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Un regard sur les pratiques mentorales comme voie d'intégration pour les immigrants : deux solitudes montréalaises

Boulard, Danièle 01 1900 (has links) (PDF)
Tout a commencé lorsque nous avons rencontré une experte en mentorat d'une université francophone montréalaise et celle-ci nous dit : « Au fil des années de 1995 à 2001 je me suis occupée du programme de mentorat [...] en 2001, moi j'étais prêtée par l'UQAM pour faire la recherche québécoise de mentorat [...] alors quand je suis revenue le programme de mentorat n'était plus là. Il est mort de sa belle mort. Alors, depuis ce temps-là il n'y a plus de programme de mentorat au service de la vie étudiante ». De là est venue notre principale interrogation. Quelles sont les raisons pour lesquelles les pratiques mentorales ont de la difficulté à garder le cap dans la communauté francophone tandis que celles de la communauté anglophone semblent aller bon train? Quantité d'auteurs ont étudié les principales dimensions d'une relation mentorale et les effets sur le mentoré, mais aucune étude ne regarde les aspects culturels des pratiques mentorales dans le cadre de l'intégration des immigrants au sein de la région montréalaise. Cette thèse ne cherche pas comme tant d'autres à expliquer le phénomène du mentorat, mais à comprendre les diverses facettes des pratiques culturelles. Cet objectif fait appel à trois champs disciplinaires : le développement psychosocial de l'adulte, le développement professionnel et l'immigration. Ces champs font principalement appel aux travaux de Levinson, Kram, Houde, Thomas et Clutterbuck. De plus, comme notre attention porte sur les éléments contextuels entourant les pratiques mentorales des deux communautés montréalaises dans le cadre de l'intégration des immigrants, nous avons emprunté aux autres disciplines les travaux de Lipiansky, Abdallah-Preitcelle, Cohen-Emerique, Vatz-Laaroussi et Charbonneau, Stoiciu, etc. Au départ, trois prémisses sont posées : 1) La communauté francophone a été plus lente à s'ajuster que l'anglophone à la diversification ethnique. 2) La communauté anglophone montréalaise tire profit des pratiques mentorales de nos voisins du sud, tandis que la communauté francophone semble avoir de la difficulté à garder le cap. 3) Le mentorat est une relation d'aide favorable à l'intégration des immigrants. Des études historiques et sur le terrain explorent ces prémisses et en viennent aux mêmes conclusions. Cette étude comporte trente-huit (38) entrevues avec des intervenants et des immigrants, dont seize (16) entrevues de groupe et vingt-deux (22) entrevues individuelles. L'étude qualitative permet de dégager plusieurs constats, dont ceux-ci : La communauté anglophone « montre ce qu'il faut faire » tandis que la communauté francophone « montre comment on doit être ». La première s'insère dans le sens d'une vision plus pragmatique, mécanisée et structurée, dans le fait d'aider l'immigrant dans ses multiples besoins comme ceux de l'accompagner dans son cheminement scolaire et d'emploi tandis que la seconde s'insère dans une vision plus normative dans le fait de transmettre des valeurs, des attitudes, de respecter des normes, etc. Le jumelage est différent selon les communautés. La communauté anglophone ne jumelle pas les partenaires en fonction de la « langue commune » comme le fait la communauté francophone, mais selon les besoins pragmatiques des individus. Le mentorat peut favoriser l'intégration de l'immigrant sur le plan linguistique, personnel, professionnel, scolaire, etc. Ce mode d'accompagnement n'est pas seulement une relation, une pratique et un outil d'intervention, mais aussi un fait social total. Outre les contributions théoriques concernant le mentorat dans le cadre de l'intégration des immigrants, cette étude peut avoir une influence sur les institutions et les immigrants de la région montréalaise. Pour les institutions, il est possible que les discours permettent à certains acteurs du milieu de prendre conscience du fait qu'ils se dévouent pour une même cause, l'éducation, la formation et l'intégration des étudiants de toutes origines. La conjoncture est d'ailleurs propice à un tel changement; nous parlons de plus en plus de partenariats, d'alliances et d'ouverture sur l'Autre. Pour les immigrants, il est possible que les discussions de la présente étude leur donnent l'audace et le courage d'aller de l'avant en ayant toujours en tête leurs propres responsabilités et engagements à l'égard de la société d'accueil. En outre, la présente étude analyse les principales particularités des pratiques mentorales des deux communautés principales montréalaises; cette étude n'aurait pas été la même si celle-ci avait été tenue à Québec ou dans ses régions. Il est clair que cette recherche tient sa force dans l'engagement du chercheur et dans le souci de l'éthique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mentorat, jumelage, pratiques mentorales, intégration, immigrants.
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"I'm not English, I just speak it" : Quebecers and second language motivation

Davidson, Troy 10 1900 (has links) (PDF)
Selon le modèle de motivation L2 de Gardner (1985), dominant dans le domaine depuis plusieurs années, une orientation intégrative, c'est-à-dire des attitudes positives envers la communauté L2 et un désir de s'intégrer à celle-ci, soutient l'apprentissage réussi de la L2. L'universalité de l'orientation intégrative a été remise en question dans certains contextes socioculturels, notamment chez les francophones au Canada, pour qui la peur de l'assimilation et de la perte de l'identité première pourrait empêcher le développement d'un désir d'intégration à la communauté anglophone. Récemment, Dörnyei (2005) a proposé un nouveau modèle de la structure interne de la motivation L2, selon lequel l'apprenant L2 motivé serait celui qui désire incorporer la L2 à son concept du « soi ». Cette étude a vérifié la fidélité interne du modèle de motivation de Dörnyei auprès d'une cohorte d'étudiants francophones au Québec (n=68). Au moyen d'un questionnaire, le premier objectif de cette étude a été de confirmer le lien entre le construit central du modèle de Gardner, la dimension intégrative, et celui de Dörnyei, le soi L2 idéal. Ensuite, l'étude a examiné lequel de ces deux construits était l'indicateur le plus fiable de l'intention d'effort de l'apprenant. Les résultats ont confirmé la corrélation entre le soi L2 idéal et la dimension intégrative; de plus, ils ont soutenu l'intégrité du modèle de Dörnyei dans le contexte québécois, à savoir que son construit central, le soi L2 idéal, était un prédicteur fiable de l'intention de l'apprenant de déployer des efforts pour apprendre la L2. Par la suite, les attitudes envers l'apprentissage de l'anglais ont été examinées ainsi que la relation entre l'instrumentalité et l'intention d'effort. Les résultats ont confirmé que ces deux derniers construits sont également des indicateurs de l'intention d'effort. Ces résultats sont discutés en référence à la pertinence de resituer la motivation dans un cadre psychologique du soi, ce qui permettrait d'explorer la motivation L2 dans une ère de mondialisation, où l'anglais n'est plus associé à des communautés précises, mais constitue plutôt une lingua franca. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : acquisition des langues secondes, motivation, soi L2 idéal, dimension intégrative, francophone
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La réorganisation de l'assistance chez les catholiques montréalais : la Fédération des oeuvres de charité canadiennes-françaises et la Federation of Catholic Charities, 1930-1972

Bourbeau, Amélie January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude de l'assistance catholique à Montréal entre 1930 et 1974 explore la transition de réseaux marqués par la charité catholique traditionnelle à l'assistance moderne bureaucratisée, sécularisée, professionnelle et étatique. À travers les cas de deux fédérations financières, la Fédération des Oeuvres de charité canadiennes-françaises (FOCCF) et la Federation oI Catholic Charities (FCC), nous insérons les parcours catholiques montréalais dans le contexte nord-américain, tout en soulignant leurs particularités. L'hypothèse générale qui sous-tend nos recherches est que les dirigeants des fédérations financières catholiques, des hommes d'affaires nouvellement engagés dans l'assistance, participent à la bureaucratisation, la professionnalisation, la sécularisation et l'étatisation de l'assistance. Ces processus sont conçus de manière dynamique, évoluant sous l'action de groupes et d'individus tout en suscitant des réactions diverses de leur part. Ainsi, l'évolution des réseaux d'assistance n'est pas linéaire, mais le résultat de négociations entre les acteurs en présence: hommes d'affaires, travailleurs sociaux, bénévoles, membres du clergé, simples citoyens. À partir d'un corpus de sources incluant des archives organisationnelles et personnelles, des journaux à grand tirage, des mémoires en service social et des rapports publics, nous avons été en mesure de situer l'action des dirigeants et animateurs de la FOCCF et de la FCC en rapport avec les quatre processus à l'étude. La comparaison des communautés catholiques anglophone el francophone a révélé des différences dans les manières de concevoir l'organisation de l'assistance, tributaires de la taille respective des deux groupes et de la mentalité des acteurs en présence. La création des fédérations, au début des années trente, est le fruit d'une évolution qui s'étale sur une quinzaine d'années, marquée par le recours de plus en plus fréquent à l'assistance non institutionnelle et un besoin de mieux coordonner les efforls de tous les acteurs en présence. La grande dépression agit comme catalyseur. S'ensuit l'arrivée de nouveaux acteurs dans l'assistance catholique privée, des hommes d'affaires qui bénéficient du soutien immédiat de l'archevêque de Montréal et qui entreprennent de fédérer les agences sociales catholiques de Montréal sous un organisme de financement qui assurera leur viabilité. Les dirigeants des fédérations financières ont procédé à la réorganisation de l'assistance, en suivant en premier lieu le modèle bureaucratique d'affaires, qui sert des fins d'efficacité el de rationalité. Ce modèle n'est cependant pas universel, et les deux communautés suivent des chemins qui s'écartent rapidement. Les anglophones choisissent une bureaucratie limitée, tandis que Ies francophones mettent sur pied, en l'espace de quinze ans, une structure hautement bureaucratisée. Les responsabilités de chaque instance sont définies, Ies relations entre la fédération et ses membres, déterminées par des règles claires. Les dirigeants bénévoles dépendent de plus en plus de l'expertise du personnel salarié pour prendre des décisions, Ce personnel est composé d'employés de bureau mais, rapidement, les comptables occupent une place centrale au sein des deux fédérations, bien qu'ils le fassent de manière plus poussée dans la FOCCF. La valorisation des pratiques comptables au sein des fédérations financières témoigne de la volonté de rendre le financement de l'assistance efficace, transparent et rationnel. Les fédérations financières participent aussi à l'émergence d'un nouveau groupe de professionnels, les travailleurs sociaux. Si la valorisation de leur expertise est liée à la bureaucratisation, qui repose en grande partie sur les compétences individuelles, ce sont les hommes qui en ont le plus bénéficié, tant les membres du clergé que les laïcs. Les travailleuses sociales laïques et religieuses ont, malgré des exceptions notables, joué un rôle plus effacé jusqu'aux années soixante. Domaine ancré dans les traditions religieuses, la charité non institutionnelle a été profondément transformée par la réorganisation. Encouragées par l'archevêché, la fondation des fédérations et l'émergence du travail social professionnel sonnent plutôt, aux oreilles de certains, comme une menace envers les aspects religieux de l'assistance. L'autonomie des fédérations vis-à-vis des autorités ecclésiastiques et la présence majoritaire des laïcs, mais aussi la résistance d'organisations qui peinent à adapter leurs pratiques aux changements sont des éléments qui expliquent le repli du religieux au fil des décennies. L'étatisation des services sociaux, au tournant des années soixante-dix, accélère ce processus sans que l'Église catholique ne disparaisse complètement du domaine de l'assistance. Les années soixante sont d'ailleurs mouvementées pour les fédérations financières, aux prises avec un État provincial qui accélère sa prise en charge de l'assistance et des travailleurs sociaux, appuyés de nombreux membres des deux communautés, qui souhaitent voir la bureaucratie tempérée par la participation démocratique de toutes les franges de la population. Cette remise en question du rôle des fédérations est le résultat de mouvements sociaux plus larges, critiques des élites traditionnelles et de la bureaucratie qui, non plus perçue comme garante de la transparence et de l'efficacité, suscite plutôt de la méfiance. Les fédérations financières de Montréal se trouvent dans l'obligation de changer leurs manières de faire, de se renouveler dans un contexte où l'État prend de larges pans de l'assistance en charge. Elles décident finalement de s'unir, fondant Centraide en 1974. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Assistance, Catholique, Bureaucratie, Travail social, État providence, Montréal, 20e siècle, Fédération des Oeuvres de Charité canadiennes-françaises, Federation of Catholic Charities.

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