Spelling suggestions: "subject:"colonisation grecque"" "subject:"colonisation grecques""
1 |
Manifestazioni del sacro e pratiche rituali in Italia meridionale e Sicilia nella prima età del Ferro (IX-VII secolo a.C.) / Manifestations du sacre et pratiques rituelles en Italie méridionale et Sicile au premier âge du Fer (IXème-VIIème siècle avant J.Chr.) / Cultual manifestations and ritual practices in Southern Italy and Sicily in the Early Iron Age (9th-7th B.C.)Tirloni Salone, Ilaria 12 December 2014 (has links)
Reconstruire les manifestations du sacré et les pratiques rituelles et/ou cultuelles de l'Italie méridionale et dela Sicile, au Xème-VIIème siècle av. J. Chr., est un objectif ambitieux parce que on doit aborder des aspectsimmatériels, liés à la spiritualité, pas facilement visibles dans l'évidence archéologique. Choisir, en plus, lapériode de la protohistoire représente une difficulté majeure puisque les sources littéraires sont presquetotalement absentes. L'analyse de la documentation archéologique, axée sur trois direction d'intervention -l'espace ainsi naturel qu'humain, les bâtiments et le mobilier retrouvés - a permis, par contre, d'identifier desmarqueurs cultuels, éléments qui se répètent avec persistance à travers les siècles. Le regard spécifique sur lecontexte est la clé interprétative utilisée pour étudier les trois aspects, avec un nouveau critère, qui n'est pluslié aux classes de la production artisanale, mais plutôt à leur fonctionnalité. La présence du rite et du culte aété détecté dans 166 sites de l'Italie méridionale, reconnus comme des lieux de culte or du rite (anaktora), etanalysée en comparaison avec les établissements et les contextes funéraires de la même période et de lamême aire géographique. Le résultat est une reconstruction du sacré qui vise à offrir un portrait des communautés grecques et indigènes vues dans la sphère du rite. / The reconstruction of the sacred manifestations and of the ritual and/or cult practices in Southern Italy, Sicilyincluded, in the 9th-7th B.C., is an ambitious project, because it is necessary to approach insubstantialaspects, linked to the spirituality, non readable in the archaeological evidence. Choosing, furthermore, theproto-historical period reveals another /a bigger difficulty, since the literary sources are almost absent. Theanalysis of the archaeological documentation, conducted through three research guidelines- the space, bothnatural and human, the buildings and the findings- has created a new interpretative model based on thecultual markers. These are recurring elements, enduring in the centuries, related to the depositional pattern orthe presence of particular objects. The specific attention due to the context is the key factor of the research,which uses a new criterion for the findings analysis, not based on the traditional division of production classes, but on their function. The presence of the rite and of the cult has been detected in 166 sites, identified as cultual places or even ritual places (anaktora), and has been compared with settlements and funerary contexts of the same period and geographical area. The result is the reconstruction of the sacred aspect which aims at giving a portrait of Greek and Indigenous communities in the cult sphere.
|
2 |
Habitat et urbanisme dans les cités grecques de Sicile orientale à l’époque hellénistique (IVe - IIIe s. av. J.-C.) : L’exemple de Mégara Hyblaea / Housing and urbanism in the Greek cities of eastern Sicily in the Hellenistic periode (IVth-IIIrd cent. BCE) : The example of Megara HyblaeaMège, Frédéric 06 July 2015 (has links)
La thèse s’inscrit dans le domaine de l’archéologie des colonies grecques de Sicile. Les axes de recherche privilégiés sont l’habitat, l’architecture domestique et l’urbanisme de ces villes, toutes situées en Sicile orientale. Le cadre chronologique s’étend sur les IVe et IIIe s. av. J.-C., entendus comme faisant partie de l’époque hellénistique sicilienne. Après une présentation des faits historiques les plus pertinents, la recherche se concentre sur le site de Mégara Hyblaea, l’une des premières colonies grecques de Sicile, dont on présente et analyse les vestiges inédits appartenant à l’époque retenue. Cette étude approfondie traite d’abord des éléments architecturaux, puis des pièces des maisons et enfin des plans des maisons ; les habitations identifiées sont ensuite replacées dans leur environnement urbain. Par ailleurs, chacun de ces thèmes est abordé de façon détaillée et critique à travers cinq autres sites : Camarine, Géla, Morgantina, Syracuse et Tyndaris. Cette démarche facilite les comparaisons et permet de situer l’exemple mégarien dans le contexte choisi. Enfin, d’autres études de cas, plus succinctes, portent sur des sites puniques et des sites indigènes afin d’élargir le point de vue à l’ensemble de la Sicile hellénistique. La synthèse de ces données est organisée en deux parties. La première dresse un état des lieux de la recherche sur l’habitat et l’urbanisme des cités grecques de Sicile orientale à l’époque hellénistique et présente en particulier les questions les plus débattues. Dans la deuxième partie, on propose un bilan des connaissances sur le sujet en intégrant les hypothèses et les avancées réalisées au cours de l’étude. / This thesis concerns the archaeology of the Greek colonies in Sicily. The main research focus is the domestic architecture and the urbanism of these cities, all located in Eastern Sicily. The time frame considered is the 4th and 3rd centuries BCE, during the Sicilian Hellenistic period.Following a presentation of the most relevant historical facts, the investigation focuses on the site of Megara Hyblaea, one of the first Greek colonies in Sicily; previously unpublished remains belonging to the period at issue are presented and analyzed. This in-depth study deals first with architectural elements, then with the rooms of houses and finally the house plans; identified habitations are thereafter set in their urban surrounding. Furthermore, each of these themes is tackled in a detailed and critical way through five other sites: Camarina, Gela, Morgantina, Syracuse and Tyndaris. This approach makes the comparisons easier and allows us to place the example of Megara in context. Finally, other more succinct case studies of Punic sites and indigenous sites widen the scope of this study to the whole of Hellenistic Sicily.The synthesis of this data is organized into two sections. The first part lays out the current state of research on housing and urbanism of the Greek cities in Eastern Sicily during the Hellenistic period and presents the most debated issues. In the second part, the author proposes conclusions to integrate the hypotheses and the breakthroughs arrived at in the course of this study.
|
3 |
The cult of Apollo in the Milesian colonies along the coast of the Black Sea : an inventory of archaeological dataBisaillon, Patrick 03 1900 (has links)
À la période Archaïque, la colonisation grecque avait pour but l’expansion et l’exportation des coutumes sociales des diverses cités États à travers différentes régions. Bien que le sujet de la colonisation grecque soit abondamment basé sur des sources primaires biaisées, causant une confusion concernant l’établissement du lien entre une cité mère et ses colonies, il demeure néanmoins qu’une connexion entre la cité de Milet et les colonies de la Mer Noire est observée au sein des institutions religieuses instaurées sur ces territoires.
Le culte d’Apollon fut prédominant tout au long des périodes Archaïque, Classique et Hellénistique de la Grèce antique. À l’époque de la colonisation par Milet, la cité avait pour divinité principale Apollon qui était également dieu de la colonisation et dieu de la navigation. Pour les milésiens, Apollon autorisait et sanctionnait le droit de coloniser et d’y instaurer de nouveaux cultes. Dans les colonies fondées le long de la côte de la Mer Noire, une influence claire du culte de cette divinité est discernable dans la tradition littéraire, ainsi que dans les registres archéologiques.
Grâce à un catalogue raisonné, concernant seize colonies dites milésiennes situées autour de la Mer Noire, unissant toute l’information archéologique et littéraire pertinente relatif au culte d’Apollon, ce mémoire propose qu’une forte représentation de ce culte dans cette région est attribuable à son instauration par les Milésiens dans l’espoir que les institutions religieuses des colonies reflètent celles de la cité mère. Il en découle qu’Apollon devint, par le fait même, la divinité principale de la majorité des colonies milésiennes de la Mer Noire. / Greek colonisation in the Archaic period had as its goal the expansion and the exportation of a city state’s social and religious customs into different regions. Although the subject of Greek colonisation is often vague, and based on erroneous, and generous primary sources, which can confound links between the colonies and their apparent mother city, a connection can nevertheless be established between the colonies in the Black Sea and the mother city of Miletus through the religious institutions that were installed upon colonisation.
The cult of the god Apollo was prevalent throughout the ancient Greek world during the Archaic, Classical and Hellenistic periods. For the Archaic period colonizing Greek city state of Miletus, Apollo was patron deity, the god of colonisation, as well as the god of seafaring. For the Milesians, Apollo was the deity who sanctioned the right to set up new cults in new locations, as well as authorising the very act of establishing colonies. In the colonies founded by Miletus located along the coast of the Black Sea, there is a clear disposition towards the cult of Apollo in the literary tradition, as well as in the archaeological record.
This thesis proposes, by means of a well-defined catalogue uniting all pertinent archaeological and literary information relating to the cult of Apollo in 16 colonies located around the Black Sea said to have been colonies of Miletus, that the reason for such a strong representation of the cult of Apollo in these colonies is a result of the Milesians installing the cult of their patron deity Apollo with the wish that the colonies’ religious institutions mirror that of the metropolis. The inventory demonstrates that Apollo was the patron deity of the majority of Miletus’s colonies in the Black Sea. This thesis will also propose that a proper study of religious trends found in city states and their supposed colonies can act as a methodology for identifying which colonies belonged to which mother city, as I propose that the patron deity in a city state will be the patron deity in their colony.
|
4 |
Les défenses de la Grèce du Nord : architecture, géographie, histoire et phénomènes régionaux aux périodes archaïque, classique et hellénistiqueOuellet, Keven 09 1900 (has links)
Du VIIIe au VIe siècles av. n.è., les Grecs ont colonisé la côte nord de la mer Égée, de la rive orientale du golfe Thermaïque jusqu’à l’embouchure du fleuve Évros. Situées souvent en territoire hostile, dans une région aux richesses multiples qui suscitaient les convoitises, ces cités naissantes se sont rapidement dotées de systèmes défensifs pour assurer leur sécurité. À travers les périodes, plusieurs puissances se sont intéressées aux territoires du nord de l’Égée marquant elles aussi le paysage défensif de la région en fortifiant leurs établissements. Ce projet de recherche concerne l’étude systématique de ces systèmes de défense. Si quelques chercheurs, essentiellement Yves Grandjean, Dimitrios Lazaridis et Alexander Cambitoglou, se sont intéressés aux fortifications de certains établissements précis (Thasos, Amphipolis et Torone), aucune synthèse portant sur l’ensemble du territoire, pourtant très riche en architecture militaire, n’a été entreprise, d’où l’intérêt d’un tel projet.
Plus précisément, nous poursuivons les objectifs suivants : 1) étudier la géographie et la démographie de la région afin de mieux comprendre la distribution du territoire ainsi que la manière dont il était défendu ; 2) situer les ouvrages défensifs dans le contexte de l’histoire politico-militaire de la région. Mise à part l’œuvre monumentale de N.G.L. Hammond (mais qui concerne principalement la Macédoine), celle de Benjamin Isaac (dont la portée chronologique est relativement restreinte) ou celle de Angelos Zannis (qui se concentre uniquement sur le pays entre le Strymon et le Nestos) il n’existe pas réellement d’analyse de l’histoire militaire du nord de la Grèce. Il s’agira ici d’analyser les effets des mouvements politiques et militaires (présence perse, avancée macédonienne, ingérence athénienne, expansion thasienne, conflits thraces, etc.) sur le développement des systèmes de défense. 3) Il s’agira également de localiser, répertorier, décrire, dater et illustrer (photographiquement et topographiquement) la totalité des ouvrages défensifs du nord de la Grèce. 4) Finalement, nous tenterons d’analyser les méthodes de défense, les techniques de construction, les particularités stylistiques et les formes des différentes structures défensives. L’objectif visé ici est de mieux apprécier l’héritage culturel et les influences régionales dans la mise en place et la construction des systèmes de défense. L’analyse des techniques et des styles permettra de mieux comprendre les liens entre colonies et cités-mères, d’aborder la question de la mobilité artisanale et des effets de la migration sur l’architecture militaire. / From the 8th century BC onwards, Greek colonists established many colonies between the Thermaic Gulf and the Evros river. Often located on hostile territory where the land is a very important source of wealth, these new cities have ensured their safety and stability by quickly establishing defense systems around their settlements. Throughout the periods, several powers have also taken interest in the northern Aegean territories and marked the military landscape of the region by fortifying their own urban centers. This research project concerns the systematic study of these fortifications. If some researchers, mainly Yves Grandjean, Dimitrios Lazaridis and Alexander Cambitoglou, have shown interest in the fortifications of specific cities (Thasos, Amphipolis and Torone), no synthesis covering our region, yet very rich in military architecture, has been undertaken, hence the interest of this project.
More specifically, we pursue the following objectives: 1) to study the geography and demography of the region in order to better understand the distribution of the territory and the way it was defended by the settlers; 2) to contextualize the defensive structures within the politico-military history of the region. Apart from the monumental work of N.G.L. Hammond (but focusing mainly on Macedonia), the one of Benjamin Isaac (whose chronological scope is relatively limited) or that of Angelos Zannis (which focuses only in the country between Strymon and Nestos) there is no real analysis of the military history of northern Greece. Therefore, our objective is to analyze the effects of political and military movements (Persian presence, Macedonian advance, Athenian interference, Thasian expansion, Thracian conflicts, etc.) on the development of the military architecture. 3) The aim is also to catalog, locate, describe, date and illustrate (photographically and topographically) all the defensive works of northern Greece. 4) Finally, we will analyze and argue on the different defense methods, the construction techniques and the stylistic features and forms of the fortifications. The objective here is to have a better appreciation of the cultural heritage and the regional influences in the establishment and construction of defense systems. The analysis of techniques and styles will provide a better understanding of the links between new settlements and mother-cities, it will also allow to address the question of artisanal mobility and the effects of migration on military architecture.
|
Page generated in 0.1306 seconds