passive and uncritical recipients of the approaches promoted by the OECD, this dissertation tries to show that Swedish actors were in fact very active and strategic as they contributed to the national adoption of the concept.</p><p>With inspiration from conceptual history and Quentin Skinner’s analysis of the rhetorical use of concepts, this study focuses on the research funding reform process between 1995 and 2001, investigating how actors trying to defend the contested institution of sectoral research used the innovation system concept to rhetorically legitimise their project. To compare these uses with earlier ways of discussing innovation in Sweden, the innovation debate that arose in relation to the industrial crises of the 1970s and 1990s has also been studied.</p><p>It was found that the early Swedish innovation debate had paid little attention to the university sector. When <i>Research 2000</i> in 1998 proposed that researcher-dominated research councils should be given control over sectoral research funding, a coalition in favour of industrially relevant research mobilised to protect its influence over research funding. The concept was now appropriated and used to rhetorically reframe the universities as part of a system with the main function of promoting innovations. By using the concept it was also possible to draw on the legitimacy offered by the OECD and science.</p>

In 2001 Sweden founded the government agency of VINNOVA, named after the OECD-endorsed innovation system concept. Criticising the common assumption that countries are passive and uncritical recipients of the approaches promoted by the OECD, this dissertation tries to show that Swedish actors were in fact very active and strategic as they contributed to the national adoption of the concept. With inspiration from conceptual history and Quentin Skinner’s analysis of the rhetorical use of concepts, this study focuses on the research funding reform process between 1995 and 2001, investigating how actors trying to defend the contested institution of sectoral research used the innovation system concept to rhetorically legitimise their project. To compare these uses with earlier ways of discussing innovation in Sweden, the innovation debate that arose in relation to the industrial crises of the 1970s and 1990s has also been studied. It was found that the early Swedish innovation debate had paid little attention to the university sector. When Research 2000 in 1998 proposed that researcher-dominated research councils should be given control over sectoral research funding, a coalition in favour of industrially relevant research mobilised to protect its influence over research funding. The concept was now appropriated and used to rhetorically reframe the universities as part of a system with the main function of promoting innovations. By using the concept it was also possible to draw on the legitimacy offered by the OECD and science.