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Balbutiement -- de fil en aiguillePichette, Julie 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise en arts visuels porte sur la création d'une structure malléable tenant lieu de paysage scénographique mis en scène par la présence de mon corps habité par la danse butô. Balbutiement ... de fil en aiguille témoigne également de la laborieuse aventure de création d'une structure : de sa fabrication artisanale à sa mise en espace et à sa mise en mouvement. Il est l'occasion de relier mes trois champs d'expertise : les arts visuels, les arts textiles et la danse. Cette recherche tente de répondre à la question suivante : est-ce que je fabrique des objets pour mon corps ou est-ce que j'utilise mon corps pour créer des objets? J'en arrive à la conclusion que plus que jamais ma pratique est intrinsèquement liée à ces trois domaines artistiques et que l'un ne peut pas exister sans l'autre.
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L’impact du nombre : vers une neutralisation de l’érotisme dans les œuvres de Vanessa Beecroft et de Spencer TunickAubé, Patricia 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire intitulé L’impact du nombre. Vers une neutralisation de l’érotisme dans les œuvres de Vanessa Beecroft et de Spencer Tunick explore les liens entre érotisme et nudité dans les œuvres de Vanessa Beecroft et de Spencer Tunick. Les œuvres de ces deux artistes contemporains présentent une multitude de corps dénudés, qui semblent pourtant se détacher de la dimension érotique. Afin de montrer les différentes façons par lesquelles les œuvres tendent vers une neutralisation de l’érotisme, nous interrogerons le rapport entre les corps présentés et la tradition du nu artistique, tout en nous intéressant aux problématiques plus actuelles en art comme la position du spectateur et l’influence de la biopolitique. Nous proposons ainsi que la neutralité qui traverse les œuvres de Beecroft et de Tunick n’est pas seulement un problème de nudité, mais qu’elle est liée aux différents enjeux soulevés par la représentation du corps dans un contexte spécifique.
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Flouer le temps : élargissement des perceptions par la photographieGuilbault, Émilie 20 April 2018 (has links)
L’arrivée des nouvelles technologies dans notre mode de communication amène à elle seule le changement d’approche dans notre contact aux autres. Par mon travail photographique, je change mon propre rapport aux gens et au monde. La perception que nous avons du monde dépend de la lentille que nous adoptons. Mes photographies exposent un univers fantastiquement réel de corps fuyant et émergeant du monde expérimental. J’ai souhaité que ce travail en photo se profile à l’image d’une quête sur l’ouverture des principes établis du corps, du mouvement photographié et de la représentation physique du monde. Également, je questionne la temporalité du monde moderne en jouant avec le flou photographique. Je cherche tout ce qui m’échappe : je questionne cette zone grise intangible où un autre univers s’y illustre.
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Orlan : l'identité violenteCoulombe, Maxime 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2003-2004 / Ce mémoire, Orlan : l'identité violente, est le résultat d'une démarche multidisciplinaire où furent utilisés l'anthropologie et de la sociologie du corps afin de rendre compte de la production d'Orlan, artiste française contemporaine. Cette recherche visait à comprendre la volonté de l'artiste de transformer son corps à coup de performances artistiques successives, effectuées des années 1990 à 1993. À cette fin, elle étudiait particulièrement deux performances, soit Opération no 5 datant de 1991, et Omniprésence de 1993. Si la prémisse de départ de cette recherche tablait sur l'existence d'une volonté univoque, la mise en lumière de la structure des performances, de même que des apories du discours de l'artiste incitèrent toutefois à reconsidérer cette assertion. Le discours de l'artiste et le déroulement des performances mirent en lumière, de manière large, une volonté de transformation identitaire qui fit migrer la signification de l'œuvre selon le sens que l'artiste entendait donner à sa production ultérieure. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Poétique et discours du corps-frontière : explorer les frontières sociales et culturelles et le rapport de la corporalité à l’espaceSimard, Mélissa 17 September 2019 (has links)
Cette thèse en recherche-création s’intéresse aux différentes formes du corps-frontière et à ses représentations dans l’art performance. Corporéité hybride (par sa culture, son genre, son orientation sexuelle ou sa classe sociale), le corps-frontière s’inscrit comme entité hors norme, en rupture avec les discours dominants. Dans un premier temps, la thèse traite de l’analyse d’œuvres de performeurs établis au Québec et à l’international. Tous ont en commun d’avoir abordé les thématiques de la déshumanisation et de la marginalisation, en plus d’avoir utilisé dans leurs œuvres la corporalité intime, l’espace public et/ou l’empreinte corporelle comme médiums. Dans un second temps, la thèse fait état de manière autopoïétique d’un processus de création artistique visant à représenter les récits de trois populations : les personnes issues de l’immigration, les personnes malvoyantes et les femmes. Les différents laboratoires de création ont poétisé le rapport que le corps entretient avec l’espace public pour exploiter le potentiel antihégémonique des arts de la performance. En explorant ce territoire socialement partagé et en décloisonnant des discours qui autrefois étaient réservés à l’espace privé, les œuvres ont contribué à marquer l’espace urbain symboliquement et poétiquement, avec comme objectif final d’influencer le regard vis-à-vis du corps social et du territoire. En permettant aux différentes représentations alternatives des corporéités de franchir la frontière imposée par le corps social et ses codifications, les projets ont aussi façonné une réaffirmation et une reprise de possession symbolique des identités troubles, des corporéités aux identités dépossédées. Ainsi, cette démarche corpopoétique et performative prenant comme sujets des populations minoritaires, susceptibles de vivre les frontières sociales, a permis de changer le statut du corps-frontière en celui de corps transfrontalier. En tant que non-lieux marginalisés, les corps-frontières disposent d’un potentiel pour s’exprimer comme lieu de mémoire individuelle et collective, par l’intermédiaire de la performance qui aborde leurs réalités et par le biais d’une esthétisation des discours. / This creation as research thesis focuses on the different forms of the borderbody and its representations in performance art. Hybrid corporality (through its culture, gender, sexual orientation or social class), the borderbody is inscribed as an out-of-norm entity, in breach of the dominant discourses. First, the thesis analyses the works of established performers, both in Quebec and internationally, who have addressed the themes of dehumanization and marginalization and who have used in their works the intimate body, public space and/or corporal traces as mediums. In a second phase, the thesis relates autopoietically a process of artistic creation, which concentrated on representing the narratives of three populations : immigrant people, the visually impaired and women. The various creative laboratories have poetized the relations that maintains the body with the public space. By exploring this socially shared territory and spreading discourses that were once reserved for the private space, the creations contributed to symbolically and poetically transform the urbanspace, with the ultimate objective of rehumanizing a disembodied territory. By enabling the various representations of corporalities to cross the frontier imposed by the social body and its codifications, the projects also aimed at a symbolic reaffirmation/restsession of disturbed identities, dispossessed corporeities. Thus, the performative corpopoetic approach taking as subjects of minority populations, or likely to live on social boundaries, has made possible to change the status of the borderbody to one of transboundary body. Non-lieux spaces, borderbody and reality have a potential to express themselves as places of individual and collective memory, through the intermediary of the artist who approaches their reality through the performance and the aestheticization of their discourses.
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Le sentiment de présence au monde, le sentiment de présence à la peinturePrévost-Lefebvre, Gabrielle 18 April 2018 (has links)
Ce texte est l'accompagnement réflexif du corpus d'oeuvres Les assises, un ensemble de huit tableaux, réalisé lors de mes deux années à la maitrise et présenté à la Galerie des arts visuels du 25 au 30 août 2009. Il décortique le processus élaboré pour ce projet en peinture, dont la principale problématique touche à la nature de l'expérience de représentation, en permettant d'expliciter deux phases de la création de l'oeuvre qui demeurent inaccessibles à l'exposition. La première phase concerne la création d'un matériel photographique saisissant dans un espace neutre différentes étapes d'une mise en scène où j'entre en relation avec certains objets dont principalement des chaises. Afin de constituer une expérience originale, je vise à réinventer la relation physique avec ces objets en tentant d'éliminer les automatismes liés à la fonctionnalité de ceux-ci dans le cadre quotidien. Cette étape est nourrie par la recherche d'une intensité de la présence personnelle dans le champ spatio-temporel de l'expérience qui prend la forme d'une « performance » dite privée, captée par une caméra vidéo. La deuxième phase se situe dans le champ du « faire » de la peinture. J'élabore les tableaux à partir des documents vidéo ou photographiques produits lors des événements performatifs. Les oeuvres prennent forme par des étapes d'actions connectées tout autant à l'expérience passée qu'à l'apparition graduelle de la représentation. Double état de conscience qui puise dans la mémoire affective tout en développant une traduction picturale à partir des choix de couleurs, et des gestuelles d'application. Aussi, au cours de ce mémoire, je m'intéresse au point de vue du regardeur, j'expose certaines notes d'ateliers et présente les oeuvres.
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Les archives du corps : intimité et découverte de l'altérité : contribution à l'étude de la subjectivation par le biais de support photographique dans le cadre d'une installation immersive interactiveDuclos, Jessica 19 April 2018 (has links)
Le présent mémoire fait état de ma recherche-création qui se veut une prospection sur la connaissance de soi, comprendre comment les expériences transforment différents aspects de la réalité humaine tels notre corps, notre intimité, notre personnalité et nos émotions. Mon travail s’esquisse autour de la présence de l’autre, de ses affects, et joue sur les possibilités visuelles pour mettre en relief les ambiguïtés interrelationnelles. Mettre en exergue la notion de subjectivation par l’intermédiaire de dispositifs immersifs interactifs est le fil conducteur de ma démarche, cette notion qui fait de nous des êtres créés par les éléments extérieurs qu’il côtoie, qui fait de vous et moi, le même.
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Poétique et discours du corps-frontière : explorer les frontières sociales et culturelles et le rapport de la corporalité à l’espace / Poétique et discours du corps-frontière : explorer les frontières sociales et culturelles et le rapport de la corporalité à l’espaceSimard, Mélissa, Simard, Mélissa January 2019 (has links)
Cette thèse en recherche-création s’intéresse aux différentes formes du corps-frontière et à ses représentations dans l’art performance. Corporéité hybride (par sa culture, son genre, son orientation sexuelle ou sa classe sociale), le corps-frontière s’inscrit comme entité hors norme, en rupture avec les discours dominants. Dans un premier temps, la thèse traite de l’analyse d’œuvres de performeurs établis au Québec et à l’international. Tous ont en commun d’avoir abordé les thématiques de la déshumanisation et de la marginalisation, en plus d’avoir utilisé dans leurs œuvres la corporalité intime, l’espace public et/ou l’empreinte corporelle comme médiums. Dans un second temps, la thèse fait état de manière autopoïétique d’un processus de création artistique visant à représenter les récits de trois populations : les personnes issues de l’immigration, les personnes malvoyantes et les femmes. Les différents laboratoires de création ont poétisé le rapport que le corps entretient avec l’espace public pour exploiter le potentiel antihégémonique des arts de la performance. En explorant ce territoire socialement partagé et en décloisonnant des discours qui autrefois étaient réservés à l’espace privé, les œuvres ont contribué à marquer l’espace urbain symboliquement et poétiquement, avec comme objectif final d’influencer le regard vis-à-vis du corps social et du territoire. En permettant aux différentes représentations alternatives des corporéités de franchir la frontière imposée par le corps social et ses codifications, les projets ont aussi façonné une réaffirmation et une reprise de possession symbolique des identités troubles, des corporéités aux identités dépossédées. Ainsi, cette démarche corpopoétique et performative prenant comme sujets des populations minoritaires, susceptibles de vivre les frontières sociales, a permis de changer le statut du corps-frontière en celui de corps transfrontalier. En tant que non-lieux marginalisés, les corps-frontières disposent d’un potentiel pour s’exprimer comme lieu de mémoire individuelle et collective, par l’intermédiaire de la performance qui aborde leurs réalités et par le biais d’une esthétisation des discours. / Cette thèse en recherche-création s’intéresse aux différentes formes du corps-frontière et à ses représentations dans l’art performance. Corporéité hybride (par sa culture, son genre, son orientation sexuelle ou sa classe sociale), le corps-frontière s’inscrit comme entité hors norme, en rupture avec les discours dominants. Dans un premier temps, la thèse traite de l’analyse d’œuvres de performeurs établis au Québec et à l’international. Tous ont en commun d’avoir abordé les thématiques de la déshumanisation et de la marginalisation, en plus d’avoir utilisé dans leurs œuvres la corporalité intime, l’espace public et/ou l’empreinte corporelle comme médiums. Dans un second temps, la thèse fait état de manière autopoïétique d’un processus de création artistique visant à représenter les récits de trois populations : les personnes issues de l’immigration, les personnes malvoyantes et les femmes. Les différents laboratoires de création ont poétisé le rapport que le corps entretient avec l’espace public pour exploiter le potentiel antihégémonique des arts de la performance. En explorant ce territoire socialement partagé et en décloisonnant des discours qui autrefois étaient réservés à l’espace privé, les œuvres ont contribué à marquer l’espace urbain symboliquement et poétiquement, avec comme objectif final d’influencer le regard vis-à-vis du corps social et du territoire. En permettant aux différentes représentations alternatives des corporéités de franchir la frontière imposée par le corps social et ses codifications, les projets ont aussi façonné une réaffirmation et une reprise de possession symbolique des identités troubles, des corporéités aux identités dépossédées. Ainsi, cette démarche corpopoétique et performative prenant comme sujets des populations minoritaires, susceptibles de vivre les frontières sociales, a permis de changer le statut du corps-frontière en celui de corps transfrontalier. En tant que non-lieux marginalisés, les corps-frontières disposent d’un potentiel pour s’exprimer comme lieu de mémoire individuelle et collective, par l’intermédiaire de la performance qui aborde leurs réalités et par le biais d’une esthétisation des discours. / This creation as research thesis focuses on the different forms of the borderbody and its representations in performance art. Hybrid corporality (through its culture, gender, sexual orientation or social class), the borderbody is inscribed as an out-of-norm entity, in breach of the dominant discourses. First, the thesis analyses the works of established performers, both in Quebec and internationally, who have addressed the themes of dehumanization and marginalization and who have used in their works the intimate body, public space and/or corporal traces as mediums. In a second phase, the thesis relates autopoietically a process of artistic creation, which concentrated on representing the narratives of three populations : immigrant people, the visually impaired and women. The various creative laboratories have poetized the relations that maintains the body with the public space. By exploring this socially shared territory and spreading discourses that were once reserved for the private space, the creations contributed to symbolically and poetically transform the urbanspace, with the ultimate objective of rehumanizing a disembodied territory. By enabling the various representations of corporalities to cross the frontier imposed by the social body and its codifications, the projects also aimed at a symbolic reaffirmation/restsession of disturbed identities, dispossessed corporeities. Thus, the performative corpopoetic approach taking as subjects of minority populations, or likely to live on social boundaries, has made possible to change the status of the borderbody to one of transboundary body. Non-lieux spaces, borderbody and reality have a potential to express themselves as places of individual and collective memory, through the intermediary of the artist who approaches their reality through the performance and the aestheticization of their discourses. / This creation as research thesis focuses on the different forms of the borderbody and its representations in performance art. Hybrid corporality (through its culture, gender, sexual orientation or social class), the borderbody is inscribed as an out-of-norm entity, in breach of the dominant discourses. First, the thesis analyses the works of established performers, both in Quebec and internationally, who have addressed the themes of dehumanization and marginalization and who have used in their works the intimate body, public space and/or corporal traces as mediums. In a second phase, the thesis relates autopoietically a process of artistic creation, which concentrated on representing the narratives of three populations : immigrant people, the visually impaired and women. The various creative laboratories have poetized the relations that maintains the body with the public space. By exploring this socially shared territory and spreading discourses that were once reserved for the private space, the creations contributed to symbolically and poetically transform the urbanspace, with the ultimate objective of rehumanizing a disembodied territory. By enabling the various representations of corporalities to cross the frontier imposed by the social body and its codifications, the projects also aimed at a symbolic reaffirmation/restsession of disturbed identities, dispossessed corporeities. Thus, the performative corpopoetic approach taking as subjects of minority populations, or likely to live on social boundaries, has made possible to change the status of the borderbody to one of transboundary body. Non-lieux spaces, borderbody and reality have a potential to express themselves as places of individual and collective memory, through the intermediary of the artist who approaches their reality through the performance and the aestheticization of their discourses.
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Corps à l'oeuvre, à l'ouvrage et à l'épreuve : sociohistorique des arts de la performance, années 1970Barbut, Clélia 23 April 2018 (has links)
"Thèse en cotutelle Doctorat interuniversitaire en histoire de l’art Université Laval Québec, Canada, Philosophiae doctor (Ph.D.) et Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris, France, Docteure" / Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Entre les décennies 1960 et 1980 émergent les courants de l’« art de la performance », du « happening », du « body art », de l’« art corporel » ou encore de l’« art de l’action », qui désignent les démarches des nombreux plasticiens qui font directement intervenir le corps, souvent leur propre corps, dans leurs travaux. À travers les productions des acteurs qui soutiennent ces courants le corps est fabriqué comme un sujet légitime d’attention et de valeur. La thèse décrit l’émergence de ces courants artistiques pendant la décennie 1970 en soutenant qu’ils peuvent et doivent être interrogés comme des phénomènes sociaux. En effet, jamais auparavant autant d’acteurs des mondes de l’art visuel n’avaient décidé simultanément de se tourner vers le corps lui-même, et de le mettre à l’œuvre, à l’ouvrage, à l’épreuve. Interroger leurs productions du point de vue du corps peut permettre de dérouler de comprendre en profondeur la présence incisive et percutante du phénomène. Ces courants viennent poser des questions cruciales à l’anatomie du travail créateur : rapports sociaux de sexe, interactions avec les spectateurs, engagements politiques, marchandisation. L’étude, sociohistorique, focalise autour de trois scènes (France, côtes est et ouest des États-Unis) à partir d’un corpus d’archives documentaires (entretiens, critiques, essais, manifestes, notations, photographies). La thèse comprend un volet d’enquête qui mesure la reconnaissance de ces pratiques, un second volet d’histoire institutionnelle et intellectuelle qui décrit les savoir-faire et les modalités d’énonciation liés aux actions et aux événements et enfin, une topographie qui résume les modèles du corps produits par les gestes les raisonnements des artistes et de leurs commentateurs. Mots-clés : Histoire des corps, art de la performance, critique d’art, féminismes, documentation, sociologie historique. / « Performance art », « body art » and « happenings » appeared on the art scene between the 1960s and the 1980s. The human body was at the heart of these artistic movements, to the extent that many artists embodied their own works. Within such creative processes and productions, the body undeniably became a legitimate subject of attention and value. This dissertation describes the initial stages of the art movements aforementioned, and argues that they must be analyzed as sociological phenomena. Never before had such a larger of artists within the same time period decided to focus on the entity of the body itself, to use and misuse it so intensely. Observing their approaches through the lens of the body allows us to voice critical questions about the anatomy of a creative work - gender relations, interactions with the viewers, political commitments, and marketing. This sociohistorical research studies three landmark art scenes of the time (France, the east coast, and the west coast of the USA), by delving into a documentary material of archives (interviews, reviews, essays, manifestos, notations and photographs). The thesis begins with a sociological inquiry which measures the visibility of these artistic movements; it is followed by a history of the institutional and critical apparatus which described the atistic skills and statements at work within body actions and happenings; lastly, the dissertation presents a topography of the workings of the body, drawn from the artists’ performances and theoretical stances, as well as art critics’ viewpoints and analyses. Key Words : body art, avant-gardes, history of the body, feminisms, documentation, historical sociology.
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