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Compétition et coopération chez les psittacidés : implication des processus cognitifs / Competition and cooperation in psittacids : cognitive processes implication

Péron, Franck 24 November 2010 (has links)
Les animaux vivant au sein de groupe sociaux doivent gérer des interactions diverses et multiples avec leurs congénères. L’objectif de ma thèse portait sur les comportements sociaux chez les psittacidés et plus précisément l’évaluation de leur aptitude à adapter leurs comportements vis-à-vis d’un congénère ou d’un humain, qu’il s’agisse d’actions conjointes, d’attributions d’états mentaux ou de comportements prosociaux. Les oiseaux testés (perruche et gris du Gabon) ont été capables de coopérer et les perroquets ont appris à attendre le partenaire et à prendre en compte la nécessité de la présence d’un partenaire mais pas son rôle. Les quatre espèces de psittacidés testées n’ont pas profité de l’opportunité de récompenser un partenaire sans coût supplémentaire. Les gris du Gabon ont montré qu’ils étaient capables d’adapter leurs comportements en fonction de l’état attentionnel et des intentions d’un expérimentateur. / Animals living in social groups have to manage divers and multiple interactions with their conspecifics. My thesis dealt with social behaviours in psittacids and more precisely the valuation of their ability to adapt their behaviours according to a partner whether it was cooperative actions, mental states attribution or prosocial behaviours. Tested birds (budgerigars and grey parrots) were able to cooperate and grey parrots learned to wait for the partner and took into account the necessity of the presence of a partner but not his role. The four psittacids species tested did not take the advantage to deliver food to a partner at no supplementary cost. Grey parrots showed that they were able to adapt their behaviours according to the attentional state and the intentions of an experimenter.
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La théorie de l'esprit à la petite enfance en lien avec les comportements agressifs manifestés à la maternelle

Renouf, Annie January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse doctorale s'intéresse à la relation entre la théorie de l'esprit avant l'entrée scolaire et les comportements agressifs manifestés lors de la maternelle. La théorie de l'esprit est une habileté sociocognitive qui implique la capacité de comprendre et de prédire les comportements humains en se basant sur les représentations mentales de la réalité. Les comportements agressifs ont longtemps été associés à des déficits au plan des habiletés sociocognitives (Crick & Dodge, 1994). Toutefois, l'agressivité regroupe une variété de comportements hétérogènes dont certains pourraient requérir de bonnes habiletés sociocognitives. Il est proposé que la relation entre la théorie de l'esprit et l'agressivité varie selon la forme d'expression du comportement agressif (physique ou indirecte) ou encore selon la fonction que ce comportement dessert (réactive ou proactive). La théorie de l'esprit est négativement reliée à l'agressivité physique (Capage & Watson, 2001) alors qu'elle pourrait être positivement associée à l'agressivité indirecte (Björkqvist, Österman & Kaukiainen, 2000; Sutton, Smith & Swettenham, 1999a). Lorsque les enfants utilisent l'agressivité indirecte, ils manipulent la représentation mentale de leurs pairs (ex. en induisant une fausse croyance chez leurs pairs par la diffusion de rumeurs diffamatoires au sujet de la victime) afin que ces derniers modifient subséquemment leur comportement envers la victime (ex. exclure la victime du groupe). La prédiction des comportements d'autrui et la manipulation des représentations mentales pourraient nécessiter la théorie de l'esprit. De même, un lien différentiel pourrait être attendu entre la théorie de l'esprit et les fonctions réactive et proactive de l'agressivité. L'agressivité réactive est une réaction impulsive visant à se défendre contre une menace perçue. Des évidences empiriques démontrent que l'agressivité réactive est associée à des déficits dans les habiletés sociocognitives, comme des difficultés dans la résolution de problèmes (Day, Bream & Pal, 1992), et pourrait également être associée à une faible théorie de l'esprit. L'agressivité proactive, qui est motivée par l'obtention de gains personnels ou la domination des autres, n'est pas associée à de tels déficits (Crick & Dodge, 1996). À date, aucune étude ne s'est penchée sur l'étude du lien entre la théorie de l'esprit et l'agressivité en tenant compte de la nature multidimensionnelle des comportements agressifs. Le présent projet a pour but d'examiner la relation entre la théorie de l'esprit et l'agressivité selon les formes et fonctions des comportements agressifs. Par ailleurs, la relation entre la théorie de l'esprit et l'agressivité est sûrement plus complexe qu'un simple effet linéaire. Un deuxième objectif consiste à vérifier des modérateurs potentiels de ces relations. D'une part, l'effet modérateur des comportements prosociaux dans la relation entre la théorie de l'esprit et l'agressivité indirecte/physique sera évalué. D'autre part, l'effet modérateur de l'intimidation par les pairs dans la relation entre la théorie de l'esprit et l'agressivité réactive/proactive sera également examiné. Un échantillon de convenance de 287 paires de jumeaux, provenant d'une étude longitudinale, a été utilisé pour vérifier les hypothèses. De plus, la première étude utilise un échantillon de 119 singletons provenant d'une étude longitudinale d'enfants de naissance unique. À l'âge de cinq ans, la théorie de l'esprit et le vocabulaire réceptif ont été évalués par des tâches standardisées. L'année suivante, lors de la maternelle, les formes et les fonctions de l'agressivité, les comportements prosociaux ainsi que l'intimidation par les pairs ont été évalués par des questionnaires aux enseignants. Tel qu'attendu, les résultats concernant les formes d'agressivité démontrent un lien positif entre la théorie de l'esprit et l'agressivité indirecte, ce lien varie selon le niveau de comportements prosociaux. La théorie de l'esprit n'est pas reliée à l'agressivité physique, alors que les comportements prosociaux sont négativement reliés à celle-ci. Les résultats concernant les fonctions de l'agressivité montrent que la théorie de l'esprit est négativement reliée à l'agressivité réactive mais seulement pour les enfants victimes d'intimidation par leurs pairs. Un lien positif est trouvé entre la théorie de l'esprit et l'agressivité proactive, ce lien varie selon le niveau d'intimidation par les pairs. Ces relations s'appliquent aux garçons et aux filles, et également aux jumeaux et aux enfants à naissance unique. L'ensemble de ces résultats démontrent qu'entre l'âge de cinq et six ans, la théorie de l'esprit joue un rôle dans l'explication des comportements agressifs. Toutefois, ce rôle diffère selon les formes et selon les fonctions de l'agressivité, ce qui appuie l'importance de tenir compte de la multi-dimensionnalité de l'agressivité afin de mieux la comprendre. Elle permet de nuancer l'hypothèse des déficits cognitifs souvent associés à l'agressivité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Comportements agressifs, Théorie de l'esprit, Comportements prosociaux, Intimidation par les pairs.
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Culpabilité et conduites prosociales : l'embodiment, l'approbation sociale et l'épuisement du soi / Guilt and guiltlessness : embodiment, social approval and depletion

Xu, Hanyi 10 July 2012 (has links)
La culpabilité est une émotion introspective résultant de la réflexion sur l'association entre le soi et ses propres torts. Parce que la culpabilité montre les aspects probablement désagréables du soi, les individus sont motivés à se déculpabiliser. D'après les théories traditionnelles de la culpabilité, la culpabilité vient de processus cognitifs de haut niveau et son intensité dépend du niveau d'attribution de la faute au soi. Ces théories, fondées sur les théories standards de cognition, soulignent les aspects intellectuels et rationnels de la culpabilité. Les théories de l'embodiment rejettent la séparation entre les états corporels et situationnels et la connaissance. Les stimuli sociaux peuvent produire des états somatiques et susciter des réponses dans le soi. Les états corporels et viscéraux du soi peuvent susciter des états affectifs. Selon les théories personnifiées, la culpabilité doit aussi être influencée par des états corporels et situationnels. Nos études ont visé à comprendre les influences des facteurs corporels et contextuels sur la culpabilité et la déculpabilisation. Une première étude (N=65) a comparé l'efficacité de l'observation et de la personnification de nettoyage sur la déculpabilisation. Les résultats ont montré que (a) l'observation de nettoyage a pu déculpabiliser les individus et les conduire à se comporter moins prosocialement mais qu'elle était moins efficace que la personnification de nettoyage ; (b) la personnification du concept de nettoyage a pu apaiser les jugements moraux sévères. Deux études (N=393) ont ensuite exploré l'effet de l'approbation sociale sur la déculpabilisation au moyen de la personnification du concept de la propreté. Les résultats ont montré que l'approbation sociale était un facteur important dans la personnification du concept de la propreté et qu'elle a pu modérer l'effet du concept de propreté sur la déculpabilisation. Deux études (N=141) ont enfin analysé l'effet de l'épuisement et de la restauration d'énergie sur la culpabilité et la déculpabilisation. Les résultats ont montré que l'épuisement a diminué le sentiment de culpabilité puis le comportement prosocial, et que la restauration d'énergie a pu restaurer la capacité d'éprouver de la culpabilité. Nos travaux montrent que, la culpabilité est une émotion morale et prosociale qui est dépendante de facteurs corporels et situationnels. Des changements de statuts corporels et contextuels peuvent contribuer à déculpabiliser les individus. / Guilt is an introspective emotion resulting from the reflection on the association between the self and one's own wrongs. Because guilt shows the undesirable aspects of the self, people are motivated not to feel guilt. According to traditional theories of guilt, guilt comes from high-level cognitive processes and its intensity depends on the extent to which the fault is attributed to the self. These theories, which are based on standard theories of cognition, emphasize the intellectual and rational aspect of guilt. Embodied theories reject the separation between situational and bodily states and knowledge. Social stimuli can produce somatic states and elicit responses in the self. The visceral and bodily states in the self can generate affective states. According to embodied theories, guilt could also be influenced by bodily and situational states. Our research aimed to understand the influences of bodily and contextual factors on guilt and reducing guilt. One study (N = 65) compared the efficacy of observation of cleansing and the embodied cleaning on reducing guilt. The results showed that the observation of cleaning could make people feel less guilty and lead them to behave less prosocially. But it was less effective than embodied cleansing. Two studies (N = 393) explored the effect of social approval on reducing guilt through the embodiment of the concept of cleanliness. The results showed that social approval was an important factor in embodiment of the concept of cleanliness and it could moderate the effect of the concept of cleanliness on removing guilt. Two studies (N = 141) studied the effect of depletion and restoration of energy on guilt and reducing guilt. The results showed that depletion could reduce guilt feelings and subsequent prosocial behavior and that restoration of energy could restore the ability to feel guilt. In conclusion, guilt is a moral and prosocial emotion which is dependent on bodily and situational factors. Changes in bodily and contextual states can cause people to feel less guilty.
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Les effets de l’amorçage d’un concept sémantique en lien avec la relation affective sur le comportement pro-social / The priming effects of semantic concept of affectivity on pro-social behavior

Charles-Sire, Virginie 08 June 2017 (has links)
Le concept d’affectivité (LAMY, HDR (2011)) est une variable indépendante dont Lamy, Guéguen& Fischer-Lokou (2008, 2009,2010) vont mesurer les effets par évocation sémantique sur le comportement pro social. Comme l’évocation sémantique du concept de liberté (Gueguen & Pascual, 2000, 2002), le concept d’affectivité facilite l’action. Amorcer sémantiquement un concept par la violence testée par Todorov et Bargh (2002), une phrase (Banaji, Hardin & Rothman, 1993), un objet (McCall et Belmont, 1996), permet de modifier les jugements voire les comportements de l’individu (Devine, 1989 ; Bargh, Chen et Burrows, 1996). Nous testons les effets de l’amorçage du concept d’affectivité par un mot sur le comportement pro-social. Six expérimentations sont conduites pour explorer cette hypothèse. Les résultats montrent que le comportement pro-social est facilité lorsque que le concept d’affectivité est amorcé visuellement par le mot « AIMER » pour obtenir un acte de don, qu’il y ait interaction ou non avec l’individu ; de même l’influence de ce concept introduit oralement dans une phrase, facilite la production du comportement attendu. Le symbole de l’affectivité exprimé par un flyer en forme de cœur, permet d’obtenir un don plus fréquemment qu’un flyer de forme rectangulaire. Enfin, le verbe « AIMER » comparé à l’expression symbolique d’un cœur rouge apposé sur un tee-shirt, permet d’obtenir plus de don. La force du concept d’affectivité amorcé par le mot « AIMER » introduit dans l’environnement de l’individu visuellement sur un tee-shirt dans une demande explicite ou implicite d’aide ou oralement introduit dans la phrase d’interaction avec l’individu, facilite le comportement attendu. La théorie des réseaux sémantiques explique ces résultats. La perspective de ce travail est de tester ce concept d’affectivité chez l’enfant, dans d’autres cultures, d’explorer le lexique mental afin d’identifier les concepts susceptibles d’influencer positivement l’action pro-sociale. / The concept of affectivity (LAMY, HDR (2011)) is an independent variable that Lamy, Guéguen &Fischer-Lokou (2008, 2009,2010) will measure the effects by semantic evocation on pro-socialbehavior. As the semantic evocation of the concept of freedom (Gueguen & Pascual, 2000, 2002),the concept of affectivity facilitates action. Semantic Beginning of a Concept by Violence Tested byTodorov and Bargh (2002), a sentence (Banaji, Hardin & Rothman, 1993), an object (McCall and Belmont, 1996) makes it possible to modify the judgments or behaviors of the individual (Devine, 1989; Bargh, Chen and Burrows, 1996). We test the effects of the initiation of the concept of affectivity by a word on pro-social behavior. Six experiments are conducted to explore this hypothesis. The results show that pro-social behavior is facilitated when the concept of affectivity is visually initiated by the word "LOVE" in order to obtain an act of giving, whether or not there is an interaction with the individual; Similarly, the influence of this concept introduced orally into a sentence facilitates the production of the expected behavior. The symbol of affectivity expressed by a flyer in the shape of a heart, makes it possible to obtain a gift more frequently than a flyer of rectangular form. Finally, the verb "AIMER" compared to the symbolic expression of a red heart affixed on a tee-shirt, makes it possible to obtain more donation. The force of the concept of affectivity initiated by the word "LOVE" introduces into the environment of the individual visually on a tee shirt in an explicit or implicit request for help or orally introduced in the phrase of interaction with the " Individual, facilitates the expected behavior. The theory of semantic networks explains these results. The perspective of this work is to test this concept of affectivity in children, in other cultures, to explore the mental lexicon in order to identify the concepts likelyto positively influence the pro-social action.
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La préférence des jeunes enfants pour les comportements prosociaux est-elle robuste ? : études expérimentales et oculométriques à 6,12,18,24 et 36 mois / Is infants' preference for prosocial behaviors strong? : experimental and eye-tracking studies at 6, 12, 18, 24, and 36 months

Holvoet, Claire 08 December 2017 (has links)
En 2007, une étude menée par Hamlin, Wynn et Bloom a montré qu’à 6 mois les jeunes enfants disposent de capacités d’évaluation sociale, qui s’illustrent dans leur préférence pour des personnages prosociaux. Depuis, de nombreuses études ont tenté de retrouver la préférence pour un personnage prosocial. Parmi elles, certaines n’ont pas retrouvé ce résultat, questionnant la solidité de ces capacités.L’objectif de cette thèse est de tester l’existence et la robustesse de la préférence pour un comportement prosocial chez les jeunes enfants en manipulant : 1) l’âge (6, 12, 18, 24, 36 mois), le type de scénario social (aide, jeu, partage), et l’apparence faciale des agents prosociaux et antisociaux (familière ou inhabituelle). Dans cet objectif, quatre études ont été réalisées auprès de 446 enfants âgés de 6 à 36 mois qui ont visionné des dessins animés faisant interagir des agents prosociaux et antisociaux. Leurs préférences ont été identifiées par un geste de pointage/atteinte ou à l’aide d’un oculomètre.Nos résultats montrent que la préférence pour un comportement prosocial est observée quasiment à tous les âges testés, et varie en fonction du scénario social. Enfin, dans les situations sensées être conflictuelles au regard des préférences des jeunes enfants, ces derniers n’expriment majoritairement pas de préférence. L’ensemble des résultats remettent en question la solidité d’une préférence précoce pour un comportement prosocial et questionnent les conditions nécessaires à son observation. Les résultats de cette thèse sont discutés à la lumière de questionnements méthodologiques et d’études récentes qui fragilisent les résultats princeps d’Hamlin et ses collaborateurs. / In 2007, a study carried out by Hamlin, Wynn, and Bloom showed that infants aged 6 months are able to make social evaluation, that could be identified through their preference for prosocial characters. Since, a number of studies have tried to confirm this preference for prosocial characters. Of these, some did not find similar result, raising question on the robustness of this ability.This dissertation aims to test the existence and the strength of the preference for prosocial behaviors in infants by manipulating: 1) age (6, 12, 18, 24 and 36 months), the type of the social scenario (help, play, share), and the facial appearance of the prosocial and antisocial agents (familiar or unusual). To that end, four studies have been carried out with 446 infants aged 6 to 36 months who were shown specially designed animated cartoons in which prosocial and antisocial agents interacted. Infants’ preference was identified through their pointing/reaching gesture or assessed by an eye-tracker. Our results show that the preference for the prosocial behaviors was observed in nearly all the tested age, and varied according to the social scenario. Finally, in the situation assumed to be conflicting infants' preferences, infants mostly did not express any preference. All results challenge the strength of the preference for prosocial behaviors as well as the conditions that must be met to observe it. The results of this dissertation are discussed in the light of methodological issues and recent studies that weaken Hamlin and collaborators’ original results.
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Culpabilité et conduites prosociales : l'embodiment, l'approbation sociale et l'épuisement du soi

Xu, Hanyi 10 July 2012 (has links) (PDF)
La culpabilité est une émotion introspective résultant de la réflexion sur l'association entre le soi et ses propres torts. Parce que la culpabilité montre les aspects probablement désagréables du soi, les individus sont motivés à se déculpabiliser. D'après les théories traditionnelles de la culpabilité, la culpabilité vient de processus cognitifs de haut niveau et son intensité dépend du niveau d'attribution de la faute au soi. Ces théories, fondées sur les théories standards de cognition, soulignent les aspects intellectuels et rationnels de la culpabilité. Les théories de l'embodiment rejettent la séparation entre les états corporels et situationnels et la connaissance. Les stimuli sociaux peuvent produire des états somatiques et susciter des réponses dans le soi. Les états corporels et viscéraux du soi peuvent susciter des états affectifs. Selon les théories personnifiées, la culpabilité doit aussi être influencée par des états corporels et situationnels. Nos études ont visé à comprendre les influences des facteurs corporels et contextuels sur la culpabilité et la déculpabilisation. Une première étude (N=65) a comparé l'efficacité de l'observation et de la personnification de nettoyage sur la déculpabilisation. Les résultats ont montré que (a) l'observation de nettoyage a pu déculpabiliser les individus et les conduire à se comporter moins prosocialement mais qu'elle était moins efficace que la personnification de nettoyage ; (b) la personnification du concept de nettoyage a pu apaiser les jugements moraux sévères. Deux études (N=393) ont ensuite exploré l'effet de l'approbation sociale sur la déculpabilisation au moyen de la personnification du concept de la propreté. Les résultats ont montré que l'approbation sociale était un facteur important dans la personnification du concept de la propreté et qu'elle a pu modérer l'effet du concept de propreté sur la déculpabilisation. Deux études (N=141) ont enfin analysé l'effet de l'épuisement et de la restauration d'énergie sur la culpabilité et la déculpabilisation. Les résultats ont montré que l'épuisement a diminué le sentiment de culpabilité puis le comportement prosocial, et que la restauration d'énergie a pu restaurer la capacité d'éprouver de la culpabilité. Nos travaux montrent que, la culpabilité est une émotion morale et prosociale qui est dépendante de facteurs corporels et situationnels. Des changements de statuts corporels et contextuels peuvent contribuer à déculpabiliser les individus.
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Évolution des profils de comportements sociaux et de victimisation par les pairs des garçons et des filles au début du primaire : corrélats cognitifs, comportementaux et relationnels

Chaput-Langlois, Sophie 08 1900 (has links)
L’efficacité des interventions pour diminuer la victimisation par les pairs en milieu scolaire est modeste. Un manque de connaissance sur le développement de la victimisation par les pairs en début de scolarité, notamment sur les rôles adoptés par les jeunes enfants (p. ex., agresseurs, victimes) ainsi que sur la contribution des divers comportements sociaux qu’ils exhibent, pourrait contribuer à cette efficacité limitée. Pour y remédier, il est nécessaire d’avoir une meilleure compréhension des enjeux propres à cette période développementale. Ainsi, cette thèse vise à étudier les différents profils de comportements sociaux et de victimisation par les pairs chez les enfants de la maternelle à la deuxième année du primaire, et ce, à l’aide d’un échantillon de 1757 enfants provenant de deux cohortes de naissance (Étude longitudinale sur le développement des enfants du Québec - ELDEQ). Plus spécifiquement, un premier article vise à explorer le développement de ces différents profils de la maternelle à la deuxième année, ainsi que leur stabilité d’une année à l’autre. Des analyses de profils latents sont effectuées à l’aide de mesures annuelles de l’agressivité physique, de l’agressivité relationnelle, de la victimisation subie et des comportements prosociaux des enfants, suivies par des analyses de transitions latentes. Les résultats montrent que les garçons présentent les quatre mêmes profils chaque année (prosociaux, normatifs, physiquement agressifs-victimisés et agressifs-victimisés) alors que les filles en présentent quatre en maternelle (prosociales, normatives, socialement agressives et agressives-victimisées) et cinq en première et deuxième année (prosociales, normatives, victimisées, socialement agressives, et agressives-victimisées). À la différence de la typologie classique, les garçons ne présentent pas de profil uniquement victimisé ou uniquement agressif et les profils des filles présentent des nuances sur la forme d’agressivité privilégiée. Une fois établie, l’appartenance aux profils s’avère relativement stable d’une année à l’autre, indiquant la précocité des problèmes sociaux avec les pairs. Afin de valider cette typologie des comportements sociaux et de la victimisation par les pairs et de suggérer des cibles potentielles d'évaluation ou d’intervention, le deuxième article teste d’abord si les habiletés cognitives préscolaires prédisent l’appartenance aux profils identifiés. Ensuite, il vérifie si l’expérience scolaire concomitante (relation enseignant-élève, engagement scolaire) diffère selon l’appartenance aux profils. Des analyses de régression multinomiale montrent que des habiletés cognitives élevées prédisent une plus grande probabilité de présenter un profil prosocial plutôt qu’agressif-victimisé. L’analyse des variables concomitantes montre que l’engagement scolaire est plus faible et la relation enseignant-élève plus difficile pour les enfants agressifs-victimisés, en comparaison aux enfants prosociaux ou aux filles socialement agressives en première et deuxième année. Ces résultats soulignent les associations précoces entre les difficultés sociales et scolaires, soit dès l'entrée à l'école. Pour finir, les résultats de cette thèse confirment l’existence et la pertinence d’une typologie des comportements sociaux et de la victimisation par les pairs en début de scolarité, soulignant la stabilité de celle-ci et la précocité des problèmes associés. Des cibles sont identifiées pour améliorer le dépistage des enfants à risque et, éventuellement, l‘efficacité des interventions préventives. Les différences garçons-filles, les caractéristiques uniques du profil des filles socialement agressives ainsi que l’expérience scolaire difficile des enfants agressifs-victimisés dès la maternelle sont discutées. / Interventions to reduce peer aggression and victimization in school settings currently show modest effectivity, lead on in part by limited knowledge on the development of peer victimization during the early school years. More specifically, there is a lack of information about which roles, or profiles, linked to peer aggression and victimization exist from school entry onwards, and how they change over time, as well as how children’s social behaviours are associated to them. To address this issue, this thesis aims to understand the different profiles of social behaviour and peer victimization that children can present from kindergarten to second grade. The study included 1757 children from two birth cohorts in the Quebec (Quebec Longitudinal Study of Child Development - QLSCD). More specifically, the first study included in this thesis explores the development of different profiles related to social behaviour and peer victimization from kindergarten to second grade, using annual measures of children's physical aggression, relational aggression, victimization, and prosocial behaviours. The results of the latent profile analyses performed show that boys present the same four profiles each year: prosocial, normative, physically aggressive-victimized (physically AV) and aggressive-victimized (AV). Girls present four profiles in kindergarten (prosocial, normative, socially aggressive and AV) and five in first and second grade (prosocial, normative, victimized, socially aggressive, and AV). Latent transition analyses aimed at testing the stability of profile membership over time showed that children tend to stay in the same profile over the years, especially if they are prosocial or AV. This study offers a slightly different typology from the one that is typically used in peer victimization theories, and it highlights the precocity of social behaviour and peer victimization problems for some children, stressing the importance of early identification and intervention. The second study of this thesis validates the typology of social behaviour and peer victimization and aims to identify potential targets for evaluation and intervention. It tests whether preschool cognitive abilities predict profile membership from kindergarten to second grade and tests whether children’s concurrent school experience differs according to their profile. For the first aim, results showed that high cognitive abilities predict a greater likelihood of exhibiting a prosocial rather than an AV role when controlling for socioeconomic status. For 6 the second aim, results showed that the quality of AV children’s school engagement and relationship with their teacher is worse than those of prosocial children at all time points, or of socially aggressive girls in first and second grade. Once again, these differences highlighted how early difficulties associated with children’s social problems can start. In conclusion, this thesis confirms the existence and relevance of a typology of social behaviour and peer victimization at the start of schooling, highlighting the stability of profile membership and the precocity of associated problems. Targets are identified to improve screening and the effectiveness of preventive interventions. Differences between boys’ and girls’ typologies and school experience, the uniqueness of the socially aggressive girl profile, and the struggles of AV children from kindergarten onwards are discussed.

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