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Professions réglementées et détresse psychologique : regards croisés avec la population en emploi au Canada.Cadieux, Nathalie 12 1900 (has links)
Cette thèse doctorale poursuit l’objectif de mieux comprendre le rôle joué par la
profession réglementée en tant que déterminant de la détresse psychologique de la population en emploi au Québec et au Canada. Ceci, dans un contexte où plusieurs
ordres professionnels représentant des professions réglementées, s’inquiètent de la santé
mentale de leurs membres et de la pression considérable exercée sur eux dans une
économie caractérisée par des pénuries de main-d’oeuvre importantes. Cette thèse fut
également inspirée par les nombreuses limites constatées à la suite d’une revue de la littérature sur la santé mentale au travail, alors que les risques différenciés auxquels seraient soumis ces professionnels, comparativement à l’ensemble de la population en emploi, demeurent largement à documenter. La profession réglementée s’associe-t-elle directement à l’expérience de détresse psychologique? Quelles sont les conditions de travail susceptibles de conduire au développement ou à l’aggravation de la détresse psychologique pour ces professions? Dans le but de mieux comprendre le rôle joué par la profession réglementée en
matière de détresse psychologique, nous avons eu recours à un modèle théorique
multidimensionnel qui postule que les contraintes et les ressources découlent d’un
ensemble de structures sociales incluant la profession, le travail, la famille, le réseau
social hors-travail et les caractéristiques personnelles. Ce modèle découle des théories
micro et macro en sociologie (Alexander et al., 1987; Ritzer, 1996), de l’approche agent-structure(Archer, 1995; Giddens, 1987) ainsi que de la théorie du stress social (Pearlin,1999). Trois hypothèses sont soumises à l’étude à travers ce modèle. La première hypothèse, est à l’effet que la profession réglementée, les conditions de travail, la famille ainsi que le réseau social hors-travail et les caractéristiques individuelles, contribuent directement et conjointement à l’explication du niveau de détresse psychologique. La seconde hypothèse induite par le modèle proposé, pose que le milieu de travail médiatise la relation entre la profession réglementée et le niveau de détresse psychologique. La troisième et dernière hypothèse de recherche, postule enfin que la relation entre le milieu de travail et le niveau de détresse psychologique est modérée par les caractéristiques individuelles ainsi que par la famille et le réseau social hors-travail.
Ces hypothèses de recherche furent testées à partir des données longitudinales de
l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) (cycles 1 à 7). Les résultats obtenus sont présentés sous forme de 3 articles, soumis pour publication, lesquels constituent les chapitres 5 à 7 de cette thèse. Dans l’ensemble, le modèle théorique proposé obtient un soutien empirique important et tend à démontrer que la profession réglementée influence directement les chances de vivre de la détresse psychologique au fil du temps, ainsi que le niveau de détresse psychologique lui-même. Les résultats indiquent que les professions réglementées sont soumises à des risques différenciés en termes de conditions de travail susceptibles de susciter de la détresse psychologique. Notons également que la contribution du milieu de travail et de la profession réglementée s’exerce indépendamment des autres dimensions du modèle (famille, réseau social hors-travail, caractéristiques personnelles). Les résultats corroborent l’importance de considérer plusieurs dimensions de la vie d’un individu dans l’étude de la détresse psychologique et
mettent à l’ordre du jour l’importance de développer de nouveaux modèles théoriques,
mieux adaptés aux contextes de travail au sein desquels oeuvrent les travailleurs du
savoir. Cette thèse conclue sur les implications de ces résultats pour la recherche, et sur les retombées qui en découlent pour le marché du travail ainsi que pour le développement futur du système professionnel québécois et canadien. / This doctoral thesis aims to understand the role played by the regulated occupations as a determinant of psychological distress of the working population in Quebec and Canada. This, in a context where several professional organizations, representing regulated occupations, are concerned about the mental health of their members and the pressure exerted on them in an economy characterized by important shortages of labor. This thesis was also inspired by the many limitations observed after a literature review on work and mental health, whereas the differentiated risks which would be subjected to these professionals, compared to the total working population, remains largely undocumented. Is there a direct link between the regulated occupation and the experience of psychological distress? What working conditions contribute to the development or accentuate psychological distress for these regulated occupations? In order to better understand the role played by the regulated occupations in psychological distress, this thesis proposes a multidimensional theoretical model which postulates that the constraints and resources are generated by a set of social structures including the regulated occupation, the working conditions, family, social network outside of work and personal characteristics. This model stems from the micro and macro theories in sociology (Alexander et al., 1987; Ritzer, 1996), the agent-structure approach (Archer, 1995; Giddens, 1987) as well as the social stress theory (Pearlin, 1999). Three hypotheses are subject to analysis through the model. The first hypothesis assumes that regulated occupations, work conditions, family, social network outside the workplace, and individual characteristics contribute directly and jointly to explaining the
level of psychological distress. The second hypothesis induced by the proposed model
postulates that the workplace mediates the relationship between regulated occupations
and psychological distress levels. The third and final research hypothesis postulates that
the relationship between the workplace and psychological distress levels is moderated by
individual characteristics, as well as by family and the social network outside the
workplace.These hypotheses have been validated using longitudinal data from the National population health survey (NPHS) (cycles 1 to 7). The results of these analyses are presented in three articles submitted for publication, which are the chapters 5-7 of this thesis. Overall, the theoretical model gets an important empirical support and suggests that the regulated occupations directly influence the chances of living psychological distress over time as well as the level of psychological distress itself. The results also suggest that the regulated occupations are exposed to differentiated risks in terms of working conditions likely to generate psychological distress. The contribution of the workplace and regulated occupations is exercised independently of other dimensions of the model (family, social network outside of work, personal characteristics). The results also corroborate the importance in considering many dimensions of the life of an
individual in the psychological distress and to put on the agenda the importance of
developing new theoretical models, better suited to the realities characterizing today’s working environments in which knowledge workers work. This thesis concludes on the implications of these findings for research, and the benefits it brings to the labor market and for the future development of the professional
system in Quebec and Canada.
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Professions réglementées et détresse psychologique : regards croisés avec la population en emploi au CanadaCadieux, Nathalie 12 1900 (has links)
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La conception d'un modèle stratégique intégrateur pour les organisations du domaine socio-sanitaire : étude de cas l'École nationale de santé publique, MarocIraqi, Hassan 08 1900 (has links)
Ce mémoire de recherche traite de la conception d’un modèle stratégique intégrateur, et de son application sur l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP).
Il s’agit d’une intégration des divers modèles stratégiques existants, notamment ceux proposés par Andrews et Porter pour saisir les opportunités, les menaces, les forces, et les faiblesses des organisations. Un tel modèle stratégique intégrateur n’existait pas jusqu’à aujourd’hui, alors que sa conception suscitait un intérêt évident. En effet, les entreprises pouvaient se référer à plus d’un modèle, mais ceci ne permettait pas de concentrer l’information et ainsi mieux soutenir la prise de décision.
Dans cette perspective, le modèle intégrateur proposé a été appliqué pour faire l’analyse de l’Ecole Nationale de Santé Publique. L’intérêt de façonner ce modèle stratégique intégrateur était d’analyser, mesurer et comprendre le fonctionnement réel de l’organisation, son environnement, et ses concurrents afin de proposer des stratégies favorables. Les résultats de recherche étaient constamment proposés en conformité à la mission, la responsabilité sociale et aux valeurs de l’organisation.
Notre collecte de données s’est appuyée sur 4 entrevues individuelles, 14 questionnaires complétés de 18 questions et l’analyse de documents publiés. L’information était présentée sous la forme d’une étude cas permettant d’enrichir les apports d’auteurs ayant éclairé la gestion organisationnelle et l’analyse stratégique.
Le but de cette initiative était de soutenir l’ENSP dans ses efforts d’adaptation de son offre de programmes de formation face aux exigences du marché concurrentiel marocain. Nous avons atteint nos objectifs en suggérant 5 options stratégiques : Créer un master en santé publique, créer un master en santé de la femme, développer un programme en santé environnementale, promouvoir l’expertise technologique et augmenter l’autonomie de gestion.
Enfin, nous avons formulé les limites de notre cadre conceptuel. Cette démarche concernait l’amélioration de notre objet d’étude pour garantir que le modèle stratégique intégrateur soit générique et applicable pour toutes les organisations du domaine socio-sanitaire. / This research paper deals with the design of an integrative strategic model, and its application on the National School of Public Health (ENSP).
It is an integration of the various existing strategic models, including those proposed by Andrews and Porter to capture the opportunities, threats, strengths, and weaknesses of organizations. Such an integrative strategic model did not exist until today, when there was obvious interest in its design. Indeed, companies could refer to more than one model, but this did not allow to concentrate information and thus better support decision-making.
In this perspective, the proposed integrative model was applied to analyze the National School of Public Health. The interest in shaping this integrative strategic model was to analyze measure and understand the actual functioning of the organization, its environment, and its competitors in order to propose favorable strategies. Research results were consistently proposed in accordance with the organization's mission, social responsibility and values.
Our data collection was based on 4 individual interviews, 14 questionnaires completed with 18 questions and analysis of published documents. The information was presented as a case study to enrich the contributions of authors who informed organizational management and strategic analysis.
The purpose of this initiative was to support the school (ENSP) in its efforts to adapt its training program offer to meet the requirements of the Moroccan competitive market. We achieved our objectives by suggesting 5 strategic options: Create a master's degree in public health, create a master's degree in women’s health, develop a program in environmental health, promote technological expertise and increase management autonomy.
In conclusion, we have formulated the limits of our conceptual framework. This approach concerned the improvement of our study to ensure that the integrative strategic model is generic and applicable for all organizations in health field.
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Traits d’identité culturelle, travail et santé mentale : une étude dans la main-d’œuvre canadienneKammogne, Christiane Liliane 06 1900 (has links)
L’ampleur des problèmes de santé mentale, les coûts qui en découlent et le lien établi entre le travail et les problèmes de santé mentale sont autant d’éléments qui expliquent l’intérêt croissant pour les interventions en santé mentale au travail. Dans un contexte où la personnalisation des interventions en santé mentale est davantage encouragée, les traits d’identité culturelle pourraient contribuer à une telle personnalisation. Nous définissons un trait d’identité culturelle comme un élément matériel ou non matériel d'une identité culturelle, hérité ou non héritée, considéré comme isolable et susceptible d'une analyse spécifique. Personnaliser les interventions en santé mentale suivant les traits d’identité culturelle implique d’adapter ces interventions, de manière à répondre aux situations spécifiques en milieu de travail dans lesquelles les traits d’identité culturelle pourraient agir comme des facteurs importants. Cette thèse de doctorat est un début de réponse sur l’intérêt ou non d’une telle démarche. Cette thèse vise à mieux comprendre en quoi les traits d’identité culturelle, plus particulièrement l’ethnicité et le statut d’immigrant, pourraient modifier la façon dont le travail s’associe aux symptômes de détresse psychologique et aux symptômes dépressifs dans la main-d’œuvre canadienne.
La place limitée réservée aux traits d’identité culturelle dans les modèles dominants du stress au travail représente un obstacle à la compréhension du rôle des traits d’identité culturelle dans l’association qui relie le travail aux problèmes de santé mentale. Or les traits d’identité culturelle sont à la fois associés au travail et à la santé mentale. La composition de la population canadienne justifie toute aussi la pertinence d’intégrer les traits d’identité culturelle dans l’analyse du travail et de la santé mentale, car un peu plus de 250 000 nouveaux immigrants entrent sur le territoire canadien chaque année. Parmi ceux-ci, environ 80% proviennent d'Asie, d’Afrique, et d’Amérique latine. Or les immigrants et les personnes issues des minorités visibles semblent plus à risques de se retrouver dans des conditions de travail plus contraignantes. Ces deux groupes semblent également avoir en général une prévalence de symptômes de détresse psychologique et de dépression élevée.
Afin de contourner les limites inhérentes aux modèles dominants du stress au travail, nous avons pris appui dans cette étude sur le modèle multiniveaux du stress au travail inspiré de la théorie du stress social; et des approches sociologiques abordées aux États-Unis dans une perspective micro-macro et en Europe dans une perspective d’agent-structure. La théorie du stress social permet de comprendre les mécanismes qui lient certaines conditions de l’organisation sociale à la santé mentale. Les approches micro-macro et d’agent structure s’intéressent non seulement à scinder la réalité sociale en niveaux, mais essayent également de comprendre le sens de la relation entre les différents niveaux. Le modèle théorique proposé présente trois principales hypothèses dans lesquelles les variables du travail à l’exception de la déqualification sont inspirées de celles retrouvées dans le modèle multiniveaux. Ces hypothèses postulent 1) une relation directe entre les traits d’identité culturelle (le statut d’immigrant et l’ethnicité) et les problèmes de santé mentale (symptômes de détresse psychologique et symptômes dépressifs); 2) un rôle modérateur des traits d’identité culturelle entre les facteurs du travail (déqualification, utilisation des compétences, autorité décisionnelle, demandes psychologiques, demandes physiques, soutien social au travail, insécurité d'emploi, heures travaillées, horaire irrégulier) et les problèmes de santé mentale; 3) un rôle médiateur des facteurs du travail dans la relation entre les traits d’identité culturelle et les problèmes de santé mentale. Grâce à l’analyse de médiation, nous avons également testé la possibilité d’une exposition différentielle aux facteurs du travail selon les traits d’identité culturelle.
Nous avons utilisé les données longitudinales de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) menée par Statistique Canada. Les données ont été collectées sur une période de 18 ans, débutée en 1994 et terminée en 2012 après 9 cycles. Des analyses de régressions multiples et multiniveaux ont été menées sur un échantillon de 6 477 travailleurs. Les résultats des analyses sont présentés sous forme de trois articles retrouvés aux chapitres 5 à 7.
Les résultats suggèrent un rôle de l’ethnicité dans la relation entre le travail et les symptômes analysés. En effet, l’ethnicité semble s’associer aux symptômes dépressifs, mais pas aux symptômes de détresse psychologique. Des multiples effets de modération et de médiation testés, seul un effet s’est avéré significatif. Il s’agit du rôle médiateur de l’utilisation des compétences dans la relation entre l’ethnicité et les symptômes de détresse psychologique. Il semble également exister certaines expositions différentielles au travail de par l’ethnicité. Les personnes issues des minorités visibles semblent exposées de manière différentielle à plus de déqualification, à moins d’utilisation des compétences, et à moins d’autorité décisionnelle en comparaison à celles qui sont caucasiennes. L’analyse du rôle du statut d’immigrant dans la relation entre le travail et les symptômes analysés s’est avérée non concluante. De nombreuses limites inhérentes à notre stratégie de recherche (mesure de l’ethnicité, non prise en compte de la qualité de l’emploi, non-distinction des catégories d’immigrants, immigrants en majorité de longue date, variables de contrôle ne témoignant pas de nombreuses réalités du processus migratoire et d’intégration, etc.) appel à être prudent quant à l’interprétation faite des résultats de cette thèse.
Les résultats de cette thèse ne permettent pas de mettre un point final sur la question du lien entre les traits d’identités culturelles, le travail et la santé mentale. Toutefois, ils y apportent un certain éclairage. Ils laissent penser que réduire les conditions de travail à risque et combattre l’exposition différentielle aux facteurs du travail pourraient offrir deux axes d’interventions contre les problèmes de santé mentale dans la main-d’œuvre canadienne. Intervenir sur ces deux pôles pourrait également contribuer à baisser les dépenses en santé mentale qui semblent de plus en plus importantes au Canada. Un élément qui semble ressortir le plus de cette étude est bien la nécessité de se pencher davantage sur la question de la déqualification professionnelle. / The increased disability claims linked to mental health problems, the economic implications of mental illness in terms of costs for businesses, and the established link between work and mental health are some of the rising concerns explaining the growing interest in mental health interventions and programs in the workplace. In a context where the personalization of mental health interventions is further promoted, cultural identity traits could contribute to such a personalization. We define cultural identity traits as a tangible or intangible element of a cultural identity, inherited or not, considered as isolable and that could be subject of a specific analysis. To personalize mental health interventions according to cultural identity traits, it would require adapting these interventions to meet specific workplace situations in which cultural identity traits may act as important factors. This thesis is the beginning of an answer on whether such an approach is worth of interest. This thesis examines how cultural identity traits, such as ethnicity and immigration status, affect how work is related to mental health symptoms such as psychological distress symptoms and depressive symptoms in the Canadian workforce.
The limited attention paid to cultural identity traits by current models to analyze work stress, prevents a better understanding of the cultural identity traits role in the association linking work to mental health issues, while they are associated with both work and mental health. The composition of the Canadian population justifies the relevance of including cultural identity traits into a comprehensive analysis of work and mental health, as over 250 000 newcomers settle in Canada every year, with approximately 80% coming from Asia, Africa, and Latin America. Studies show that immigrants and those identified as visible minorities are more likely to end up in jobs where the working conditions are much more difficult. These two groups appear to have a higher prevalence of psychological distress symptoms and depressive symptoms.
In order to address the inherent limits of the current theoretical models explaining work stress in the literature, we use in this study a multilevel analysis approach of work stress inspired by the social stress theory, and sociological approaches discussed in the United States from a micro–macro perspective, and in Europe from an agency-structure perspective. Social stress theory allows us to understand the mechanisms linking some conditions of social organization to mental health. Micro-macro and agency-structure approaches are not only concerned with dividing social reality into levels, but also try to understand the direction between levels. Our theoretical model examines three main hypotheses in which work factors with the exception of overqualification are inspired by those found in the multilevel model: 1) a direct relationship between cultural identity traits (immigrant status and ethnicity) and mental health problems (psychological distress symptoms and depressive symptoms); 2) a moderating effect of cultural identity traits on the relation between work factors (overqualification, skill utilization, decision latitude, psychological demands, physical demands, social support at work, job insecurity, worked hours, irregular work scheduling) and mental health problems; 3) a mediating role of work factors on the relation between cultural identity trait and mental health problems. The mediating effect allows us to analyze if a differential exposure to work factors based on ethnicity and immigrant status exist.
The data for this study were collected from the nine cycles of the National Population Health Survey (NPHS) conducted by Statistics Canada over an 18-year period starting from 1994 and ending in 2012 after 9 cycles. Multilevel regression analyses were conducted on a sample of 6477 workers. The results of the analysis are presented in three articles representing the chapters 5 to 7 of this thesis.
Results suggest that ethnicity seems to influence the relationship between work and the two analyzed symptoms. Ethnicity (visible minority versus caucasian) seems to be associated with depressive symptoms, but not with psychological distress symptoms. Among the effects of moderating variables and the effects of mediating variables tested, only one variable is proven significant. The skill utilization plays a mediating role in the relationship between ethnicity and psychological distress symptoms. There seems to be a differential exposure to work factors based on ethnicity. Compared to caucasians, visible minorities are more exposed to overqualification and less to skill utilization and decision latitude. All analyses conducted with immigration status have led to inconclusive results. Many limitations related to our research strategy (measurement of ethnicity, job quality is not taken into account, immigrant categories are not distinguished, mostly long-term immigrants, confounding variables not reflecting many realities face by the migration and integration process, etc.) call to be caution when interpreting the results of this thesis.
The results of this thesis do not close debates on how cultural identity traits, such as ethnicity and immigration status affect the way work is related to mental health symptoms. However, they provide some insights into it. The results suggest that reducing risky working conditions and tackling differential exposure to work factors might provide two avenues for action against mental health problems in the Canadian workforce. Taking tangible steps on these two directions could also help lower cost related to mental health issues, which are continuously growing in Canada. One element that seems to stand out the most from this study is the need to look more closely at the issue of professional deskilling.
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