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Papa 2.0 : les pères québécois et les congés parentaux

Harvey, Valérie 11 April 2019 (has links)
Depuis 2006, le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) offre aux pères québécois la possibilité de prendre trois à cinq semaines de congé de paternité pendant la première année suivant la naissance d’un enfant. Ils peuvent également utiliser les semaines parentales (de 25 à 32 semaines selon le plan choisi). Une enquête qualitative exploratoire auprès d’une trentaine de pères travaillant en technologies de l’information (TI) a permis de constater que le père n’estime pas avoir la légitimité de discuter des semaines parentales, de facto attribuées à la mère. En fonction de la place qui lui est accordée lors du congé, le père peut avoir l’impression d’être inutile à la maison ou d’être un véritable partenaire. Pendant le congé, plusieurs pères disent avoir ressenti de l’isolement et des doutes, particulièrement si le congé est prolongé au-delà des cinq semaines du congé de paternité. Les pères québécois tendent à rester impliqués dans les soins aux enfants, même après être retournés au travail, mais les inégalités dans la répartition des tâches domestiques entre les conjoints demeurent. Au niveau de l’entreprise, la prise du congé de paternité de trois à cinq semaines est bien acceptée, mais le moment de la prise du congé peut être problématique en fonction du calendrier des entreprises. Les cinq semaines semblent être devenues une nouvelle norme au Québec et elles sont gérées comme des vacances annuelles, ce qui signifie que l’employé est rarement remplacé. Cela incite le père à rester connecté et à faire des compromis sur les dates de son absence. Les pères qui prennent plus longtemps que le congé de paternité doivent faire davantage de compromis avec leur employeur. Ils sont souvent les premiers à demander de partir aussi longtemps, pouvant servir de modèle aux autres employés. À leur retour au travail, il peut être difficile pour le père de reprendre le même rythme qu’auparavant, d’être présent aux mêmes heures que les autres, d’accepter les heures supplémentaires. Les pères ont tendance à devoir s’absenter plus souvent, à prendre des responsabilités parentales qui les obligent à quitter plus tôt et certains ont témoigné avoir perdu une promotion ou avoir eu l’impression d’être déclassés. Certains ont quitté leur emploi pour trouver un rythme qui s’accordait mieux avec leur réalité familiale. Dans le Québec d’aujourd’hui, le père n’est pas interchangeable avec la mère, cherchant toujours sa place, tendu entre l’impression d’être inutile et celle d’être un partenaire essentiel. Mais la figure du père 2.0 est bien intégrée à l’intérieur des familles québécoises du 21e siècle. / Since 2006, the Quebec Parental Insurance Plan (QPIP) has given Quebec fathers the opportunity to take three to five weeks of paternity leave during the first year after the birth of a child. They can also use the parental weeks (25 to 32 weeks depending on the chosen plan). An exploratory qualitative research about 30 fathers working in information technology (IT) revealed that fathers do not feel entitled to the parental weeks, de facto attributed to the mother. Depending on the room left to him during the leave, the father may feel useless at home or experience a truly complementary partnership. During that time, several fathers said they felt isolated and insecure, especially if the leave was extended beyond the five weeks of the paternity leave. Quebec fathers tend to remain involved in caring for children, even after returning to work, but the inequalities regarding domestic tasks remain. Within the enterprise, taking a paternity leave of three to five weeks is well accepted, but the timing of the leave can be problematic depending on the companies’ schedule. The five weeks seem to have become a new standard in Quebec and are managed as annual vacations, meaning that the employee is rarely replaced. This encourages the father to remain connected and to make compromises regarding the dates of his absence. Fathers who choose to remain at home beyond the paternity leave must make even more compromises with their employer. They are often the first to ask to leave for such a long period and can become an inspiration for other employees. When they return to work, it can be difficult for them to follow the same rhythm as before and to be present at the same hours as the others, especially when it comes to overtime. Fathers tend to be absent more often as parental responsibilities require them to leave earlier, and some have testified that they have lost a promotion or felt they had been downgraded. Some left their jobs to better articulate the work with their family situation. In Quebec today, the father is not interchangeable with the mother. He’s still seeking his place, between the impression of being useless and that of being an essential partner. But the figure of Dad 2.0 has become an essential part of Quebec’s 21st century families.
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L'influence de la détresse psychologique sur l'évolution vers l'incapacité chronique des travailleurs atteints de lombalgie en arrêt de travail

Mainville, Geneviève. 03 June 2021 (has links)
Plusieurs études prospectives font ressortir l'importance des variables psychologiques lorsqu'il s'agit d'expliquer l'évolution vers l'incapacité chronique à la suite d'une lombalgie. La présente étude vise à vérifier si la détresse psychologique, mesurée au stade précoce de la lombalgie, permet de prédire le statut fonctionnel, un indicateur fréquemment utilisé pour mesurer l'incapacité chronique. L'échantillon est composé de 258 travailleurs atteints de lombalgie en arrêt de travail et compensés par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST). Les résultats indiquent que la détresse psychologique permet de prédire le statut fonctionnel. La présente étude souligne donc l'importance de dépister la détresse psychologique au stade subaigu de la lombalgie puisqu'elle peut limiter l'amélioration du statut fonctionnel des travailleurs.
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Impact de la politique familiale de l'Union Européenne pour les pays membres : France, Royaume-Uni, Allemagne / The impact of European Union family policy on member states : France, Great Britain and Germany

Aliyeva, Vusala 07 December 2015 (has links)
La politique de l'Union européenne a suscité des débats académiques sur son impact potentiel et l'effet qu'elle exercerait sur les processus politiques au niveau national. les récentes réformes des politiques familiales allemandes et anglaises peuvent être attribuées à l'influence de l'Union européenne au travers de la participation dans les processus d'apprentissage initiés par cet organisme. Cette étude examine les éventuels glissements dans les objectifs des politiques familiales vers la politique de l'Union européenne. / The policy of the European Union has packed academic debate on its potential impact on the political process at national level. Recent reforms of german and english family policies can be attributed to the European Union influence through its participation in the learning process initiated by this organisation. This examines the potential shifts in the objectives of national families to European Union objectives.
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Les facteurs influençant l'utilisation des mesures de conciliation emploi-famille au moment du retour au travail à la suite du congé parental

Cifola, Mila Sofia 01 1900 (has links)
No description available.
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Étude des pratiques organisationnelles au sein de protocoles ou programmes de retour au travail à la suite d'une absence pour des problèmes en santé psychologique

Delisle, Stéphanie 16 April 2018 (has links)
De nombreuses études révèlent que les problèmes de santé psychologique au travail représentent l'une des plus importantes causes d'absence du travail. En effet, ces derniers génèrent une invalidité qui cause une absence du travail et des coûts élevés pour les organisations. Ainsi, certaines données d'études qui portent sur ce phénomène démontrent que les organisations commencent à ressentir le besoin de se doter d'approches plus complètes et plus intégrées tant au niveau de la gestion des absences et du retour au travail qu'au niveau de la santé et de la productivité des employés. Toutefois, peu d'études permettent de cerner quelles sont les pratiques organisationnelles développées dans le cadre de protocoles ou aux programmes de retour au travail des organisations qui sont mises en oeuvre, par les organisations, à la suite d'un problème de santé psychologique. Les objectifs de cette étude sont donc d'identifier et de décrire les pratiques organisationnelles de retour au travail après un problème de santé psychologique, de les analyser à la lumière études recensées en matière de santé psychologique et de retour au travail, et de cerner les logiques d'action qui sous-tendent ces pratiques. / Dans le but de répondre à ces objectifs, une méthodologie qualitative a été utilisée. Ainsi, des entrevues ont été réalisées dans treize (13) organisations auprès d'intervenants oeuvrant dans le cadre de programmes ou de protocoles de retour au travail à la suite d'un problème de santé psychologique. Les pratiques organisationnelles répertoriées sont, en général, assez conformes avec ce que l'on retrouve dans la littérature scientifique publiée à ce sujet. De fait, toutes les organisations visitées ont révélé avoir mis en oeuvre leurs pratiques de retour au travail en raison des coûts élevés que génèrent les absences pour des raisons de santé mentale. De plus, la majorité des organisations ont aussi bien saisi l'importance d'intervenir sur l'individu, mais aussi sur l'environnement psychosocial de travail dans le but de favoriser le rétablissement. Par contre, certaines pratiques qu'elles utilisent pour la gestion médico-administrative des absences, telles que de fréquentes vérifications ou des demandes d'expertise médicale, ont toutefois été reconnues dans la littérature comme ayant des effets négatifs sur le rétablissement de l'employé. Aussi, il a été constaté que certains intervenants des protocoles de retour au travail assurent un rôle de coordination des interventions de réintégration qui se rapproche de celui du gestionnaire de cas dont la valeur ajoutée est démontrée dans la littérature. Au niveau de l'intervention sur l'environnement psychosocial de travail, certaines actions sont effectuées sur le climat de travail et, dans le cas de retours progressifs, sur la révision temporaire de l'organisation du travail. En effet, les organisations utilisent beaucoup le retour progressif pendant lequel les tâches, les horaires et la charge de travail sont modifiés de façon temporaire. À ce sujet, les études démontrent d'ailleurs qu'il est important d'intervenir sur l'environnement de travail de la personne s'étant absentée puisque cela contribue à son rétablissement, à son retour au travail et à son maintien en emploi. Par contre, dans les organisations visitées ce type d'intervention n'est que temporaire et s'adresse uniquement aux personnes s'étant absentées du travail. Il serait alors intéressant que ces interventions soient aussi utilisées dans le but de faire de la prévention primaire sur les facteurs de risques identifiés dans le milieu de travail, ce qui favoriserait la santé de tout le personnel. D'ailleurs, on remarque que la santé du personnel est un enjeu de plus en plus préoccupant pour les organisations qui devront amorcer des changements culturels pour inscrire davantage leurs pratiques dans une rationalité humaine et subjective plutôt que dans une rationalité économique.
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Suivi postnatal à domicile après un congé précoce : Critères de sélection et Appréciation du délai

Pomerleau, Sophie G. 08 1900 (has links)
Aujourd’hui, la satisfaction des utilisateurs des services de santé est reconnue comme une mesure de la qualité des soins. Au Québec, le congé précoce en obstétrique constitue la norme pour les mères ayant donné naissance à un bébé en santé. Selon la littérature, cette pratique n’entraîne pas de répercussions négatives pour la santé des mères et de leur nouveau-né à condition qu’un suivi adéquat soit assuré. D’autre part, bien qu’il semble que la diminution de la durée du séjour hospitalier soit appréciée par les mères, peu de données sont disponibles relativement aux caractéristiques menant à l’appréciation du suivi postnatal. Objectifs : Cette étude s’intéresse principalement à la première visite à domicile effectuée par une infirmière suite au congé précoce en obstétrique. Dans un premier temps, elle vise à tracer un portrait des mères en fonction du délai de la première visite à domicile et, dans un second temps, à connaître les facteurs associés à l’appréciation, par les mères, du délai de cette visite. Méthode : Les données de cette étude ont été recueillies au Québec, entre janvier 2002 et janvier 2003, lors d’une enquête téléphonique effectuée auprès de mères de bébés nés en santé, un mois suivant leur accouchement vaginal sans complication (n=1548). Pour nos analyses, nous avons retranché les mères ayant eu une durée de séjour de plus de 60 heures, une grossesse de moins de 37semaines et un bébé pesant moins de 2500 g à la naissance. Notre échantillon se compose donc de 1351 mères. Résultats : 86,2 % des mères ont reçu une offre de visite à domicile. La majorité (80.2 %) des mères ont reçu la visite dans les trois premiers jours suivant leur retour à la maison, dont près du tiers (28,1 %), dans les 24 premières heures. Comparativement aux mères visitées au deuxième ou troisième jour suivant le congé, celles visitées dans les 24 premières heures ont jugé la durée de séjour hospitalier trop courte (p=0,018) et reçu un appel de l’infirmière qui a duré plus longtemps (p=0, 009). De plus, au moment du congé, elles perçoivent leur bébé en moins bonne santé (p=0,029). Elles ont aussi accouché d’un bébé plus petit (p=0,052) qui a tendance à avoir présenté des signes d’ictères pendant le séjour hospitalier (p=0,100). D’autre part, la majorité des mères (86,4 %) disent que le délai de la première visite à domicile est adéquat alors que 11,6 % le jugent trop court et 2,3 % trop long. Pour les mères visitées au premier jour, l’analyse multivariée révèle que certaines caractéristiques et certains besoins sont associés à la perception que le délai de la visite est trop court : une seule visite postnatale, un revenu familial de plus de 40 000 $, la perception que la durée de séjour est trop longue et le fait de ne pas allaiter. Pour les mères qui reçoivent la visite au deuxième et troisième jour, ce sont, seulement, le fait d’avoir été au rendez-vous médical et le fait d’avoir reçu une seule visite qui sont associés à la perception que le délai de la visite est trop court. Pour conclure, au Québec, le programme de suivi postnatal universel semble en mesure d’offrir une visite à domicile dans les délais prescrits à une majorité de mères. Les résultats de cette étude suggèrent que le délai de la première visite à domicile n’est pas optimal pour toutes les mères et permettent d’envisager que certaines mères auraient souhaité recevoir une seconde visite plus tardivement au cours de la période postnatale. D’autres recherches devront être effectuées afin de parfaire nos connaissances relativement au moment idéal pour réaliser les interventions postnatales.Mots clefs : Satisfaction, appréciation des utilisateurs, qualité des soins, programme universel, suivi postnatal, congé précoce en obstétrique, visite à domicile, délai de la visite, provision des services. / Patient satisfaction is now recognized as part of a measure of quality of care. In Québec, early discharge following normal delivery is common practice. Early discharge was proven to have no impact on the mother’s and baby’s health status when adequate follow-up is ensure. Women’s seems to appreciate early discharge but few studies have explored the factors contributing to the expression of satisfaction regarding home visits in the context of postnatal early discharge. Objectives: This study as two main objectives. First, we want to identify which characteristics are associated with the delay of the first postnatal visit. Second, we want to determine which factors are contributing to the appreciation of the visit’s delay. Methods : Data were obtained through a telephone survey conducted in the province of Quebec between January 2002 and January 2003. Mothers that had a normal vaginal delivery and a healthy baby were reached one month after giving birth (n=1548). For analysis purposes, mothers with length of stay above 60 hours, less than 37 week of pregnancy and a newborn weighing less than 2500 g at birth were cut off leaving a sample of 1351 mothers. Results: 86.2% of the mothers have been offered a postnatal visit. Most women (80.2%) received a home visit within three days and almost a third (28.1%) within the first 24 hours after hospital discharge. When compared to the mothers who received the visit within 2 or 3 days, mothers that received a visit within the first 24 hours found the hospital stay too short (p=0.018) but received a longer telephone call by the nurse (p=0.009). These mothers gave birth to smaller babies (p=0.052) whom also presented jaundiced while being in the hospital (p=0.100). Finally, at discharge, these mothers perceive their baby to be less healthy (p=0.029). On the other end, 86.4 % of all mothers are satisfied with the delay of the first postnatal visit, while 11.6% of them found it too short and 2.3% too long. For the mothers visited the first day, logistic regression analysis reveals that some characteristics as: having only one postnatal visit, a family income of more than 40 000$, perceived hospital stay as too long and not breastfeeding, are significantly associated with the perception of having a visit too soon after hospital discharge. For mothers visited on the second or third day after discharge, the perception that the delay was too short is only significantly associated with having a baby’s medical appointment within the first two weeks and one postnatal visit. Conclusion: Quebec’s postnatal visit program seems to offer a visit within an adequate length of time for the majority of mothers. Results of this study suggest that the time after the hospital discharge for the first visit might not be optimal for all mothers. This allows us to consider that some mothers would have appreciated a second postnatal visit. Further studies are needed to pursue analysis of the delays between discharge and the first visit in order to better meet the needs of mothers. Keywords :Satisfaction, user evaluation, quality of care, universal program, postnatal care, postpartum early discharge, home visit, timing, service provision
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Suivi postnatal à domicile après un congé précoce : Critères de sélection et Appréciation du délai

Pomerleau, Sophie G. 08 1900 (has links)
Aujourd’hui, la satisfaction des utilisateurs des services de santé est reconnue comme une mesure de la qualité des soins. Au Québec, le congé précoce en obstétrique constitue la norme pour les mères ayant donné naissance à un bébé en santé. Selon la littérature, cette pratique n’entraîne pas de répercussions négatives pour la santé des mères et de leur nouveau-né à condition qu’un suivi adéquat soit assuré. D’autre part, bien qu’il semble que la diminution de la durée du séjour hospitalier soit appréciée par les mères, peu de données sont disponibles relativement aux caractéristiques menant à l’appréciation du suivi postnatal. Objectifs : Cette étude s’intéresse principalement à la première visite à domicile effectuée par une infirmière suite au congé précoce en obstétrique. Dans un premier temps, elle vise à tracer un portrait des mères en fonction du délai de la première visite à domicile et, dans un second temps, à connaître les facteurs associés à l’appréciation, par les mères, du délai de cette visite. Méthode : Les données de cette étude ont été recueillies au Québec, entre janvier 2002 et janvier 2003, lors d’une enquête téléphonique effectuée auprès de mères de bébés nés en santé, un mois suivant leur accouchement vaginal sans complication (n=1548). Pour nos analyses, nous avons retranché les mères ayant eu une durée de séjour de plus de 60 heures, une grossesse de moins de 37semaines et un bébé pesant moins de 2500 g à la naissance. Notre échantillon se compose donc de 1351 mères. Résultats : 86,2 % des mères ont reçu une offre de visite à domicile. La majorité (80.2 %) des mères ont reçu la visite dans les trois premiers jours suivant leur retour à la maison, dont près du tiers (28,1 %), dans les 24 premières heures. Comparativement aux mères visitées au deuxième ou troisième jour suivant le congé, celles visitées dans les 24 premières heures ont jugé la durée de séjour hospitalier trop courte (p=0,018) et reçu un appel de l’infirmière qui a duré plus longtemps (p=0, 009). De plus, au moment du congé, elles perçoivent leur bébé en moins bonne santé (p=0,029). Elles ont aussi accouché d’un bébé plus petit (p=0,052) qui a tendance à avoir présenté des signes d’ictères pendant le séjour hospitalier (p=0,100). D’autre part, la majorité des mères (86,4 %) disent que le délai de la première visite à domicile est adéquat alors que 11,6 % le jugent trop court et 2,3 % trop long. Pour les mères visitées au premier jour, l’analyse multivariée révèle que certaines caractéristiques et certains besoins sont associés à la perception que le délai de la visite est trop court : une seule visite postnatale, un revenu familial de plus de 40 000 $, la perception que la durée de séjour est trop longue et le fait de ne pas allaiter. Pour les mères qui reçoivent la visite au deuxième et troisième jour, ce sont, seulement, le fait d’avoir été au rendez-vous médical et le fait d’avoir reçu une seule visite qui sont associés à la perception que le délai de la visite est trop court. Pour conclure, au Québec, le programme de suivi postnatal universel semble en mesure d’offrir une visite à domicile dans les délais prescrits à une majorité de mères. Les résultats de cette étude suggèrent que le délai de la première visite à domicile n’est pas optimal pour toutes les mères et permettent d’envisager que certaines mères auraient souhaité recevoir une seconde visite plus tardivement au cours de la période postnatale. D’autres recherches devront être effectuées afin de parfaire nos connaissances relativement au moment idéal pour réaliser les interventions postnatales.Mots clefs : Satisfaction, appréciation des utilisateurs, qualité des soins, programme universel, suivi postnatal, congé précoce en obstétrique, visite à domicile, délai de la visite, provision des services. / Patient satisfaction is now recognized as part of a measure of quality of care. In Québec, early discharge following normal delivery is common practice. Early discharge was proven to have no impact on the mother’s and baby’s health status when adequate follow-up is ensure. Women’s seems to appreciate early discharge but few studies have explored the factors contributing to the expression of satisfaction regarding home visits in the context of postnatal early discharge. Objectives: This study as two main objectives. First, we want to identify which characteristics are associated with the delay of the first postnatal visit. Second, we want to determine which factors are contributing to the appreciation of the visit’s delay. Methods : Data were obtained through a telephone survey conducted in the province of Quebec between January 2002 and January 2003. Mothers that had a normal vaginal delivery and a healthy baby were reached one month after giving birth (n=1548). For analysis purposes, mothers with length of stay above 60 hours, less than 37 week of pregnancy and a newborn weighing less than 2500 g at birth were cut off leaving a sample of 1351 mothers. Results: 86.2% of the mothers have been offered a postnatal visit. Most women (80.2%) received a home visit within three days and almost a third (28.1%) within the first 24 hours after hospital discharge. When compared to the mothers who received the visit within 2 or 3 days, mothers that received a visit within the first 24 hours found the hospital stay too short (p=0.018) but received a longer telephone call by the nurse (p=0.009). These mothers gave birth to smaller babies (p=0.052) whom also presented jaundiced while being in the hospital (p=0.100). Finally, at discharge, these mothers perceive their baby to be less healthy (p=0.029). On the other end, 86.4 % of all mothers are satisfied with the delay of the first postnatal visit, while 11.6% of them found it too short and 2.3% too long. For the mothers visited the first day, logistic regression analysis reveals that some characteristics as: having only one postnatal visit, a family income of more than 40 000$, perceived hospital stay as too long and not breastfeeding, are significantly associated with the perception of having a visit too soon after hospital discharge. For mothers visited on the second or third day after discharge, the perception that the delay was too short is only significantly associated with having a baby’s medical appointment within the first two weeks and one postnatal visit. Conclusion: Quebec’s postnatal visit program seems to offer a visit within an adequate length of time for the majority of mothers. Results of this study suggest that the time after the hospital discharge for the first visit might not be optimal for all mothers. This allows us to consider that some mothers would have appreciated a second postnatal visit. Further studies are needed to pursue analysis of the delays between discharge and the first visit in order to better meet the needs of mothers. Keywords :Satisfaction, user evaluation, quality of care, universal program, postnatal care, postpartum early discharge, home visit, timing, service provision
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La formation continue des salariés en droit social : contribution à l’étude d’une nouvelle assurance sociale. / Continuing vocational training in French social law : contributing to the study of a new social insurance

Tchanon, Cyril 29 November 2017 (has links)
Par sa finalité et son objet, la formation professionnelle continue appartient au droit de la protection sociale. Elle permet ainsi aux salariés de faire face au risque social d'obsolescence des compétences, mais également de sécuriser leur parcours professionnel. En 1973, le législateur forgea un lien artificiel entre cette matière et le droit du travail en la codifiant au sein du Code du travail. Le droit du travail exerça une influence constante sur la formation professionnelle qui fut orientée en priorité vers les besoins des seuls salariés. La réforme du 5 mars 2014 et les lois qui ont suivi semblent vouloir rompre avec ce cadre juridique artificiel. Le législateur entend consacrer un système d’assurance social, universel, personnel et individuel, ce qui pose la question d'un éventuel droit à la formation et appelle une réforme globale de son mode de fonctionnement. / Continuing vocational training in French social law : contributing to the study of a new social insurance.For its purpose and its content, continuing vocational training belongs to the law of social protection. It allows employees to face the social risk of skills' obsolescence but also to secure their professional path. In 1973, the legislator created an artificial link between vocational training and labour law by codifying this field into the Labour Code. Labour Law exercised a constant influence on vocational training which was primarily based on the sole needs of employees. The reform of 5th March 2014 and the subsequent laws seem to have the will to break with this artificial legal framework. The legislator intends to create a system of social insurance which is universal, personal and individual. It raises the question of a potential right to vocational training and calls for a global reform of its functioning.
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L'expansion de la formation professionnelle continue / The expansion of vocational training

Piccoli, Philippe 10 December 2016 (has links)
Depuis les années 1970, la formation professionnelle continue s’étend à de nombreuses activités économiques et sociales, salariées comme non-salariées. La loi et le contrat, notamment, permettent cette expansion réalisée dans une grande instabilité normative. Constamment modifiés, les dispositifs d’accès à la formation sont souvent complexes et parfois peu efficaces. Le financement de la formation professionnelle suscite également des interrogations en raison des nombreuses personnes, publiques ou privées, chargées d’intervenir dans ce domaine. Le dispositif peut et doit être amélioré afin de permettre l’expansion de la formation professionnelle là où celle-ci mérite d’être encouragée. / Since the 1970s, continuing vocational training extends to many economic and social activities, either employed or self-employed. The law and the contract particulary provide such an expansion, which is carried out in a context of great normative instability. Constantly amended, training programmes are often complex and sometimes even reveal to be ineffective. Financing vocational training also raises questions due to the many people, both public and private, who are involved in this area. The overall system can and must be substantially improved so as to enable the expansion of vocational training wherever it deserves to be encouraged

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