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El "fenómeno" Zoé Valdés : proceso de autolegitimación de un discurso del exilioForget, Lucie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les identités comme questionnement dans l’oeuvre romanesque de Jesús Díaz / The identities as questioning in the Jesús Díaz’s novelsClément, Laurence 09 December 2016 (has links)
Jesús Díaz est un auteur cubain dont le parcours de vie et la production littéraire sont intimement liés à la révolution et à la manière dont celle-ci a infléchi la société et induit des changements dans la perception de l’identité nationale. Ses premiers textes rendent compte de son adhésion sans failles au processus révolutionnaire, alors que ses six romans sont le reflet de ses doutes et du désenchantement. On peut les lire comme le journal d’une désillusion, le constat amer d’une identité écartelée. L’avènement de l’Homme Nouveau n’aura pas lieu et les personnages des trois premiers romans de Díaz verront s’effondrer leurs certitudes, leurs convictions et les croyances sur lesquelles ils avaient bâti leurs espoirs. Ceux des trois romans suivants vont au-delà de l’adieu à la Révolution ; ils doivent se réconcilier avec l’absurdité de l’existence et les contraintes de l’Histoire pour redonner un sens à leur vie.Tous les grands sujets liés à l’identité sont présents dans l’oeuvre romanesque de Jesús Díaz, que ce soit la question raciale, l’insularité, la question de l’identité par rapport à l’altérité et le lien controversé mais indéfectible entre les Cubains de l’intérieur et ceux de l’exil, la question de l’articulation entre identité individuelle et collective ou encore les concepts de cubanía et cubanidad. Ainsi, les six romans de Jesús Díaz forment une oeuvre dont l’unité ne dépend pas de la continuité narrative ni de la récurrence de personnages ou de lieux. L’ensemble constitue cependant un tout cohérent qui permet la redéfinition du concept de cubanité comme un processus constamment remis en cause par les aléas de l’Histoire et du contexte mondial. / Jesus Diaz is a Cuban author where by the course of his life and his literary production are intimately linked to the revolution and the manner of which it influenced the society and induced changes to the perception of the national identity. His first texts tell of his unwavering adherence to the revolutionary process, his six novels on the other hand, reflec this doubts and disenchantment. They can be read like the diary of a disillusion, the bitter acknowledgment of a torn apart identity. Succession of a New Man will not happen and the characters of Diaz's first three novels, will see the collapse of their certitudes, convictions and beliefs on which they had built their hopes. Those of the three following novels go beyond the farewell of the revolution. They must reconciliate with the absurdity of existence and restraints of history to give a new sense to their life. All the major subjects linked to identity are present in Diaz's work, whether it is a racial question, the insularity, the identity question with regards to the otherness and the controversial and the indestructible link between domestic Cubans and those in exile, the articulation question between the individual and collective identity, the notions of cubanía and cubanidad.Therefore, Jesús Díaz's six novels compose of a work whereby each unit is neither dependent on the narrative continuity nor the recurrence of the characters nor the places. Together they constitute nevertheless a coherence which allow the redefining of the cubanity concept like a process being constantly questioned by the unknown historical factors and the global context.
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La representación literaria del "negro" en la Cuba de entre-siglos : Eliseo Altunaga y Marta Rojas (1990-2005)Valero, Silvia M. 04 1900 (has links)
À partir des années 90, parmi les transformations qu’entraine l’effondrement de l’Union soviétique à Cuba et au milieu des redéfinitions de la cubanité, apparaissent des œuvres narratives contre-discursives et actualisées sur la négritude, la race et le racisme.
La représentation du Noir dans les romans de cette période prend toute sa signification du fait que se configure alors un champ de discussion dans lequel convergent différentes modalités et perceptions.
Notre recherche explore le terrain discursif entourant les définitions de la cubanité et la négritude qui circulent à cette période à Cuba, pour ensuite voir de quelle manière elles se répercutent sur les auteurs et textes littéraires.
À travers l’analyse des oeuvres des écrivains Eliseo Altuanga et Marta Rojas, cette thèse reconstruit leurs dialogues avec l’historiographie littéraire cubaine, l’Histoire de l’Ile et les discours plus actualisés quant au débat ethno-racial. Au moyen de visualisations opposées par rapport à l’histoire de Cuba, Altuanga et Rojas élaborent des œuvres et des personnages avec des différences idéoesthétiques marquées. Ainsi, le premier focalisera sur la recherche d’une rupture épistémologique quant à la conception du Noir dans l’imaginaire cubain, soulignant les événements de l’histoire nationale qui considèrent le Noir comme protagoniste, ce qui renforce l’idée d’une continuité dans son état de subalternisation. En ce qui concerne les protagonistes de Rojas, elle fait appel à des mulâtresses pour raconter le processus de transculturation par lequel, à son point de vue, s’est consolidée l’identité culturelle actuelle des Cubains. Suspendue dans un espace d’énonciation intermédiaire entre les premières décennies de la Révolution et la Période spéciale en Temps de Paix, Rojas construit une trilogie romanesque qui s’efforce à signaler la coupure entre les périodes pré- et postrévolutionnaires quant au traitement du Noir. / The collapse and disappearance of the Soviet Union implied many transformations in the Cuban society, which altered the traditional construction of identity within the frame of the nation-state. It is in that context where alternative new discourses on “race”, racism and negritude emerged.
The representation of the afro-descendent in the novels of the 1990’s and 2000’s poses enormous interest since the literary text has been one of the spaces where identity markers have been renegotiated. This dissertation explores how social discourses on cubanidad and negritude have an effect on the writers Eliseo Altunaga and Marta Rojas and their literary production.
Analyzing the works of Eliseo Altunaga y Marta Rojas, this thesis reconstructs their dialogues with Cuban literary historiography, the history of the island, and the discourses circulating around current ethno-racial debates. Altuanga and Rojas have opposed visualizations of Cuban history, and elaborate works and characters with marked ideo-aesthetic differences. Altuanga focuses on the search for an epistemological rupture in the conception of the Negro in the Cuban imaginary, emphasizing national historic events with black progratonists to reinforce the impression of continuity in their condition of subalternity. Rojas, on the other hand, turns to black and mulata protagonists to narrate the process of transculturation that has contributed, in her view, to the consolidation of contemporary Cuban cultural identity. From an intermediate space of enunciation between the first decades of the Revolution and the Special Period in Times of Peace, Rojas constructs a novelistic trilogy that signals the border separating pre- and post-revolutionary periods with respect to the treatment of the Negro. / A partir de los ’90, entre las transformaciones que se producen en Cuba por el colapso de la Unión Soviética, en medio de redefiniciones de la cubanidad, asoman renovadas y contradiscursivas narrativas sobre la negritud, las razas y el racismo.
La representación del negro en las novelas de este período adquiere significancia en la medida en que se configura un campo de discusión en el que convergen diferentes modalidades y percepciones. Nuestra investigación explora el suelo discursivo en torno a las definiciones de cubanidad y negritud que se mueven en este período en Cuba, para luego ver de qué manera refractan en los autores y los textos literarios.
A través del análisis de las obras de los escritores Eliseo Altunaga y Marta Rojas, la tesis reconstruye sus diálogos con la historiografía literaria cubana, con la Historia de la Isla y con los discursos más actualizados en cuanto al debate etno-racial. Por medio de opuestas visualizaciones en relación con la historia cubana, Altuanga y Rojas elaboran obras y personajes con marcadas diferencias ideoestéticas. Así, el primero se focalizará en la búsqueda de una ruptura epistemológica en cuanto a la concepción del negro en el imaginario cubano, destacando aquellos acontecimientos de la historia nacional que tuvo al negro como protagonista, con lo cual refuerza la idea de una continuidad en su estado de subalternización. Por su parte, Rojas recurrirá a la figuras protagónicas de mujeres negras y mulatas para narrar el proceso de transculturación por el cual, desde su perspectiva, se fue consolidando la actual identidad cultural cubana. Parada en un espacio de enunciación intermedio entre las primeras décadas de la Revolución y el Período Especial en Tiempos de Paz, Rojas construye una trilogía novelesca que se esfuerza en señalar la frontera que se establece entre los períodos pre y postrevolucionarios con respecto al tratamiento del negro.
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La representación literaria del "negro" en la Cuba de entre-siglos : Eliseo Altunaga y Marta Rojas (1990-2005)Valero, Silvia M. 04 1900 (has links)
À partir des années 90, parmi les transformations qu’entraine l’effondrement de l’Union soviétique à Cuba et au milieu des redéfinitions de la cubanité, apparaissent des œuvres narratives contre-discursives et actualisées sur la négritude, la race et le racisme.
La représentation du Noir dans les romans de cette période prend toute sa signification du fait que se configure alors un champ de discussion dans lequel convergent différentes modalités et perceptions.
Notre recherche explore le terrain discursif entourant les définitions de la cubanité et la négritude qui circulent à cette période à Cuba, pour ensuite voir de quelle manière elles se répercutent sur les auteurs et textes littéraires.
À travers l’analyse des oeuvres des écrivains Eliseo Altuanga et Marta Rojas, cette thèse reconstruit leurs dialogues avec l’historiographie littéraire cubaine, l’Histoire de l’Ile et les discours plus actualisés quant au débat ethno-racial. Au moyen de visualisations opposées par rapport à l’histoire de Cuba, Altuanga et Rojas élaborent des œuvres et des personnages avec des différences idéoesthétiques marquées. Ainsi, le premier focalisera sur la recherche d’une rupture épistémologique quant à la conception du Noir dans l’imaginaire cubain, soulignant les événements de l’histoire nationale qui considèrent le Noir comme protagoniste, ce qui renforce l’idée d’une continuité dans son état de subalternisation. En ce qui concerne les protagonistes de Rojas, elle fait appel à des mulâtresses pour raconter le processus de transculturation par lequel, à son point de vue, s’est consolidée l’identité culturelle actuelle des Cubains. Suspendue dans un espace d’énonciation intermédiaire entre les premières décennies de la Révolution et la Période spéciale en Temps de Paix, Rojas construit une trilogie romanesque qui s’efforce à signaler la coupure entre les périodes pré- et postrévolutionnaires quant au traitement du Noir. / The collapse and disappearance of the Soviet Union implied many transformations in the Cuban society, which altered the traditional construction of identity within the frame of the nation-state. It is in that context where alternative new discourses on “race”, racism and negritude emerged.
The representation of the afro-descendent in the novels of the 1990’s and 2000’s poses enormous interest since the literary text has been one of the spaces where identity markers have been renegotiated. This dissertation explores how social discourses on cubanidad and negritude have an effect on the writers Eliseo Altunaga and Marta Rojas and their literary production.
Analyzing the works of Eliseo Altunaga y Marta Rojas, this thesis reconstructs their dialogues with Cuban literary historiography, the history of the island, and the discourses circulating around current ethno-racial debates. Altuanga and Rojas have opposed visualizations of Cuban history, and elaborate works and characters with marked ideo-aesthetic differences. Altuanga focuses on the search for an epistemological rupture in the conception of the Negro in the Cuban imaginary, emphasizing national historic events with black progratonists to reinforce the impression of continuity in their condition of subalternity. Rojas, on the other hand, turns to black and mulata protagonists to narrate the process of transculturation that has contributed, in her view, to the consolidation of contemporary Cuban cultural identity. From an intermediate space of enunciation between the first decades of the Revolution and the Special Period in Times of Peace, Rojas constructs a novelistic trilogy that signals the border separating pre- and post-revolutionary periods with respect to the treatment of the Negro. / A partir de los ’90, entre las transformaciones que se producen en Cuba por el colapso de la Unión Soviética, en medio de redefiniciones de la cubanidad, asoman renovadas y contradiscursivas narrativas sobre la negritud, las razas y el racismo.
La representación del negro en las novelas de este período adquiere significancia en la medida en que se configura un campo de discusión en el que convergen diferentes modalidades y percepciones. Nuestra investigación explora el suelo discursivo en torno a las definiciones de cubanidad y negritud que se mueven en este período en Cuba, para luego ver de qué manera refractan en los autores y los textos literarios.
A través del análisis de las obras de los escritores Eliseo Altunaga y Marta Rojas, la tesis reconstruye sus diálogos con la historiografía literaria cubana, con la Historia de la Isla y con los discursos más actualizados en cuanto al debate etno-racial. Por medio de opuestas visualizaciones en relación con la historia cubana, Altuanga y Rojas elaboran obras y personajes con marcadas diferencias ideoestéticas. Así, el primero se focalizará en la búsqueda de una ruptura epistemológica en cuanto a la concepción del negro en el imaginario cubano, destacando aquellos acontecimientos de la historia nacional que tuvo al negro como protagonista, con lo cual refuerza la idea de una continuidad en su estado de subalternización. Por su parte, Rojas recurrirá a la figuras protagónicas de mujeres negras y mulatas para narrar el proceso de transculturación por el cual, desde su perspectiva, se fue consolidando la actual identidad cultural cubana. Parada en un espacio de enunciación intermedio entre las primeras décadas de la Revolución y el Período Especial en Tiempos de Paz, Rojas construye una trilogía novelesca que se esfuerza en señalar la frontera que se establece entre los períodos pre y postrevolucionarios con respecto al tratamiento del negro.
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