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Black student experiences in english Quebec schools : a DisCrit composite counter-story of the special education placement process

Collins, Tya 12 1900 (has links)
Alors que l’on observe un déni du racisme systémique dans le discours politique dominant au Québec, les citoyen.nes et les immigrant.es racisé.es sont les cibles de traitements oppressifs dans diverses institutions à travers la province, y compris au sein des écoles (Pierre et Bosset, 2020). Cette situation concerne plus particulièrement les élèves noir.es qui ont témoigné avoir subi des expériences de racisme dans les établissements d'enseignement (CDPDJ, 2011; Collins et Magnan, 2018; Louis, 2020). Face au déni du racisme caractéristique du discours dominant, une étude empirique, dans une perspective intersectionnelle et critique, s’avère nécessaire afin d’analyser les expériences scolaires des élèves noir.es, au regard des expériences de racisme vécues et en lien avec leur portrait socio-éducatif préoccupant (Caldas et al., 2009; Livingstone & Weinfeld, 2017). Eu égard à la surreprésentation des jeunes Noir.es en adaptation scolaire (Mc Andrew et Ledent, 2008), cette étude documente plus spécifiquement les expériences des élèves noir.es dans les écoles anglophones du Québec tout au long du processus de classement. Il s’agit également d’analyser les obstacles structurels auxquels ces élèves font face. Cette recherche prend appui sur le cadre théorique « Discrit » (Annamma et al, 2016) qui met en évidence l’interrelation entre le capacitisme et le racisme, en analysant comment l’articulation entre ces deux dimensions contribue au maintien de systèmes éducatifs inéquitables. De même, une approche méthodologique qualitative critique a été privilégiée, à travers le recours à la méthode du contre-récit (Solorzano & Yosso, 2002). Les entretiens - menés auprès de 21 intervenant.es scolaires et de 20 élèves du secondaire - ainsi que l’analyse des dossiers scolaires de ces derniers, ont principalement fait ressortir l’existence d’un décalage entre les discours des intervenant.es relatifs à leurs pratiques - perçues généralement comme inclusives, bienveillantes et bénéfiques pour les élèves - et les expériences relatées par la plupart des élèves. La majorité des élèves noir.es interrogé.es se trouvait dans l’impossibilité de participer pleinement au processus menant à leur classement en adaptation scolaire, n’ayant pas connaissance des codes et des étiquettes qui leur avaient été attribuées, ni des mesures de soutien existantes. Ils (Elles) se sentaient confronté.es à des environnements d’apprentissage perçus comme malveillants et insécures, à la négligence scolaire ainsi qu'à des formes sévères de discipline. Les résultats de l’étude suggèrent que les processus de classement en adaptation scolaire sont entachés de pratiques et de politiques racistes et capacitistes envers les enfants noir.es dont les droits éducatifs ne sont pas pleinement respectés -ces derniers étant traités comme des adultes, médicalisés et criminalisés. / While systemic racism continues to be denied in dominant political discourse in Quebec, racialized citizens and immigrants are the targets of oppressive treatment in various institutions across the province, including schools (Pierre & Bosset, 2020). This situation is particularly salient for Black students who have reported various manifestations of anti-Black racism in educational institutions (CDPDJ, 2011; Collins & Magnan, 2018; Louis, 2020). These experiences in conjunction with their concerning socio-educational portrait (Caldas et al., 2009; Livingstone & Weinfeld, 2017) and the predominant race and racism denial discourse incite a critical intersectional investigation of their school experiences. Specifically in light of their overrepresentation in special education (Mc Andrew & Ledent, 2008), this study documents Black student experiences in Quebec English schools throughout the special education placement process, and analyzes the systemic and structural barriers they encounter. A DisCrit theoretical framework guided the inquiry, as it addresses the interrelationship of ableism and racism, and how they work in tandem to maintain systems of inequity (Annamma et al., 2016). Similarly, a critical qualitative methodological approach was employed, using a counter-story method (Solorzano & Yosso, 2002). Following the analysis of interviews with 21 school board members and 20 high school students, as well as their student files, the main results showed that while school board personnel perceived most of their practices as inclusive, benevolent, and beneficial to students, the majority of the reported student experiences do not coincide. Throughout the special education placement process, Black students were prevented from accessing information and fully participating in their own special education placement processes, as the majority were unaware of the codes and labels they had been attributed, and the support measures available to them. They were exposed to perceived unwelcoming and unsafe environments, academic neglect, as well as harsh forms of discipline. The analysis of the results suggests that special education placement processes are tainted by anti-Black and ableist practices and policies that adultify, medicalized and criminalize the behaviors of Black children, while failing to fully uphold their educational rights.
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The loss of a dream: parents raising an autistic child

Ritchie, Tiffany L. January 1900 (has links)
Master of Science / Department of Family Studies and Human Services / Anthony Jurich / This study explored the parents’ perspective of having a child with Autism living in the home. Specifically, the researcher was looking to explore the attachment style between the parent and child, as well as the process of the parents’ changing their expectations of their child, from the expectation of raising a normal child to raising a child with Autism. In order to understand the experience of both families interviewed, the researcher, through semi-structured, qualitative interviews, interviewed each parent separately. A multiple case study approach was used in order to allow for comparison within each family. Methods for analyzing the data included coding the data, so that the data could be analyzed from the individual interviews and also analyzed based on family response. For the parents interviewed in the study, four themes emerged that were similar for all parents. These themes included the diagnosis process, the differences in attachment before and after their child was diagnosed, the changing expectations of themselves, each other and their diagnosed child, and the parents’ views on getting professional help, such as therapy. Both families shared the experience of confusion during the diagnostic process, especially confusion surrounding the cause and prognosis of Autism. All parents in the study illustrated the attachment injury after their child’s diagnosis, in addition to when the child began showing the classic signs of Autism. The study also found that each parent’s expectations changed from higher ones of themselves, spouse and diagnosed child to more moderate and low expectations of their spouse and diagnosed child. Last, all parents interviewed expressed that seeking therapy would have helped them deal with the diagnostic process and better cope with having a child with Autism. It is believed by the researcher that these themes have emerged because of the families’ shared experience of raising an Autistic child.
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Évaluation de la perception des intervenants de la mise en œuvre d’un modèle d’équipe de soutien à l’enseignant pour intégrer les services à l’école en contexte inclusif

Labonté, Mariette L. 07 1900 (has links)
L’école ne semble plus en mesure de répondre par elle-même aux besoins multidimensionnels des élèves en difficulté qui sont maintenant intégrés dans la classe ordinaire. (Cooper, 1999; Deslandes & Bertrand, 2001; Dryfoos, 1994; Greenberg, 2004; Ministère de l'Éducation du Loisir et du Sport, 2005; Paavola, 1995; Riddle & Tett, 2001; The Learning Partnership, 2004). Les équipes de soutien à l’enseignant semblent un moyen efficace d’appuyer l’enseignant et l’élève, mais cette approche est très peu utilisée dans les milieux éducatifs au Canada. Certains élèves présentant des problèmes complexes ne reçoivent pas l’appui nécessaire faute d’un manque de spécialiste à l’intérieur du cadre scolaire. Dans cette perspective, les services intégrés pourraient être une voie propice pour le travail de partenariat mais plusieurs obstacles semblent empêcher la collaboration et la coopération entre les intervenants scolaires et les partenaires de la communauté. La présente recherche a identifié un modèle qui permet d’appuyer l’enseignant dans sa pratique afin d’aider l’élève en difficulté et de le maintenir dans la classe ordinaire. Le modèle d’équipe de soutien à l’enseignant mis en œuvre dans les écoles d’un conseil francophone scolaire de l’Ontario est un modèle dérivé de Chalfant, Pysh et Moultrie (1979). Vers les années 1970, ces équipes ont été formées en vue d’offrir un appui à l’enseignant de classe ordinaire pour éviter les placements d'élèves en éducation spéciale l’intention est encore la même en 2010. Par ce modèle, nous favorisons l’entrée des services intégrés à l’intérieur du cadre scolaire et les partenaires travaillent en équipe afin de favoriser le succès scolaire des élèves. Un coordonnateur du milieu scolaire est le lien qui assure la coordination et les suivis des différentes recommandations proposées par l’équipe. Le travail de collaboration et de coopération est essentiel pour assurer le succès scolaire de l’élève. Les résultats de cette mise en œuvre nous ont permis de constater que le modèle est efficace dans l’atteinte de ses buts. D’une façon générale, les intervenants scolaires affirment se sentir effectivement appuyés par les équipes de soutien tant dans la formation, les échanges et les discussions que dans les ressources matérielles. Ce qui ressort le plus souvent de leurs propos est qu’ils apprécient la réelle collaboration et la concertation qui existent entre tous les intervenants qui assurent les suivis. Quatre-vingt-treize pour cent des répondants qui ont participé aux équipes de soutien affirment qu’il y a eu des changements positifs chez les élèves. Différents défis ont aussi été relevés. Mentionnons entre autre, la lourdeur du rôle du coordonnateur, la grandeur du territoire du Conseil (perte de temps sur la route), des cas de conflits existants entre les parents et l’école. Indépendamment de ces défis, l’application du modèle d’équipe de soutien à l’enseignant répond à l’objectif d’inclusion scolaire des élèves en difficulté tout en permettant aux enseignants de ne pas se sentir seuls ni d’être effectivement seuls à assumer ce mandat. / Schools, the world over in general face multi dimensional needs of students experiencing challenges. Such students have traditionally been integrated in classrooms with other children. The Teacher Support Team model enhances the teacher’s capacity to be effective and the student’s ability to learn. However, this model is not used, widespread or known in Canada. Numerous studies describe that students present with increasingly complex issues but do not benefit from the resources available due to a lack of training of the specialists in this area and within the schools themselves. A collaboration and co-operation approach is essential to ensure student success. Integrated services are perceived as a means to work within the partnership but many challenges seem to prevent the cooperation and collaboration of the school personnel and community partners. This research project focuses on a model which supports the classroom teachers using practical day-to-day practical strategies. This model was implemented in the French Public School Board in Southern Ontario. In 1970, such teams were created in view of supporting the classroom teacher and to avoid placing children in special education classes. The same goals continue to exist in 2010. This model allows one to integrate community services in the classroom and community school always in view of increasing the chances of student success. A school based coordinator ensures the connections, coherence and the implementation of the recommendations made by the specialized team. The results of this supportive and integrative model encouraged us to comprehend that the model was effective in achieving its goals. In a general manner, the school personnel reaffirm that they were supported by such integrative team members in their professional training, the colloquies held and the discussions as well as through supportive professional documents provided. It is noteworthy that the teachers heavily stressed the real collaboration and the team effort that existed between the professional team members and school personnel as well as the team personnel that ensured follow-up and the implementation of goals, tasks and strategies on which the team agreed would be implemented. Challenges such as the multi dimensional role of the coordinator, the expansive geographical area of the Public French School Board and the varying and sometimes opposing perspectives between the parents and the school board were all noted. However, even when considering such challenges which were dealt with, the implementation of this supportive/integrative model for teachers was proven to be a means of meeting the students’ needs in the classroom while having the teachers not feeling alone or isolated in their tasks nor their having to assume such difficult tasks independently and feeling isolated and unsupported.
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Role logopeda ve školství / The Role of speech therapist in education system

KŮRKOVÁ, Magdalena January 2018 (has links)
The theoretical part of the diploma thesis is characterized by the history of logopaedics in the Czech Republic, the distribution of logopedic intervention and the organization of logopedic workers. The main subject of the thesis is to describe the requirements for the education and professional development of a teacher providing logopedic care both in the education sector and in the private sphere. It is also mentioned the division of logopedic workplaces according to individual spheres of education. The aim of the practical part is to map logopedic care in the South Bohemian Region. There is also a comparison of the current school situation. Further, the practical part is focused on workplaces where logopedic care is performed on children with cochlear implant. The diploma thesis is focused on the area of special education of people with hearing impairment, that is the second sub-focus of the speech therapist.
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Évaluation de la perception des intervenants de la mise en œuvre d’un modèle d’équipe de soutien à l’enseignant pour intégrer les services à l’école en contexte inclusif

Labonté, Mariette L. 07 1900 (has links)
L’école ne semble plus en mesure de répondre par elle-même aux besoins multidimensionnels des élèves en difficulté qui sont maintenant intégrés dans la classe ordinaire. (Cooper, 1999; Deslandes & Bertrand, 2001; Dryfoos, 1994; Greenberg, 2004; Ministère de l'Éducation du Loisir et du Sport, 2005; Paavola, 1995; Riddle & Tett, 2001; The Learning Partnership, 2004). Les équipes de soutien à l’enseignant semblent un moyen efficace d’appuyer l’enseignant et l’élève, mais cette approche est très peu utilisée dans les milieux éducatifs au Canada. Certains élèves présentant des problèmes complexes ne reçoivent pas l’appui nécessaire faute d’un manque de spécialiste à l’intérieur du cadre scolaire. Dans cette perspective, les services intégrés pourraient être une voie propice pour le travail de partenariat mais plusieurs obstacles semblent empêcher la collaboration et la coopération entre les intervenants scolaires et les partenaires de la communauté. La présente recherche a identifié un modèle qui permet d’appuyer l’enseignant dans sa pratique afin d’aider l’élève en difficulté et de le maintenir dans la classe ordinaire. Le modèle d’équipe de soutien à l’enseignant mis en œuvre dans les écoles d’un conseil francophone scolaire de l’Ontario est un modèle dérivé de Chalfant, Pysh et Moultrie (1979). Vers les années 1970, ces équipes ont été formées en vue d’offrir un appui à l’enseignant de classe ordinaire pour éviter les placements d'élèves en éducation spéciale l’intention est encore la même en 2010. Par ce modèle, nous favorisons l’entrée des services intégrés à l’intérieur du cadre scolaire et les partenaires travaillent en équipe afin de favoriser le succès scolaire des élèves. Un coordonnateur du milieu scolaire est le lien qui assure la coordination et les suivis des différentes recommandations proposées par l’équipe. Le travail de collaboration et de coopération est essentiel pour assurer le succès scolaire de l’élève. Les résultats de cette mise en œuvre nous ont permis de constater que le modèle est efficace dans l’atteinte de ses buts. D’une façon générale, les intervenants scolaires affirment se sentir effectivement appuyés par les équipes de soutien tant dans la formation, les échanges et les discussions que dans les ressources matérielles. Ce qui ressort le plus souvent de leurs propos est qu’ils apprécient la réelle collaboration et la concertation qui existent entre tous les intervenants qui assurent les suivis. Quatre-vingt-treize pour cent des répondants qui ont participé aux équipes de soutien affirment qu’il y a eu des changements positifs chez les élèves. Différents défis ont aussi été relevés. Mentionnons entre autre, la lourdeur du rôle du coordonnateur, la grandeur du territoire du Conseil (perte de temps sur la route), des cas de conflits existants entre les parents et l’école. Indépendamment de ces défis, l’application du modèle d’équipe de soutien à l’enseignant répond à l’objectif d’inclusion scolaire des élèves en difficulté tout en permettant aux enseignants de ne pas se sentir seuls ni d’être effectivement seuls à assumer ce mandat. / Schools, the world over in general face multi dimensional needs of students experiencing challenges. Such students have traditionally been integrated in classrooms with other children. The Teacher Support Team model enhances the teacher’s capacity to be effective and the student’s ability to learn. However, this model is not used, widespread or known in Canada. Numerous studies describe that students present with increasingly complex issues but do not benefit from the resources available due to a lack of training of the specialists in this area and within the schools themselves. A collaboration and co-operation approach is essential to ensure student success. Integrated services are perceived as a means to work within the partnership but many challenges seem to prevent the cooperation and collaboration of the school personnel and community partners. This research project focuses on a model which supports the classroom teachers using practical day-to-day practical strategies. This model was implemented in the French Public School Board in Southern Ontario. In 1970, such teams were created in view of supporting the classroom teacher and to avoid placing children in special education classes. The same goals continue to exist in 2010. This model allows one to integrate community services in the classroom and community school always in view of increasing the chances of student success. A school based coordinator ensures the connections, coherence and the implementation of the recommendations made by the specialized team. The results of this supportive and integrative model encouraged us to comprehend that the model was effective in achieving its goals. In a general manner, the school personnel reaffirm that they were supported by such integrative team members in their professional training, the colloquies held and the discussions as well as through supportive professional documents provided. It is noteworthy that the teachers heavily stressed the real collaboration and the team effort that existed between the professional team members and school personnel as well as the team personnel that ensured follow-up and the implementation of goals, tasks and strategies on which the team agreed would be implemented. Challenges such as the multi dimensional role of the coordinator, the expansive geographical area of the Public French School Board and the varying and sometimes opposing perspectives between the parents and the school board were all noted. However, even when considering such challenges which were dealt with, the implementation of this supportive/integrative model for teachers was proven to be a means of meeting the students’ needs in the classroom while having the teachers not feeling alone or isolated in their tasks nor their having to assume such difficult tasks independently and feeling isolated and unsupported.
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Le rôle des facteurs phonologiques dans le développement des connaissances orthographiques chez l’élève dysphasique francophone du primaire

Leonti, Oxana 03 1900 (has links)
Le trouble développemental du langage ou la dysphasie se définit comme étant un trouble qui affecte l’acquisition normale du langage oral. Plusieurs sphères du langage peuvent ainsi être affectées à différents degrés. Des difficultés phonologiques, morphosyntaxiques, lexicales et pragmatiques sont constatées chez cette population d’enfants, et ce, tant dans le volet expressif que réceptif. Ces difficultés se manifestent tôt dans la petite enfance et la plupart d’entre elles persistent malgré une prise en charge rééducative importante. Des difficultés d’acquisition de la langue écrite sont également signalées chez ces apprenants. Cela n’est pas surprenant dans la mesure où l’acquisition du code écrit français requiert des connaissances solides de la langue parlée alors qu’un corpus important de données empiriques soutient que les élèves dysphasiques abordent l’acquisition de la langue écrite avec des connaissances orales appauvries. Bien qu’une grande partie de ces données proviennent des travaux anglophones, certains consensus se dégagent et soutiennent l’idée de la présence des difficultés en lecture, plus particulièrement en identification de mots, mais aussi en compréhension en lecture. Les difficultés en production écrite, bien que moins documentées, sont observées, notamment dans les compétences de planification, de génération des idées, mais aussi de révision et de correction d’une production écrite. Les habiletés de production orthographique seraient également inférieures aux normes attendues. S’il est admis que les difficultés d’identification et de production de mots écrits isolés seraient expliquées par une incapacité à emmagasiner et à récupérer les représentations orthographiques dans le lexique orthographique, peu d’études ont porté sur la construction de ce lexique chez l’élève dysphasique francophone. Les conclusions issues des études anglophones doivent être interprétées avec prudence dans la mesure où les deux codes orthographiques présentent des particularités. Bien que le but premier de cette étude exploratoire soit de décrire les compétences orthographiques chez la population d’élèves dysphasiques, nous aimerions aussi comprendre quels sont les facteurs influant sur ce développement. Il est actuellement admis que les habiletés de conscience phonologique, les habiletés de dénomination rapide, les habiletés de mémoire à court terme verbale seraient très prédictives de l’acquisition de la lecture-écriture. D’autres facteurs sont également reconnus comme étant prédictifs de la réussite en lecture-écriture, notamment les habiletés visuoattentionnelles, les habiletés de mise en correspondance graphophonologique ou encore les capacités d’automatisation. Prenant appui sur un corpus important de données suggérant l’existence des difficultés phonologiques chez l’élève dysphasique, dans cette étude nous aimerions vérifier si ces déficits expliqueraient les faibles connaissances orthographiques chez cet apprenant. L’objectif principal de cette étude consiste à décrire les connaissances orthographiques chez l’élève dysphasique francophone du primaire. Trois objectifs spécifiques découlent du principal objectif : 1) Décrire les connaissances orthographiques de l’élève dysphasique ; 2) Identifier si les scores en production de mots écrits sont reliés à d’autres épreuves ayant recours aux connaissances orthographiques telles que la reconnaissance de mots et de pseudo-mots et la compréhension en lecture et 3) Identifier si des facteurs phonologiques tels que la mémoire à court terme verbale, la conscience phonologique, la mise en correspondance phonologique ainsi que la dénomination rapide sont liées aux représentations orthographiques chez l’enfant dysphasique. Une approche méthodologique à groupes comparatifs a été employée dans l’étude pour analyser les performances de trois groupes de participants de l’échantillon à l’étude : 1) un groupe expérimental incluant les élèves présentant un trouble développemental du langage sévère (DYS, N = 25, âge moyen = 9,72), 2) un groupe contrôle apparié selon le niveau de lecture (CL, N = 26) et 3) et un groupe contrôle apparié selon l’âge chronologique (CA, N = 42). Les résultats de cette étude exploratoire suggèrent que les performances en production orthographique des élèves dysphasiques s’apparentent à celles des élèves plus jeunes du groupe CL. De plus, les élèves dysphasiques semblent présenter des performances inférieures aux épreuves évaluant les habiletés phonologiques, notamment la mémoire à court terme verbale, la conscience phonologique, la dénomination rapide et automatisée et la mise en correspondance graphophonologique, en montrant, une fois de plus, des performances similaires à celles des élèves du groupe CL. Enfin, la présence de liens hétérogènes entre les scores aux épreuves phonologiques et à celles évaluant les connaissances orthographiques indiquerait que les connaissances phonologiques ne sont pas entièrement responsables du retard dans le développement de la compétence orthographique chez les apprenants dysphasiques. / Developmental Language Disorder (DLD) is a condition that affects the standard acquisition of oral language. Several spheres of language can be affected to different degrees. Phonological, morphosyntactic, lexical and pragmatic difficulties can be observed in the sample of children affected by DLD, on both expressive and receptive aspects. Such difficulties manifest themselves in early childhood and most of them stay consistent, despite rehabilitative measures being taken. Difficulties in acquiring writing abilities are also identified in those learners’ process. These challenges are not surprising considering that French written code requires a strong knowledge of spoken language and a large body of empirical data suggests that students affected by DLD approach the learning process with poor oral capacities. Although a large part of this data comes from works published in English, some consensuses diverge and suggest the presence of challenges in reading skills, more specifically in word identification, but also in reading comprehension. Writing challenges, although less documented, are also observed, notably in planning skills, expressing ideas, but also in the revision and correction steps of a written piece. Orthographic production abilities could also be inferior to standardized norms. If identification and isolated word production challenges would be explained by an inability to store and reuse orthographic representations in the orthographic lexicon, few studies were oriented on the French dysphasic student’s construction of this lexicon. Studies conducted on English samples must be carefully interpreted, as French and English have very different orthographic codes with each their particularities. The main goal of this exploratory study is to describe the orthographic competences of dysphasic students and comprehend what factors are influencing their language development. It is currently considered that phonological awareness, rapid automatized naming and short-term verbal memory abilities could very well predict the learning process of reading and writing. Other factors are recognized to predict success in reading and writing, notably visuoattentional skills, graphophonological processes or also automatization capacities. Relying on a large body of data suggesting the existence of phonological difficulties experienced by dysphasic students, this study will try to verify if those deficits explain the poor orthographical knowledge of those learners. The main goal of this study is to describe the orthographical knowledge of French elementary school students affected by DLD. Three goals are derivatives of the main one: 1) Describing the orthographical knowledge of the dysphasic student; 2) Identify if the written word production results are related to other tests using orthographical knowledge such as word/pseudo-word recognition and reading comprehension and 3) Identify if phonological factors such as short term verbal memory, phonological awareness, graphophonological processes as well as rapid automatized naming are related to the dysphasic student’s orthographical representation. A group comparative methodological approach was used in this study in order to analyze the results of three groups of participants of the study sample : 1) an experimental group including students with severe DLD (DYS, N = 25), 2) a controlled group matched according to reading skill level (CL, N = 26) and a controlled group matched according to chronological age (CA, N = 42). This exploratory study’s results suggest that the dysphasic students’ performances in orthographical production are similar to those of the younger students of group CL. Furthermore, students affected by DLD seem to score inferior results in tests evaluating phonological abilities, notably short term verbal memory, phonological conscience, rapid automatized naming and graphophonological processes, again demonstrating results similar to those of students of group CL. Conclusively, heterogenic and discordant links between the French dysphasic elementary school learners’ scores in phonological tests and orthographical knowledge tests show that phonological knowledge is not entirely the cause of delays in the development of their orthographical skills.
727

Relations entre lecture et vocabulaire chez des élèves ayant un trouble développemental du langage de 8 à 11 ans

Brossard, Stéphanie 04 1900 (has links)
No description available.
728

Le programme FADéPI et l'implication parentale dans la démarche du plan d'intervention

Veilleux, Josianne 11 1900 (has links)
Au Québec, l’enfant est actuellement au centre de son éducation. Les intervenants gravitant autour de lui sont donc appelés à collaborer tout au long de son parcours scolaire afin de l’aider à atteindre son plein potentiel. Cette dynamique de collaboration est d’autant plus nécessaire lorsqu’il s’agit d’élève handicapé ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (ÉHDAA) pour qui la réussite éducative n’est pas toujours évidente. Le régime pédagogique de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire du Québec (Gouvernement du Québec, 2020a) prescrit que des renseignements doivent être fournis une fois par mois aux parents d’enfants ayant des difficultés. Cette transmission de renseignements a pour but de favoriser la collaboration des parents et de l’école. Malheureusement, cette collaboration n’est pas toujours effective et de nombreux facteurs d’obstacles entravent la relation école-famille (Bouchard, St-Amant et coll., 2000 et Kalubi et Lesieux, 2006). Toutefois, en milieu scolaire, le plan d’intervention (PI) est un outil reconnu pour aider l’élève HDAA dans son cheminement scolaire puisqu’il incite, entre autres, à la collaboration entre l’école et la famille et demande l’implication des parents (Gouvernement du Québec, 2004). À cet égard, le PI est une démarche qui s’inscrit dans un « cycle de vie d’un PI dynamique et continu (Myara, 2017, p.52) », au travers d’une collaboration-école-famille permettant de mieux identifier les besoins de l’élève HDAA et d’y répondre. Cette recherche a pour but d’identifier les différentes formes de collaboration-école-famille qui existent entre les enseignants et les parents lors du cycle de vie d’un PI et de déterminer si le programme de formation et d’accompagnement à l’élaboration des PI (FADéPI) permet aux parents de s’y impliquer davantage. Ce faisant, nous avons adopté une approche de recherche mixte qui a été menée auprès de cinq intervenants scolaires et de deux parents d’élèves HDAA. Les données ont été recueillies par le biais d’analyse de canevas de PI, de questionnaires et d’inventaires. L’analyse des résultats semble révéler que bien que les parents participent habituellement aux rencontres de PI, ils n’arrivent pas toujours préparés comme le souhaiteraient les intervenants scolaires. De plus, bien que la littérature soutienne que la collaboration est essentielle à la réussite éducative de l’élève, elle ne semble pas toujours facile à obtenir. Toutefois, il existe diverses formes et périodes de collaboration, divers modes de collaboration et différents niveaux de collaboration, à l’intérieur de la démarche de PI, qui varient selon le degré de relation, le niveau de compétence de l’élève et de la complexité de ses besoins. Quant à l’impact du programme FADéPI sur l’implication parentale, il semble d’une part qu’il pourrait faciliter la participation et l’implication parentale de différentes façons. Toutefois, cette participation ne serait pas nécessairement active et ne découlerait pas d’un véritable partenariat (Bouchard et coll., 1996 et Deslandes, 1999), puisque malgré le désir d’atteindre un but commun et la confiance mutuelle, il ne semblerait pas y avoir une réelle recherche de consensus dans la prise de décision ni même une reconnaissance réciproque d’expertise qui permettrait de créer une relation d’égalité entre les participants. D’autre part, nous avons remarqué que l’accès à un canevas de PI, sur une plateforme, qui documente des objectifs observables, mesurables, qui met en exergue la progression des apprentissages de l’élève, et donne la possibilité aux parents de communiquer en mode synchrone ou asynchrone, favorise les connaissances des parents relatifs au PI de leur enfant et facilite la communication. / In the province of Quebec, children are the focal point of their own education. Teachers and professionals surrounding the student are called upon to collaborate throughout the her or his academic experience in order to help her or him reach their full potential. This collaborative dynamic is even more so essential when it comes to students with a disabilities or for whom educational success is not always obvious. The basic education regulation for preschool, elementary and secondary education in Quebec (Gouvernement du Québec, 2020a) requires that information be provided at least once a month to parents of children with different needs. The purpose of shared information is to encourage collaboration between parents and the school. Unfortunately, this collaboration is not always efficient and many factors hinder a fruitful relationship between the student’s school and family (Bouchard, St-Amant et al., 2000 and Kalubi and Lesieux, 2006). In a school environment, the individualized education program (IEP) is a recognized tool for helping the because students with different needs, it stimulates, among other things, collaboration between the school and the family and requires parent involvement (Government of Quebec, 2004). Actually an IEP is a process which takes part of a dynamic and continuous IEP life cycle (Myara, 2017, p.52)”, throughout a school-family collaboration allowing one to identify and respond to students different needs. This research aims to identify the different forms and modes of school-family collaboration that exist between IEP team members and parents during an IEP life cycle of and determine whether or not the training and support program for IEP development of IEPs (TSIEP) Program allows parents to become more involved. In our method, we adopted a mixed research approach. This was done with the participation of five school resource members and two parents of students with different needs. Data was collected through the analysis of IEPs documents, questionnaires and inventories. The results seems to reveal that although parents usually attend IEP meetings, they do not always arrive as prepared as the school counselors would like. Additionally, although the literature argues that collaboration is essential to a student's educational success, it does not always seem easy to achieve it. However, there are various forms, modes, levels and periods of collaboration during the IEP process, which vary according to the degree of the different relationships, the students competencies and the complexity of her or his needs. As for the impact of the FADéPI program on parental involvement, it seems on the one hand that it could facilitate parental participation and involvement in different ways. However, this participation would not necessarily be proactive and would not result from a true partnership (Bouchard et al., 1996 and Deslandes, 1999), since despite the desire to achieve a common goal and mutual trust, it would not seem there is a real search for consensus in decision-making or even a reciprocal recognition of expertise which would make it possible to create an equal relationship between the participants. On the other hand, we noticed that access to an online IEP template or model, which documents observable, measurable goals, highlights students progress and provides parents with the opportunity to communicate in synchronous or asynchronous mode, promotes parents' knowledge of their child's IEP and facilitates communication.
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Lingue straniere e sordità: un percorso possibile / LINGUE STRANIERE E SORDITA': UN PERCORSO POSSIBILE / Foreign languages and deafness: a possible path

AGUZZI, GIULIA 21 July 2020 (has links)
L’obiettivo di questo lavoro è guidare il docente attraverso la letteratura esistente, gli strumenti già in uso e si propone di fornire una modellizzazione per la pratica didattica delle lingue straniere ad alunni sordi. Nel primo e nel secondo capitolo si raccolgono, analizzano e definiscono le basi teoriche di riferimento per la didattica delle lingue a soggetti sordi. Nello specifico, si definiscono il quadro della glottodidattica speciale, i principi di bisogno speciale e specifico e le linee guida per la didattica in contesti di disabilità, procedendo con l’inclusione della sordità tra le esigenze a cui riferirsi con tali strumenti. Il terzo e il quarto capitolo rappresentano l’applicazione concreta dei modelli esposti con l’applicazione del modello SOMA al mondo della sordità e la costruzione del Profilo Glottomatetico Funzionale dell’alunno sordo. Nell’ultimo capitolo si presenta la proposta operativa di didattica dell’inglese ai sordi, partendo dall’analisi e la scelta dei materiali più accessibili, passando per la progettazione fino ad arrivare alla strutturazione specifica del lavoro di classe. / This work aims to guide the foreign language teacher trough the literature on special education needs and deafness, the available tools, and the modeling for everyday practice to encourage the inclusion of deaf students until now considered not teachable. In the first and second chapters, the theoretical approaches to deaf students learning are presented in the contexts of special language teaching, special education, and disabilities. The third and fourth chapters represent the application of those principles to include deaf students in the language classroom activities following the operational models usually used for different learning disabilities. The last chapter offers the concrete model that may guide teachers from their deaf students' needs analysis and the correct material choice for them, passing through the learning project management to get to the specific class lessons, in collaboration with support staff members.
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The Development of a Three Minute Realtime Sampling Method to Measure Social Harmony during Interactions between Parents and their Toddlers with Autism

Cunningham, Isabel L. 08 1900 (has links)
Training parents of a child with autism to increase the frequency of their child's social behavior may improve the quality of parent-child interactions. The purpose of this methodological study was to develop a direct observation method for rapidly sampling social harmony between parents and their toddlers with autism during parent training interactions. The current study used a pre and post probe design, with benchmark comparisons to test the discriminability of the measurement protocol across two sets of data. The first set of data came from pre and post training videos from a parent training program for children with a diagnosis of autism or at risk for a diagnosis. The second set of data came from videos of typically developing toddlers and their parents. The results of the study show that the measurement system differentiated in the level of harmonious engagement between the benchmark sample and the sample including children diagnosed with autism. The results are discussed in the context of future directions and the utility of the measurement system for behavior analytic practices in parent training and other settings where rapport and complex interactional behaviors are an intervention priority.

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