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Le développement du langage oral chez l'enfant bilingue basque-français en contexte d'acquisition simultanée vs. successive des langues : étude de la maîtrise du cas ergatif en basque et du genre grammatical en français / The development of spoken language in simultaneous and successive basque-french bilingual children : a study of acquisition of ergative case in basque and grammatical gender in french

Duguine, Isabelle 02 April 2013 (has links)
Ce travail de thèse vise à examiner le développement du langage oral chez l’enfant bilingue en contexte de deux langues contrastées : le basque et le français. Plus précisément, il s’agit d’observer à travers un suivi longitudinal de trois ans, l’acquisition de deux structures linguistiques spécifiques à chaque langue : le cas ergatif en basque et le genre grammatical en français. La population étudiée est constituée de sept enfants bilingues basco-français et de quatre enfants monolingues âgés en moyenne de cinq ans lors de la première mesure. Le protocole d’expérience mis en place comprend huit tâches de production orale (trois en français et cinq en basque) ainsi qu’une épreuve de compréhension en basque. Premièrement, les résultats montrent des différences importantes entre les enfants en fonction de la nature de la structure linguistique à acquérir. Ce phénomène pourrait être en lien avec la complexité structurale qui induirait un traitement cognitif inégal de certaines structures –plus faciles à gérer- par rapport à d’autres. Par ailleurs, il semblerait que le type de bilinguisme précoce ait également un effet sur le rythme d’acquisition de la structure creusant un écart entre les enfants bilingues simultanés qui grandissent au contact de deux langues dès la naissance et les enfants bilingues successifs qui apprennent la langue seconde avec un décalage temporel par rapport à la première. Au final, cette recherche apporte des éléments de réflexion non seulement dans l’approche du bilinguisme précoce mais plus généralement dans le débat opposant l’universalité des processus acquisitionnels à l’impact éventuel des propriétés spécifiques des langues sur l’acquisition. / This dissertation examines the oral language development of bilingual children acquiring two distinct languages: basque and french. Building on a three-year long longitudinal study, this research focused on the acquisition of two linguistic structures that are specific to each language: the ergative case in basque and the grammatical gender in french. The study population is composed of seven basque-french bilingual children and four monolingual children who were on average five years old at the start of the study. The protocol included eight oral production tasks (three in french and five in basque), as well as a comprehension test in basque. First, results show important differences between children with respect to the nature of the linguistic structure being acquired. This observation may be related to structural complexity which induces an unequal cognitive treatment of certain language structures, some of which may be easier to comprehend than others. Moreover, it appears that the extent of a subject’s early bilingualism may also have an effect on the pace of their structural acquisition, which differentiates bilingual children who grow up in contact with both languages at birth from sequential bilingual children who learn the second language after learning the first. Finally, this research contributes not only to our understanding of early bilingualism but more generally to a debate which contrasts the processes of language acquisition as universal phenomena with a perspective that posits the importance of an individual language’s specific characteristics in its acquisition.
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Interagir, jouer et expliquer : dyades mère-enfant francophones et italophones dans deux situations logopédiques

Rezzonico, Stefano 29 August 2013 (has links) (PDF)
Plusieurs auteurs se sont intéressés au développement des conduites explicatives et justificatives (CEJ) chez des enfants typiques. La littérature reporte aussi de plus en plus d'études qui s'intéressent aux compétences pragmatiques et interactionnelles des enfants qui présentent un trouble du développement du langage (TDL) en montrant que ces enfants présentent des spécificités par rapport aux enfants typiques. Dans ce travail, nous avons combiné ces deux pistes de réflexion en investiguant les CEJ produites par des enfants avec TDL (5-7 ans) et des enfants typiques (4-7 ans), ainsi que par leurs mères, dans des interactions mères-enfants italophones et francophones dans deux activités différentes : unjeu symbolique et une lecture conjointe d'un livre en images. Nos résultats montrent que les deux langues présentent des patrons similaires. Cependant, des différences ponctuelles liées à la langue ont pu être mises en évidence. Les mères prennent en charge les activités proposées et l'activité paraît influencer le fonctionnement des interactions et la production des CEJ. Les enfants avec TDL présentent de CEJ moins élevés que leurs pairs typiques dans l'activité de jeu symbolique et ils semblent avoir davantage besoin que ces derniers du support de leur mère pour en produire dans l'activité de lecture conjointe (notamment dans le corpus francophone). Les mères des enfants typiques et des enfants avec TDL présentent des comportements globalement similaires en amont mais elles semblent s'adapter aux besoins de leurs enfants en aval. Compte tenu de l'importance sociale et éducative de ces conduites, nos résultats pourraient avoir des implications cliniques
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Interagir, jouer et expliquer : dyades mère-enfant francophones et italophones dans deux situations logopédiques / Interacting, playing and explaining : French and Italian speaking mother-child dyadsin two in speech and language therapy settings

Rezzonico, Stefano 29 August 2013 (has links)
Plusieurs auteurs se sont intéressés au développement des conduites explicatives et justificatives (CEJ) chez des enfants typiques. La littérature reporte aussi de plus en plus d’études qui s’intéressent aux compétences pragmatiques et interactionnelles des enfants qui présentent un trouble du développement du langage (TDL) en montrant que ces enfants présentent des spécificités par rapport aux enfants typiques. Dans ce travail, nous avons combiné ces deux pistes de réflexion en investiguant les CEJ produites par des enfants avec TDL (5-7 ans) et des enfants typiques (4-7 ans), ainsi que par leurs mères, dans des interactions mères-enfants italophones et francophones dans deux activités différentes : unjeu symbolique et une lecture conjointe d’un livre en images. Nos résultats montrent que les deux langues présentent des patrons similaires. Cependant, des différences ponctuelles liées à la langue ont pu être mises en évidence. Les mères prennent en charge les activités proposées et l’activité paraît influencer le fonctionnement des interactions et la production des CEJ. Les enfants avec TDL présentent de CEJ moins élevés que leurs pairs typiques dans l’activité de jeu symbolique et ils semblent avoir davantage besoin que ces derniers du support de leur mère pour en produire dans l’activité de lecture conjointe (notamment dans le corpus francophone). Les mères des enfants typiques et des enfants avec TDL présentent des comportements globalement similaires en amont mais elles semblent s’adapter aux besoins de leurs enfants en aval. Compte tenu de l’importance sociale et éducative de ces conduites, nos résultats pourraient avoir des implications cliniques / Several authors have studied the development of explanations and justifications(E/J) in typical developing (TD) children. Similarly, it is possible to find in the literature studiesthat analyze pragmatic and interactional skills of children with specific language impairment(SLI). These studies show that children with SLI present specific behaviour when compared toTD children. In this thesis, we merge these two strands of research by investigating E/Jproduced by children with SLI (aged 5-7) and TD children (aged 4-7), and by their mothers. Todo so, we analyzed mother-child interactions (in Italian and French) during two differentactivities: symbolic play and joint wordless picture-book reading. Similar patterns wereobserved in both languages. Nevertheless, specific differences related to the typology of thelanguage were highlighted. Our results show that the management of the activity is globallyasymmetric, but important interindividual differences were observed. Moreover, activities playa central role in shaping the structure of interactions and E/J. Furthermore, children with SLIshow lower rates of E/J than their typical peers in the symbolic play and seem to need thesupport of their mothers more than TD children in the joint reading activity (particularly in theFrench corpus). Finally, the mothers of TD children and children with SLI show somesimilarities in the way they solicit E/J, but at the same time they fine tune their reactions to E/Jproduced by children according to the children’s needs. Given the social and educationalimportance of explanations and justifications, our results may have some clinical implications.
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La réorganisation fonctionnelle des aires cérébrales du langage et de l'organisation visuospatiale. Influence des régularités environnementales lors d'un entraînement non verbal : études en IRMf

Lefebvre, Laurent 11 April 2006 (has links) (PDF)
Dans la littérature actuelle, réorganisation cérébrale et plasticité neuronale sont des concepts régulièrement abordés. Si leur existence est aujourd'hui communément admise, une définition universelle reste toutefois à élaborer. Ceci serait notamment dû au fait que les particularités des processus qui sous-tendent et influencent la neuroplasticité n'ont pas encore pu être clairement établies. <br /><br />Selon Shaw et McEachern (2001, p.3), la neuroplasticité est une propriété fondamentale des neurones et du système nerveux. La recherche de l'organisation de base des structures cérébrales, mais également des mécanismes et des règles expliquant l'apparition des connexions neuronales, a occupé les scientifiques depuis près d'un siècle. Les physiologistes qui se sont penchés sur les mécanismes sensoriels ont ainsi découvert l'existence de neurones inhibiteurs, excitateurs mais également leur organisation supérieure en champs récepteurs. Ces champs, qui supportent les fonctions cognitives, ne sont pas indépendants mais peuvent s'interconnecter fonctionnellement au gré des apprentissages. Dès lors, puisque les fonctions cognitives sont supportées par des structures neuronales, il semble pertinent d'aborder les problèmes de restructuration fonctionnelle cérébrale en travaillant sur ces fonctions. La question sous-tendue, et sur laquelle les chercheurs restent partagés, est de savoir s'il est possible d'intervenir sur la réorganisation neuronale et plus précisément, si une rééducation exogène peut modifier le fonctionnement cérébral interne des individus.<br /><br />L'une des fonctions cognitives les plus complexes et les plus étudiées est le langage. Il est aujourd'hui bien établi que les structures cérébrales qui le sous-tendent sont relativement distribuées dans le cerveau. Certaines activations sont ainsi relevées dans les cortex moteur et prémoteur durant des tâches de perception phonologique (Fiez et al., 1996 ; Zatorre et al., 1996), de production phonologique (Gelfand et Bookheimer, 2003 ; Heim et al., 2003) ou de manipulation de phrases (Homae et al., 2002 ; Indefrey et al., 2001). Wildgruber et al. (2001) constatent également une implication du gyrus précentral, de la partie antérieure de l'insula, du cérébellum droit et des ganglions de la base dans les activités linguistiques. Or, des observations récentes mettent en évidence que si l'acte langagier implique différentes parties du cortex, plusieurs de ces zones ne sont pas spécifiques au langage (e.g. les aires motrices, le cérébellum ou les ganglions de la base). Ainsi, Ullman (2001, 2004, voir aussi Ullman, Bergida et O'Craven, 1997) affirme dans son modèle déclaratif/procédural que certaines parties du cerveau sont impliquées tant dans des activités langagières que non verbales. Il distingue deux zones fondamentales : le gyrus temporal supérieur, dont l'activation sous-tend l'aspect sémantique mais également la mémoire déclarative et épisodique, et le gyrus frontal inférieur gauche associé aux ganglions de la base, qui s'activent lorsque les sujets utilisent des règles grammaticales et lors d'apprentissages procéduraux. Or, des résultats montrent que les ganglions sont aussi activés lors d'apprentissages procéduraux implicites (Echenbaum et Cohen, 2001), d'apprentissages de règles probabilistes (Knowlton et al., 1996 ; Poldrack et al., 1999) ou de séquences (Aldridge et Berridge, 1998 ; Peigneux et al., 2000).<br /><br />Le fait que la perception de régularités soit sous-tendue par les ganglions de la base est très intéressant. En effet, l'influence des régularités sur l'acquisition du langage avait déjà été abordée lors de recherches en psychologie du développement par Saffran et al. (1996). Ces auteurs ont observé que des enfants de huit mois pouvaient discriminer des pseudomots par simple perception de régularités présentes dans leur environnement. Selon Seidenberg (1997), ce résultat prouve que les contraintes dans les processus d'apprentissage favorisent l'acquisition et le développement des fonctions cognitives, et notamment le langage. Pour les auteurs cités ci-dessus, l'enfant apprend à utiliser la compétence langagière en découvrant les régularités de l'environnement, régularités que le fonctionnement même de son cerveau le contraint à découvrir. La question de savoir ce qui se passe quand l'individu n'est pas apte à découvrir ces régularités (dans le cas d'un handicap mental), ou quand il perd cette faculté (dans le cas d'une lésion cérébrale), trouve dès lors toute sa pertinence. <br /><br />Les recherches que nous menons visent à tester l'hypothèse selon laquelle un entraînement basé sur la détection de régularités environnementales peut mener à une réorganisation des activations cérébrales liées au langage. Cet entraînement se veut non-verbal afin d'éviter de travailler la fonction lésée par elle-même. Dominey et ses collaborateurs ont déjà montré qu'un apprentissage spécifique pouvait se transférer d'un domaine non-linguistique à des domaines linguistiques, postulant selon eux une base neuronale commune aspécifique. Ces auteurs ont observé une activation cérébrale antérieure gauche lors d'exercices non verbaux comparable à celle observée lors d'exercices portant sur la syntaxe (Hoen et Dominey, 2000). Ils ont alors formulé l'hypothèse que l'application de transformations systématiques dans des séries logiques est l'une des propriétés requises pour accéder aux mécanismes neurophysiologiques du langage, notamment la syntaxe. Ils ont pour ce faire étudié les effets d'un entraînement à des séquences non linguistiques sur la compréhension syntaxique chez six patients aphasiques et découvert un lien entre l'habileté à détecter les séquences non verbales et l'habileté grammaticale (Hoen et al., 2003). Ils n'ont toutefois pas encore envisagé une remédiation complète basée sur ce traitement, et se sont focalisés sur l'habileté à manipuler du langage verbal dans le cadre des activités proposées.<br /><br />Ces différentes études montrent combien le développement de compétences cognitives peut favoriser l'activation d'aires cérébrales préalablement peu actives, voire inactives, zones qui peuvent soutenir des compétences comme le langage ou l'organisation visuospatiale (compétence perçue par de nombreux auteurs comme un prérequis au langage écrit). Elles illustrent également la pertinence d'une hypothèse de réorganisation cérébrale fondée sur un apprentissage externe. <br /><br />Le but de nos recherches est donc de démontrer qu'il est possible d'observer une modification des activations cérébrales dans le cadre d'activités cognitives, langagières ou visuospatiales, par un entraînement exogène à la perception de régularités environnementales.<br /><br />Ceci nous a amené à tenter plusieurs expériences sous résonance magnétique fonctionnelle auprès de diverses populations. Nous avons commencé par un échantillon âgé de jeunes adultes universitaires, capables de percevoir des régularités environnementales complexes. Ces individus ont été évalués tant au niveau du langage que de l'organisation visuospatiale.<br /><br />Les résultats de ces études montrent une évolution notable des réseaux impliqués lors de tâches visuelles impliquant le langage. Notamment, nous mettons en évidence une activation significative nettement supérieure du lobe temporal supérieur inférieur (« zone de Wernicke ») et des ganglions de la base suite à notre entraînement. La zone de Wernicke est traditionnellement associée à la composante sémantique du langage alors que les ganglions de la base sous-tendent plutôt les aspects syntaxiques et grammaticaux. Ces observations ne correspondent que partiellement à notre modèle, qui postulait l'activation des ganglions de la base (puisque les compétences de perception de règles et de grammaire ont ces structures pour siège commun). Aucun développement significatif n'a par contre été relevé concernant les réseaux sous-tendant l'organisation spatiale.<br />Suite à ces premières études, nous nous sommes demandés si le fait que les sujets aient tous débuté une formation universitaire n'a pas pu influencer les résultats, cette population étant plus régulièrement confrontée à des stimulations cognitives en lien avec les compétences étudiées. Nous avons donc décidé de réitérer l'expérience avec des sujets d'un niveau scolaire moindre. Le plan expérimental était identique à celui des études précédentes.<br /><br />Les résultats en imagerie au niveau du langage montrent, chez les sujets moins scolarisés soumis à un entraînement à la perception de régularités, un « déplacement » postéro-antérieur des loci principaux d'activation lors des exercices impliquant l'aspect sémantique. En effet, les zones occipitales, pariétales et cingulaires laissent place à une concentration des réponses au niveau frontal postérieur.<br /><br />Les résultats IRMf visuospatiaux indiquent que parmi la population moins scolarisée, le groupe expérimental renforce, voire active, certaines réponses dans l'hémisphère droit. Ce résultat n'avait pas pu être observé lors des expériences précédentes.<br /><br />Ces études nous amènent à constater une double dissociation entre groupes : le premier, composé de sujets plus scolarisés, présente un pattern « langage » en relative concordance avec les hypothèses alors que le second groupe montre plutôt une évolution du pattern « visuospatial », bien qu'un mouvement postéro-antérieur soit relevé au niveau langagier également. Il semble donc que les caractéristiques intrinsèques des individus étudiés soient fondamentales pour déterminer les apports d'une telle approche.<br /><br />Un résultat extrêmement important est qu'il montre que même chez des individus adultes, la flexibilité des réseaux neuronaux reste forte. L'entraînement proposé semble en effet avoir eu un impact chez plusieurs des groupes analysés.<br /><br />A l'instar de résultats comme ceux obtenus par Houdé et al. (2000, 2001), il est possible que l'habituation au matériel ait permis aux individus de restructurer leur approche des exercices cognitifs, ce qui a amené un recrutement plus adéquat et plus efficient. <br /><br />Concernant les réponses neuronales observées, la mise en évidence d'un accroissement de l'activation des pôles frontaux montre que l'impact du traitement réside plus particulièrement au niveau d'un développement des stratégies que d'un apprentissage formel et ce, que ce soit au niveau des tâches de langage ou de l'organisation visuospatiale. Ceci souligne l'intérêt global de notre approche, l'amélioration de l'utilisation de stratégies présentant un intérêt assez transversal dans la sphère cognitive. Nous pensons d'ailleurs que ce développement frontal pourrait expliquer les résultats obtenus par Lowenthal et Saerens (1982) avec un enfant aphasique. En effet, la structuration de sa communication est survenue suite au développement de stratégies compensatoires (celui-ci étant incapable physiquement de récupérer le langage parlé), notamment fondées sur des mécanismes logiques. Nous sommes persuadés qu'un accroissement de l'activation frontale pourrait être le signe de ces évolutions.
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Effets de la croissance des capacités respiratoires sur la longueur des énoncés et sur la diversité lexicale

Lalonde, Brigitte 08 1900 (has links)
Brown (1973) a proposé la « longueur moyenne des énoncés » (LME) comme indice standard du développement langagier. La LME se calcule selon le nombre moyen de morphèmes dans 100 énoncés de parole spontanée. L’hypothèse sous-jacente à cet indice est que la complexité syntaxique croît avec le nombre de morphèmes dans les énoncés. Selon Brown, l’indice permet d’estimer le développement d’une « compétence grammaticale » jusqu’à environ quatre morphèmes. Certains auteurs ont toutefois critiqué le manque de fiabilité de la LME et la limite de quatre morphèmes. Des rapports démontrent des variations de la LME avec l’âge, ce qui suggère que des facteurs comme la croissance des capacités respiratoires peuvent influencer l’indice de Brown. La présente étude fait état de ces problèmes et examine comment la LME et certaines mesures de diversité lexicale varient selon le développement des capacités respiratoires. On a calculé la LME et la diversité lexicale dans la parole spontanée de 50 locuteurs mâles âgés de 5 à 27 ans. On a également mesuré, au moyen d’un pneumotachographe, la capacité vitale (CV) des locuteurs. Les résultats démontrent que la LME et des mesures de diversité lexicale corrèlent fortement avec la croissance de la CV. Ainsi, la croissance des fonctions respiratoires contraint le développement morphosyntaxique et lexical. Notre discussion fait valoir la nécessité de réévaluer l’indice de la LME et la conception « linguistique » du développement langagier comme une compétence mentale qui émerge séparément de la croissance des structures de performance. / Brown (1973) proposed the « mean length of utterance » (MLU) as a standard index of language development. MLU is calculated by counting the mean number of morphemes in 100 utterances of spontaneous speech. The underlying hypothesis of this index is that syntactic complexity rises with the number of morphemes in utterances. According to Brown, MLU indexes the development of a « grammatical competence » up to about four morphemes. However, authors have criticized the lack of reliability of the MLU and the limit of four morphemes. Reported variations in MLU with age also suggest that factors such as the growth of respiratory capacities can influence Brown’s index. The present study reviews those problems and examines how the MLU and certain measures of lexical diversity vary according to the development of respiratory capacities. We calculated the MLU and the lexical diversity in the spontaneous speech of 50 male speakers aged 5 to 27 years. We also measured, with a pneumotachograph, the vital capacity (VC) of the speakers. The results show that MLU and measures of lexical diversity strongly correlate with the growth of VC. Thus, the growth of respiratory functions constrains morphosyntactic and lexical development. Our discussion focuses on the necessity to revaluate the MLU index and a « linguistic » conception of language development as a mental competence emerging separately from the growth of performance structures.
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L’orientation mentale maternelle : relation avec le développement du langage et de la théorie de l’esprit chez les enfants de 2 à 4 ans

Laranjo, Jessica 12 1900 (has links)
L’étude de l’orientation mentale (OM), soit l’habileté des parents à concevoir et à traiter leur enfant comme un individu disposant d’une vie mentale autonome et active (Meins, 1997), a gagné en intérêt grâce à la démonstration de ses associations avec plusieurs sphères du développement de l’enfant, entre autres avec le style d’acquisition linguistique chez les enfants de 20 mois ainsi que le développement de la théorie de l’esprit chez les enfants d’âge préscolaire (p. ex., Meins & Fernyhough, 1999). En dépit de ces résultats, l’étude du développement du vocabulaire et des stades initiaux de la théorie de l’esprit chez les enfants a été négligée dans cette littérature. La présente thèse est composée de trois articles empiriques et vise à combler certaines lacunes de la littérature actuelle. Le premier article vise à examiner les liens longitudinaux entre l’OM maternelle et le vocabulaire expressif chez les enfants de 2 ans. Les deuxième et troisième articles ont pour but d’évaluer les relations longitudinales entre l’OM maternelle, la sécurité d’attachement des enfants et les toutes premières articulations de la théorie de l’esprit chez les enfants de 2 ans, puis 2 ans plus tard, avec la théorie de l’esprit chez les enfants de 4 ans. Les données des trois articles proviennent de cinq visites effectuées au domicile de 84 dyades mère-enfant. À 12 mois, l’OM maternelle a été mesurée lors de jeux libres mère-enfant à l’aide du système de codification de Meins et al. (2001). À 15 mois, la sécurité d’attachement de l’enfant a été mesurée par un observateur avec le Q-Sort d’attachement (Waters & Deane, 1985). À 2 ans, les mères ont évalué le langage de leur enfant à l’aide des inventaires MacArthur du développement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003). Finalement, la théorie de l’esprit de l’enfant a été mesurée à 2 et 4 ans à l’aide de diverses tâches expérimentales (Carlson, Mandell, & Williams, 2004). Les résultats du premier article indiquent que l’OM maternelle est associée au développement du vocabulaire expressif des enfants de 2 ans. Les résultats des deuxième et troisième articles indiquent que la compréhension des enfants de 2 et 4 ans aux tâches de théorie de l’esprit est associée à l’OM maternelle. De plus, ces deux articles ont démontré que les garçons, mais pas les filles, présentant des comportements d’attachement davantage sécures ont obtenu de meilleures performances à une tâche demandant la compréhension des perspectives visuelles de leur mère à 2 ans et de celles d’une étrangère à 4 ans. En conclusion, les résultats de la thèse suggèrent que l’utilisation que les mères font de commentaires mentaux à 12 mois semble favoriser l’acquisition de mots dans le vocabulaire expressif de leur enfant à 2 ans ainsi que le développement d’une meilleure compréhension aux tâches de théorie de l’esprit à 2 et 4 ans. / Studies on mind-mindedness (MM), which is an indication of parents’ inclination to conceive and treat their child as an independent individual with an autonomous and active mental life (Meins, 1997), have grown in interest because of the associations found with children’s developmental areas, such as with 20-month-olds’ acquisition of linguistic style and with preschoolers’ theory of mind development (ToM) (e.g., Meins & Fernyhough, 1999). Despite these results, studies on expressive vocabulary and earlier ToM stages were neglected in this literature. This thesis is composed of three empirical articles and aims to fill the gaps in the current literature. The first paper aims to examine the longitudinal links between maternal MM and children’s expressive vocabulary at 2 years of age. The second and third articles aim to evaluate the prospective relations between maternal MM, children’s attachment security and 2-year-olds’ first articulations of ToM understanding, and 2 years later, with 4-year-olds’ ToM understanding. The data of the three articles was collected from five home visits made with 84 mother-infant dyads. At 12 months, maternal MM was measured during mother-child free plays with Meins et al. (2001) coding scheme. At 15 months, children’s attachment security was measured with the Attachment Q-Sort (Waters & Deane, 1985) by a research assistant. At 2 years of age, mothers were asked to complete the MacArthur Communicative Development Inventory (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003) to measure their child’s expressive vocabulary. Finally, children’s ToM was assessed with different experimental tasks at 2 and 4 years of age (Carlson, Mandell, & Williams, 2004). Results of the first paper suggested that maternal MM is related to children’s expressive language at 2 years of age. Results of the second and third papers proposed that 2- and 4-year-olds’ understanding on ToM tasks is associated with maternal MM. Furthermore, results from these two articles showed that more securely attached boys, but not girls, performed better on a task requiring comprehension of their mothers’ visual perspective at 2 years of age and of a stranger’s visual perspective at 4 years of age. In conclusion, results of this thesis suggest that mothers more inclined to use mental comments at 12 months have children that acquire more words in their expressive vocabulary at 2 years of age and who show a better understanding on ToM tasks at 2 and 4 years of age.
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Évaluation des connaissances morphologiques dérivationnelles d’apprentis-lecteurs présentant une dysphasie

Gagnon-Nault, Marie-Eve 02 1900 (has links)
La dysphasie consiste en une atteinte sévère et persistante de l’acquisition et du développement du langage oral. Les élèves qui en sont atteints peinent à devenir des lecteurs habiles et sont à haut risque d’échec scolaire. Si ce trouble très complexe est étudié dans différents domaines (la santé et l’éducation, entre autres), peu d’études se sont spécifiquement intéressées à vérifier si les élèves dysphasiques possèdent des connaissances morphologiques dérivationnelles. Or, depuis un certain nombre d’années, de nombreux chercheurs soutiennent que ces connaissances, qui concernent la forme des mots et leurs règles de formation, peuvent constituer une stratégie supplémentaire aidante pour les élèves aux prises avec un déficit phonologique, comme les élèves dysphasiques. C’est dans ce cadre que se situe la présente étude, dont l’objectif général est d’évaluer les connaissances morphologiques dérivationnelles d’apprentis-lecteurs dysphasiques francophones du primaire. Pour y parvenir, trois tâches morphologiques, soit une tâche de jugement de relation, une tâche de dérivation et une tâche de plausibilité, ont été soumises à trois groupes de participants dont un groupe d’élèves dysphasiques (D=30) et deux groupes contrôles, c’est-à-dire des élèves du même âge chronologique (CA, n=30) et des élèves plus jeunes, mais du même niveau de lecture (CL, n=30). Nos résultats montrent que l’ensemble des trois groupes de participants a tiré profit des unités morphologiques contenues dans les items pour réussir les tâches proposées, les dysphasiques obtenant des résultats inférieurs aux CA mais comparables aux CL. Toutefois, ces résultats ne s’apparentent pas tout à fait au continuum de développement des connaissances morphologiques dérivationnelles établi par Tyler et Nagy (1989). De plus, aucun effet du type d’affixation (items préfixés vs suffixés) n’a été observé. Les résultats obtenus nous permettent de proposer des pistes d’interventions orthodidactiques visant l’enseignement de la morphologie dérivationnelle auprès des élèves aux prises avec des difficultés de lecture, à l’instar des participants dysphasiques qui ont participé à cette étude. / Dysphasia, also known as specific language impairment, is a severe and persistent impairment of acquisition and development of oral language. Students struggling with dysphasia have reading issues and are at high risk of school failure. If this complex disorder is studied in different areas (health and education, among others), few studies have specifically focused on the evaluation of morphological knowledge of dysphasic students. Morphology refers to the study of the internal structure of words and to how small meaningful linguistic units, termed “morphemes”, can be combined to form words. Over the past 30 years, numerous studies have been published on morphological knowledge, showing that awareness of words’ morphological structure can be a very helpful tool for students who are regularly exposed to unfamiliar words and can contribute to reading comprehension, among other skills. From these observations, we conducted a study to investigate morphological knowledge in young French students with dysphasia. To achieve this, three morphological tasks were used among three groups of students including a group of dysphasic students (D=30) and two control groups (students of the same chronological age (CA=30) and younger students of the same reading level (CL=30)). Our results show that all groups of participants took advantage of the units of meaning contained in the words in order to succeed tasks. Results also indicate that D and CL performed similarly on three tasks, but were outperformed by the CA group. For all three groups, results are not following the morphological knowledge continuum suggested by Tyler and Nagy (1989). Moreover, our results show no effect of the type of affixation (prefixed items vs suffixed items). These results have implications for teaching practices, especially when teachers plan specific activities to teach derivational morphology to students struggling with reading difficulties.
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Troubles de la généralisation dans les grammaires de construction chez des enfants présentant des troubles spécifiques du langage / Lack of generalization in construction grammars in children with specific language impairment

Leroy, Sandrine 19 December 2013 (has links)
Les grammaires de construction postulent l’émergence progressive des structures du langage via l’utilisation de processus cognitifs généraux. Les hypothèses théoriques qui en émanent suggèrent que la complexité et la structure des formes morphosyntaxiques ne peuvent s’expliquer que dans une perspective constructiviste, où l’enfant développe ses nouvelles formes en complexifiant et en généralisant ses propres productions antérieures. Ces hypothèses ont été éprouvées auprès de populations présentant un développement typique du langage (DTL) mais ont peu fait l’objet d’une mise en application auprès d’enfants avec troubles spécifiques du langage (TSL). Or, ces théories offrent de nouvelles perspectives théoriques permettant de mieux appréhender leurs difficultés langagières. Ces enfants présentent un manque de productivité syntaxique ainsi qu’une plus grande dépendance à l’input linguistique, allant dans le sens d’un manque de généralisation des schémas de construction. Nous suggérons que, contrairement aux enfants avec DTL, l’abstraction des schémas de construction des enfants avec TSL serait entravée en raison d’un mécanisme de généralisation qui se mettrait en place plus lentement. Ce travail de thèse a pour objectif de tester cette hypothèse chez les enfants avec TSL, en s’intéressant plus particulièrement au rôle du mapping analogique. Les résultats obtenus sont prometteurs et compatibles avec cette hypothèse. Si l’étude du mapping analogique comme facteur à l’origine des difficultés des enfants avec TSL est particulièrement séduisante, de nombreuses pistes restent à explorer pour appuyer davantage notre hypothèse. / Construction grammars argue that language structures progressively emerge thanks to the use of general cognitive processes. Theoretical hypotheses suggest that complexity and structure of morphosyntactic forms can only be explained in a constructivist perspective in which children develop their new forms by making more complex and generalizing their own prior utterances. These hypotheses have been already tested with children with typical language development (TLD) but few studies were interested in children with specific language impairment (SLI). These hypotheses give new interesting theoretical perspectives for apprehending their language disorders better. Children with SLI present a lack of syntactic productivity and a more important input dependency. These observations are compatible with the hypothesis of a lack of generalization of construction schemas. Consequently, the children’s abstraction of construction schemas would be slowed down compared to children with TLD’s abstraction. The current doctoral thesis studies the hypothesis of a lack of generalization in children with SLI by analyzing more particularly the role of analogical mapping. The results obtained are promising and in agreement with our hypothesis. If studies about the role of analogical mapping as a factor explaining the disorders in children with SLI are attractive, other considerations have still to be explored for strengthening our hypotheses.
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Développement linguistique et particularités motrices et sensorielles chez l'enfant avec trouble du spectre autistique : utilisation des tablettes numériques / Language development and motor and sensory characteristics of ASD children : use of digital tablets

Infante, Françoise 04 July 2017 (has links)
Il existe actuellement peu de données sur l’apport du numérique dans le développement du langage chez des enfants porteurs de trouble du spectre autistique (TSA). Une recherche-action visant à évaluer l’évolution du langage et des particularités sensorielles et motrices est menée auprès de 20 enfants âgés entre 6 et 16 ans pendant 24 mois. La tablette numérique proposée en accompagnement individuel hebdomadaire a eu un effet positif sur le développement du langage et a participé à améliorer les comportements adaptatifs au quotidien des enfants. La proposition d’ateliers numériques sur la base de 4 curriculum numériques construits sur un modèle de type « bottom up” c'est-à-dire ciblant les apprentissages de la phonologie vers le lexique, la sémantique, la syntaxe et la pragmatique favorise la progression langagière et développementale des enfants. Les résultats vont dans le sens d’une corrélation positive entre une progression du langage et l’évolution des comportements adaptatifs au quotidien, et d’un apport bénéfique et significatif du numérique dans les accompagnements cognitifs des enfants avec TSA. / There is currently little data on the contribution of digital technology to language development in children with ASD. A research study was conducted over the course of 24 months among 20 children aged between 6 and 16 years to evaluate the language evolution and the sensory and motor characteristics. The digital tablet offered as a weekly individual intervention had a positive effect on language development and helped improve adaptive behaviors on a daily basis. The proposal for digital workshops based on 4 digital educational curriculum following on a bottom-up model, i.e. targeting the learning of phonology to vocabulary, semantics, syntax and pragmatics, promotes the linguistic and developmental progression of children. These results support a positive correlation between a progression of language and the evolution of adaptive behaviors in everyday life and in favor of a beneficial and significant contribution of digital in the cognitive interventions for children with ASD.
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Effets de la croissance des capacités respiratoires sur la longueur des énoncés et sur la diversité lexicale

Lalonde, Brigitte 08 1900 (has links)
Brown (1973) a proposé la « longueur moyenne des énoncés » (LME) comme indice standard du développement langagier. La LME se calcule selon le nombre moyen de morphèmes dans 100 énoncés de parole spontanée. L’hypothèse sous-jacente à cet indice est que la complexité syntaxique croît avec le nombre de morphèmes dans les énoncés. Selon Brown, l’indice permet d’estimer le développement d’une « compétence grammaticale » jusqu’à environ quatre morphèmes. Certains auteurs ont toutefois critiqué le manque de fiabilité de la LME et la limite de quatre morphèmes. Des rapports démontrent des variations de la LME avec l’âge, ce qui suggère que des facteurs comme la croissance des capacités respiratoires peuvent influencer l’indice de Brown. La présente étude fait état de ces problèmes et examine comment la LME et certaines mesures de diversité lexicale varient selon le développement des capacités respiratoires. On a calculé la LME et la diversité lexicale dans la parole spontanée de 50 locuteurs mâles âgés de 5 à 27 ans. On a également mesuré, au moyen d’un pneumotachographe, la capacité vitale (CV) des locuteurs. Les résultats démontrent que la LME et des mesures de diversité lexicale corrèlent fortement avec la croissance de la CV. Ainsi, la croissance des fonctions respiratoires contraint le développement morphosyntaxique et lexical. Notre discussion fait valoir la nécessité de réévaluer l’indice de la LME et la conception « linguistique » du développement langagier comme une compétence mentale qui émerge séparément de la croissance des structures de performance. / Brown (1973) proposed the « mean length of utterance » (MLU) as a standard index of language development. MLU is calculated by counting the mean number of morphemes in 100 utterances of spontaneous speech. The underlying hypothesis of this index is that syntactic complexity rises with the number of morphemes in utterances. According to Brown, MLU indexes the development of a « grammatical competence » up to about four morphemes. However, authors have criticized the lack of reliability of the MLU and the limit of four morphemes. Reported variations in MLU with age also suggest that factors such as the growth of respiratory capacities can influence Brown’s index. The present study reviews those problems and examines how the MLU and certain measures of lexical diversity vary according to the development of respiratory capacities. We calculated the MLU and the lexical diversity in the spontaneous speech of 50 male speakers aged 5 to 27 years. We also measured, with a pneumotachograph, the vital capacity (VC) of the speakers. The results show that MLU and measures of lexical diversity strongly correlate with the growth of VC. Thus, the growth of respiratory functions constrains morphosyntactic and lexical development. Our discussion focuses on the necessity to revaluate the MLU index and a « linguistic » conception of language development as a mental competence emerging separately from the growth of performance structures.

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