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La gestion des inondations dans un contexte d’urbanisation croissante : l’exemple des "points noirs" à Hà Nội (Việt Nam) / The flood management in a context of growing urbanization : the example of "black points" in Hà Nội (Việt Nam)

Le, Van Tinh 14 December 2015 (has links)
Située en bordure du fleuve Rouge, la ville de Hà Nội n’est pas épargnée par les inondations. Ainsi, la population s’est très tôt appropriée ce territoire, ses contraintes et ces aléas. Néanmoins, en raison du besoin de développer rapidement la ville, cela a été négligé puis oublié. La récurrence d’inondations pluviales, alimentent les médias écrits et télévisés au point d’occuper régulièrement la une de la presse, ce qui justifie l’intérêt de nos interrogations et la pertinence de notre sujet d’étude. A l’heure où le développement durable prend une place de plus en plus prépondérante, Hà Nội se retrouve menacé par les inondations et doit trouver les solutions pour se protéger et accroitre son développement. Les solutions majoritairement apportées sont structurelles et techniques. Toutefois, alors que les surfaces agricoles fondent face aux projets d’aménagement urbains, ces mesures ne sauraient suffire pour éradiquer ces inondations. Les habitants ont en effet appris à vivre avec l’eau. Le Viêt Nam n’est pas étranger à la culture de la résilience. Reste à souhaiter que la croissance économique et que le confort que la population apprécie dans sa vie quotidienne ne laissent pas aux oubliettes cette culture de la résilience. Ces stratégies qui font partie de la culture du risque des habitants devraient être encadrées et institutionnalisées afin de proposer un modèle de ville durable soumise aux inondations pluviales. Or, dans un contexte de changement climatique, les aléas vont gagner en fréquence et en intensité au Viêt Nam. Afin de jeter les bases d'un développement résilient, le Viêt Nam doit s’engager sur la voie d’une gestion intégrée et du ménagement de son territoire. / Located on the edge of the Red River the city of Ha Noi is not spared by the inundations. Thus, the population is early appropriate this territory, its constraints and these hazards. Nevertheless, because of the need to rapidly develop the capital, this concern has been neglected and forgotten. The recurrence from inundation pluvial supply the written and broadcast media to the point of regularly occupy the headlines, which justifies the interest of our interrogations and the relevance of our subject. At a time when the sustainable development is playing an increasingly predominant, Ha Noi finds himself threatened by these inundations and must find solutions to protect and increase its development. The majority solutions introduced are structural and technical. However, while the narrow agricultural land cope with the urban development projects, these measures are not sufficient to eradicate the inundation. The people have indeed learned to live with the inundation. Vietnam is no stranger to the culture of the resilience. Only hope that economic growth and the comfort that people appreciate in everyday life do not let to oblivion this culture of the resilience. These strategies are part of the culture of risk of the inhabitants should be managed and institutionalized in order to provide a model for a sustainable city which is submitted from inundations pluvial.However, in a context of climate change, this hazard will become more frequent and more intense in Vietnam. To lay the foundation for resilient development, Vietnam has to embark on a path of integrated area management.
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La vulnérabilité urbaine : Metz et son climat à la fin du Moyen-Âge / The urban vulnerability : Metz and its climate at the end of the Middle Ages

Litzenburger, Laurent 09 December 2011 (has links)
Depuis les travaux fondateurs d'Emmanuel Le Roy Ladurie et de Pierre Alexandre - pour se limiter au contexte français - le climat n'est définitivement plus considéré dans un cadre déterministe comme une cause première imprimant sa marque sur les sociétés humaines, mais comme une contrainte qui leur pose des problèmes et qui nécessite de la part de celles-ci de mettre en place diverses stratégies pour s'en affranchir ou s'y adapter. Ces stratégies dépendent de paramètres purement sociaux, culturels, politiques et économiques. La notion de vulnérabilité est au coeur de l'enquête. Ce terme, polysémique, désigne à la fois les impacts des phénomènes naturels - climatiques dans cette recherche - sur une société, ainsi que la capacité de résilience de celle-ci, c'est-à-dire son aptitude à prévoir, anticiper ou sortir d'une crise particulière, qu'elle soit de courte ou de longue durée. La mesure des impacts s'intéresse principalement aux paramètres socioéconomiques, alors que la capacité de résilience dépend directement des moyens techniques, des mesures politiques mais également des représentations culturelles. Existe-t-il une « culture du risque » permettant d'éclairer ces mécanismes ? Le corpus documentaire messin est exceptionnel pour mener cette enquête : les sources narratives sont nombreuses et embrassent sans discontinuités majeures une large fourchette chronologique couvrant les XIVe-XVIe siècles. Ce riche fonds est croisé avec les importantes collections d'archives conservées dans les dépôts régionaux et locaux. Le Pays messin constitue donc un choix de premier ordre pour envisager une histoire du climat à l'échelle locale. Cette période est marquée par le Petit Âge Glaciaire. Cette expression, qui a fait florès, ne doit pas être confondue et comprise comme une nouvelle période glaciaire, mais comme une période d'avancée soutenue des grands glaciers, tout au moins ceux d'Europe occidentale. Cette phase débuterait au début du XIVe siècle pour prendre fin vers 1860. Ces caractéristiques sont toutefois l'objet de vives discussions, principalement parce que la plupart des études sur l'histoire du climat concernent les 500 dernières années. La pénurie documentaire rend en effet difficile toute étude antérieure. Ce n'est pas le cas pour l'espace messin, qui permet d'envisager localement l'analyse du début - mal connu - du Petit Âge Glaciaire, de la vulnérabilité éventuelle de cet Etat urbain aux variations climatiques, ainsi que de l'existence d'une « culture du risque » relative au climat et à ses désordres. / Since the seminal works of Emmanuel Le Roy Ladurie and Pierre Alexandre - to limit ourselves to the French context - the climate is no longer considered in a determinist frame as a primary cause printing its mark on human societies, but as a constraint which causes problems to them and which requires from them the implementation of various strategies so as to adapt or to overcome them. These strategies depend on settings that are purely social, cultural, political and economic. The notion of vulnerability is at the heart of this investigation. This term, polysemous, refers both to the impacts of natural phenomena - climatic in this research - on a society, and to the capacity of resilience of this latter, that is the capacity to plan, to anticipate or to get out of a particular short-term or long-term crisis. The measure of the impacts refers mainly to the socioeconomic settings, while the capacity of resilience depends directly on technical means, on political measures but also on cultural representations. Is there a "risk culture" which could throw light on these mechanisms? The documentary corpus from Metz is exceptional for this investigation: the narrative sources are numerous and cover without major discontinuities the fourteenth and fifteenth centuries. This rich documentation is compared with the important collections of records kept in the regional and local archives. Therefore, the Metz County constitutes an excellent choice for the study of the climate history on a local scale. This period is marked by the Little Ice Age. This expression, which has flourished, must not be confused and understood as a new Ice Age, but as a period of sustained progress for the great glaciers, at least for the Western European ones. This phase would begin in the early fourteenth century and end by 1860. These characteristics are, however, debated, mainly because most studies of climate history concern the last 500 years. The lack of documentation makes previous study difficult. This is not the case for the Metz area, where an exceptional documentary corpus enables to analyse locally the badly known beginning of the Little Ice Age, the potential vulnerability of this urban State to climatic variations, and the existence of a "risk culture" relative to the climate and its disorders.
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Au risque du fleuve. La territorialisation de la politique de prévention du risque d'inondation en Loire moyenne

Rode, Sylvain 05 November 2009 (has links) (PDF)
Le long de la Loire – comme de nombre d'autres cours d'eau – le rapide développement urbain et périurbain des dernières décennies s'est largement effectué en zone inondable, dans le lit majeur du fleuve. L'Etat a défini en 1995 une politique préventive visant à mieux contrôler l'usage des sols en zone inondable. Le bassin de la Loire a constitué un laboratoire de ce nouveau mode de gestion du risque d'inondation, qui s'est ensuite généralisé au reste du territoire français. L'objet de cette thèse est ainsi d'analyser les processus de territorialisation de la politique publique de prévention du risque d'inondation sur le cours moyen de la Loire. L'étude des conflits qui ont opposé l'Etat aux collectivités locales permet de mettre en lumière la construction sociale du risque d'inondation, tout comme sa dimension géopolitique. Nous nous attachons ensuite à la compréhension des mécanismes et des acteurs de la construction de l'acceptabilité du risque et montrons l'importance centrale à cet égard des collectivités locales. Enfin, nous tentons de comprendre pourquoi et comment la prévention du risque d'inondation peut contribuer à recomposer les territoires. L'intégration du risque d'inondation aux stratégies locales d'aménagement et de développement, qui fait aujourd'hui figure d'impératif pour faire émerger des territoires moins vulnérables et plus résilients, demeure néanmoins très inégale.
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Cultures constructives vernaculaires et résilience : entre savoir, pratique et technique : appréhender le vernaculaire en tant que génie du lieu et génie parasinistre / Vernacular building cultures and resilience : knowledge, practice and technique : apprehending vernacular as genius loci and disaster resilient ingenuity

Caimi, Annalisa 08 April 2014 (has links)
Dans les régions exposées à des aléas naturels, une large partie des bâtiments composant l'environnement construit sont réalisés presque exclusivement sur la base de l'expérience et de l'observation des bâtisseurs locaux, sans l'appui d'un architecte ou d'un ingénieur. Les communautés installées dans ces zones ont développé, au fil du temps, une multitude de stratégies pour co-habiter avec ces phénomènes, incluant des comportements sociaux et des approches de construction visant à prévenir et/ou à limiter l'exposition du bâti et de ses habitants. En fait, les constructeurs ont souvent intégré la présence et les caractéristiques locales des aléas naturels dans leurs pratiques quotidiennes, élaborant des détails et des dispositions constructives particulières pour réduire la vulnérabilité des artefacts et du milieu bâti. Le concept de culture constructive embrasse la dimension sociale et technique de l'acte de construire et du processus d'élaboration des savoirs et savoir-faire qui lui sont inhérents, reflétant intrinsèquement la multiplicité des sociétés humaines et leur enracinement indissoluble au territoire qu'elles habitent. Le vernaculaire en tant que caractérisation des modes de bâtir, d'habiter et de se protéger se révèle par ce fait une source précieuse de pratiques, techniques et mesures, testées au cours des siècles et des multiples aléas, pour la construction d'environnements bâtis durables, accessibles et sûrs. Ce travail de recherche explore le potentiel présenté par les cultures constructives vernaculaires dans le renforcement de la résilience locale. Et cela à partir des pratiques - constructives et comportementales - développées par les populations, groupes et individus habitant des contextes géographiquement exposés à des aléas naturels. Se fondant sur une forte interaction entre la théorie et la pratique, cette recherche entame une (re)découverte de l'ingéniosité intrinsèque à ces savoirs par le développement de deux axes thématiques. L'un investigue les dispositions et les dispositifs vernaculaires à caractère parasinistre ayant démontré leur efficacité à réduire la vulnérabilité de l'environnement construit envers différents types d'aléas naturels. L'autre axe questionne les modalités de leur identification et contribution directe au renforcement des capacités de populations et institutions dans la gestion des crises. À une analyse technique s'associe l'élaboration d'un outil méthodologique soutenant la mise en place d'une démarche de projet s'ancrant fortement aux spécificités contextuelles selon une logique de continuité, tant culturelle que de pratique, entre passé et futur, entre préparation et réponse aux catastrophes. / In areas prone to natural hazards, many of the buildings that make up the built environment are constructed almost exclusively through the experience and the direct observation of local builders, without the support of any architect or engineer. In these regions, communities have developed over time a variety of strategies to cope with natural phenomena through patterns of social behaviours and building approaches intended to prevent and/or to reduce their exposure to local risks. Similarly, local builders have often integrated natural hazards into their daily practices, developing singular techniques, building details or devices aiming to reduce the vulnerability of the built environment. The concept of building culture embraces the social and technical aspects related to the construction process and to the development of corresponding knowledge and know-how, intrinsically reflecting the multiplicity of human societies and their indissoluble connection with the territories they inhabit. The vernacular as characterization of ways of building, living and protecting oneself proves to be a valuable source of practices, techniques and measures, tested over the years and during multiple hazards, for contemporary construction of sustainable, accessible and safe built-environments. This research explores the potential of vernacular building cultures in enhancing local resilience; and this starting from - constructive and behavioural – practices developed by individual people and groups living in contexts geographically exposed to natural hazards. Based on a strong interaction between theory and action, this research undertakes a (re)discovery of vernacular knowledge through two thematic focuses. One examines disaster resilient vernacular provisions and devices which have demonstrated their effectiveness to reduce vulnerability of the built environment to various types of natural hazards. The other one considers ways for their identification and direct contribution to strengthening capacities of communities and institutions for disaster risk management. This research combines a technical analysis with the development of a methodological tool, contributing to set up a project approach strongly rooted into contextual specificities, linking culture and practice, past experience and future needs, disaster response and preparedness.
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« Vivre avec la possibilité d’une inondation » ? : Ethnographie de l’habiter en milieu exposé… et prisé. / Living with a constant flood risk ? : Ethnography of a wealthy neighbourhood in a threatened area.

Durand, Séverine 02 June 2014 (has links)
Les politiques de gestion des risques appellent à favoriser la prévention et à développer une « une culture du risque » dans les zones exposées afin d'éviter l'écueil de l'oubli, pointé du doigt après une catastrophe. L'objet de cette thèse fut de questionner cette possibilité en investiguant comment on habite, au quotidien, un milieu exposé aux inondations. Forte d'un travail ethnographique, et en particulier d'une « observation habitante discrète », la thèse questionne ce qui circule à propos des inondations, comment des habitants s'emparent de la question et organisent leurs pratiques en fonction des risques. Le terrain d'étude, Lattes, ville prisée du Sud-est de la France qui a connue une explosion démographique récente, est rendue attractive par de nombreux atouts. Ce cas d'étude permet de comprendre les mécanismes - collectivement construits - de mise en invisibilité du danger. La mise en visibilité des mesures de protection par les politiques locaux et l'effet confortant du partage normatif encouragent la normalisation de la confiance en la protection. Dans l'interaction, les énoncés se formulant sans cesse dans le souci de leur acceptabilité, dédramatiser est plus confortable que de dramatiser : les énoncés de relativisation du risque circulent davantage que ceux ouvrant sur l'horizon du danger. Par ailleurs, la logique sécuritaire qui se développe vient contredire la prévention aux inondations. Surtout, ni les liens entre les habitants ni les liens des habitants au milieu ne fournissent le socle suffisant à l'élaboration collective que nécessite le déploiement d'une « culture du risque ». / Risk management policies promote prevention and call to develop a "risk culture" in hazardous areas to avoid the phenomenon of forgetting about risk , that can be found after a disaster. This thesis has sought to question this possibility by investigating how we live, in everyday life, in flood-prone areas. Through an ethnographic piece of work, in particular a "discreet resident observation", the thesis questions what circulates about flooding between inhabitants and how they organize their practices in relation to the risk. The field study, Lattes, is an upper middle-class suburban neighbourhood located in the south east of France (Mediterranean coast). It was built on wetlands and therefore remains vulnerable to flash floods. This case study provides insight into the mechanisms - built collectively - from "invisible danger" implementation. The increased visibility of the protection made by local policies and the comforting effect of normative sharing provided a normalization of the trust in the protection. Through the interactions, statements are continually developed in the interests of their acceptability. Thus, it is more comfortable to "de-dramatize" than to dramatize: statements of relativism circulate more than the ones that open on the horizon of danger. Moreover, the current development of a "logic of safety" for urban risks reduction contradicts the prevention of flooding. Above all, neither the links between inhabitants nor the links with their living environment provide a sufficient collective development base for a "risk culture" deployment.
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Vivre avec les industries ? De la maîtrise de l’urbanisation à l’éducation aux risques : cas de Vitry-sur-Seine (France) et de Montréal-Est (Québec) / Living with industries? From control of urbanization toward risk education : cases of Vitry-sur-Seine (France) and Montreal-Est (Quebec)

Blesius, Jean-Christophe 24 June 2014 (has links)
Le risque industriel majeur est la probabilité que survienne, en un endroit donné, un incendie, une fuite toxique ou bien une explosion. Ce type de risque est inhérent à certains établissements qui entreposent, manipulent, fabriquent des matières qualifiées de dangereuses. La catastrophe industrielle majeure, qui concrétise ce risque, aura des répercussions importantes sur les hommes et leurs biens. Certaines agglomérations densément bâties laissent entrevoir des situations de cohabitation étroite entre des établissements industriels et d'autres types de constructions (résidences, équipements, autres activités, etc.). Par l'analyse de deux cas, la Ville de Vitry-sur-Seine en France et de Montréal-Est dans la province canadienne du Québec, cette recherche propose de mener une réflexion sur les réponses mises en œuvre pour faire face aux risques industriels majeurs inhérents à deux établissements de stockage. Après avoir satisfait à la nécessaire démarche d'identification du risque, plusieurs familles de réponses peuvent être mises en œuvre : réduction du risque à la source ; préparation des mesures d'intervention en cas d'urgence ; transmission d'informations ; pratiques d'aménagement ; intervention ; rétablissement. Au nom des « territoires du risque », ces réponses témoignent de ce que le risque est capable de « faire faire » au territoire. Cette recherche montrera que pour un même type de risque, les réponses peuvent différer sur les deux terrains d'investigation. C'est le cas de la réponse dite de maîtrise de l'urbanisation qui vise à créer (ou recréer), par l'aménagement, une certaine distance d'éloignement entre industries à risque et autres types de construction ; ou plus généralement à favoriser les conditions d'une meilleure cohabitation entre ces deux ensembles. Les différences observées ne relèvent pas tant du facteur géographique, mais plutôt de facteurs économiques et historiques. Malgré cette divergence, il ressort le constat commun d'une très complexe mise en œuvre de la maîtrise de l'urbanisation. Plus encore, il semble difficile de ne pas vivre avec l'industrie. C'est aussi le cas de la réponse qui vise à éduquer aux risques. Cette dernière consiste, en première lecture, à parler du risque majeur auprès de jeunes enfants dans les établissements scolaires. Les différences observées s'expliquent par des facteurs d'ordre pratique (manque de temps, de moyens) ; mais aussi, et non des moindres, par la thématique des représentations. Malgré tout, la mise en œuvre d'une éducation aux risques semble devoir surmonter certains enjeux afin qu'elle ne se réduise pas à une simple transmission d'informations. Cette recherche porte donc une focale sur la thématique de l'aménagement autour des établissements industriels dangereux ; tout en proposant de prolonger la réflexion sur des thématiques en lien avec les sciences de l'éducation. Elle permet de questionner la place qu'ont les industries dans les villes aujourd'hui. Plus encore, elle tente de montrer qu'il est préférable de mener une réflexion sur des solutions qui permettraient une meilleure cohabitation entre ville et industrie / The major industrial risk is the probability of a fire, a toxic spill or an explosion on a particular location. This type of risk is inherent in some establishments that store, handle, and manufacture hazardous products. The major industrial disaster, which embodies this risk, will have a significant impact on people and their property. Some densely built cities suggest situations of close cohabitation between industrial and other types of buildings (residential, equipment, other activities, etc.). By the analysis of two cases, the City of Vitry-sur-Seine, France and Montréal-Est, Québec, Canada, this research proposes a reflection on the responses implemented to cope with major industrial risks concerning two storage facilities. After a period of a necessary risk identification process, several families of responses can be implemented: reducing the risk at source ; preparation of intervention measures in case of emergency; information transmission; planning practices; emergency action; recovery. By using the expression of "risk territories", these responses indicate that the risk is able to "make do" to the territory. This research will show that, for the same type of risk, the responses may differ on the two investigation sites.This is the case of the urbanization control which aims to create (or recreate), by planning practices, a certain distance away from industries at risk and other types of construction, or more generally to promote conditions for a better coexistence between these two sets. Differences are not due to the geographical factor but rather economic and historical factors. Despite this difference, it appears a common set: a very complex implementation of the urbanization control. Moreover, it seems difficult to not live with the industry. This is also the case of the answer which consists to educate at risk. This response, at first reading, consists in talking about the major risk to young children in schools. Differences are explained by practical factors (lack of time, resources) but also and not least by the thematic of representations. Nevertheless, the implementation of a risk education seems to overcome some issues in order to not be a simple transmission of information. Thus, this research focuses on the development around hazardous industrial establishments, while proposing to extend the discussion on topics related to science education. It allows to question the place acquired to the industries in cities today. Furthermore, it attempts to show that it is better to reflect on solutions that enable a better coexistence between city and industry.KeywordsMajor industrial risk; Risk territories ; Prevention; Control of urbanization ; Risk Culture ; Risk Education
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Contributions géographiques à la définition d'une culture du risque en milieu littoral : le cas des résidents de l'Île d'Oléron (Charente-Maritime, France) / Geographic contributions to the definition of a risk culture in coastal areas : the case of residents of the island of Oléron (Charente-Maritime, France)

Chionne, David 15 January 2018 (has links)
Le point de départ de cette thèse a été l'expression de «culture du risque» telle qu'elle a été employée par l'État suite aux événements liés à la tempête Xynthia en 2010. À travers celle-ci, ce dernier rend compte d'un manque de connaissances et de comportements inadaptés, caractérisant les populations vis-à-vis des aléas côtiers. Parallèlement, il affiche sa volonté de favoriser leur sensibilisation vis-à-vis de ces problématiques. Cependant, nous avons constaté qu'un dispositif législatif de communication et de sensibilisation existe depuis les années 1980, mais que son bilan paraît toujours mitigé. De plus, deux visions principales paraissent s'affronter : d'un côté, l'État qui cherche à limiter l'implantation des enjeux dans des zones dites « à risque », de l'autre les populations locales qui demandent à protéger leurs enjeux. Ainsi, la confrontation aux mêmes aléas ne donne pas lieu à des interprétations identiques : différentes cultures du risque existent. Afin de comprendre ces différences, nous tenterons de démontrer l'hypothèse stipulant que les différents discours observés auprès des individus en matière de risques côtiers sont déterminés par leurs rapports au milieu. Il sera donc question de caractériser ces rapports et d'illustrer en quoi ceux-ci sont susceptibles d'affecter leurs discours et leurs comportements à propos des aléas côtiers. Parallèlement, nous tenterons de définir les composantes d'une culture du risque et d'en évaluer le niveau auprès des résidents oléronais. Pour cela, nous nous appuierons sur l'analyse statistique de résultats issus d'une enquête par questionnaire, mais aussi sur l'analyse de cartes mentales. / The starting point of this thesis was the expression "risk culture" as used by the French government following the events related to the storm Xynthia in 2010. Through this, it reports a lack of knowledge and inappropriate behaviours among the populations when faced with coastal hazards. At the same time, it demonstrates its desire to raise public awareness of these issues. However, we have noted that a legislative communication and awareness-­raising framework has been in place since the 1980s, but its results are still limited. In addition, two main visions seem to be confronting each other: on the one hand, the State, which seeks to limit the establishment of stakes in so-called "at-risk" areas, and on the other hand, the local inhabitants, who as to protect their stakes. Thus, confronting the same hazards does not lead to identical interpretations: different cultures of risk exist. In order to understand these differences, we will attempt to demonstrate the hypothesis that the different discourses observed among populations regarding coastal risks are determined by their relationship to the environment. The aim is to characterise these relationships and illustrate how they are likely to affect their discourses and behaviours about coastal hazards. At the same time, we will attempt to define the components of a risk culture and assess its level among Oleronian residents. To do this, we will rely on the statistical analysis of results from a questionnaire survey, but also on mental maps.
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Approche géohistorique de la gestion et de la prévention du risque d'inondation : le cas de la vallée de la Lauch (Haut-Rhin) de 1778 à nos jours / Geohistorical approach of the management and the prevention of flood risk : the example of the Lauch basin (Haut-Rhin) from 1778 until today

With, Lauriane 14 February 2014 (has links)
Parmi les risques naturels, le risque d’inondation est le plus fréquent et le plus dommageable en France avec près de 50 % des communes exposées. Dans le département du Haut-Rhin, c’est 80 % des communes qui sont concernées. L’absence d’étude historique approfondie sur les inondations en Alsace et plus particulièrement sur celles de la Lauch, théâtre des derniers grands évènements, a constitué la principale motivation quant au choix de ce sujet. A défaut de pouvoir éradiquer ce risque, l’Homme a, au cours de l’histoire, engagé des actions palliatives pour s’en prémunir. De quelle manière et dans quelle mesure, les évènements historiques ont-ils été pris en considération dans les politiques de gestion et de prévention du risque d’inondation mises en place dans la vallée de la Lauch, durant plus de deux siècles ? Pour répondre à cette problématique, nous avons eu recours à une approche diachronique, avec pour point de départ l’évènement funeste de février 1990, et adopté une démarche interdisciplinaire. S’appuyant sur un important corpus de sources, cette thèse met en perspective l’évolution de la gestion des inondations sur la période considérée en fonction des évènements hydrologiques restitués via une méthode régressive, des enjeux, des contextes politiques très contrastés, et des acteurs, tant au plan local, national, qu’européen. S’inscrivant dans une logique de démarche appliquée, cette étude a pour ambition d’améliorer l’information sur les phénomènes et de constituer un « socle de connaissances scientifiques » pour une meilleure maîtrise du risque. Ainsi, il paraît fondamental de connaître l’aléa afin de pouvoir l’anticiper, s’en prémunir et mieux le gérer. / Among the natural hazards, the flood risk is the most frequent and the most harmful in France with about 50 % of the municipalities exposed. In the Haut-Rhin department, 80 % of the municipalities are concerned. We have chosen this subject because no historic study exists about floods in Alsace and especially about the Lauch valley, where the last big events have taken place. In front of the impossibility to eradicate the risk, the Man committed palliative actions to protect himself through history. How have the historic events been taken into consideration in policies of management and prevention of the flood risk in the Lauch valley for more than two centuries ? To answer this question, we have used a diachronic approach which begins with the disastrous event of February 1990, and adopted an interdisciplinary method. Based on an important corpus of sources, this thesis puts in perspective the evolution of the management of the floods over the period considered according to the hydrological events restored via a regressive method, the stakes, the very contrasted political contexts and the actors, over the local, national and European plans. This thesis is part of a logic of applied reasoning and has for ambition to improve the information about the phenomena and to constitute a "basis of scientific knowledge" for a better control of the risk. This way, it seems fundamental to know flood hazard to be able to anticipate it, to manage it better and to protect ourselves.

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