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Les acteurs de la coopération et la dimension socio-économique de la désertification dans le sud du Maroc : cas de ZagoraHarakat, Ismail January 2007 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche vise à déterminer l'impact de la désertification et le manque de ressources en eau sur la population ciblée (province de Zagora, au Sud-est du Maroc) et l'implication des acteurs de la coopération internationale pour apporter réponses et solutions aux préoccupations des villageois. Cette recherche se penche essentiellement sur la dimension socio-économique de la désertification et ses répercussions sur le quotidien des victimes de l'ensablement, de la rareté des ressources en eau, de la salinité du sol et du rétrécissement des superficies cultivables notamment. Le constat auquel on est parvenu au terme de deux années de travail, émaillées par de nombreux déplacements dans la zone concernée, c'est qu'il existe un décalage manifeste entre le discours des protagonistes de la coopération et la réalité sur le terrain. Les fonds injectés sont nettement insuffisants pour prétendre à un traitement en profondeur d'un phénomène qui s'inscrit parmi les défis majeurs de ce millénaire car en rapport avec le réchauffement climatique et le manque d'eau qui en découle. Les pistes de solution passent par la création de l'emploi, la promotion du développement durable dans un environnement fragile et la diversification des secteurs d'activité pour mettre un terme à la dépendance du secteur agricole. Parallèlement, la promotion de la recherche scientifique devrait constituer une priorité à un moment où un mode de vie séculaire se trouve menacé et où exode et émigration clandestine s'érigent en défi pour l'humanité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Désertification, Développement, Développement durable, Pauvreté.
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L'identité dans les relations internationales du Québec : le cas des relations Québec-BavièreSauriol, David January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les relations internationales du Québec avec la Bavière. Il a pour but de comprendre le sens que prend la coopération avec ce partenaire. Le travail vise plus précisément à approfondir l'état des connaissances sur les relations Québec-Bavière afin de qualifier l'intensité de cette paradiplomatie. Nous posons l'hypothèse que le Québec entretient une paradiplomatie identitaire avec la Bavière. En d'autres mots, ses relations ont une fonction de consolidation et de promotion de son identité. Ce mémoire met l'accent sur le rôle exercé par le gouvernement du Québec dans ses relations avec la Bavière. La période d'analyse de la recherche débute en 1989, à la signature d'un premier communiqué conjoint entre les deux régions. Le document détaille d'abord les facteurs qui expliquent l'existence et la vigueur de l'action internationale des entités subétatiques. Ensuite, il fait état de la notion de paradiplomatie et de ses liens avec le nationalisme. Plusieurs États non souverains ayant un fort mouvement nationaliste adoptent en effet une paradiplomatie de type identitaire. Par après, un chapitre est consacré aux relations internationales du Québec, leur histoire, leurs fondements et leurs visées. Nous y constatons que l'édification de l'État québécois et la prise en charge des relations internationales sont intimement rattachées à la construction de l'identité québécoise. Le chapitre suivant brosse un tableau des similarités économiques, sociales, politiques et culturelles entre le Québec et la Bavière. Les affinités que partagent les deux régions expliquent en grande partie la durabilité et l'intensité de leurs relations. Les deux États sont d'ailleurs engagés dans la sauvegarde de leur identité. Le dernier chapitre présente et analyse les ententes Québec-Bavière et Canada-Allemagne. Il en ressort que l'établissement de relations formelles du Québec avec la Bavière a permis d'identifier plusieurs intérêts communs. Les ententes Québec-Bavière touchent plusieurs domaines: l'économie, la science et la technologie surtout, mais aussi la culture et la politique. Les ententes mentionnent l'importance de la collaboration entre les deux États subnationaux pour leur économie, leur identité et leur voix au chapitre des questions qui relèvent de leur compétence. La recherche se termine par la présentation et l'analyse des activités de coopération entre les deux régions. Il en résulte que leur collaboration est fructueuse à plusieurs égards. En plus de servir de tribune aux politiciens québécois, les relations ont permis au Québec de développer des relations avec de nombreux autres partenaires en Allemagne, en Europe et dans le reste du monde. Le Québec a trouvé en Bavière un partenaire à l'écoute de ses besoins et respectueux de sa différence ainsi qu'un allié sur plusieurs questions. Le Québec a tiré favorablement partie de cette relation pour se faire connaître et pour faire avancer plusieurs dossiers chauds. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, Paradiplomatie, Identité, Québec et Bavière.
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Analyse politique et classification des relations de partenariats interorganisationnelles entre ONG canadiennes et organisations locales sud-africainesCorriveau, Stéphan January 2008 (has links) (PDF)
Inspiré par des questions générées à travers 20 années de pratique dans le monde de la coopération internationale, ce mémoire est basé sur une enquête qui a permis d'étudier les propriétés caractérisant les relations de partenariat entre ONG canadiennes et organisations locales sud-africaines. Il étudie le rôle des ONG du Nord en tant que mécanismes d'encadrement, à l'intérieur du champ de la coopération internationale, des organisations communautaires du Sud, et cherche à analyser les relations hiérarchiques entre les partenaires et à définir jusqu'à quel point et de quelle manière l'ensemble symbolique qui entoure leurs relations brouille la nature de ce pouvoir, ou du moins la
(mé)connaissance par les agents eux-mêmes de la relation de domination qui existe entre eux. Pour ce faire, les concepts développés par Pierre Bourdieu sont utilisés et inscrits dans une approche post-développementiste tirée des travaux de Rist. À travers l'analyse d'une série de données factuelles croisées aux attributs politiques généraux du champ de la coopération pour le développement international, le texte explique l'émergence et la propagation du modèle de partenariat entre ONG du Nord et groupes du Sud de trois façons distinctes: schismatique, hétérodoxe et orthodoxe. Chacune de ces approches correspond à une interprétation mettant en évidence des variables différentes avec, au premier chef, la nature hétéronome ou non des agents au sein du champ et du champ de la coopération lui-même à l'égard des champs du développement international, des relations internationales et de l'économie mondiale. La conclusion générale soutient que d'une part, le modèle principal de partenariat en vigueur est de type orthodoxe car, contrairement à la rhétorique dominante sur le partenariat en coopération, la modélisation des relations de partenariat entre ONG du Nord et groupes du Sud n'échappe pas aux structures hiérarchiques régissant le champ de la coopération en particulier ou ceux du développement, des relations ou de l'économie internationales en général. De plus, le caractère orthodoxe du partenariat autorise les agents participants au champ à entretenir l'illusion d'une action concertée en faveur d'un enjeu commun mais factice (le développement), alors que le véritable objectif de chacun est distinct de celui-ci. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : ONG, Partenariat, Coopération internationale, Développement international, Rapports interorganisationnels, Relations Nord-Sud, Nord, Sud, Afrique du Sud.
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Perspective américaine de la coopération internationale en matière de régulation de la concurrencePicard, Lysanne 06 1900 (has links) (PDF)
Le jeu concurrentiel s'est globalisé, alors que les règles sur la concurrence sont restées confinées à l'échelle nationale. Cette coopération limitée et, pour l'essentiel, volontaire, n'est pas sans effet : conflits de juridiction, absence de coordination dans les poursuites, affaiblissement des normes pour attirer les investissements ou pour soutenir ses propres entreprises, etc. Il y a pourtant eu des tentatives de mise sur pied de règles internationales de la concurrence, mais les États-Unis et le secteur privé ont toujours fini par s'y opposer : ils sont cette fois à l'origine de la création, en 2001, du Réseau international de la concurrence (RIC). Réponse institutionnelle essentiellement pragmatique, elle est loin d'avoir la même portée que les propositions précédemment mises sur la table. Pourquoi les États-Unis qui, depuis l'Après-guerre, ont été placés devant plusieurs options de coopération internationale, ont-ils finalement choisi le RIC? Le RIC ne correspondrait-il pas à une marchéisation de la voie institutionnelle choisie pour la coopération dans ce domaine? En empruntant la démarche propre aux nouveaux courants de l'institutionnalisme historique en science politique, nous tenterons de répondre à ces questions. Il s'agira d'étudier chacune des propositions de coopération internationale institutionnalisée proposées, depuis l'Après-guerre, dans le domaine de la concurrence. Dans ce processus, nous accorderons une importance particulière aux interactions entre les acteurs ainsi qu'aux idées. Pour analyser les formes de coopération, nous nous référerons au triangle impossible de la coopération internationale, qui nous permet 1) de camper notre recherche dans un cadre d'économie politique internationale, 2) d'observer s'il y a marchéisation de la forme de coopération proposée et 3) de situer chacune des propositions par rapport au bien commun. Ce qui pourra être constaté, c'est que le RIC, par rapport aux initiatives lancées dans le cadre de la Charte de La Havane, de la CNUCED et de l'OMC, s'éloigne du bien commun et correspond à une marchéisation de la voie institutionnelle choisie. Les États-Unis, en lançant le RIC, une institution globale issue de la nouvelle diplomatie commerciale, ont voulu aller au-delà de la coopération à l'OCDE. Ils croient, par le RIC, pouvoir étendre leur vision de la concurrence, une vision qui fait de plus en plus confiance à l'autorégulation des marchés et qui, vu les objectifs de ses politiques, favorise une culture de la grande entreprise.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : concurrence, coopération internationale, régulation, institutions, États-Unis
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Le transfert du concept d'économie sociale et solidaire entre les OCI québécoises et les ONG burkinabéesLavallière, Flavie Camille 10 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche est de remettre en question la pertinence du transfert de l'économie sociale et solidaire par les organisations de coopération internationale québécoises en Afrique de l'Ouest, plus particulièrement dans les milieux urbains du Burkina Faso. L'économie sociale et solidaire telle que définie par Defourny, Develter et al (1999) est constituée de différentes activités économiques, dont la « finalité est le service aux membres ou à la collectivité plutôt que le profit »; qui ont « une autonomie de gestion »; dont « le processus de décision est démocratique » et dans lesquelles il y a « primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus » (Defourny, Develter et al, 1999: 38). Ce concept et ces pratiques sont d'origine principalement occidentale francophone et plus particulièrement pour cette recherche, québécoise. Une question se pose alors : ce concept est-il transférable dans le contexte des pays du Sud? Le contexte économique de l'Afrique de l'Ouest est marqué par l'économie informelle fondée sur une réponse ponctuelle à un besoin, et l'économie populaire, basée sur la solidarité à l'intérieur des réseaux sociaux, familiaux et ethniques. Pour comprendre le processus, nous avons effectué trois études de cas et analysé le transfert de cette notion entre les organisations selon une approche institutionnaliste. Nous considérons que cette approche, en tant qu'analyse du processus par lequel s'effectuent les changements au sein des organisations, nous permet de mieux comprendre ce transfert. Comme le décrivent Di Maggio et Powell (1991), les organisations subissent les pressions existantes dans leur « champ organisationnel ». Devant réagir aux réalités de leur environnement, les organisations évoluent de façon semblable et développent des stratégies similaires. Notre analyse nous a permis de conclure que sous la pression exercée par les forces de l'isomorphisme, l'économie sociale et solidaire est transférée entre les organisations et nous assistons à un triple mouvement: le développement d'initiatives innovantes, une formalisation des pratiques préalablement présentes et l'ajout d'un discours visant l'uniformisation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Économie sociale et solidaire, Afrique de l'Ouest, Burkina Faso, relation interorganisationnelle, isomorphisme institutionnel
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L'expérience d'un séjour outre-mer : exploration du cheminement des coopérants lors d'un stage à l'étranger "Québec sans frontières"Lord, François-René 04 1900 (has links) (PDF)
Le but de cette recherche est d'explorer le cheminement des coopérants participant à un stage à l'étranger. Elle pose un regard sur leur processus de construction identitaire lors de ce séjour et à leur retour. L'absence d'écrits sur cette expérience de vie, relativement populaire chez les jeunes du Québec, est la principale justification de ce travail. La revue des connaissances sur la coopération internationale et sur le programme Québec sans frontières et ses impacts permet de mettre en relief les aspects relationnel, culturel et déstabilisant de cette expérience. Celle-ci implique toujours un projet, un voyage et un retour; le coopérant vit ainsi inévitablement une rencontre interculturelle. Cette étude s'articule donc autour des concepts d'identité et de culture; c'est à travers les rencontres qu'il fait que se construit l'identité du coopérant et ce par un compromis entre l'image qu'il se crée et celle que les autres qu'il côtoie lui renvoient. C'est un processus dynamique, narratif et relationnel. Pour atteindre le but de cette étude, connaître l'histoire de gens qui ont vécu cette expérience est fort à propos; un entretien semi-dirigé avec sept anciens coopérants est la méthode de collecte de données choisie pour ce projet. Les résultats de ces rencontres sont présentés selon trois thèmes. Le premier décrit les grandes étapes du stage à l'étranger soit le pré-séjour, le séjour et le retour. Le second thème fait état du parcours personnel des coopérants, dès l'instant où ceux-ci ont eu l'idée de vivre cette expérience jusqu'à leur retour. Les données démontrent que si certains aspects d'un stage semblent communs à tous, d'autres sont personnels à chacun selon le projet et la représentation que chaque coopérant s'en fait. Finalement, le troisième thème est une présentation des principaux coopérants-type, construits en fonction de l'intérêt que chacun porte pour le projet : l'intégré désire rencontrer les gens; l'explorateur veut voyager; le touriste espère visiter; le sauveur aimerait aider la population; et le professionnel souhaite travailler. Chaque coopérant traverse donc l'expérience de stage à l'étranger selon qui il est et sa façon de s'ajuster aux interactions, potentiellement plus confrontantes parce qu'interculturelles, qu'il vit. C'est ainsi qu'à travers les rencontres qu'il fait et les stratégies identitaires qu'il emploie, il construit peu à peu son identité. Cette expérience peut devenir un fil conducteur important et réorienter le cheminement de vie de certains mais peut également ne rien changer du tout pour d'autres.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : identité, culture, coopérant, processus identitaire, rencontre interculturelle, stage à l'étranger, Québec sans frontières, voyage
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L'invention d'Haïti comme société pauvre : l'herméneutique de la société pauvre haïtienneLouis, Jean-Mary January 2010 (has links) (PDF)
La présente étude poursuit trois objectifs: rendre compte des significations imaginaires dans les rapports entre Haïti et le reste de la société-monde; expliciter les mécanismes de constitution/institution de la société pauvre haïtienne et élucider les implications de ces imaginaires dans l'appauvrissement de l'imaginaire social haïtien. L'hypothèse centrale que nous explorons maintient que la société pauvre haïtienne comme forme social-historique est une invention social-historique résultant des rapports à l'Autre externe dans la société-monde et à l'Autre interne au pays. La démarche phénoménologico-herméneutique adoptée pour étudier la société pauvre haïtienne considérée comme système provisoire de significations instituées exige la distinction de trois niveaux de compréhension. Le premier niveau de sens est celui de la saisie immédiate de la société haïtienne comme société pauvre (sens immédiat) C'est le niveau d'appréhension de la société pauvre haïtienne telle qu'elle est décrite dans les discours social-historiques, c'est-à-dire une société configurée par les multiples hiérarchies, les fractures imaginaires et matérielles, les inégalités d'accès aux ressources, l'exclusion de la majorité des sphères de pouvoir et les incapacités des institutions publiques et des individus social-historiques. Le deuxième niveau correspond à la quête du sens historique de cette réalité. C'est celui de l'analyse du processus d'institution/constitution de la société pauvre haïtienne comme oeuvre social-historique. Il s'agit ici de différencier les moments du processus d'institution/constitution de la société pauvre haïtienne dans la dynamique de la société-monde et de découvrir la logique social-historique sous-jacente aux étapes de transformation des imaginaires qui constituent cette société. En effet la société pauvre haïtienne comme système de significations instituées n'est compréhensible que dans la dynamique d'altération de l'ordre de sens de la société-monde exprimée en ordre colonial, ordre international et ordre mondial. L'ordre de sens est institution des rapports à l'Autre qui sont aussi des rapports de pouvoir ou des rapports de domination. Ce détour spatio-temporel fait voir comment les rapports de colonisation dans la société-monde coloniale se sont développés et mutés en rapports de coopération internationale dans la société-monde internationale et la société-monde mondiale tout en maintenant la même hiérarchie et le même schème de supériorité et d'infériorité (hiérarchie ontologique, hiérarchie raciale, hiérarchie civilisationnelle, hiérarchie technique, hiérarchie économique, hiérarchie épistémique). En effet la société pauvre haïtienne est instituée dans une expérience d'altérité externe et interne qui est en fait l'instauration d'une hiérarchie imaginée et naturalisée. Le troisième niveau qui correspond à la conclusion est celui du sens profond de ce qui a été saisi dans l'appréhension. Il s'agit de trouver les principes instituants, les principes d'organisation des configurations matérielles et du système des significations instituées de la société pauvre haïtienne. C'est le niveau de la compréhension en profondeur qui permet de cerner et de nommer l'imaginaire qui anime la société pauvre haïtienne et structure la société-monde depuis le XVe siècle, c'est-à-dire l'imaginaire occidental traduit en imaginaires coloniaux, internationaux et mondiaux. En effet la société pauvre haïtienne est une société meprisée et méprisante, une société asservie et hétéronome, une société dont l'imaginaire social est appauvri. Cette oeuvre social-historique faite est aussi une oeuvre à faire, donc ouverte aux possibles. Une autre société haïtienne est possible s'il y a une rupture avec les imaginaires hérités, c'est-à-dire avec les imaginaires qui ont re-institué les mêmes différences, les mêmes divisions hiérarchiques et les mêmes privilèges de la période esclavagiste. Ce changement possible passe par la remise en question du sens institué, la décolonisation de l'imaginaire social haïtien et l'élargissement des capacités de participation, de négociation, de contrôle, d'initiative et d'autonomie des majorités exclues. L'imaginaire social haïtien a besoin d'une catharsis non seulement pour sortir de la colonisation et de l'auto-colonisation de l'imaginaire social mais surtout pour rendre possible un autre mode d'institution de la société haïtienne. Les germes de cette nouvelle société sont déjà présents dans les luttes de contestation ou de délégitimation imaginaire de l'ordre colonial, international et mondial qui sont aussi des luttes pour la reconnaissance et l'autonomie individuelle et collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Société pauvre, Pays pauvre, Nation pauvre, Signification imaginaire sociale, Imaginaire instituant, Société-monde, Imaginaire institué, Processus d'institution du sens, Système de signification, Imaginaire colonial, Imaginaire international, Imaginaire mondial, Autonomie, Hétéronomie, Pouvoir de signifier, Capacité et incapacité, Colonisation de l'imaginaire, Auto-colonisation de l'imaginaire, Décolonisation de l'imaginaire.
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L'évolution de la confiance et du contrôle dans le cadre des partenariats public-privé conclus à l'échelle internationale : le cas de l'aéroport international de MalteSkander, Dorra 08 1900 (has links) (PDF)
Depuis quelques années, les partenariats public-privé ou PPP ont connu une expansion considérable. Cette thèse vise à animer la rhétorique entourant les PPP; son objectif est d'explorer ces stratégies intersectorielles en mettant l'accent sur la dynamique collaborative sous-jacente et ce, particulièrement dans le contexte international. Partant de l'hypothèse que ces partenariats impliquent des parties de cultures organisationnelles, sectorielles et nationales divergentes, le but de cette étude est d'analyser l'évolution de la confiance et du contrôle dans le cadre des partenariats public-privé. Basée sur la perspective de l'ordre négocié, cette recherche diachronique valorise la «co-construction» des parties de leur environnement partenarial. Suite à une analyse approfondie de la littérature dans divers champs disciplinaires (les alliances stratégiques, la gestion de projets, la gestion internationale, le marketing relationnel et l'administration publique), un modèle conceptuel préliminaire permettant d'explorer l'évolution de la confiance et du contrôle dans ces partenariats a été proposé, L'analyse des écrits a permis de relever trois types de confiance (institutionnelle, interorganisationnelle et interpersonnelle) et deux types de contrôle (formel et social) pouvant se manifester dans les PPP, Le modèle préliminaire explore ces types de confiance et de contrôle en fonction de la phase du projet. Ainsi, durant la phase de précollaboration, les parties se basent sur les confiances institutionnelle et interorganisationnelle dont les principales sources sont la réputation et les expériences passées afin de s'engager dans un tel projet. En signant le contrat, les parties mettent au point les mécanismes de contrôle formel de leur partenariat. Durant la phase d'exécution, au fur et à mesure que les acteurs du terrain interagissent, ils développent les confiances interorganisationnelle et interpersonnelle relationnelles et partagent certaines visions, normes et valeurs par rapport à leur projet commun, ce qui favorise le développement du contrôle social. Au niveau empirique, une étude de cas approfondie d'un PPP conclu à l'échelle internationale a été réalisée. L'analyse est basée sur des données primaires et secondaires, permettant ainsi de réaliser les multiples triangulations et d'assurer la qualité de l'étude. Partant de la stratégie de recherche suggérée par la théorie ancrée, cette thèse valorise l'interaction entre les données théoriques et empiriques. Les résultats obtenus montrent que contrairement à ce qui était prévu dans le modèle préliminaire, les parties commencent à développer la confiance interpersonnelle dès la phase de précollaboration, lors des négociations qui souvent, s'étalent sur plusieurs mois. Durant la phase d'exécution, cette confiance tout autant que la confiance interorganisationnelle se développent davantage grâce aux interactions entre les acteurs. En cas de crise ou d'enjeux, les parties s'appuient sur la confiance relationnelle ainsi que sur les mécanismes de contrôle social plutôt que sur le contrôle formel fondé sur la confiance institutionnelle. Ainsi, il ressort que dans le cadre des PPP internationaux, tout au long du cycle partenarial, les confiances institutionnelle, interorganisationnelle et interpersonnelle ainsi que les contrôle formel et social coexistent, se complètement et se substituent. Par opposition aux recherches soutenant l'antagonisme entre la confiance et le contrôle, cette recherche suggère que tous deux représentent au contraire les fondements des relations collaboratives nées dans le cadre des relations interorganisationnelles et des PPP conclus à l'échelle internationale.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : partenariat public-privé, collaboration internationale, confiance institutionnelle, confiance interorganisationnelle, confiance interpersonnelle, contrôle formel, contrôle social.
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Développement local et démocratie en marche : analyse d'un projet d'équité sociale en IndonésieRobertson, Mélanie January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La formulation du panafricanisme dans la pratique conventionnelle et constitutionnelle en AfriqueNomo Mvilongo, Sylvain 10 1900 (has links) (PDF)
Les recherches menées dans le cadre de ce mémoire étudient le Panafricanisme dans la pratique des OIA et du droit constitutionnel en Afrique. Plus précisément, en adoptant une approche positiviste et pluridisciplinaire, notre réflexion questionne essentiellement les instruments juridiques pertinents des OIA et de la législation des États africains. De manière complémentaire donc, nous soutenons notre propos avec le support de tout ce qui nous été rendu accessible par la doctrine. Et cette dernière enseigne que le Panafricanisme, conçu et théorisé à l'extérieur du continent par les descendants Africains, a pour fondement idéologique, l'unité politique et socioéconomique des États et des peuples africains. C'est dans cet esprit qu'a été créée l'OUA le 25 mai 1963 à Addis-Abeba. L'OUA fut fondée pour renforcer l'unité et la solidarité des pays africains et ce, à travers la coordination et l'harmonisation des politiques de ses États membres. La Charte de l'OUA, compromis les approches inter-étatiste et intégrationniste, consacre la première expression juridique du Panafricanisme dans la pratique des OIA. Il s'agit de la coopération interétatique. En ce sens, l'OUA a mis un accent particulier sur la coopération entre ses États membres notamment en matière économique ce qui a donné lieu à l'adoption du Traité d'Abuja instituant la Communauté économique africaine en 1991. Si les thèses inter-étatistes sont toujours majoritaires au sein des OIA, le Traité d'Abuja est un plaidoyer en faveur de l'approfondissement et du renforcement progressifs de la coopération entre les États africains. On voit ainsi graduellement émerger une vision plus intégrationniste de l'unité africaine. Cette nouvelle vision est d'ailleurs confirmée lors de la création de l'Union africaine en 2000 pour remplacer l'OUA, jugée inopérante face aux défis de l'Afrique postcoloniale. L'UA qui opère une redynamisation à la fois philosophique, institutionnelle et juridique du Panafricanisme, a pour mission de réaliser l'intégration politique et socioéconomique en accélérant la mise en place de la CEA. Dès lors l'intégration régionale, confirmée dans l'Acte constitutif de l'UA, apparaît comme la seconde expression juridique du Panafricanisme dans la pratique des OIA. L'UA traduit ainsi la pratique constitutionnelle de plusieurs de ses États membres qui s'engagent à promouvoir l'intégration régionale dans le but de réaliser l'unité de l'Afrique. En effet, le droit constitutionnel de la majorité des pays africains exprime un attachement à l'objectif de l'unité africaine soit par une déclaration dans le préambule de la constitution ou par un article. L'étude de la pratique juridique de l'unité africaine dans le droit constitutionnel révèle également que plusieurs d'entre eux sont disposés à transférer partiellement ou totalement leur souveraineté dans le but de réaliser l'unité africaine.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Panafricanisme, unité africaine, intégration, droit constitutionnel
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