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Fonctionnement conjugal et trouble d'anxiété généraliséeDalphond, Ariane January 2015 (has links)
Le Trouble d’anxiété généralisée (TAG) constitue l’un des troubles psychiatriques les plus associés à la détresse conjugale. Il serait également lié à l’attachement amoureux et à diverses facettes du fonctionnement conjugal, dont le soutien. Les résultats obtenus à ce jour demeurent toutefois équivoques; certains liens sont observés chez un seul des partenaires, ce qui ne tient pas compte des effets dyadiques. Les différences de sexe n’ont également pas toujours été considérées dans les études recensées, bien que la pertinence de les étudier ait été soulignée. Cette thèse vise à poursuivre l’examen des liens entre, d’une part, les symptômes du TAG et, d’autre part, la satisfaction conjugale, l’attachement amoureux et le soutien conjugal auprès de couples issus de la population générale (étude 1). Elle vise également à comparer des individus en couple présentant un diagnostic clinique primaire de TAG et des individus en couple sans diagnostic au plan de l’attachement amoureux et de la satisfaction conjugale (étude 2). La thèse comporte deux articles présentant chacune des études menées. Les analyses dyadiques de type acteur-partenaire réalisées dans l'étude 1 révèlent que l'anxiété d'abandon est liée à la tendance à s'inquiéter et aux symptômes somatiques du TAG chez les hommes et les femmes. Elles indiquent aussi que plus les femmes présentent de symptômes somatiques du TAG, moins elles rapportent de soutien conjugal (émis et reçu) et plus elles rapportent une satisfaction conjugale faible (effets acteurs). Des effets partenaires sont également observés. Plus les femmes présentent de symptômes somatiques du TAG, moins leur conjoint présente de soutien émis et reçu et plus les femmes rapportent de symptômes somatiques et d’inquiétudes, moins leur conjoint présente une satisfaction conjugale élevée. Dans l'étude 2, les analyses de variance révèlent que les individus, hommes ou femmes, souffrant du TAG sont moins satisfaits dans leur relation de couple et présentent davantage d’évitement de l’intimité et d’anxiété d’abandon que les individus sans trouble anxieux ou trouble associé. Cette thèse appuie les liens bidirectionnels entre les symptômes du TAG et l'insatisfaction conjugale chez les couples de la population générale et a permis de faire ressortir certains liens dyadiques quant à l'attachement et la perception des échanges de soutien entre les partenaires. Elle appuie également la présence de liens entre le fonctionnement conjugal et le TAG retrouvé chez une population clinique. Enfin, cette thèse souligne l'importance de considérer certains éléments du fonctionnement conjugal dans un contexte de thérapie ciblant le TAG. Notamment, les insécurités d'attachement et la qualité du soutien gagneraient à être prises en compte dans l'évaluation et le traitement des symptômes du TAG. De plus, l'implication du conjoint pourrait s'avérer pertinente pour traiter ce trouble.
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Le rôle du soutien conjugal dans la qualité de vie liée aux traitements de fertilitéJoseph, Shanyce Alyssa 04 1900 (has links)
L’infertilité est une problématique importante, puisqu’elle a un impact considérable sur le couple. L’infertilité ainsi que ses traitements peuvent induire un stress important chez les deux partenaires, pouvant ainsi générer de l’insécurité conjugale. Plusieurs chercheurs ont montré que l’infertilité peut réduire la qualité de vie des deux membres du couple. Puisque les conjoints représentent la principale source de soutien pour chacun dans cette épreuve, il apparaît pertinent de considérer le soutien conjugal comme facteur de protection potentiel pour ces couples. L’objectif de l’étude consistait à examiner le lien entre le soutien conjugal (Échelle de soutien dans les relations amoureuses) et la qualité de vie liée aux problèmes de fertilité (FertiQoL) évaluée trois mois plus tard chez les deux partenaires de 83 couples ayant recours à la procréation médicalement assistée. Les partenaires ont complété les questionnaires au temps 1 et au temps 2 (3 mois plus tard). Des analyses acheminatoires basées sur le modèle interdépendance acteur-partenaire ont révélé que la perception de soutien conjugal émotionnel, informationnel et tangible d’une personne est positivement liée à sa propre qualité de vie émotionnelle et relationnelle trois mois plus tard. La perception de soutien physique chez la femme est aussi positivement associée à la qualité de vie relationnelle de son partenaire. Cette étude apporte une contribution significative dans le domaine de l’infertilité par son devis dyadique et longitudinal. Des interventions ciblant le soutien conjugal pourraient permettre de réduire les effets néfastes de l’infertilité et de ses traitements sur la qualité de vie des partenaires. / Infertility is an important problem that has a considerable impact on the couple. Infertility and its treatments can place significant stress on both partners, which can lead to relationship insecurity. Several researchers have shown that infertility can reduce quality of life for both members in the relationship. Since the partners represent the main source of support for each other in this challenge, it appears relevant to consider partner support as a potential protective factor for these couples. The objective of this study was to examine the association between partner support (Support in Intimate Relationship Rating Scale) and infertility-related quality of life (FertiQoL) assessed 3 months later among 83 couples using medically assisted reproduction. The partners completed the questionnaires at two time points (baseline and 3 months later). Path analyses using the actor-partner interdependence model revealed that a person’s perception of emotional, informational, and tangible partner support is positively linked to their own emotional and relational quality of life three months later. Women’s perception of physical support is also positively associated with their partner’s relational quality of life. This study makes a significant contribution to the infertility research’s field through its dyadic and longitudinal design. Interventions targeting partner support could reduce the negative effects of infertility and its treatments on the infertile couples’ quality of life.
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Les insécurités d’attachement, la perception des comportements positifs et négatifs et le fonctionnement relationnel chez les couples en situation de détresse conjugaleLabonté, Thalie 04 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / Bien que les relations amoureuses puissent enrichir la vie d’un individu et favoriser son bien-être, elles peuvent également être une source de détresse lorsque des difficultés conjugales surviennent. Les comportements positifs et négatifs émis par les partenaires pourraient avoir un rôle important à jouer dans la satisfaction et l’engagement conjugaux et sont donc souvent ciblés dans le cadre de la psychothérapie conjugale. Cependant, peu d’études se sont intéressées simultanément à ces deux types de comportements pour comprendre leur contribution relative au fonctionnement relationnel. De plus, la présence d’insécurités d’attachement (anxiété d’abandon et évitement de l’intimité), fréquentes chez les partenaires qui consultent en thérapie de couple, pourrait teinter la manière dont ces comportements sont perçus. Ainsi, il semble important de réaliser des études s’intéressant à la fois à la perception des comportements positifs et négatifs du/de la partenaire et aux insécurités d’attachement dans l’étude du lien entre ces variables et le fonctionnement relationnel. Bien que plusieurs études se soient intéressées à ces facteurs de manière indépendante, peu d’entre elles les ont considérés conjointement afin d’atteindre une compréhension plus nuancée du lien entre ces variables. De plus, très peu d’études se sont intéressées à ces variables chez les partenaires de couples en situation de détresse conjugale, un contexte pouvant aussi affecter les perceptions d’un individu à l’égard des comportements de son/sa partenaire.
Cette recherche doctorale vise à mieux comprendre les liens entre la perception des comportements positifs et négatifs, les insécurités d’attachement et des indicateurs de fonctionnement relationnel chez les couples consultant en thérapie conjugale. La première étude s’est intéressée aux liens entre la perception de deux comportements du/de la partenaire, un positif (soutien conjugal) et un négatif (violence psychologique), et deux indicateurs de fonctionnement relationnel chez les deux partenaires : la satisfaction conjugale et la volonté d’investir dans la relation. Cette étude s’est aussi intéressée au rôle modérateur de l’anxiété d’abandon dans ces associations. La deuxième étude s’est intéressée aux liens entre les insécurités d’attachement et le sous-engagement des deux partenaires en considérant la perception des comportements positifs et négatifs du/de la partenaire en tant que variables intermédiaires.
Dans l’ensemble, les résultats obtenus suggèrent que les comportements positifs pourraient être particulièrement importants pour expliquer le fonctionnement relationnel des partenaires en situation de détresse conjugale. Les comportements négatifs seraient également associés à leur fonctionnement relationnel, mais dans une moindre mesure que les comportements positifs. La première étude a aussi permis de démontrer que le lien entre le soutien conjugal perçu de la part du/de la partenaire et le fonctionnement relationnel varie en fonction du niveau d’anxiété d’abandon d’un individu, bien qu’il y ait des différences de genre. La deuxième étude a démontré que la perception des comportements positifs du/de la partenaire pourrait constituer un mécanisme impliqué dans l’association entre les insécurités d’attachement et le sous-engagement des partenaires. Nos résultats suggèrent que l’augmentation des comportements positifs, tout en favorisant leur perception par les partenaires, pourrait constituer un facteur-clé des interventions visant à améliorer le fonctionnement relationnel des partenaires en situation de détresse conjugale. / While romantic relationships can enrich an individual's life and promote their well-being, they can also be a source of distress when relational difficulties arise. Positive and negative partner behaviors could have an important role to play in relationship satisfaction and relationship commitment and as such, they are often targeted in the context of couple therapy. However, few studies have considered these two types of behaviors simultaneously to understand their relative contribution to relationship outcomes. In addition, the presence of attachment insecurities (attachment anxiety and attachment avoidance), which are frequent among partners who seek couple therapy, could change the way that these behaviors are perceived. Thus, it seems important to carry out studies focusing both on the perception of positive and negative partner behaviors and on attachment insecurities in the study of the association between these variables and relationship outcomes. Although several studies have investigated these factors independently, few studies have considered these factors together to achieve a more nuanced understanding of the association between these variables. Moreover, very few studies have looked at these variables in partners of relationally distressed couples, a context also likely to affect an individual's perceptions of their partner's behaviors.
This doctoral research aims to better understand the links between the perception of positive and negative partner behaviors, attachment insecurities, and relationship outcomes among couples seeking couple therapy. The first study focused on the links between the perception of two partner behaviors, one that is positive (support) and one that is negative (psychological aggression), and two relationship outcomes in both partners: relationship satisfaction and the willingness to invest in the relationship. This study also investigated the moderating role of attachment anxiety in these associations. The second study investigated the links between attachment insecurities and both partners’ under-commitment by considering the perception of positive and negative partner behaviors as intermediate variables.
Overall, the results suggest that positive partner behaviors could be particularly important to explain relationship outcomes in relationally distressed partners. Negative behaviors would also be associated with relationship outcomes, but to a lesser extent than positive behaviors. The first study also showed that the link between perceived partner support and relationship outcomes varies with an individual’s level of attachment anxiety, although there are gender differences. The second study showed that perceived positive partner behaviors may be a mechanism involved in the association between attachment insecurities and both partners’ under-commitment. Our results suggest that increasing positive behaviors, while also promoting their perception by the partners, could be key for interventions aimed at improving relationship outcomes in relationally distressed partners.
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