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Comment les enfants jonglent avec les contraintes communicationnelles, discursives et linguistiques dans la production d'une narrationKern, Sophie 25 January 1997 (has links) (PDF)
cette thèse porte sur le développement du récit chez les enfants francophones monolingues entre 3 et 11 ans. Etude de la référence aux personnages, aux actions et de la connexion
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Enjeux du conte de source orale dans le processus d’éducation langagière en contexte scolaire.Intervention didactique dans quatre collèges francophones au Cameroun / Telling a tale in the oral tradition as a means of language education at school. Experiments in four French –speaking secondary schools in CameroonToua, Léonie 08 April 2016 (has links)
Souvent considéré comme une pure littérature ludique et enfantine, le conte ne relève pas seulement d'une pratique culturelle ancrée dans les arts et modes de vie, mais d'une modalité pédagogique émanant de la dialectique de l'oralité. Bien plus, il semble occuper une place primordiale dans le contexte socio-culturel africain/camerounais et ce, malgré le développement et l'expansion de la « société de l'écriture ». Mais au vu des difficultés auxquelles seraient confrontés certains acteurs de l’éducation (enseignants, conteurs, élèves) à transmettre cet art de la parole, ne serait-il pas temps de découvrir la manière et la pédagogie avec lesquelles le conte peut permettre aux élèves de déployer des compétences orales? Comment initier les apprenants à une pratique artistique du conte qui différencie l'action de lire à celle de conter oralement? Partant de différents niveaux de médiation, les pistes de ce travail explorent l'approche pédagogique de l'oralité et proposent des activités langagières dans trois collèges au Cameroun. Nos résultats (dé)montrent qu’à défaut de perpétuer et de renforcer la culture de l'oralité, le conte oral développe et contribue à la valorisation des compétences narratives chez les apprenants. La visée de la présente étude est, d’une part d’intégrer le conte comme un moyen propice au langage et un vecteur d'identité interculturelle, et d’autre part de renouveler les approches et perspectives, tant dans l'enseignement de l’oral que dans l’ingénierie pédagogique. / Often considered as a linguistic and narrative process reserved to children, tale's approach can not be overlooked in Cameroonian socio-cutural and anthropological context. Even though, nowadays, there is an evident development and the expasion of a rampant writing culture. In fact, in oral tradition, tale occupies an essential place in the learning process. But, then, how, and with what specific pedagogy, the tale can be hepful for pupils in their curriculum as far as learning is concerned ? Since, each tale is mainly given orally, how can it be proposed to learners who are of a different cultural background, namely, a writing culture ? In this work, taking into consideration didactic approach of educational actors, our main purpose is to establish that the pedagogic dimension of tale does not rely only on its artistic relevance but has a primordial role in oral tradition. Consequently our results first of all show that trough this cultural chanel, that is, tale, is an efficient instrument for a reliable communication in oral tradition; tale is a bridge in cultural transmission. Secondly, by using tale's approach, learners are better equiped in their narrative skills. Therefore, the present work puts accross the importance of tales in oral tradition speciffically and in a writing culture as well. Indeed tale is a valuable pedadogic agent. As our research work try to show, tale can no longer be considered as a pure playful and childish literature, but an indispensable vector of intercultural identity in Cameroonian context. Taking into account various levels of mediation, the present work proposes concrete linguistic activities, not from the tales gathered in various textbooks of the official schools' curricula, but from a new directory which may enable eventual users to explore the didactic approach yet to be discovered in tale's wisdom.
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Les marqueurs –mm et dämmo dans la narration en amharique : approche développementale / The markers -mm and dämmo in Amharic narrative : developmental approachOmar, Hayat 27 October 2017 (has links)
Les langues offrent une multitude d’éléments linguistiques pour organiser et délivrer les informations (Jisa, Reilly, Verhoeven, Baruch & Rosado, 2002). Il y a plusieurs manières d’exprimer en mot la représentation mentale des événements. Le locuteur, en fonction des outils linguistiques dont il dispose, choisit les formes qui lui apportent le plus de valeur communicative pour transmettre son message.Notre étude est centrée sur deux connecteurs de l’amharique, -mm et dämmo, qui sont abondants dans la langue, et dans la narration en particulier. Nous avons pour objectif d’examiner, dans une perspective développementale, comment les locuteurs les utilisent, et les fonctions que ces particules ont dans leurs narrations. Nous cherchons à distinguer les fonctions communicatives ou pragmatiques qui sont signalées dans l’énoncé au moyen de ces marques. Pour ce faire, nous avons constitué un corpus de soixante productions narratives d’enfants de groupes d’âges différents (5-6, 7-8 et 10-12 ans) et d’adultes locuteurs d’amharique. Nous avons utilisé le support imagé sans texte « Frog, where are you? » (Mayer, 1969) pour recueillir nos données. Ce matériel expérimental a déjà servi à de nombreuses études développementales dans plusieurs langues (Bamberg, 1987 ; Kail & Hickmann, 1992 ; Berman & Slobin, 1994 ; Kern 1997 ; Akinci, 1999 ; Strömqvist &Verhoeven 2003 ; Jisa, Chenu, Fekete & Omar, 2010 ; Fekete, 2011, Saïdi 2014 entre autres).Les résultats montrent que le clitique -mm et la locution dämmo, bien qu’ils soient tous les deux employés par tous les locuteurs, n’ont pas toujours la même portée selon le locuteur et varient en fonction de l’âge. dämmo, marque principalement le thème contrasté pour montrer la concomitance des événements. Il s’avère être plus maniable pour les enfants par rapport à –mm qui est beaucoup plus complexe, non seulement de par sa structure synthétique mais surtout parce qu’il est multiusage. –mm ancre l’information dans le contexte, il met en exergue le constituant sur lequel il opère. / Languages provide speakers with a wide range of linguistic units to organize and deliver information (Jisa, Reilly, Verhoeven, Baruch & Rosado, 2002). There are several ways to verbally express the mental representations of events. The speaker, according to the linguistic tools he has acquired, selects the one that brings out the most communicative effect to convey his message.Our study focuses on two markers in Amharic, -mm and dämmo, which abound in the language and in narratives in particular. Our aim is to examine, from a developmental perspective, how the speakers use them, and the functions these elements have in their narratives. We seek to distinguish the communicative and pragmatic functions indicated by means of these markers. To do so, we created a corpus of sixty narrative productions of children from 5-6, 7-8 to 10-12 years old and adult Amharic speakers. The material we used to collect our data is a series of pictures without text “Frog, Where are you?” (Mayer, 1969). This experimental material has already been used in many developmental studies and in several languages (Bamberg, 1987 ; Kail & Hickmann, 1992 ; Berman & Slobin, 1994 ; Kern 1997 ; Akinci, 1999 ; Strömqvist &Verhoeven 2003 ; Jisa, Chenu, Fekete & Omar, 2010 ; Fekete, 2011, Saïdi 2014 and many more).The results show that -mm and dämmo, although all the speakers use them both, do not always have the same scope according to the speaker and vary according to the age. dämmo is mainly used to mark a contrastive topic to signal the concomitance of the events. It seems to be easy to use for children compared to -mm which is much more complex, not only because of its synthetic structure but primarily because it is a multi-purpose morpheme. -mm anchors the information into the context, it highlights the constituent on which it operates.
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Développement de la compétence narrative en arabe tunisien : rapport entre formes linguistiques et fonctions discursives / Development of narrative competence in Tunisian Arabic : association between linguistic forms and discursive functionsSaidi, Darine 03 December 2014 (has links)
Les langues du monde diffèrent en ce qui concerne l’encodage des événements et la structuration de l’information dans un discours narratif. Les outils linguistiques varient et les particularités typologiques de chaque langue influencent la façon dont le locuteur conceptualise un événement et l’encode verbalement. Notre objectif dans ce travail est d’examiner, dans une perspective développementale, la façon dont les locuteurs tunisiens se réfèrent aux événements dans une production narrative et les structurent en fonction des outils morphosyntaxiques disponibles dans leur(s) langue(s).Notre intérêt porte donc sur le développement de la compétence narrative dans une langue maternelle, l’arabe tunisien qui coexiste désormais avec l’arabe standard, langue de scolarisation, dans un paysage linguistique complexe. Le jeune enfant doit alors jongler avec des systèmes de langues différents, pour passer du statut de « native speaker » à celui de « proficient speaker ».L’arabe tunisien ou « l’arabe de la maison » est une langue essentiellement orale qui diffère considérablement de l’arabe standard. Très peu de travaux en ont décrit les spécificités, c’est pourquoi, nous consacrons une partie de notre travail à la description de certains aspects morphosyntaxiques de l’arabe tunisien en comparaison avec l’arabe standard, « langue de l’école ». L’autre objectif de notre recherche est d’étudier le développement de la compétence narrative chez les enfants tunisiens, un processus long et complexe qui se développe et s’améliore au fil des années. Pour cela nous avons constitué un corpus de productions narratives, élicitées à partir d’un livret d’images sans texte intitulé : ‘Frog where are you ?’ (Mayer, 1969). 60 locuteurs enfants (4, 7, 9, 11 ans) et 15 adultes tunisiens natifs ont participé à cette étude. Ce matériel expérimental a servi à de nombreuses études développementales et translinguistiques pour étudier l’acquisition du langage et le développement de la compétence narrative dans des langues très variées. Il nous a également permis de rendre compte du développement des formes linguistiques (ordre des mots, transitivité, voix grammaticale) et de leurs fonctions discursives dans une production narrative. / Languages differ regarding the expression of events and the organisation of information in narrative discourse. Linguistic tools vary and the typological properties of each language influence the way the speaker conceptualizes an event and encodes it verbally. The aim of this study is to examine from a developmental perspective the way Tunisian speakers refer to and organize these events in a narrative discourse according to the morphosyntactic constructions available in their language. Our interest focuses therefore on the development of narrative competence in a native language. Tunisian Arabic is a language which coexists with Standard Arabic in a complex linguistic situation. Thus, the young child has to « juggle » with two different linguistic systems in order to move from « native speaker » to « proficient speaker ». Tunisian Arabic is essentially a spoken language that differs considerably from Standard Arabic. Few studies have described its specificities, which is why part of this work is devoted to the description of some morphosyntactic aspects of this language compared to Standard Arabic. The other goal of our study is to examine the development of narrative competence in Tunisian Arabic children, a long and complex process that develop and improve over several years.To conduct this study, we used narratives elicited from age groups 4-7-9-11year-olds and adults native speakers of Tunisian Arabic, using a picture book entitled ‘Frog where are you ?’ (Mayer, 1969). This experimental material was used in many developmental and crosslinguistic studies to analyse language acquisition and the development of narrative competence in a variety of languages. It also allowed us to account for the development of linguistic forms (word order, transitivity, grammatical voice) and their discourse functions in a narrative production.
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L’acquisition du français L2 en contexte créolophone : la structuration des récits d’élèves en contexte scolaire haïtien à partir d’une tâche narrative / The acquisition of French L2 in Creole-speaking context : how pupils in Haitian school context structure their stories from narrative taskCothière, Darline 09 December 2014 (has links)
Cette thèse renseigne sur la structuration du discours d’écoliers haïtiens à des stades spécifiques de leur acquisition du français langue de scolarisation. A partir de tâche narrative de construction de récit, elle étudie d’une part leur capacité à mettre en mots des événements complexes, à produire un récit structuré et cohérent (analyse macro-structurelle) et, d’autres part, les moyens référentiels qu’ils mobilisent pour introduire, maintenir, réintroduire les protagonistes l’histoire à raconter (analyse micro-structurelle). Les récits ont été recueillis en créole haïtien L1 et en français L2 à partir de la planche narrative les Oisillons. Le corpus est constitué de 160 récits (80 en créole haïtien, 80 en français). Les enquêtés, d’âge et de niveau scolaire différents (9-10 ans/4ème année et de 11-12 ans/6ème année) viennent de 4 écoles différentes de la capitale haïtienne, positionnées différemment sur l’échelle des valeurs sociale et scolaire. L’âge, le niveau scolaire, le contexte d’appropriation du français ont été considérés pour les deux axes d’analyse. Les investigations portent essentiellement sur les récits produits en français L2, langue en cours d’acquisition mais certains éléments sont examinés au regard de la L1. Les résultats d’analyse révèlent principalement une variation importante dans le développement de la capacité narrative et linguistique des sujets en L2 entre les quatre groupes scolaires représentés. Ils montrent par la même occasion l’influence de l’école, lieu principal d’acquisition du français sur le développement des compétences linguistiques des écoliers haïtiens en L2, aspect qui est décrit dans cette présente étude. / This doctoral dissertation provides information on how Haitian pupils structure their written text at specific stages of the process of acquiring French as their academic language. Examining how narrative stories are constructed, on the one hand, the capacity of students to express complex events (macro-structural analysis) and, on the other hand, the referential means that are put to work: introducing, maintaining, and reintroducing the protagonists and the story to tell (micro-structural analysis). Stories have been gathered in Haitian Creole L1 and in French L2 from the story les Oisillons (Young birds). The corpus is made up of 160 stories (80 in Haitian Creole, 80 in French). The pupils surveyed whose age and school level are different (9-10 years old / 4th grade and 11-12 years old / 6th grade) come from 4 different schools of the Haitian capital. These schools occupy different positions on the scale of social and school values. Several factors including age, school level, and acquisition context of the French language have been considered for the two axes of analysis. The research focuses mainly on stories written in French L2, which is the language in the process of being acquired, but some elements of L1 are also examined. The results of the analysis reveal mainly an important variation in the development of the narrative and language capacity of the subjects in L2 between the 4 school groups that are represented. At the same time, it is shown how school which is the main place for the acquisition of French influences the development of language competence of Haitian pupils in L2. This is the point that is described in this study.
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