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Jealousy and romantic disengagement : a longitudinal investigation in long-term couplesRamsay-Bilodeau, Alex 08 1900 (has links)
Les résultats de la recherche portant sur les impacts de la jalousie dans les relations de couple sont mixtes et ne nous permettent pas d’en connaître son impact sur le désengagement romantique, ou la perte de sentiments amoureux, qui est un problème fréquemment mentionné par les couples qui consultent en thérapie conjugale. Par le biais d’un devis longitudinal et dyadique, cette étude a examiné l’association entre la jalousie et le désengagement romantique, en tenant compte de la satisfaction relationnelle à titre de facteur modérateur. Concernant les effets acteurs, vu l’état actuel de la recherche portant sur l’effet de la jalousie sur différentes variables relationnelles, aucune hypothèse n’a été émise concernant la direction de l’association entre les trois composantes de la jalousie et les changements dans le désengagement romantique chez l’individu 9 mois plus tard. Cependant, nous avons émis l’hypothèse que la satisfaction relationnelle modèrerait cette association à travers le temps. Concernant les effets partenaires, nous avons émis l’hypothèse que de hauts niveaux de jalousie chez l’individu seraient associés à une augmentation du désengagement romantique chez son partenaire à travers le temps. Nous avons également considéré les différences de genre dans ces effets acteurs et partenaires. La jalousie, le désengagement romantique et la satisfaction relationnelle de 141 couples de sexes mixes ont été mesurés à deux temps de mesures sur une période de 9 mois. Des analyses acheminatoires basées sur le Modèle d’interdépendance acteur-partenaire ont ensuite été effectuées afin de vérifier les questions et hypothèses de recherche. Les résultats ont montré que la jalousie émotionnelle chez la femme était associée à une diminution de leur propre désengagement romantique à travers le temps (β = -.154, p = .029). De plus, la satisfaction relationnelle modérait l’association entre la jalousie émotionnelle et le désengagement romantique, c’est-à-dire que les femmes rapportaient une diminution de leur désengagement lorsqu’elles rapportaient être faiblement (B = -0.016, p = .004) ou moyennement satisfaites dans leur relation (B = -0.011, p = .032). L’interaction n’était pas significative pour les femmes qui étaient très satisfaites (B = -0.006, p = .257). La satisfaction relationnelle modérait aussi l’association entre la jalousie cognitive et le désengagement romantique chez la femme. La jalousie cognitive était associée à une augmentation du désengagement, mais seulement chez les femmes qui rapportaient être extrêmement satisfaites dans leur relation (4 ÉT au-dessus de la moyenne; B = 0.024, p = .048). Par ailleurs, la jalousie comportementale de la femme permettait de prédire une augmentation du désengagement chez son partenaire (β = .142, p = .039). Les résultats suggèrent que la jalousie serait un facteur à considérer pour comprendre le désengagement chez les couples de longue durée au fil du temps. De plus, cette association serait modérée par la satisfaction relationnelle, mais pour les femmes seulement. Des études supplémentaires seront nécessaires afin d’identifier d’autres facteurs relationnels et personnels pouvant contribuer au désengagement romantique chez l’homme. / Research examining jealousy among couples provides mixed findings regarding its association with relationship outcomes and does allow an understanding of its role in romantic disengagement. Also referred to the process of falling out of love, disengagement is frequently reported by couples who seek relationship therapy. Using a dyadic and prospective design, the purpose of this study was to examine the association between jealousy and romantic disengagement while considering relationship satisfaction as a potential moderating factor. Since the current literature provides mixed findings about the effect of jealousy on relationship outcomes, no a priori hypotheses were proposed about the directionality of the associations between the three components of jealousy assessed at baseline, and changes in romantic disengagement for the individual 9 months later (actor effects). However, we expected that relationship satisfaction would moderate this association. At the dyadic level, we expected that high levels of jealousy in the individual would be associated with an increase in their partner’s level of disengagement at follow-up (partner effects). Finally, we also considered gender differences in actor and partner effects. Jealousy, romantic disengagement, and relationship satisfaction were assessed twice among 141 mixed-sex couples over a nine-month period. Path analyses using the Actor-Partner Interdependence Model were conducted to verify the hypotheses and research questions. Emotional jealousy was related to a decrease in one’s romantic disengagement over time for women (β = -.154, p = .029). Moreover, relationship satisfaction moderated the association between emotional jealousy and disengagement— women who reported low (B = -0.016, p = .004) to moderate (B= -0.011, p = .032) levels of relationship satisfaction experienced a decrease in their disengagement, but not when they reported being highly satisfied (B = -0.006, p = .257). Relationship satisfaction also moderated the association between cognitive jealousy and romantic disengagement for women—jealous thoughts were associated with an increase in romantic disengagement when women reported extremely high levels of satisfaction (4 standard deviations above the mean: B = 0.024, p = .048). Additionally, women’s behavioral jealousy predicted an increase in their partner’s disengagement (β = .142, p = .039). The findings suggest that considering jealousy increases our understanding of disengagement and how it unfolds over time among long-term couples. Moreover, relationship satisfaction would moderate the association between jealousy and disengagement, but only for women. Further research is required to identify other relational or personal factors that could contribute to romantic disengagement in men.
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Le rôle du soutien conjugal dans la qualité de vie liée aux traitements de fertilitéJoseph, Shanyce Alyssa 04 1900 (has links)
L’infertilité est une problématique importante, puisqu’elle a un impact considérable sur le couple. L’infertilité ainsi que ses traitements peuvent induire un stress important chez les deux partenaires, pouvant ainsi générer de l’insécurité conjugale. Plusieurs chercheurs ont montré que l’infertilité peut réduire la qualité de vie des deux membres du couple. Puisque les conjoints représentent la principale source de soutien pour chacun dans cette épreuve, il apparaît pertinent de considérer le soutien conjugal comme facteur de protection potentiel pour ces couples. L’objectif de l’étude consistait à examiner le lien entre le soutien conjugal (Échelle de soutien dans les relations amoureuses) et la qualité de vie liée aux problèmes de fertilité (FertiQoL) évaluée trois mois plus tard chez les deux partenaires de 83 couples ayant recours à la procréation médicalement assistée. Les partenaires ont complété les questionnaires au temps 1 et au temps 2 (3 mois plus tard). Des analyses acheminatoires basées sur le modèle interdépendance acteur-partenaire ont révélé que la perception de soutien conjugal émotionnel, informationnel et tangible d’une personne est positivement liée à sa propre qualité de vie émotionnelle et relationnelle trois mois plus tard. La perception de soutien physique chez la femme est aussi positivement associée à la qualité de vie relationnelle de son partenaire. Cette étude apporte une contribution significative dans le domaine de l’infertilité par son devis dyadique et longitudinal. Des interventions ciblant le soutien conjugal pourraient permettre de réduire les effets néfastes de l’infertilité et de ses traitements sur la qualité de vie des partenaires. / Infertility is an important problem that has a considerable impact on the couple. Infertility and its treatments can place significant stress on both partners, which can lead to relationship insecurity. Several researchers have shown that infertility can reduce quality of life for both members in the relationship. Since the partners represent the main source of support for each other in this challenge, it appears relevant to consider partner support as a potential protective factor for these couples. The objective of this study was to examine the association between partner support (Support in Intimate Relationship Rating Scale) and infertility-related quality of life (FertiQoL) assessed 3 months later among 83 couples using medically assisted reproduction. The partners completed the questionnaires at two time points (baseline and 3 months later). Path analyses using the actor-partner interdependence model revealed that a person’s perception of emotional, informational, and tangible partner support is positively linked to their own emotional and relational quality of life three months later. Women’s perception of physical support is also positively associated with their partner’s relational quality of life. This study makes a significant contribution to the infertility research’s field through its dyadic and longitudinal design. Interventions targeting partner support could reduce the negative effects of infertility and its treatments on the infertile couples’ quality of life.
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Facteurs relationnels favorisant le bien-être sexuel au quotidien et à plus long terme chez les couples de longue duréeBeaulieu, Noémie 08 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / Le bien-être sexuel, soit l’évaluation subjective des aspects physiques, émotionnels, cognitifs et sociaux de sa sexualité, inclut la satisfaction sexuelle, les pensées, connaissances, émotions et expériences personnelles en lien avec la sexualité. Il est associé à plusieurs bienfaits physiques et psychologiques et constitue un ingrédient essentiel des relations amoureuses satisfaisantes. Or, la satisfaction sexuelle tend à diminuer pendant la relation et les difficultés sexuelles sont fréquentes chez les couples de longue durée. Il est donc nécessaire de s’intéresser aux facteurs favorisant le bien-être sexuel chez ces couples. Selon le Interpersonal Emotion Regulation Model of women’s sexual dysfunction (Rosen & Bergeron, 2019), des facteurs relationnels, comme les caractéristiques de la relation (p. ex. intimité), les caractéristiques individuelles des partenaires (p. ex. attachement) et les caractéristiques des activités sexuelles précises (p. ex. motivations sexuelles), doivent être considérés dans l’étude du bien-être sexuel des couples. Ainsi, la thèse visait à examiner des facteurs relationnels liés au bien-être sexuel chez les deux partenaires de couples de longue durée de la population générale. À l’aide d’un devis dyadique prospectif, la première étude a investigué le bien-être sexuel de manière globale : elle s’est penchée sur les associations entre l’intimité et la satisfaction sexuelle et conjugale pendant 13 mois chez 145 couples. Les résultats suggèrent la présence d’associations bidirectionnelles entre l’intimité et la satisfaction sexuelle ainsi qu’entre l’intimité et la satisfaction conjugale. Une perception d’intimité plus élevée était associée à des niveaux de satisfaction sexuelle et conjugale plus élevés dans le temps. En retour, des niveaux de satisfaction sexuelle et conjugale plus élevés étaient associés à une perception d’intimité plus élevée dans le temps. La deuxième étude a examiné le bien-être sexuel de façon plus proximale à l’aide d’un devis dyadique à journaux quotidiens (21 jours) : elle a investigué les associations entre les insécurités d’attachement, les motivations sexuelles d’attachement et de soutien ainsi que les émotions ressenties par les deux partenaires de 149 couples lors des activités sexuelles. Les résultats démontrent que les individus présentant plus d’évitement de l’intimité avaient moins tendance à rapporter des motivations sexuelles de soutien, ce qui était associé à des expériences émotionnelles plus négatives lors des activités sexuelles. Les personnes présentant plus d’anxiété d’abandon rapportaient davantage de motivations sexuelles d’attachement, ce qui était associé à des expériences émotionnelles plus négatives pendant les activités sexuelles pour les deux partenaires. Toutefois, les personnes présentant plus d’anxiété d’abandon rapportaient également plus de motivations sexuelles de soutien et cela était associé à des expériences émotionnelles plus positives pendant les activités sexuelles pour les deux partenaires. Les résultats de la thèse mettent en relief l’importance de considérer les prédispositions individuelles, les caractéristiques de la relation ainsi que les raisons pour lesquelles les individus s’engagent dans des interactions sexuelles pour mieux comprendre le bien-être sexuel des partenaires de couples de longue durée. La thèse apporte une contribution théorique de par son investigation de postulats théoriques peu étudiés empiriquement à ce jour. Plusieurs implications cliniques découlent également des résultats et sont discutés dans la thèse. / Sexual well-being, i.e., subjective evaluation of physical, emotional, cognitive, and social aspects of one’s sexuality including, for instance, sexual satisfaction, thoughts, knowledge, emotions and personal experiences related to sexuality, is associated with important physical and psychological health benefits. It is also an essential ingredient of a satisfying romantic relationship for many adults. However sexual satisfaction tends to decrease with the length of the relationship, and sexual difficulties are often a concern for couples in relationship therapy. Thus, there is a need to address factors that may promote sexual well-being in long-term couples. According to the Interpersonal Emotion Regulation Model of women's sexual dysfunction (Rosen & Bergeron, 2019), multiple relational factors, such as relationship characteristics (e.g., intimacy), partners’ individual characteristics (e.g., attachment), and characteristics of sexual activities (e.g., sexual motivations), must be considered when studying couples' sexual well-being. As such, the overall purpose of this dissertation was to examine relational factors related to sexual well-being in both partners of long-term couples in the general population. The first study investigated global sexual well-being by examining its involvement in relationship dynamics with a longitudinal dyadic design. Specifically, this study examined the associations between intimacy and sexual and relationship satisfaction over a 13-month period in 145 couples. The results suggest that the associations between intimacy and sexual satisfaction as well as between intimacy and relationship satisfaction are bidirectional. Indeed, higher perceived intimacy was associated with higher levels of sexual and relationship satisfaction over time. In turn, higher levels of sexual and relationship satisfaction were also associated with higher perceived intimacy over time. The second study examined sexual well-being more proximally using a dyadic daily diary design (21 days). The purpose of this study was to investigate associations between attachment insecurities, attachment- and caregiving-related sexual motives, and emotions experienced during sexual activities by both partners of 149 couples. Analyses revealed that individuals with higher levels of attachment avoidance were less likely to report caregiving sexual motives, which was associated with more negative emotional experiences during sexual activities. Individuals with higher levels of attachment anxiety reported more attachment sexual motives, which was associated with more negative emotional experiences during sexual activities for these individuals and their partners. However, individuals with higher levels of attachment anxiety also reported more caregiving sexual motives and this was associated with more positive emotional experiences during sexual activities for both partners. Overall, the dissertation and its two articles highlight the importance of considering partners’ individual predispositions, relationship characteristics, as well as the reasons why individuals engage in sexual interactions to better understand the sexual well-being of partners in long-term couples. This research makes a substantial theoretical contribution by investigating theoretical assumptions that have rarely been studied empirically to date. Several clinical implications also arise from the findings and are discussed in the dissertation.
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