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Prédicteurs sociaux et scolaires des symptômes dépressifs chez les enfants du primaire ayant des problèmes de comportement extériorisés

Fontaine, Jessica January 2016 (has links)
Le modèle de Patterson et Capaldi (1990) stipule que les problèmes de comportement extériorisés (PCE) chez les enfants entrainent des échecs sociaux et scolaires qui, ensuite, augmentent le risque de dépression. Ce modèle a seulement été testé auprès d’enfants qui n’avaient pas nécessairement de PCE. La présente étude teste ce modèle auprès de 281 enfants (48 % de filles) dont le niveau de PCE atteint un seuil clinique. Les symptômes dépressifs ont été mesurés à l’entrée dans l’étude puis trois ans plus tard. Les prédicteurs sont la coercition parentale, les conflits avec l’enseignant, la victimisation par les pairs et les compétences scolaires. Les résultats des analyses de régression montrent que seules les compétences scolaires prédisent une hausse du score de dépression. Ce lien n’est pas modéré par le genre. Ces résultats suggèrent d’accorder une importance aux compétences scolaires pour la prévention ou la réduction des symptômes dépressifs.
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L'étiologie génétique et environnementale de l'association entre le langage expressif au début du primaire et la victimisation durant le primaire : une étude de jumeaux

Chevrette, Eugénie 27 March 2023 (has links)
La victimisation par les pairs est associée à des conséquences importantes pour les enfants qui en subissent. On sait que certains enfants sont plus à risque d'être victimisés, notamment ceux qui présentent des difficultés langagières. Il a aussi été démontré que la victimisation est héritable. Ce mémoire vise à déterminer si le langage expressif est une caractéristique héritable de l'enfant pouvant contribuer à son risque d'être victimisé. Ainsi, il vise à tester s'il y a une corrélation génétique entre la victimisation et le langage expressif. L'échantillon (n = 742) provient de l'Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec, une étude longitudinale auprès de jumeaux nés entre 1995 et 1998 dans la grande région de Montréal. Le langage expressif a été évalué par les enseignantes lorsque les jumeaux étaient en maternelle (M[indice âge] = 6,04 ans), puis la victimisation a été mesurée, aussi par les enseignantes, lorsque les jumeaux étaient en maternelle, puis en première (M[indice âge] = 7,08 ans), troisième (M[indice âge] = 9,09 ans), quatrième (M[indice âge] = 10,02 ans) et sixième (M[indice âge] = 12,09 ans) années du primaire. Les résultats des analyses phénotypiques démontrent que chaque baisse d'un écart-type des habiletés de langage expressif en maternelle est associée à une hausse de 0,15 écart-type (p ˂ .01) de la victimisation par les pairs au primaire, en tenant compte des variables confondantes. Les analyses génétiques quantitatives démontrent que 37% de la variance du langage expressif en maternelle et 65% de la variance de la victimisation moyenne au cours du primaire sont expliqués par des facteurs génétiques. De plus, ces analyses démontrent une modeste corrélation génétique entre le langage expressif en maternelle et la victimisation au cours du primaire (r[indice g] = -.25, p ˂ .01). Ainsi, ces résultats identifient le langage expressif comme une caractéristique héritable propre à l'enfant contribuant à l'expérience de victimisation. / Peer victimization is associated with important consequences for children who experience it. We know that some children are at higher risk of experiencing victimization, such as children with language difficulties. Victimisation has also proven to be heritable. This study aimed to determine whether expressive language is a heritable characteristic that contributes to the risk of victimization. Thus, this study tested a genetic correlation between peer victimization and expressive language. The sample (n = 742) comes from the Quebec Newborn Twin Study, a longitudinal study of twins born between 1995 and 1998 in the Greater Montreal area. Expressive language was assessed by teachers when twins were in kindergarten (M[subscript age] = 6.04 years), and victimization was assessed - also by teachers - in kindergarten as well as 1ˢᵗ (M[subscript age] = 7.08 years), 3ʳᵈ (M[subscript age] = 9.09 years), 4ᵗʰ (M[subscript age] = 10.02 years) and 6ᵗʰ (M[subscript age] = 12.09 years) grades. Phenotypic results showed that a decrease of one standard deviation unit in expressive language in kindergarten was associated with an increase of .15 standard deviation units (p ˂ .01) in elementary school peer victimization, after taking into account confounding variables. Quantitative genetic analyses showed that 37% of the variance in expressive language in kindergarten, as well as 65% of the variance in mean peer victimization throughout elementary school could be explained by genetic factors. Further, a modest genetic correlation was found between kindergarten expressive language and elementary school peer victimization (r[subscript g] = -.25, p ˂ .01). Thus, these results identified expressive language as a heritable child characteristic contributing to the experience of peer victimization.
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Services de garde et victimisation : effet de socialisation?

Painchaud, Alexandra January 2019 (has links)
Les études antérieures appuient l’idée d’une association prédictive entre la fréquentation des services de garde et certaines tendances comportementales à l’âge scolaire (timidité, retrait social et agressivité). Ces variations dans le comportement social pourraient aussi expliquer une plus grande susceptibilité à des expériences sociales négatives, dont la victimisation. L’objectif de cette étude est de vérifier s’il y a des associations prédictives entre les caractéristiques de fréquentation des services de garde (la fréquentation, l’intensité, l’âge d’entrée et le type) à l’âge préscolaire et la victimisation au début et à la fin de l’école primaire, et si ces associations sont en partie médiatisées par les comportements sociaux. Les données utilisées proviennent de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ; N = 1 899). La fréquentation des services de garde de 5 mois à 5 ans a été évaluée par la mère. La victimisation de 6 à 12 ans a été mesurée par l’enfant et l’enseignant et les comportements sociaux, par l’enseignant seulement. Selon une série d’analyses de médiation, la fréquentation des services de garde est associée indirectement à une fréquence plus élevée de victimisation à la maternelle par le biais des comportements sociaux, mais ne l’est plus à la fin de l’école primaire. La fréquentation intensive des services de garde est associée indirectement à une fréquence plus élevée de victimisation à la maternelle, mais cette association devient directe à la fin de l’école primaire. L’âge d’entrée précoce dans les services de garde ne prédit une plus faible fréquence de victimisation qu’à la fin de l’école primaire. À la maternelle, la fréquentation de CPE et de garderies en milieu familial prédit indirectement une fréquence plus élevée de victimisation et la garde par une personne apparentée prédit directement une fréquence plus faible. Comme attendu, les résultats de la présente étude appuient l’hypothèse d’une socialisation adaptative au groupe social. / Previous studies support the idea of a predictive association between preschool child-care services and some social behavioral trends at school age (shyness, social withdrawal and aggression). Those variations in social behaviors may also explain a greater susceptibility to negative social experiences, including victimization. The main purpose of this study is to examine, firstly, if there are predictive associations between child-care services features (i.e. its use, the intensity, the age at entry and the type) at preschool age and victimization at the beginning and at the end of elementary school and, secondly, if these associations are partly mediated by social behaviors. The data used in this study come from The Québec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD; N = 1 899). The use of child-care services was assessed by the mother's verbal report from 5 months to 5 years. Peer victimization was measured by questionnaires, completed by the child and the teacher, when the child is aged 6 to 12; the same goes for social behaviors, evaluated by the teacher only. According to a series of mediation analyses, the use of child-care services is indirectly associated with higher kindergarten victimization through social behaviors, but not at the end of elementary school. Intensity is associated indirectly with higher kindergarten victimization, but this association becomes direct by the end of elementary school. Early entry into child-care services predicts lower victimization only at the end of elementary school. The type of child-care services is more associated with kindergarten than end of elementary school victimization; attending center-based care and family-based child care indirectly predicts higher victimization, and individual child care by a family member directly predicts lower victimization. As expected, the results of this study support the social group adaptation hypothesis.
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Les trajectoires de développement de la cybervictimisation perçue à l'adolescence et les facteurs de risque associés

Viau, Sarah-Jeanne 30 January 2019 (has links)
La présente étude propose de documenter la prévalence de la cybervictimisation dans un échantillon représentatif de la population québécoise, le degré de convergence entre la cybervictimisation et les formes traditionnelles de victimisation par les pairs, les trajectoires de cybervictimisation pour divers groupes d'adolescents et les facteurs de risque qui y sont associés. L’échantillon composé de 1396 adolescents provient de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ). Les diverses formes de victimisation par les pairs ont été mesurées à 12, 13 et 15 ans, et les facteurs de risque à 12 ans. La cybervictimisation présente une prévalence relativement faible à tous les âges étudiés en comparaison avec la victimisation traditionnelle. L’association entre la victimisation traditionnelle et la cybervictimisation est faible à 12 ans, et modérée à 13 et 15 ans. Ajoutons que deux groupes de jeunes empruntent des trajectoires différentes de cybervictimisation, soit une trajectoire faible et croissante, et une trajectoire modérée et croissante. Différents facteurs de risques sociodémographiques, individuels et environnementaux sont associés à ces trajectoires. Lorsque la variance partagée entre tous ces facteurs est prise en compte, le sexe féminin, les symptômes dépressifs et la victimisation traditionnelle peuvent prédire l’appartenance aux trajectoires. Ainsi, les jeunes visés par les cyberagresseurs seraient notamment ceux qui auraient déjà des difficultés d’adaptation et qui seraient la cible d'agressions de la part de leurs pairs en face à face. Ces résultats pourraient avoir des implications pour les interventions qui visent à diminuer la violence en milieu scolaire.
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Le rôle du décodage des émotions faciales sur le lien entre l'insensibilité et les difficultés avec les pairs à l'enfance

Halberstam, Yaëlle 15 April 2019 (has links)
L'insensibilité émotionnelle a été associée aux difficultés interpersonnelles, Cependant, cette association reste incertaine étant donné du rôle potentiellement confondant des conduites agressives. La capacité à décoder des émotions faciales peut entrainer des réponses inadaptées aux situations sociales. Cette capacité, aussi associée à l'insensibilité émotionnelle et aux difficultés interpersonnelles, pourrait moduler le lien entre ces deux dimensions. Notre étude tente d'évaluer l'association entre l’insensibilité émotionnelle et les difficultés interpersonnelles en contrôlant les conduites agressives et de vérifier le rôle modérateur de la capacité à décoder les émotions faciales. Les mesures retenues ont été collectées en première année du primaire dans le cadre de l'Étude des Jumeaux Nouveau-Nés du Québec. Deux aspects des difficultés interpersonnelles, évalués par les pairs, ont été considérés : le rejet et la victimisation par les pairs. On observe que l’insensibilité émotionnelle prédit le rejet, mais pas la victimisation par les pairs, et ce, même lorsque l’agressivité est prise en compte. Ceci montre l’importance des traits d’insensibilité émotionnelle comme prédicteurs du rejet par les pairs. En parallèle, la covariance entre ces traits et l’agressivité est importante et seule la notion d’agressivité prédit la victimisation. L’insensibilité émotionnelle et la capacité à reconnaître les émotions sont associées de façon unique au rejet et l’interaction entre ces deux variables n’est pas significative. Ces résultats permettent de comprendre la nécessité de distinguer le rôle que joue l’insensibilité face au rejet et face à la victimisation car ces deux expériences différentes ne sont pas prédites par les mêmes traits de l’enfant. / Callous-unemotional traits have been associated with interpersonal difficulties, however, this association remains uncertain given the potentially confusing role of aggressive behavior. The ability to decode facial emotions can lead to inappropriate responses to social situations. This ability, also associated with callous-unemotional traits and interpersonal difficulties, could modulate the link between these two dimensions. Our study attempts to evaluate the association between callous-unemotional traits and interpersonal difficulties by controlling aggressive behaviors and to verify the moderating role of the ability to decode facial emotions. The measures selected were collected in the first year of elementary school as part of the Quebec Newborns Twins Study. Two aspects of interpersonal difficulties, peerreviewed, were considered: peer rejection and victimization. We observed that callous-unemotional traits predict rejection but not peer victimization, even after controlling for aggression, which shows the importance of the characteristics of insensibility in predicting peer rejection. In parallel, the covariance between these traits and aggression is important and only the notion of aggression predicts victimization. Callous-unemotional traits and the ability to recognize emotions are uniquely associated with rejection and the interaction between these two variables is not significant. These results make it possible to realize it is necessary to distinguish between the role that insensibility plays in rejection and in victimization because these two different experiences are not predicted by the same traits of the child.
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Adaptation scolaire des jeunes de secondaire au Québec : portrait de la victimisation, de l'intimidation et de la résilience

Moustadraf, Safaa 27 February 2021 (has links)
Parmi les situations qui peuvent miner le climat scolaire et nuire à l’apprentissage, l’intimidation et la victimisation s’avèrent des plus préoccupantes. Mais quelle est l’ampleur de celles-ci et comment se fait-il que certains jeunes s’en sortent mieux que d’autres et se montrent résilients? Dans ce contexte, les objectifs de cette étude sont: 1) de dresser un portrait de l’intimidation et de la victimisation; 2) d’examiner les qualités métriques du Resilience Scale for Adolescentes (READ); et 3) d’analyser la relation entre victimisation, résilience et adaptation. Au total, 165 élèves de 4ème et 5ème secondaire ont participé à l’étude en remplissant un sondage sur l’intimidation, la victimisation, la résilience et divers sujets apparentés. Parallèlement, leurs parents ont rempli une mesure de résilience. Les résultats montrent que 23 % des jeunes ont adopté des conduites intimidantes dans les deux derniers mois, alors que 31 % se déclarent victimes d’intimidation. Qui plus est, 44 % des jeunes rapportent des conduites intimidantes à un moment de leur parcours scolaire et 61 % s’en disent victimes. Pour ce qui est du READ, les résultats indiquent une structure factorielle stable, des indices de cohérence interne variant de ,64 à ,91 et des corrélations positives avec des mesures d’estime de soi, de soutien social, d’attitudes envers l’école et de résilience parentale. Finalement, une analyse de régression hiérarchique montre que la victimisation vécue et les facteurs de résilience expliquent 44 % de la variance de l’adaptation scolaire, les facteurs de résilience contribuant davantage au modèle prédictif (26 %) que la victimisation vécue (18 %). Cette étude met en lumière l’ampleur de la violence dans le contexte scolaire et comment les facteurs de résilience peuvent agir en tant que facteur de protection et pour maintenir une adaptation positive. Prôner le développement des facteurs de résilience s’avère une avenue intéressante pour outiller les jeunes face à l’adversité.
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Les caractéristiques des amis comme facteurs de risque et de protection associés à la victimisation par les pairs à l’adolescence: une perspective longitudinale

Martel-Olivier, Elisabeth 11 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse aux relations d’amitié et aux caractéristiques des amis comme facteurs de risque interpersonnels susceptibles de prédire les changements à travers le temps, de la victimisation par les pairs au début du secondaire. L’échantillon est composé de 524 élèves de secondaire I et II pour lesquels le niveau de victimisation a été mesuré par les pairs lors de deux années consécutives. Les facteurs de risque individuel associés à la victimisation par les pairs (i.e. les comportements agressifs, les comportements de retrait social et le rejet par les pairs) ainsi que les caractéristiques des amis (i.e. agressivité, retrait social et victimisation des amis) ont également été évalués par les pairs lors du premier temps de mesure. Les résultats démontrent qu’au-delà des facteurs de risque individuels, un plus grand nombre d’amis prédit une diminution de la victimisation par les pairs sur une période d’un an. De plus, pour les élèves rejetés socialement, la victimisation des amis permet de rendre compte d’une augmentation de la victimisation dans le temps. Contrairement aux résultats obtenus par d’autres études, l’agressivité des amis permet de prédire une diminution de la victimisation seulement pour les élèves bien acceptés socialement. Pour les jeunes qui sont rejetés socialement, l’agressivité des amis permet de prédire une augmentation de la victimisation par les pairs. Ces résultats apportent un regard nouveau sur l’inter influence entre l’identité des amis et le contexte social dans lequel les adolescents évoluent. / This study examined the association between friend’s characteristics and the pattern of changes in peer victimization in the first years of middle school. The sample was composed of 524 grade 7 and 8 French-Canadian students from two middle schools. Student’s level of victimization as perceived by their peers was evaluated during two consecutive school years. Individual risk factors (i.e. aggressive behaviors, social withdrawal and peer rejection) and friend’s characteristics (i.e. friend’s aggression, social withdrawal and victimization) were also measured with peer nominations during the first year of the study. Results show that beyond individual risk factors, the number of friends was associated with a decrease over time in peer victimization. Moreover, for socially rejected students, having friends who are victimized within the peer group was associated with an increase in peer victimization. Results also show that having aggressive friends lead to a decrease in peer victimization, but only for popular students. However, for socially-rejected students, having aggressive friends was associated with an increase over time in peer victimization. This study brings a new light on the dynamic influences between friends’ identity and the social context in which adolescents evolve.
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Le processus de co-rumination entre amis chez les jeunes victimes de harcèlement par les pairs : impact sur le développement des symptômes dépressifs à l’adolescence

Jerabkova, Barbara 10 1900 (has links)
La victimisation au sein du groupe de pairs est un facteur de risque associé à l’augmentation des symptômes dépressifs au début de l’adolescence. En contrepartie, le fait d’entretenir des relations d’amitié constitue un facteur protecteur important susceptible de modérer les conséquences négatives associées à la victimisation par les pairs. Toutefois, les bénéfices associés aux relations d’amitié peuvent varier en fonction de certaines caractéristiques de celles-ci. Cette étude a pour but d’évaluer dans quelle mesure les caractéristiques des relations d’amitié (c.-à-d., le caractère intime et soutenant de la relation et la propension des amis à co-ruminer) modèrent l’association entre la victimisation par les pairs et l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L'échantillon est composé de 536 élèves du secondaire auprès de qui la victimisation et les caractéristiques des relations d’amitié ont été évaluées au premier temps de mesure de façon auto-rapportée. Les symptômes dépressifs des élèves ont également été mesurés lors de deux années consécutives. Les résultats démontrent que le niveau de victimisation des élèves, la qualité des relations d’amitié et la tendance des amis à co-ruminer sont respectivement associés de façon concomitante à l’expression des symptômes dépressifs. En contrepartie, seule la co-rumination entre amis permet de rendre compte de l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L’association entre la victimisation par les pairs et le développement des symptômes dépressifs n’est toutefois pas modérée par les caractéristiques des relations d’amitié. / Victimization is an important risk factor for depression in early adolescence. On the other hand, having friends is an important protective factor susceptible of moderating the negative effects associated with victimization. However, the benefits associated with friendships may vary according to some of their characteristics. The goal of this study was to evaluate whether friendship characteristics (i.e. intimacy and support as well as co-rumination) moderate the association between victimization experiences and depressed feelings a year later. The sample is composed of 536 high school students whose victimization level, friendship quality and tendency to co-ruminate were self-reported at the first time point. Depressive mood were self-reported at the end of two consecutive years. Results show that victimization, friendship quality and co-rumination are respectively associated with concurrent depressive mood. However, only co-rumination predicted depressive mood a year later after controlling for initial adjustment. The link between peer victimization and depressive mood was not moderated by friendship characteristics.
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Les caractéristiques des agresseurs comme facteurs de risque associés au développement du sentiment de solitude chez les adolescents victimes de harcèlement par les pairs

Ferrer, Sarah 09 1900 (has links)
La présente étude vise à examiner dans quelle mesure le sexe ainsi que les caractéristiques comportementales et relationnelles des agresseurs permettent de rendre compte de l’augmentation, sur une période d’un an, du sentiment de solitude chez les victimes de harcèlement par les pairs au secondaire. L’échantillon est composé de 538 élèves de secondaire I et II de la région de Montréal. Au cours de deux années consécutives, le niveau de victimisation des élèves ainsi que l’identité et les caractéristiques des agresseurs (i.e.: sexe, agressivité, popularité et victimisation) ont été évalués à partir de mesures auto-révélées et de procédures de nominations par les pairs. Les résultats démontrent, qu’au-delà de la fréquence à laquelle les élèves sont victimisés, le sexe des agresseurs permet de rendre compte de l’augmentation à travers le temps du sentiment de solitude chez les filles et les garçons. Plus spécifiquement, le nombre d’agresseurs féminins identifiés par les élèves constitue un facteur de risque étroitement lié au développement du sentiment de solitude. Par ailleurs, les caractéristiques des agresseurs ne sont pas associées à l’accroissement du sentiment de solitude à travers le temps. Cependant, le fait de se faire agresser par des élèves qui présentent des difficultés d’ajustement social importantes (i.e. : agressifs et victimisés) est associé de manière concomitante à un moins fort sentiment de solitude. La discussion aborde les processus intra- et interpersonnels permettant d’expliquer pourquoi les sentiments de solitude associés à la victimisation par les pairs sont susceptibles de varier en fonction des caractéristiques des agresseurs. / The goal of the present study is to examine to what extend bullies’ behavioral and relational characteristics account for changes over time in loneliness feelings among victimized middle school students. The sample was composed of 538 grade 7 and 8 students from two middle schools in Montreal. During two consecutive years, students’ level of victimization and bullies’ characteristics (gender, aggressive behaviors, popularity and victimization) were evaluated with self-reported measures and peer nominations. Results show that, beyond the frequency to which students are victimized, bullies’ gender was associated with an increase over a one year period in loneliness feelings for girls and boys. Specifically, the number of females bullies identified by the students, constitutes a risk factor closely linked to the development of loneliness feelings. Moreover, the behavioral and relational characteristics of the bullies were not associated with an increase over time of loneliness feelings. However, being bullied by students characterized by social adjustment difficulties (aggressive and victimized bullies) was negatively associated with concurrent loneliness feelings. The discussion highlights the intra- and interpersonal processes explaining why the loneliness feelings linked to victimization by peers are likely to vary according to the bullies’ characteristics.
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La victimisation par les pairs et le développement de l’anxiété sociale au début de l’adolescence : l’effet modérateur des caractéristiques des amis

Allard, Ariane 12 1900 (has links)
L’objectif de cette étude est d’explorer l’effet modérateur du nombre d’amis et de leurs caractéristiques sur le lien prédictif entre la victimisation par les pairs et l’anxiété sociale. Plus spécifiquement, cette étude s’intéresse aux niveaux moyens de victimisation, de rejet et d’anxiété sociale des amis comme facteurs aggravants potentiels. Les données ont été recueillies à deux reprises auprès de 576 adolescents d’en moyenne 13,5 ans au début de leur secondaire deux et à la fin de leur secondaire trois. Les participants ont répondu à des questionnaires auto-rapportés pour les mesures de victimisation et d’anxiété sociale et ont participé à une procédure de nomination sociométrique pour la mesure de statut social et l’identification des amis. De manière concomitante, les résultats démontrent que la victimisation par les pairs et certaines caractéristiques des amis (niveaux d’anxiété et de rejet social) contribuent respectivement, de manière unique et indépendante, à rendre compte de l’anxiété sociale des participants. De manière longitudinale, la victimisation par les pairs permet de prédire le développement de l’anxiété sociale sur une période de 1,5 ans. Néanmoins, le nombre d’amis et leurs caractéristiques ne contribuent pas de manière additive au développement ultérieur de l’anxiété sociale. De plus, les caractéristiques des amis n’interagissent d’aucune façon avec la victimisation par les pairs pour rendre compte du développement ultérieur de l’anxiété sociale. Cependant, des analyses exploratoires ont permis de montrer que le niveau de victimisation des amis constitue un facteur aggravant pour les enfants rejetés socialement; le rejet par les pairs étant positivement associé au développement de l’anxiété sociale chez les élèves qui entretiennent des relations d’amitié avec des élèves qui rapportent être victimes de mauvais traitements. / The aim of this study was to explore to what extent the number of friends and friends’ characteristics interact with peers’ victimization to predict the development of social anxiety over time. More specifically, friends’ characteristics considered by this study were peers’ victimization, peers’ rejection and social anxiety average levels as potential aggravating factors. Data was collected two consecutive years, from 576 adolescents of 13,5 years old average. The data was collected first during the fall semester of 8th grade, and a second time during the spring semester of 9th grade. Participants answered self-reported questionnaires concerning peers’ victimization and social anxiety. They also participated in a sociometric nomination procedure within their school and classroom concerning social status and friends’ identification. Results indicated that peers’ victimization and friends’ characteristics (i.e. social anxiety and rejection levels) have an additive contribution when predicting concurrent social anxiety. Results also showed that peers’ victimization predicted subsequent increase in social anxiety 1.5 year later. However, the number of friends and friends’ characteristics did not show any additive effect in predicting development of ulterior social anxiety. Moreover, friends’ characteristics do not interact with victimization to predict ulterior social anxiety. Nonetheless, exploratory analysis showed that friends’ victimization acts as an aggravating factor for participants with a negative social status: peers’ rejection being positively associated to an increase in social anxiety in students with victimized friends.

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