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La gestion des sépultures collectives du bassin parisien à la fin du néolithique / The using strategy of the collective burials in Paris basin at the end of the neolithic

Blin, Arnaud 09 December 2011 (has links)
Depuis près d’un siècle et demi, près de quatre cent cinquante sépultures collectives ont été découvertes dans le Bassin parisien. L’information archéologique à disposition y est largement lacunaire. La connaissance des groupes chrono-culturels de la fin du Néolithique a tout de même été enrichie grâce au mobilier funéraire. Il a permis de définir une phase de construction et d’utilisation commune pour une grande majorité de sépultures collectives au Néolithique récent 2 (3350-3000 av. J.-C). Une minorité d’entre elles a été utilisée au Néolithique final 1 (2900-2550 av. J.-C.), voire jusqu’au début de l’Âge du Bronze. Malgré un horizon chronologique commun, les sépultures collectives du Bassin parisien présentent une étonnante diversité architecturale. Deux grands types de monuments ont été identifiés : les allées sépulcrales et les hypogées. Ils coexistent avec un ensemble de sépulcres anciennement appelés « dolmens » ou « sépultures en fosse », deux termes qui sont aujourd’hui à bannir. Chaque type architectural se caractérise par des techniques de construction, une répartition géographique, une logique d’implantation, une durée d’utilisation et une concentration de mobilier qui lui est propre. Cette diversité est-elle renforcée par des divergences au niveau des pratiques funéraires ? Les différents types de sépultures collectives du Bassin parisien se distinguent-ils également par leurs modes de fonctionnement ? Peuvent-ils constituer des caractères culturels originaux ? / For one century and an half, around four hundred and fifty collective burials had been discovered in the Paris basin. The archeological information is widely lacunar. The knowledge of the chronological and cultural groups of the end of the Neolithic had been enhanced thanks to the burial deposit. It permitted to define a common phase of building and use of a large majority of the collective burials during the recent Neolithic (3350-3000 av. J.-C). A minority of them had been used during the final Neolithic(2900-2550 av. J.-C.), or even till the beginning of the Bronze Age.In spite of a common chronological horizon, the collective burials of the Paris basin presents a suprising architectural diversity. Two main types of monuments had been identified : the sepulchral galleries and the hypogeums. They coexist with a group of burials formerly named “dolmen” or “burial grave”, two names that we could not use any more. Each archictectural type is characterised by his own building technique, geographical distribution, implantation logic, useful life and deposit concentration. Is this diversity reinforced by some differences on burial practices ? Are the different types of collective burials of the Paris basin distinguished between as well by their functioning ? Could they constitue original characteristic cultural ?
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La sépulture collective 163D de la nécropole nord de Hiérapolis (Phrygie, Turquie, période Augustéenne -VIIe s. de notre ère) : fouille et enregistrement des dépôts, gestes et pratiques funéraires, recrutement / Collective burial 163D in north necropolis of Hierapolis (Phrygia, Turkey, Augustan period – 7th century ad) : excavation, analysis and interpretation of funerary treatment and burial practices

Laforest, Caroline 15 December 2015 (has links)
Les cités antiques d’Asie Mineure comprennent à leurs périphéries de vastes ensembles funéraires dont seulsl’épigraphie et les monuments, pour la plupart pillés anciennement, sont généralement étudiés. Les modalités de dépôts et degestion de ces tombes, a priori collectives, n’ont jusqu’alors pas ou très peu été analysés. La découverte d’une chambresouterraine (tombe 163d) non pillée dans la « Nécropole nord » de Hiérapolis (ancienne province de Phrygie dans le sud-ouestde la Turquie), a été l’occasion de mettre en oeuvre une analyse archéo-anthropologique afin d’aborder le fonctionnement de cetype de tombe. Cette investigation a impliqué de reprendre et d’achever la fouille initiée en 2003, nécessitant quatrecampagnes (2010-2013) au cours desquelles une stratégie d’intervention adaptée aux contraintes de temps imposées a étéélaborée dans le cadre de la Mission Archéologique Italienne de Hiérapolis. Après avoir défini le cadre chronologique del’utilisation de la tombe, notre travail s’est attaché à comprendre les modalités de dépôts des défunts (traitement du corps,milieu de décomposition, mode d’inhumation) mais également les gestes témoignant de la gestion et de la dynamique del’espace funéraire. L’analyse stratigraphique des dépôts a démontré que la tombe avait été utilisée entre la périodeaugustéenne et le début du VIIe siècle, afin d’accueillir les restes de 293 individus. Au IIIe siècle, une famille juive la rachète,comme l’indiquent les inscriptions gravées sur le monument. L’étude taphonomique des squelettes empilés en connexionanatomique a révélé que la majorité des dépôts avait été réalisée dans des cercueils. Il est apparu, d’une part, que la famillejuive a laissé une partie des os des premiers occupants en place, conformément aux lois romaines définissant le sepulchrumcomme locus religiosus, et, d’autre part, que la gestion des os disloqués reposait davantage sur des considérations pratiquesliées au volume des os que sur le souci de conserver l’individualité des sujets inhumés. Ces conclusions permettent d’apporterde nouveaux éléments de discussion sur les relations entre les différents groupes religieux vivant à Hiérapolis à traversl’organisation des espaces funéraires et, plus largement, sur les pratiques funéraires pendant l’antiquité romaine et la périodeprotobyzantine en Asie Mineure. / The roman cities of Asia Minor are surrounded by vast necropolises, amongst which funerary complexes are mostoften plundered. While monuments and inscriptions have been studied in great detail in the past, the depositional context andfunerary treatment of the dead and the management of collective burials have not been submitted to detailed analysis. Thediscovery of Tomb 163d, a subterranean funerary chamber not plundered in the North Necropolis of Hierapolis (ancientprovince of Phrygia, in the South-West of Turkey) provided a unique opportunity to apply archeo-anthropological analysis inorder to understand funerary treatment and burial practices. This study reinvestigated the excavations which took place in2003, to complement another four campaigns (2010-2013). For these excavation campaigns a specific intervention strategywas developed as part of the Archeological Italian Mission of Hierapolis. After discussing the chronological framework, thisstudy analyses funerary treatment (modes of inhumation, body treatment, depositional context) as well as the burialmanagement to the management within the dynamic of the funeral space. The stratigraphic analysis demonstrated that thegrave was utilized from the Augustan period to the 7th century and contained 293 individuals. During the 3rd century, a Jewishfamily rebought the tomb for further use, as indicated by the inscriptions engraved on the monument. The taphonomic study ofthe articulated skeletons revealed that the majority of the deceased were buried in wooden coffins. It appeared that the Jewishfamily left some skeletal remains from the first occupiers in situ, in accordance with the Roman law defining the sepulchrum asa locus religious. However, the management of human remains was more related to practical considerations, linked to thevolume of the remains, than to the concern of respecting the deceased. By analyzing and interpreting the organization offuneral spaces, the conclusions of this study provide new evidence on relationships between different religious groups living inHierapolis, and on aspects of burial practices during Roman Antiquity and Proto-Byzantine period.
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Le dénombrement des défunts dans les ensembles funéraires : problèmes théoriques, paramètres quantitatifs : application à la sépulture collective du dolmen des Peirières à Villedubert (Aude, France) / Counting dead individuals in funerary monuments : theoretical problems, quantitative parameters : application to the neolitic collective burial the dolmen des Peirières at Villedubert (Aude, France)

Demangeot, Coralie 28 November 2008 (has links)
Dans le domaine de l’anthropologie funéraire, les analyses en ostéologie quantitative constituent l’approche préalable nécessaire à la compréhension d’un gisement car elles informent quant à la composition de la population exhumée. Appliquées à des assemblages osseux livrant un grand nombre de restes, fragmentés et intriqués dans une sorte de désordre anatomique, ces études sont délicates. Par définition, les gisements concernés sont donc les sépultures collectives, a fortiori s’il existe des dépôts secondaires. A travers l’estimation du nombre minimum de sujets (NMI) présents dans le niveau chalcolithique de la sépulture collective du dolmen des Peirières (Aude, France), ces travaux ont pour objectif de mettre en évidence les problèmes théoriques relatifs à l’ostéologie quantitative, que ce soit du point de vue des méthodes ou de l’application de ces dernières, ainsi que les régions anatomiques les plus pertinentes pour le décompte des sujets à partir de séries fragmentées. Afin de mener cette réflexion, l’estimation du NMI se fonde d’une part sur les méthodes classiques de dénombrement des assemblages osseux et dentaires, d’autre part sur l’analyse pondérale, méthode utilisée dans le cas de sépultures à incinération. Il ressort que le caractère qualitatif d’un assemblage conditionne les résultats de l’analyse quantitative. La confrontation des NMI et des indices pondéraux montre que la fragmentation conduit à des profils ostéologiques particuliers. Dans de tels cas de figure, un choix de régions anatomiques précises et une systématisation des analyses pondérales se révèlent donc indispensables pour la bonne interprétation des résultats. Il apparaît également que les concepts de l’ostéologie quantitative, tels qu’ils sont définis à l’heure actuelle, sont difficilement transposables à des assemblages osseux extrêmement fragmentés. Enfin, une série de comparaisons des résultats obtenus sur quelques sépultures collectives de la même période semble indiquer une redondance quant à la pertinence de certaines parties du squelette en terme de dénombrement. / In the field of funerary anthropology, the quantitative osteology analysis constitute a preliminary approach necessary to the comprehension of a deposit because they inform on the composition of the exhumed population. Applied to osseous gatherings giving a great number of remains, split up and intricate in a kind of anatomical disorder, these studies are difficult to handle. By definition, the deposits concerned are thus collective burials, a fortiori if there are secondary deposits. Through the estimate of the minimum number of subjects (MNI) present in the chalcolithic level of the collective burial of the dolmen of Peirières (Aude, France), this work aims at highlighting the theoretical problems related to quantitative osteology, that is from the point of view of the methods or the application of these, as well as the anatomical areas most relevant to the counting of the subjects starting from fragmented series. In order to carry out this work, the NMI estimations are based on the traditional methods of counting of the osseous and dental gatherings on the one hand, on the ponderal analysis on the other hand, method used in the case of incinerations. It appears that the qualitative character of a deposit conditions the results of the quantitative analysis. NMI and ponderal indices confrontation show that fragmentation led to particular osteological profiles. In such cases, a choice of precise anatomical areas and a systematization of ponderal analysis thus appear essential for a sound interpretation of the results. It also appears that the concepts of quantitative osteology, such as defined, are not easily applicable to extremely fragmented osseous deposits. Eventually, a series of comparisons of the results from some collective burials of the same period seems to point to a redundancy as far as numbers are concerned or the relevance of certain parts of the skeleton in term of counting.

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