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Traduire la "dominicanidad" de Junot Diaz dans "The Sun, the Moon, the Stars" et "Wildwood"Parent, Diane 05 April 2013 (has links)
Originaire de la République dominicaine, Junot Díaz est un écrivain dominico-américain, qui a émigré aux États-Unis à l’âge de 7 ans avec sa mère et son frère aîné, venus rejoindre le père qui les avait précédés cinq ans auparavant. Fort du succès de son roman, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, qui lui a mérité le prix Pulitzer en 2008, et de ses deux recueils, Drown (1996) et This How You Loose Her (2012), l’auteur occupe une place importante dans la sphère littéraire américaine, comme le montre la thèse. Deux de ses nouvelles, "The Sun, the Stars, the Moon" et "Wildwood" sont analysées et traduites dans la présente thèse, de même que leur traduction en français est commentée. La thèse montre en outre comment la nouvelle est un genre littéraire qui sert bien le texte diazien, sa poétique et son esthétique. "The Sun, the Moon, the Stars" et "Wildwood" sont de bons exemples du style inimitable de l’auteur, dont les principales caractéristiques sont le rythme syncopé de sa phrase et l’usage du spanglish. Le persillage textuel qui résulte de la présence de l’espagnol dans des textes rédigés en anglais perturbe et interrompt le lien narratif. Il représente aussi pour l’auteur une stratégie linguistique au service de son projet politique, qui est d’affirmer sa dominicanité et de s’adresser directement à ses compatriotes dominicano-américains afin d’avoir un dialogue avec eux, mais aussi avec son lectorat blanc pour lui rappeler que l’anglais et l’espagnol s’influencent mutuellement aux États-Unis. La langue de Diaz est sonore, imagée, son ton est oral et informel, le registre est tantôt populaire, voire grossier, tantôt relevé. Vecteur d’identité et de culture, les expressions grossières ou vulgaires ponctuent les propos de Yunior, le narrateur de "The Sun, the Moon the Stars", comme s’il s’agissait d’un tic langagier. Dans "Wildwood", la formule juratoire se retrouve davantage dans la bouche de la mère colérique de Lola, la narratrice, que chez la jeune fille en quête d’une autre vie loin de sa mère, du New Jersey, de Paterson, de l’espagnol. Traduire en français la langue de Diaz qui mêle l’anglais à une sorte d’argot dominicano-américain relève d’une gageure, d’autant plus que le traducteur canadien doit choisir entre une variété de français trop hexagonale et une variété de français trop québécoise. Dominican-born writer Junot Díaz emigrated to the United States at age 7, with his mother and older brother, to join his father, who had emigrated five years earlier. The success of Díaz’s 2008 Pulitzer Prize–winning novel, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, and two short story collections, Drown (1996) and This Is How You Lose Her (2012), has made him an important figure in the U.S. literary world, as will be shown in this thesis. This thesis includes an analysis and commented French translation of two of his short stories, namely “The Sun, the Moon, the Stars” and “Wildwood.” It also discusses the ways in which the short story is a literary genre that suits Díaz’s text, poetics and aesthetics. “The Sun, the Moon, the Stars” and “Wildwood” are good examples of the author’s inimitable style, which is characterized by syncopated sentence rhythms and the use of Spanglish. English sentences are peppered with Spanish, which interferes with and breaks up the narration. Díaz uses Spanglish also as a language strategy that serves his political agenda, namely to affirm his Dominican roots and engage his fellow Dominican-Americans in a direct dialogue, and to remind white readers that English and Spanish influence each other in the U.S. Díaz’s language is musical and vivid, his tone, informal and conversational, and his register, sometimes colloquial—or even vulgar—and sometimes literary. Coarse and vulgar expressions are conveyors of identity and culture that punctuate the statements of Yunior, the narrator in “The Sun, the Moon, the Stars,” like a verbal tic. In “Wildwood” the cursing and swearing come more from the mouth of the furious mother of Lola, the narrator, than from the young woman herself, who seeks a life far from her mother, her home town Paterson, New Jersey, and Spanish. Translating Díaz’s language, a combination of English and a kind of Dominican-American slang, into French is challenging, especially since translators in Canada are faced with choosing between varieties of French that are either too Parisian or too Québécois.
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Traduire la "dominicanidad" de Junot Diaz dans "The Sun, the Moon, the Stars" et "Wildwood"Parent, Diane 05 April 2013 (has links)
Originaire de la République dominicaine, Junot Díaz est un écrivain dominico-américain, qui a émigré aux États-Unis à l’âge de 7 ans avec sa mère et son frère aîné, venus rejoindre le père qui les avait précédés cinq ans auparavant. Fort du succès de son roman, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, qui lui a mérité le prix Pulitzer en 2008, et de ses deux recueils, Drown (1996) et This How You Loose Her (2012), l’auteur occupe une place importante dans la sphère littéraire américaine, comme le montre la thèse. Deux de ses nouvelles, "The Sun, the Stars, the Moon" et "Wildwood" sont analysées et traduites dans la présente thèse, de même que leur traduction en français est commentée. La thèse montre en outre comment la nouvelle est un genre littéraire qui sert bien le texte diazien, sa poétique et son esthétique. "The Sun, the Moon, the Stars" et "Wildwood" sont de bons exemples du style inimitable de l’auteur, dont les principales caractéristiques sont le rythme syncopé de sa phrase et l’usage du spanglish. Le persillage textuel qui résulte de la présence de l’espagnol dans des textes rédigés en anglais perturbe et interrompt le lien narratif. Il représente aussi pour l’auteur une stratégie linguistique au service de son projet politique, qui est d’affirmer sa dominicanité et de s’adresser directement à ses compatriotes dominicano-américains afin d’avoir un dialogue avec eux, mais aussi avec son lectorat blanc pour lui rappeler que l’anglais et l’espagnol s’influencent mutuellement aux États-Unis. La langue de Diaz est sonore, imagée, son ton est oral et informel, le registre est tantôt populaire, voire grossier, tantôt relevé. Vecteur d’identité et de culture, les expressions grossières ou vulgaires ponctuent les propos de Yunior, le narrateur de "The Sun, the Moon the Stars", comme s’il s’agissait d’un tic langagier. Dans "Wildwood", la formule juratoire se retrouve davantage dans la bouche de la mère colérique de Lola, la narratrice, que chez la jeune fille en quête d’une autre vie loin de sa mère, du New Jersey, de Paterson, de l’espagnol. Traduire en français la langue de Diaz qui mêle l’anglais à une sorte d’argot dominicano-américain relève d’une gageure, d’autant plus que le traducteur canadien doit choisir entre une variété de français trop hexagonale et une variété de français trop québécoise. Dominican-born writer Junot Díaz emigrated to the United States at age 7, with his mother and older brother, to join his father, who had emigrated five years earlier. The success of Díaz’s 2008 Pulitzer Prize–winning novel, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, and two short story collections, Drown (1996) and This Is How You Lose Her (2012), has made him an important figure in the U.S. literary world, as will be shown in this thesis. This thesis includes an analysis and commented French translation of two of his short stories, namely “The Sun, the Moon, the Stars” and “Wildwood.” It also discusses the ways in which the short story is a literary genre that suits Díaz’s text, poetics and aesthetics. “The Sun, the Moon, the Stars” and “Wildwood” are good examples of the author’s inimitable style, which is characterized by syncopated sentence rhythms and the use of Spanglish. English sentences are peppered with Spanish, which interferes with and breaks up the narration. Díaz uses Spanglish also as a language strategy that serves his political agenda, namely to affirm his Dominican roots and engage his fellow Dominican-Americans in a direct dialogue, and to remind white readers that English and Spanish influence each other in the U.S. Díaz’s language is musical and vivid, his tone, informal and conversational, and his register, sometimes colloquial—or even vulgar—and sometimes literary. Coarse and vulgar expressions are conveyors of identity and culture that punctuate the statements of Yunior, the narrator in “The Sun, the Moon, the Stars,” like a verbal tic. In “Wildwood” the cursing and swearing come more from the mouth of the furious mother of Lola, the narrator, than from the young woman herself, who seeks a life far from her mother, her home town Paterson, New Jersey, and Spanish. Translating Díaz’s language, a combination of English and a kind of Dominican-American slang, into French is challenging, especially since translators in Canada are faced with choosing between varieties of French that are either too Parisian or too Québécois.
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George Desvallières, décorateur monumental (1895-1950) / George Desvallières, monumental decorator (1895-1950)Racine, Camille 03 July 2012 (has links)
La production monumentale du peintre français George Desvallières (1861-1950) a été longtemps méconnue, comme en témoigne l’absence jusqu’à présent d’une recension exhaustive. Il s’imposait de réaliser un véritable catalogue et surtout de mettre les thèmes de ses œuvres monumentales et décoratives en regard avec la vie de l’artiste et le contexte historique, artistique et religieux de l’époque. Dès les années 1890, Desvallières se confronte au monumental à travers des panneaux décoratifs dont l’iconographie se limite jusqu’en 1914 à des thèmes profanes. Sa production prend une tout autre ampleur après la Grande Guerre. La mort au combat de son fils, en 1915, et le vœu qu’il a fait dans les tranchées, en 1916, de se consacrer entièrement à la peinture religieuse sont les marqueurs historiques et iconographiques de la seconde partie de sa carrière. Les années 1918-1950 seront celles de ses plus grandes réalisations dans le domaine monumental : fresque, peinture marouflée, cartons de vitraux et de tapisserie, ex-voto monumentaux sont autant de supports qu’il exploite pour peindre une mystique de la Grande Guerre où le Poilu et l’infirmière côtoient les grandes figures religieuses. La création avec Maurice Denis des Ateliers d’Art sacré en 1919 témoigne du rôle important assigné par ces deux artistes aux arts décoratifs, dont Desvallières favorise le développement au Salon d’Automne qu’il préside dès 1935, mais aussi dans des jurys et des expositions en France comme à l’étranger. L’étude des grands ensembles décoratifs de l’artiste complète utilement les recherches menées sur l’art décoratif de la première moitié du XXe siècle et contribuent au war studies en vue du centenaire de la Grande Guerre. / The monumental production by the French painter George Desvallières (1861-1950) has long been misunderstood, as shown by the absence so far of a comprehensive review. Therefore, not only the compilation of a real catalogue became inevitable and necessary, but above all putting the artist’s monumental and decorative works into the context of his and the historical, artistic and religious events of his time. By the 1890s, Desvallières turned to monumental decorative panels with an iconography that was until 1914 limited to secular themes. His production takes a very different scale after the Great War. His son’s death in battle, in 1915, and the vow the artist took in the trenches in 1916 to devote himself exclusively to religious paintings are historical and iconographic markers of the second part of his career. The years 1918-1950 will be those of his greatest achievements in monumental works: fresco paintings, marouflages, stained glass and tapestries, as well as monumental votive offerings are all media he is exploiting to paint a mysticism of the Great War where the Poilu , the French soldier, and the nurse are jointly depicted with great religious figures. The creation with Maurice Denis of the Ateliers d’Art sacré , the Sacred Art Workshops in 1919, demonstrates the important role the two artists assigned to the decorative arts. Desvallières promotes its development at the Salon d'Automne , which he presides from 1935 onwards, as well in juries and exhibitions in France and abroad. The study of large decorative ensembles of the artist is a valuable addition to the research on decorative arts of the first half of the Twentieth Century and contributes to the First World War Studies as we are approaching the upcoming centennial anniversary.
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Traduire la "dominicanidad" de Junot Diaz dans "The Sun, the Moon, the Stars" et "Wildwood"Parent, Diane January 2013 (has links)
Originaire de la République dominicaine, Junot Díaz est un écrivain dominico-américain, qui a émigré aux États-Unis à l’âge de 7 ans avec sa mère et son frère aîné, venus rejoindre le père qui les avait précédés cinq ans auparavant. Fort du succès de son roman, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, qui lui a mérité le prix Pulitzer en 2008, et de ses deux recueils, Drown (1996) et This How You Loose Her (2012), l’auteur occupe une place importante dans la sphère littéraire américaine, comme le montre la thèse. Deux de ses nouvelles, "The Sun, the Stars, the Moon" et "Wildwood" sont analysées et traduites dans la présente thèse, de même que leur traduction en français est commentée. La thèse montre en outre comment la nouvelle est un genre littéraire qui sert bien le texte diazien, sa poétique et son esthétique. "The Sun, the Moon, the Stars" et "Wildwood" sont de bons exemples du style inimitable de l’auteur, dont les principales caractéristiques sont le rythme syncopé de sa phrase et l’usage du spanglish. Le persillage textuel qui résulte de la présence de l’espagnol dans des textes rédigés en anglais perturbe et interrompt le lien narratif. Il représente aussi pour l’auteur une stratégie linguistique au service de son projet politique, qui est d’affirmer sa dominicanité et de s’adresser directement à ses compatriotes dominicano-américains afin d’avoir un dialogue avec eux, mais aussi avec son lectorat blanc pour lui rappeler que l’anglais et l’espagnol s’influencent mutuellement aux États-Unis. La langue de Diaz est sonore, imagée, son ton est oral et informel, le registre est tantôt populaire, voire grossier, tantôt relevé. Vecteur d’identité et de culture, les expressions grossières ou vulgaires ponctuent les propos de Yunior, le narrateur de "The Sun, the Moon the Stars", comme s’il s’agissait d’un tic langagier. Dans "Wildwood", la formule juratoire se retrouve davantage dans la bouche de la mère colérique de Lola, la narratrice, que chez la jeune fille en quête d’une autre vie loin de sa mère, du New Jersey, de Paterson, de l’espagnol. Traduire en français la langue de Diaz qui mêle l’anglais à une sorte d’argot dominicano-américain relève d’une gageure, d’autant plus que le traducteur canadien doit choisir entre une variété de français trop hexagonale et une variété de français trop québécoise. Dominican-born writer Junot Díaz emigrated to the United States at age 7, with his mother and older brother, to join his father, who had emigrated five years earlier. The success of Díaz’s 2008 Pulitzer Prize–winning novel, The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, and two short story collections, Drown (1996) and This Is How You Lose Her (2012), has made him an important figure in the U.S. literary world, as will be shown in this thesis. This thesis includes an analysis and commented French translation of two of his short stories, namely “The Sun, the Moon, the Stars” and “Wildwood.” It also discusses the ways in which the short story is a literary genre that suits Díaz’s text, poetics and aesthetics. “The Sun, the Moon, the Stars” and “Wildwood” are good examples of the author’s inimitable style, which is characterized by syncopated sentence rhythms and the use of Spanglish. English sentences are peppered with Spanish, which interferes with and breaks up the narration. Díaz uses Spanglish also as a language strategy that serves his political agenda, namely to affirm his Dominican roots and engage his fellow Dominican-Americans in a direct dialogue, and to remind white readers that English and Spanish influence each other in the U.S. Díaz’s language is musical and vivid, his tone, informal and conversational, and his register, sometimes colloquial—or even vulgar—and sometimes literary. Coarse and vulgar expressions are conveyors of identity and culture that punctuate the statements of Yunior, the narrator in “The Sun, the Moon, the Stars,” like a verbal tic. In “Wildwood” the cursing and swearing come more from the mouth of the furious mother of Lola, the narrator, than from the young woman herself, who seeks a life far from her mother, her home town Paterson, New Jersey, and Spanish. Translating Díaz’s language, a combination of English and a kind of Dominican-American slang, into French is challenging, especially since translators in Canada are faced with choosing between varieties of French that are either too Parisian or too Québécois.
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Entre la terreur et l’espoir : la construction de l’image du Mongol aux XIIIe et XIVe siècles / Between Horror and Hope : The construction of Image of the Mongol in Western Medieval ArtZheng, Yikan 29 October 2018 (has links)
L’apparition de l’image du Mongol dans les peintures italiennes est un phénomène particulier et marginal aux XIIIe et XIVe siècles. Notre thèse s’interroge et analyse comment les artistes représentent cette nouvelle image de l’autre, si étrangère et siimpensable, et considère la formation et la transformation des images dans différents contextes. L’image du Mongol s’inscrit dans l’histoire transculturelle qui correspond à la période de la Pax Mongolica s’étendant entre 1250 et 1350. Après la conquête mongole, l’Empire mongol construisit une période de paix dans le vaste territoire de l’Eurasie. L’autorité mongole fit un grand effort pour faciliter les routes commerciales, elle construisit un réseau de routes qui permit aux marchands, ambassadeurs et missionnaires de circuler facilement entre l’Europe et l’Asie. A partir de ce moment, les figures mongoles, comme image d’altérité, pénètrent, d’une manière anachronique, dans les narrations évangéliques, comme l’Adoration des mages, la Crucifixion, la Pentecôte et la Résurrection. Elles ne jouent pas toujours un rôle péjoratif, mais changent leur image selon les contextes et les moments : elles ont été représentées comme Gog et Magog à la fin des temps, soldat partageant la tunique du Christ, spectateur et témoin devant le martyr et la Crucifixion, et rois orientaux adorant l’enfant Jésus. Tout cela constitue, dans une certaine mesure, une image oscillatoire qui crée une tension entre la terreur et l’espoir. Notre thèse tente de penser cette complexité du contexte dans la représentation de la figure mongole et dans ce processus, de démontrer comment l’image donne, à son tour, une visibilité des mentalités de la fin du Moyen Âge. / The appearance of Mongol images in Italian paintings is a particular and marginal phenomenon in the late 13th and 14th centuries. My thesis examines and analyses how artists represent this new image of the Other, so foreign and so unthinkable, and considers the formation and transformation of images in different contexts. The Mongol image inscribed in a transcultural history corresponds to the period of the Pax Mongolica between 1250 and 1350. After the Mongol conquest, the Mongol Empire built a period of peace in the vast territory of the Eurasia. The Mongolian authority made a great effort to facilitate the trade routes, and built a network of roads that allowed merchants, ambassadors and missionaries to circulate easily between Europe and Asia. From this moment, the Mongol image, as an image of otherness, penetrates into evangelical narrations in an anachronistic way, such as the Adoration of the Magi, the Crucifixion, Pentecost and the Resurrection. The role of Mongol is not univocally negative. It changes according to the moments and contexts: they were represented as Gog and Magog at the end of time; as soldier dividing the tunic of Christ; as spectator and witness watching the crucifixion or martyrdom scenes; as oriental kings worshiping the newborn Christ-child. All of this constitute, to some extent, an oscillating image that creates a tension between terror and hope. My thesis aims to consider the complexity of the context in the representation of the Mongol image and to demonstrate how, in this process, the image gives, in turn, a visibility of the mentalities of the end of the Middle Ages.
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L’Observance au féminin : Les moniales dominicaines entre réforme religieuse et transformations sociales, 1385-1461 / The female Observant movement : The Dominican Nuns between religious reform and social transformations, 1385-1461. / L’Osservanza al femminile : Le monache domenicane tra riforma religiosa e trasformazioni sociali, 1385-1461.Duval, Sylvie 13 October 2012 (has links)
Les sociétés européennes du XVe siècle sont marquées par de profondes transformations sociales, culturelles, mais aussi religieuses : une grande vague de réforme traverse alors tous les ordres réguliers. Les tenants de ce que l’on va bientôt appeler « l’Observance » prônent un respect plus rigoureux de la règle tout en s’engageant dans la pastorale des laïcs, à une époque où les crises se succèdent au sein de l’Eglise séculière. Les religieuses prennent une part active à ce mouvement. Les moniales dominicaines, inspirées notamment par l’enseignement de Catherine de Sienne, commencent leur réforme dès 1385. Celle-ci se traduit par une réaffirmation de leur rôle contemplatif au sein de l’Ordre des Prêcheurs et par l’élaboration de normes très sévères concernant la clôture, perçue comme la manifestation visible de leur consécration totale à Dieu. La diffusion des monastères de stricte clôture, à une époque où les béguines et les pénitentes sont encore nombreuses au sein des villes, marque les esprits. L’Observance ne peut, d’ailleurs, être comprise en-dehors du contexte social dans laquelle elle s’insère, c’est pourquoi nous nous sommes intéressés à la composition sociale de deux communautés observantes de Dominicaines italiennes. Les religieuses prises en compte dans notre étude (de 1385 à 1461) sont, en grande majorité, issues de familles de la bourgeoisie urbaine (banquiers, membres des professions savantes ou riches artisans) ; elles sont aussi, le plus souvent, veuves. Peu à peu cependant, les premières moniales sont remplacées par d’autres membres de leur famille, en particulier des jeunes filles non destinées au mariage, que leurs parents établissent ainsi honorablement. La réforme observante doit donc son succès non seulement à son message prônant le renouveau de l’Eglise et de la société chrétienne, mais aussi au fait qu’elle a répondu aux nouvelles exigences d’une classe dirigeante élargie et urbanisée : les murs de la clôture protègent l’honneur de femmes célibataires de plus en plus nombreuses, tout en rendant visible leur consécration au sein d’une société où chacun se doit de remplir les devoirs correspondant à son état. / During the XVth century, European societies got transformed by deep social, cultural but also religious evolutions. A great reform movement spread through all the regular religious orders. The supporters of this movement, quickly called the “Observance” , were asking for a more rigorous respect of the Rule; they were also involved in the secular Church, trying to make up for the several crisis it was undergoing at the moment. Religious women took an active part in this movement. Dominican nuns, inspired by Catherine of Siena’s teaching, began to reform their monasteries in 1385: they reaffirmed their contemplative role within the Order of Preachers and elaborated some very strict new norms of enclosure, considered as a the visible sign of their total consecration to God. The diffusion of these new monasteries strictly enclosed, while beguines and penitent women were still numerous in the cities, was an outstanding fact for contemporary people. The Observance indeed has to be considered and studied within its social context. That is why we paid attention to the social composition of two italian observant communities of Dominican nuns (until 1461). The religious women taken into account in our study were mainly coming from non-noble but rich families (bankers, members of intellectual professions, rich artisans). Most of them were widow women. Thus, little by little, the first reformers nuns were replaced by other members of their families, mostly young brides that would not have been married, and whose parents considered observant monasteries as an honourable refuges. The Observant reform’s success is not only due to its message on the Church and Christian Society revival, but also to the answer it gave to the new requests of an enlarged and urbanized ruling class. The walls of the enclosed convents were indeed supposed to preserve the honour of a growing number of non-married women, making visible to external people their consecrated life in a society in which everybody was supposed to do the duty corresponding to its own status. / Le società europee del Quattrocento sono segnate da profonde mutazioni sociali, culturali, e anche religiose. Un movimento di riforma, che presto verrà chiamato “osservanza”, appare in quasi tutti gli ordini religiosi. Gli Osservanti promuovono il rispetto stretto della Regola, senza staccarsi però dal mondo dei laici nel quale si impegnano, cercando di rimediare alle difficoltà della Chiesa secolare, allora in crisi. Le religiose partecipano attivamento al movimento. Le monache domenicane, fedeli all’insegnamento di Caterina da Siena, cominciano a riformare le loro comunità a partire del 1385. La loro riforma consiste nella reaffermazione del loro ruolo contemplativo all’interno dell’Ordine dei Predicatori e nell’elaborazione di nuove e severissime norme di clausura, considerata come la manifestazione visibile della loro consacrazione totale a Dio. La diffusione dei monasteri di stretta clausura nelle città quattrocentesche in cui beghine e penitenti sono ancora numerose colpisce molto i contemporanei. L’Osservanza infatti non puo essere capita senza prendere in considerazione il contesto sociale in cui si è sviluppata; abbiamo dunque studiato con particolare interesse la composizione sociale di due comunità osservanti di Domenicane italiane. Le religiose censite nel nostro studio (dal 1385 al 1461) provengono, per la maggior parte, da ricche famiglie borghesi (banchieri, membri delle professioni intellettuali, ricchi artigiani); sono anche molto spesso vedove. Tuttavia, a poco a poco, vengono sostituite da altre donne provenienti dalle stesse famiglie, soprattutto giovani ragazze non destinate al matrimonio i cui genitori considerano il monastero osservante come un luogo sicuro e prestigioso. Il successo della riforma osservante, quindi, non è dovuto solo alle predicazioni dei suoi sostenitori sulla rinascità della Chiesa e della società cristiana, ma anche al fatto che la riforma sia andata incontro alle nuove esigenze di una classe dirigente più larga e più urbanizzata: i muri della clausura proteggono infatti l’onore delle sempre più numerose donne celibi, e rendono visibile la loro consecrazione in una società in cui tutti devono adempiere i doveri del proprio stato.
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