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La « politique » de l'enfant : dominance et cognition sociale / Preschool “politics” : dominance and social cognition

Charafeddine, Rawan 17 December 2013 (has links)
Le cerveau des primates, et plus encore celui de l’homme, a évolué en s’adaptant à un environnement socialement complexe. Le nombre élevé d’individus qui composent le groupe, la sophistication des modes d’interaction et le risque de manipulation constituent autant de pressions de sélection exercées sur le cerveau. Cette perspective évolutionnaire a alimenté tout un courant de recherche en psychologie développementale tourné vers la cognition dite sociale. Ces recherches se sont portées sur la lecture des intentions, la distinction soi/autrui, l’altruisme, l’empathie, la morale, la compétition et la coopération. Toutes ces capacités constituent les premières briques de ce que l’on pourrait appeler une sociologie naïve. Mais certaines de ces capacités sont restées au second plan, et l’objectif général de ce projet sera d’aborder l’une des plus ignorées mais pas des moins centrales : l’aptitude à traiter les hiérarchies. Les relations dominance, ou d’ascendance, constituent une dimension essentielle de la vie des espèces sociales. Sur le plan évolutionniste, un rang social élevé confère des avantages adaptatifs décisifs car il garantit un accès privilégié aux ressources nutritives et reproductives. Le rôle crucial du rang social va dès lors exercer un certain nombre de contraintes cognitives. Les individus doivent, par exemple, être capables d’identifier l’organisation hiérarchique de leurs groupes et représenter les avantages offerts par le statut. On peut donc penser que chez bon nombre d’espèces sociales, des mécanismes cognitifs dédiés aux hiérarchies sociales aient évolué selon un processus sélectif. Néanmoins, les hiérarchies sociales chez l’homme se distinguent de celles des autres espèces par deux aspects importants. Premièrement, les attributs qui définissent la dominance sont beaucoup plus diversifiés et dépassent le simple cadre des relations agonistiques. Deuxièmement, à la différence des primates, les cultures humaines présentent des variations fortes dans le degré de structuration hiérarchique des sociétés. Il est donc possible d’imaginer que les mécanismes cognitifs impliqués dans le traitement des hiérarchies soient modulés par l’environnement culturel. La méthode interculturelle suivie ici permettra d’identifier des mécanismes potentiellement universels et d’autres sujets à une variation culturelle. Au cours des années 70 et 80, l’étude des hiérarchies chez l’enfant a connu une période féconde. Les travaux produits, largement inspirés par l’éthologie, ont permis de montrer que les relations de dominance étaient fréquentes, même chez des enfants très jeunes (1 à 2 ans), et qu’elles s’organisaient selon des structures linéaires. Néanmoins ces études, de part les méthodologies employées, ont largement négligé la perspective cognitive et n’ont pas donc permis d’établir des mécanismes précis impliqués dans le traitement des hiérarchies. Cette thèse vise à réintroduire l’étude de la dominance sociale au sein de la psychologie cognitive du développement. Elle s’articule autour de deux axes principaux : 1) Identifier la dominance : la capacité à identifier le statut hiérarchique et ses différents attributs et inférer les avantages que confère un statut élevé. 2) Agir face à la dominance : la distribution de ressources en fonction du statut et la préférence sociale en fonction du statut. Huit expériences sont rapportées dont une incluant une comparaison inter-culturelle entre la France, le Liban et le japon. Ces expériences ont montré la capacité des enfants dès 3 ans à identifier les relations de dominance et à inférer un certain nombre de caractéristiques à partir de ces relations. Les inférences de la dominance aux caractéristiques des individus incluent l'asymétrie de ressources, de compétences ainsi que le genre ; les enfants de trois cultures différentes ont associé le genre masculin au personnage dominant........ / According to the social brain hypothesis, the computational demands of living in large and complex societies favored the selection of unusually large brains and complex cognitive capacities (Dunbar & Shulz, 2007). Social cognition, that is, the cognitive processes devoted to monitor, control, and predict the behaviors of others, is vital to navigate the social world. It is especially essential for humans, who live in societies characterized by a dense convolution of social relationships. Given the importance of asymmetrical relationships within and across social groups (Sidanius & Pratto, 2001; Bente, Leuschner, Al Issa & Blascovich, 2010), the perceptual and inferential strategies necessary for processing dominance are certainly central to social cognition. Dominance is indeed pervasive in the human species (Fiske, 1992), it affects reproductive success (Ellis, 1995; Fieder, Huber, Bookstein, Iber, Schäfer, Winckler & Wallner, 2005; Kanazawa, 2003) and plays a central role in the formation of short and long-term alliances (Watts, 2010). Work in the human ethological tradition has described preschoolers' spontaneous social dominance structures: they are linear and stable (Strayer and Strayer, 1976; Lafrénière & Charlesworth, 1983); based on verbal and physical strategies (Hawley, 1999; Pellegrini, 2008) and are associated to social competence and affiliative structures (Vaugh & Waters, 1981; Hold, 1976). However, the observational approach adopted in these studies and the methodological shortcomings of some parallel experimental attempts (Omark & Edelman, 1975; Sluckin & Smith, 1977) preclude conclusions about the specific cognitive mechanisms responsible for coping with dominance relations.In line with the naïve sociology framework proposed by Jackendoff (1992) and Hirschfeld (1995), the present thesis takes an experimental developmental psychology approach to highlight the cognitive strategies that allow children to identify dominance relations, to form relevant expectations and to take action on the light of these expectations. A series of eight experiments investigated preschoolers’ abilities to make sense of social dominance situations, following two axes:Dominance Identification: the capacity to identify hierarchical status using several cues and to infer advantageous consequences of high status. Taking action in dominance contexts: allocation of resources and social choices in dominance contexts. The first set of experiments showed that preschoolers are able, from 3-years-old, to infer dominance not only from physical supremacy but also from decision power, age and resources. The second set of experiments showed that preschoolers have some expectations regarding how a dominant and subordinate individual are likely to differ. In particular, they expect that an individual who imposes his choice on another will exhibit higher competence in games and will have more resources. Another, intercultural experiment showed that children from 3 countries differing in gender equality norms associated masculine gender to dominant behavior since their 4th year. The three final experiments belonged to the second axis and showed a systematic age effect that suggests that choices that reinforce the status-quo are more salient before 5-years-old.
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Justice et discrimination en milieu organisationnel : proposition d’un modèle matriciel de pérennisation des hiérarchies sociales / Justice and discrimination in organizational environment : proposal of a matrix model perpetuation of the social hierachies

Abarri, Lahcen 28 November 2016 (has links)
Cette recherche s’inscrit dans la lignée des travaux de psychologie sociale du travail consacrés à la compréhension du comportement organisationnel des individus à travers le prisme de la justice et de la discrimination. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés aux pratiques organisationnelles inhérentes à la justice distributive. Dans un second temps, aux mécanismes psychosociaux individuels et inter-individuels engendrant de la discrimination. Enfin, aux environnements normatifs de travail orientés ou non vers la justice sociale.Dans une première étude, nous avons étudié l’influence respective de différents critères de justice organisationnelle susceptibles d’orienter les décisions de distribution de primes financières ; soit les critères d’égalité, de besoin des subordonnés, et, en termes d’équité, la performance individuelle, la performance collective et l’allégeance. Nous avons observé (sur N = 1135) que chacune des trois variables d’équité prime sur l’égalité et sur le besoin. Nos analyses ont également démontré l’existence d’effets d’interaction entre les divers critères de distribution.Nous avons ensuite examiné (par 7 études) la nature des relations entretenues par divers facteurs psychosociaux que sont l’Orientation à la Dominance Sociale (ODS), la Croyance en un Monde du Travail Juste (CMTJ), la norme d’Allégeance et la Propension à Discriminer (PAD). Nos résultats (sur (N = 975) nous ont permis d’observer leur influence mutuelle ainsi que de déterminer le rôle médiateur de l’Allégeance entre l’Egalitarisme et la PAD, celui de la CMTJ entre l’Egalitarisme et la PAD et entre l’Allégeance et l’ODS, mais également le rôle médiateur de l’ODS entre la CMTJ et la PAD.Enfin, au niveau de l’environnement de travail, il nous a semblé opportun d’évaluer le pouvoir exercé par l’environnement normatif sur les concepts précités. Nous avons, dans ce but, conceptualisé une Matrice Cognitivo-Comportementale de Perpétuation du Système (MCCPS) dont nous avons ensuite, dans une étude, testé la validité. Nos résultats (sur N = 457) démontrent que les salariés travaillant dans un environnement de type AH (i.e. accentuant la hiérarchisation sociale) adhérent davantage à la MCCPS que les salariés travaillant dans un environnement de type RH (i.e. réduisant la hiérarchisation sociale). / This research is in line with the studies of social psychology of work dedicated to the understanding of individuals' organizational behavior through the prism of justice and discrimination. In the first instance, we were interested in the organizational practices related to the distributive justice. In the second part, to the individual and interpersonal psychosocial mechanisms which generate discrimination. Finally, to the normative environments of work oriented or not towards the social justice.In the first study, we analyzed the respective influence of various criteria of organizational justice susceptible to direct the decisions regarding the distribution of financial bonus ; either the equality criteria, subordinates' needs, and, in terms of equity, the individual performance, the collective performance and the allegiance. We have observed (by N = 1135) that each of the three equity variables outweighs the equality and the need.Our analysis have also showed the existence of interaction effects between the various distribution criteria.Then, we examined (by 7 studies) the nature of the relationships maintained by various psychosocial factors that are the Social Dominance Orientation (SDO), the Belief in a Just World of Work (BJWW), the Allegiance norm and the propensity to discriminate (PTD). Our results (on (N = 975) have allowed us to observe their mutual influence and also to determinate the mediator role of the Allegiance between the Egalitarianism and the PTD, the one of BJWW between the Egalitarianism and the PTD and between the Allegiance and the SDO, and also the mediator role of the SDO between the BJWW and the PTD.Finally, regarding the work environment, it seemed appropriate to us to assess the power exercised by the normative environment on the concepts aforesaid. We have, for this purpose, conceptualized a Matrix Cognitive-Behavioural of the Perpetuation of the System (MCBPS) about which we then tested its validity in a study. Our results (on N=457) demonstrate that employees who work in a type AH environment (i.e. that accentuate the social hierarchy) adhere more to the MCBPS that the employees who work in a type RH environment (i.e. that decrease the social hierarchy).
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Influence of ethnicity, perceived power of appropriator’s ethnic group, and SDO on White observers’ perceptions and reactions towards acts of cultural appropriation

Doherty, Jonathan 08 1900 (has links)
Nous étudions le rôle de l'ethnicité de l’appropriateur sur les perceptions d’observateurs blancs envers l'acte d'appropriation, l’appropriateur et leur engagement dans la prise de décision sociale punitive. Nous explorons le rôle du pouvoir perçu par les participants de l'appropriateur et de leur orientation de dominance sociale (ODS). Des Américains blancs (N = 268) ont rempli un questionnaire préliminaire mesurant leur ODS et leur perception du pouvoir des groupes ethniques dans la société. Ils ont été assignés à l'une des trois conditions dans lesquelles ils ont lu une vignette présentant un individu Noir, Amérindien ou Blanc s'habillant en costume d’Amérindien pour l’Halloween. Les participants ont évalué si le choix du costume est approprié et leurs impressions de l'individu. Ils ont effectué une tâche de punition à la 2e personne (2PP) dans laquelle ils pouvaient punir l'individu. Les participants ont évalué si le choix du costume était une appropriation et appréciation culturelle. Nos résultats démontrent que les observateurs présentés avec l'individu Noir et Blanc percevaient l'acte comme moins approprié, plus appropriatif, moins appréciatif et percevaient l’individu comme moins chaleureux que lorsqu'ils ont lu que l’individu était Amérindien. Nous n'avons pas trouvé une influence significative de l’ethnicité de l’appropriateur sur leur choix de punir. Nos données ne soutiennent pas l’hypothèse exploratoire du rôle du pouvoir perçu sur nos mesures. Nos résultats suggèrent que l’ODS interagit avec l'ethnicité lorsque l'appropriateur est Noir et lorsqu’il est Blanc, inversant les relations trouvées pour l’ethnicité. D'autres recherches sont nécessaires pour clarifier les processus socio-psychologiques de l'appropriation culturelle. / We study the role of appropriator ethnicity on White observers’ perceptions towards the i) act of appropriation, ii) the appropriator, and iii) their engagement in punitive social decision-making towards the appropriator. We explore the influence of observers’ perceived power of the appropriator and their Social Dominance Orientation (SDO). White American participants (N = 268) completed a preliminary questionnaire measuring their SDO and their perception various ethnic groups have. They were randomly assigned to one of three conditions in which they read a vignette depicting a Black, Native American, or White individual dressing up for Halloween as a Native American. Participants were asked to rate the appropriateness of the costume, their impressions of the individual, followed by a 2nd Person Punishment (2PP) task wherein they could punish the individual. Participants were asked to rate to what extent the costume choice was cultural appropriation and cultural appreciation. Participants presented with the Black and White individual perceived the act as less appropriate, more appropriative, less appreciative, and perceived the individual as less warm relative to when presented with a Native American. We failed to find a significant influence of ethnicity on participants’ engagement in punishment. We failed to find evidence supporting the role of perceived power of the appropriator on our measures. However, we found significant evidence that SDO interacts with ethnicity when the appropriator is Black or White, reversing relationships found for ethnicity. While this research provides interesting results, more research is required to clarify the social psychological processes of cultural appropriation.

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