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Efficacité thérapeutique et adaptations culturelles de la thérapie cognitivo-comportementale pour traiter le trouble de stress post-traumatique chez les jeunes réfugiés

Lafrance, Valérie 05 1900 (has links) (PDF)
Les enfants et adolescents réfugiés constituent une population résiliente, mais à risque pour développer le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Le TSPT nuit au fonctionnement, au développement et à l'intégration des jeunes réfugiés aux pays d'accueil. Il est important d'identifier des formes de traitement efficaces et recevables. Chez les jeunes non-réfugiés traumatisés, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) détient l'appui empirique le plus solide, donc il est pertinent d'explorer son efficacité auprès des jeunes réfugiés traumatisés. Cette thèse vise à explorer la pertinence et la recevabilité de la TCC dans l'intervention auprès de jeunes réfugiés qui répondent aux critères diagnostiques du TSPT. Il s'agit d'une étude exploratoire effectuée sur la base de deux recensions systématiques d'une part, et d'une revue de littérature de l'autre. En ce qui concerne les recensions systématiques, deux objectifs sont formulés : 1) recenser les études évaluant l'efficacité d'interventions psychothérapeutiques ciblant le TSPT chez les enfants et adolescents réfugiés, demandeurs d'asile et déplacés; 2) recenser les études évaluant l'efficacité d'interventions psychothérapeutiques ciblant le TSPT, destinées à des adultes réfugiés ou à de jeunes immigrants. La section suivante de la thèse offre un survol de la littérature scientifique portant sur les adaptations culturelles d'approches thérapeutiques appuyées par les données empiriques (evidence-based therapy ou EBT) afin d'explorer pourquoi, quand et comment modifier la TCC pour mieux répondre aux besoins des jeunes réfugiés traumatisés. Les recensions ont été effectuées par mots-clés sur des bases de données spécialisées et en consultant les listes de références des notices retenues. Les études mesurant l'efficacité d'interventions offertes à de jeunes réfugiés traumatisés sont rares et comportent d'importants biais méthodologiques. Selon neuf études recensées, aucune approche ne détient un appui empirique solide. La KlDNET, une approche analogue à la TCC, fournit des résultats encourageants. Les études auprès d'adultes réfugiés et jeunes immigrants sont plus nombreuses et de meilleure qualité. Vingt-quatre études ont été recensées. La TCC et certaines approches analogues y reçoivent un appui empirique préliminaire. Les résultats portent à se questionner sur l'importance d'adapter culturellement les traitements. Face à des données empiriques insuffisantes, les recommandations de certains experts appuieraient l'initiative d'adapter culturellement la TCC pour traiter le TSPT chez les jeunes réfugiés. Une démarche parcimonieuse et méthodique est envisagée. Des études d'efficacité empiriques et contrôlées additionnelles sont requises au sujet du traitement des jeunes réfugiés traumatisés, notamment sur la TCC. La nécessité d'adapter culturellement doit être étudiée davantage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : jeunes, réfugiés, trouble de stress post-traumatique, thérapie cognitivo-comportementale, adaptations culturelles
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Les comportements sexuels problématiques des enfants : étiologie et persistance

Lévesque, Mireille 05 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse de doctorat s'intéresse à certaines difficultés comportementales observées chez les enfants dans le système de protection de l'enfance. Précisément, certains de ces enfants présentent des gestes et des verbalisations sexuels qui se situent au-delà de ce qui est attendu compte tenu de leur jeune âge ou de leur stade de développement. Ces agissements, constatés chez des enfants de 12 ans et moins, sont dirigés sur des parties sexuelles, sont jugés inappropriés ou potentiellement dommageables pour soi ou les autres, et sont qualifiés de comportements sexuels problématiques (CSP). Cette thèse s'attarde aux déterminants et à la persistance propres aux CSP en les comparant aux problèmes extériorisés (PE). Un devis longitudinal sur une année du développement des enfants a été utilisé et l'échantillon initial était composé d'enfants de six à onze ans référés pour une prise en charge par les Centres jeunesse des régions de Montréal, de Québec, de l'Estrie ou de la Côte-Nord. Des enfants de quatre et cinq ans ont été intégrés par la suite à l'échantillon initial. Les données ont été recueillies par questionnaires auprès du parent ou du tuteur de l'enfant. Cette thèse comporte deux articles. Le premier article porte sur les déterminants propres aux CSP et aux PE. L'objectif consistait à déceler les facteurs familiaux et personnels susceptibles de prédire respectivement le développement des CSP et des PE. Les résultats suggèrent que près d'un enfant sur trois manifeste des CSP. Des analyses de régressions logistiques ont été utilisées. Elles indiquent que les enfants qui présentent des CSP et ceux qui ont des PE montrent certaines expériences de vie et caractéristiques personnelles différentes. En effet, les enfants qui présentent des CSP se distinguent par leur vécu dans un environnement familial marqué par une plus grande sexualité et par leur jeune âge. En ce qui concerne les enfants qui présentent des PE, ils se différencient par un passé teinté d'une négligence se présentant sous la forme d'une supervision parentale négligente. Cependant, les enfants qui manifestent des CSP et ceux qui ont des PE s'apparentent en ce qui a trait à leurs antécédents de violence verbale dans la famille. Le second article examine la persistance des CSP selon les caractéristiques passées et actuelles des enfants. L'objectif principal consistait à déterminer l'ampleur du maintien des CSP sur une période d'une année. L'objectif secondaire visait à préciser le profil personnel et familial des enfants les plus susceptibles de persister dans la manifestation de CSP durant la même période. L'étude a permis d'évaluer la présence de CSP chez les enfants en deux temps de mesure (Temps 1 et 2) et les résultats révèlent qu'un peu moins de la moitié des enfants continuent de présenter des CSP après un an. Des analyses de régressions logistiques ont été utilisées et l'influence de l'environnement familial sur la persistance des CSP des enfants apparaît significative. En effet, les enfants persistants vivaient à la fois antérieurement (lors de l'année précédente) et concomitamment dans un environnement familial plus sexualisé que ceux qui cessent leurs CSP. Par ailleurs, l'analyse des caractéristiques concomitantes chez les enfants qui continuent de manifester des CSP pendant un an indique qu'ils montrent des difficultés psychologiques, c'est-à-dire des troubles de la pensée, des plaintes somatiques et des PE. Pour conclure, une discussion générale porte sur les résultats des deux articles empiriques de la thèse selon les interprétations qui peuvent en être tirées et des implications théoriques et cliniques qui sont susceptibles d'en découler. Les différentes forces et limites inhérentes à cette recherche sont également abordées ainsi que des pistes de recherches futures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : enfants, problèmes extériorisés, comportements sexuels problématiques, services de protection de la jeunesse
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Effets du neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et les comportements d'enfants présentant un TDAH

Moreau, Geneviève 01 1900 (has links) (PDF)
Le neurofeedback est typiquement considéré par le monde médical comme une technique prometteuse dans le traitement du TDAH, mais dont l'efficacité spécifique n'est pas suffisamment bien établie. La présente étude cherche à déterminer des effets spécifiques au neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et sur les comportements d'enfants présentant un TDAH. Pour ce faire, deux expérimentations ont été réalisées auprès de 46 enfants au total (15 enfants lors de la première expérimentation et 31 pour la deuxième), âgés de 7 à 13 ans et ayant un diagnostic de TDAH (tous déjà traités avec une médication psychostimulante). L'entraînement de neurofeedback visait à augmenter l'amplitude du rythme sensori-moteur (12-15 Hz) et à diminuer l'amplitude des ondes Thêta (4-8 Hz) au-dessus du cortex sensori-moteur droit (C4). La première expérimentation impliquait des enfants recevant le neurofeedback et d'autres en liste d'attente. Elle visait d'abord à récolter les enregistrements EEG requis pour la condition placebo de l'étude suivante et à identifier les variables les plus susceptibles de montrer l'efficacité du traitement. Elle pouvait aussi déjà démontrer une certaine efficacité du protocole de neurofeedback choisi. En cela et malgré la prise en compte du grand nombre de variables examinées, deux sous-échelles « TDAH » du questionnaire CBCL complété par les parents ont montré des améliorations significatives pour les enfants ayant bénéficié du neurofeedback. Le questionnaire DuPaul rempli par les parents montrait aussi un effet crédible, mais en deçà du seuil statistique corrigé pour le grand nombre de variables examinées dans cette étude préliminaire. La deuxième expérimentation reprenait les mêmes conditions en ajoutant un groupe placebo avec double insu (concernant les groupes placebo et neurofeedback). Le but de la condition placebo était de déterminer que c'est bien la modulation de l'EEG et non la relation établie avec les parents du groupe entraîné qui amène les améliorations rapportées. Les enfants sélectionnés ont été répartis aléatoirement en trois groupes (vrai neurofeedback, neurofeedback placebo, attente). La tendance vers un effet significatif au DuPaul-parent de la première étude et la contribution de l'entraînement de l'EEG ont été confirmées à l'étude 2 puisque des améliorations significatives ont été observées pour le groupe d'enfants ayant bénéficié du vrai neurofeedback par rapport aux deux groupes contrôles sur deux des trois sous-échelles du questionnaire DuPaul-parent (« Inattention » et « Totale »). Toutefois, les améliorations significatives obtenues lors de la première expérimentation au CBCL n'ont pas été reproduites, ce qui demeure inexpliqué. Des gains aux échelles partielles « Compréhension verbale » et « Mémoire de travail » ainsi qu'à l'échelle globale de l'épreuve d'intelligence ont aussi été observés, ce qui n'avait pas été le cas lors de la première expérimentation. Notons toutefois que ces gains n'étaient pas suffisamment importants pour franchir le seuil de signification avec la correction de Bonferroni (p ≤ .01) spécifiée a priori. En conclusion, les résultats obtenus mettent en évidence des effets spécifiques au neurofeedback agissant notamment sur les symptômes comportementaux du TDAH. Rappelons que ces effets n'ont pas été observés pour le groupe en condition placebo. D'autres recherches sont nécessaires pour reproduire ces résultats et éventuellement, mieux comprendre le fonctionnement de ce traitement afin d'être en mesure de l'utiliser de façon optimale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Neurofeedback, TDAH, enfants, placebo
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ETUDE DES ALTÉRATIONS EPIGENETIQUES DES TUMEURS DES<br />ENFANTS : LE CAS DES ÉPENDYMOMES ET DES NEUROBLASTOMES

Michalowski, Mariana 15 November 2006 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, un nouveau mécanisme du développement tumoral a été décrit;<br />l'hyperméthylation des gènes suppresseurs de tumeur (GST). Les modifications « épigénétiques » ont été peu étudiées dans les cancers de l'enfant et aucune grande série de tumeurs pédiatriques existait avant 2002. Nous avons recherché ce type altérations dans deux groupes de tumeurs de l'enfant: les ependymomes et les neuroblastomes. Les ependymomes (EP) représentent la troisième tumeur la plus fréquente du système nerveux central (SNC) de l'enfant et n'a pas de marqueurs biologiques pronostiques identifiés. Le neuroblastome, quant à lui, est la tumeur solide extra crânienne la plus fréquente chez l'enfant et présente des anomalies génétiques et moléculaires qui ont été clairement liées au pronostic. Nos objectifs étaient de décrire un profil de méthylation de ces deux cancers de l'enfant et chercher des relations possibles avec l'évolution clinique. Dans la première étude, une série de 27 enfants avec un EP intracrânien et 7 avec papillome du plexus choroïde a été étudiée. Nous avons décrit et comparé le statut de méthylation de 19 gènes. Dans la deuxième étude, 62 neuroblastomes (NB) ont été évalués pour le statut de la méthylation de ces gènes. Nous n'avons pas trouvé de relation statistiquement significative entre la méthylation et l'évolution clinique, mais les méthylations ne semblent pas être distribuées sous une forme aléatoire dans les EP et les NB et peut représenter un mécanisme de développement et d'évolution tumorale. L'hyperméthylation a été corrélée au stade clinique des NB: stades 1, 2 et 4s étaient moins fréquemment méthylés que les stades 3 et 4 (p = 0.002). En conclusion, les résultats de nos séries indiquent que la méthylation des gènes suppresseurs peut avoir un rôle dans l'évolution et le développement des cancers de l'enfant.<br />L'étude des altérations épigénétiques est nécessaire pour améliorer la comprehension des mécanismes de la carcinogenèse dans les tumeurs pédiatriques. Ces altérations pourraient, donc, être utilisées comme des marqueurs de maladies ou d'évolutivité et les gènes méthylés pourraient être considérés comme des nouvelles cibles thérapeutiques.
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Développement d'un nouveau principe d'ostéosynthèse des fractures épiphysométaphysaires de l'enfant

Gicquel, Philippe Clavert, Jean-Michel. January 2006 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Médecine. Sciences médicales : Strasbourg 1 : 2006. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. 6 p.
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La fonction sociale de l'hôpital pédiatrique étude prospective de 239 enfants au CHU de Nancy de juin à septembtre 2001 /

Bruni, Anne-Flore. Vidailhet, Michel. January 2003 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine : Nancy 1 : 2003. / Titre provenant de l'écran-titre.
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Relations entre le langage des enfants de quatre ans et la qualité éducative des centres de la petite enfance

Eryasa, Joell 03 1900 (has links) (PDF)
La présente étude évalue le niveau de qualité éducative de centres de la petite enfance (CPE) à l'aide d'un outil d'observation québécois et d'une sous-échelle de celui-ci créée pour mesurer le soutien langagier offert aux enfants. La sous-échelle créée implique uniquement les énoncés associés au soutien langagier selon leur validité théorique et constitue la contribution principale de l'étude. Cette recherche utilise un devis corrélationnel avec un échantillonnage non probabiliste. Les participants sont 140 enfants de quatre ans (78 filles, 62 garçons) répartis dans 85 CPE de Montréal. Le langage est mesuré à l'aide de l'Échelle d'intelligence Wechsler (WPPSI-III, Wechsler, 2004) et du questionnaire Habiletés socio-conversationnelles de l'enfant (Dubé, 1997). Le niveau de scolarité de la mère est utilisé comme variable de contrôle de l'influence familiale. La qualité éducative est évaluée à l'aide de l'Échelle d'observation de la qualité éducative (ÉOQÉ, Bourgon et Lavallée, 2004) remplie lors d'une visite d'observation au CPE. Des analyses de régressions hiérarchiques sont effectuées pour évaluer la force des associations entre la qualité éducative du soutien langagier et le langage des enfants. Les résultats de ces analyses indiquent que seule la dimension des interactions éducatrice-enfant ressort comme étant associée, modestement, aux mesures de langage des enfants. Le niveau de scolarité de la mère est la variable qui explique le mieux la variance du QI verbal (WPPSI-III, Wechsler, 2004) (17 %) et du score composite de langage (WPPSI-III, Wechsler, 2004) (19 %), alors qu'elle en explique beaucoup moins pour les mesures d' habiletés pragmatiques perçues (Dubé, 1997) (sensibilité envers l'interlocuteur = 7 % et initiative conversationnelle = 7 %). Ces résultats laissent à penser que l'on doit modifier les outils d'observation de la qualité des CPE afin de déceler des associations plus fortes entre ces mesures et le langage de l'enfant. En effet, la qualité éducative globale est une mesure plus générale qui ne semble pas permettre d'obtenir des coefficients de corrélations élevés. Comme ces mesures ne sont pas conçues pour évaluer l'adéquation du milieu à soutenir spécifiquement le développement du langage des enfants, il demeure difficile de déterminer la part d'influence réelle de la qualité des CPE sur cette variable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : service de garde, qualité éducative, dimensions de la qualité éducative, langage, habiletés pragmatiques perçues
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Exploration de la relation entre les habiletés métasyntaxiques et la capacité de mémoire phonologique chez des enfants de langues d'origine

Fortier, Véronique 03 1900 (has links) (PDF)
Dans de nombreuses études présentant une comparaison entre les résultats obtenus par des enfants de langues d'origine et des locuteurs natifs à des tâches de mesure de leurs habiletés métasyntaxiques, les enfants de langues d'origine obtiennent souvent des résultats inférieurs à ceux de locuteurs natifs (p.ex., Armand, 2000; Da Fontoura et Siegel, 1995). Étant donné les liens étroits unissant les habiletés métasyntaxiques et la compétence en lecture, dont l'importance est capitale pour le succès scolaire (Bialystok, 2001a), il importe de mieux comprendre ce qui sous-tend la réalisation de tâches métasyntaxiques, particulièrement chez les enfants de langues d'origine. La littérature présente certes des études ayant démontré des relations entre les connaissances langagières, telles les connaissances lexicales (p.ex., Davidson, Raschke et Pervez, 2010) et la compétence en lecture (p.ex., Simard, Portier et Foucambert, 2013), ou certaines variables contextuelles, comme l'influence de la langue maternelle (p.ex., Lipka, Siegel et Vukovic, 2005) pouvant expliquer les performances des enfants de langues d'origine à des tâches métasyntaxiques, mais peu semblent s'être intéressées à l'étude de variables cognitives. Notre étude s'intéresse ainsi à la contribution d'une variable cognitive, soit la capacité de mémoire phonologique, lors de la réalisation de tâches métasyntaxiques. Les quelques études ayant exploré cette relation ont offert des résultats peu concluants (p.ex., Simard, Foucambert et Labelle, à paraître). Cependant, étant donné certaines observations empiriques indirectes liant d'une part les habiletés métasyntaxiques aux connaissances syntaxiques (p.ex., Bowey, 1986a; Cain, 2007) et, d'autre part, les connaissances syntaxiques et la capacité de mémoire phonologiques (p.ex., French et O'Brien, 2008), nous considérons que la question doit être approfondie. Nous avons donc formulé les questions de recherche suivantes : 1) La capacité de mémoire phonologique contribue-t-elle à la réalisation de tâches métasyntaxiques par des enfants de langues d'origine? 2) Si oui, dans quelle mesure la capacité de mémoire phonologique contribue-t-elle à la réalisation de tâches métasyntaxiques, chez des enfants de langues d'origine, au-delà de l'influence des connaissances lexicales et syntaxiques? Afin de répondre à ces questions, nous avons mené une étude auprès de 83 enfants de langues d'origines âgés d'en moyenne 10.5 ans. Les participants ont effectué deux tâches de mesure de leurs habiletés métasyntaxiques, soit une tâche de répétition de phrases agrammaticales et une tâche de réplication de l'erreur. Afin d'obtenir une mesure de la capacité de mémoire phonologique des participants, nous les avons soumis à une tâche de répétition de non-mots, soit celle de Poncelet et Van der Linden (2003). Dans le but de contrôler l'influence des connaissances langagières des participants pouvant intervenir lors de la réalisation des tâches métasyntaxiques ou de la tâche de répétition de non-mots, les participants ont aussi été soumis à des tâches de mesure des connaissances lexicales réceptives et syntaxiques, en plus d'avoir répondu à un questionnaire de données sociodémographiques. Diverses analyses ont été menées sur les résultats obtenus, dont des analyses de régression standard qui nous ont permis d'affirmer que la capacité de mémoire phonologique est une indicateur important de la performance des participants à la tâche de répétition de phrases agrammaticales et ce, même lorsque l'influence des connaissances lexicales et syntaxiques est contrôlée. Cependant, la contribution de la capacité de mémoire phonologique à la réplication d'erreur s'est avérée non significative. Notre étude permet de faire ressortir le caractère multifactoriel de la réalisation de tâches métasyntaxiques en plus de mettre en lumière les liens étroits unissant la capacité de mémoire phonologique et les autres systèmes de la mémoire de travail. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : habiletés métasyntaxiques, capacité de mémoire phonologique, enfants de langues d'origine.
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Procédures morphologiques en lien avec les règles de formation des mots du français écrit chez des lecteurs sourds du primaire

Berthiaume, Rachel January 2008 (has links) (PDF)
La maîtrise du code écrit du français n'est pas une tâche facile pour les apprenants sourds. Cette situation peut être expliquée, entre autres, par une utilisation moins efficace des procédures liées à la reconnaissance des mots, qui constitue l'un des aspects les plus fondamentaux de la lecture. Ces procédures ont surtout été perçues en termes de traitement phonologique. Or, si les lecteurs sourds perçoivent les signes orthographiques sur la page, ils ne perçoivent pas nécessairement les sons qui y sont associés. La recherche actuelle nous indique que d'autres unités sublexicales participent à la reconnaissance des mots et peuvent contribuer à une meilleure compréhension du développement de la lecture. C'est le cas du morphème. Depuis le milieu des années soixante-dix, de nombreux travaux ont montré que la structure morphologique des mots est prise en compte lors de leur reconnaissance par des lecteurs adultes. Récemment, d'autres études, menées auprès d'apprentis lecteurs, ont montré que ceux-ci prennent en compte, très tôt, la structure morphologique des mots lors de leur reconnaissance. Ces recherches, qui s'affichent explicitement comme faisant partie du grand domaine de la conscience morphologique, sont susceptibles de fournir des indications en ce qui concerne le rôle de la morphologie dans le développement de la reconnaissance des mots, en particulier en ce qui a trait à la morphologie dérivationnelle. La présente recherche a pour objectif général de vérifier si des enfants sourds gestuels québécois, âgés de 9 à 12 ans, analysent les mots du français écrit en fonction des unités morphologiques dérivationnelles qui les constituent. Les objectifs spécifiques sont d'observer la relation entre l'âge, le niveau de lecture et les connaissances morphologiques relatives aux règles de formation des mots du français. Dans cette perspective, une épreuve d'habiletés cognitives générales et une épreuve de lecture standardisée ont été administrées à un groupe d'élèves sourds. Par la suite, 21 de ces élèves ont été retenus et deux groupes contrôles ont été formés: un groupe de 24 sujets entendants du même âge un groupe de 22 sujets entendants du même niveau de lecture. Tous ces sujets ont réalisé quatre épreuves morphologiques. Afin de solliciter, de manière implicite, des connaissances de nature prélexicale, trois de ces épreuves impliquent le traitement de pseudo-mots. C'est le cas des épreuves implicites de jugement de plausibilité I et II et de jugement de ressemblance. Une quatrième épreuve, l'épreuve explicite de décomposition, requiert explicitement la segmentation des mots présentés en leurs constituants morphémiques. Les résultats obtenus indiquent que seules les épreuves de jugement de plausibilité l et II ont donné lieu à des résultats au-delà du hasard chez les sourds, et que seuls les contrôles âge obtiennent toujours des résultats significativement différents du hasard. Un effet lié au niveau de lecture a été observé chez les sujets sourds et les contrôles lecture pour les épreuves de jugement de plausibilité I et Il et de décomposition. Pour toutes les épreuves, on relève un effet lié au groupe, les sujets sourds et les contrôles lecture ne se distinguant pas et les contrôles âge obtenant toujours des résultats supérieurs. Aucune tendance n'a été observée en ce qui concerne le type d'affixe (préfixe ou suffixe). Globalement, ces résultats suggèrent que les élèves sourds qui ont participé à notre étude ont induit certaines règles de formation des mots, mais que le traitement morphologique n'est pas indépendant du développement de la lecture chez ces sujets. Pour cette raison, il est possible de croire que le traitement morphologique est en développement chez ces élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lecture, Reconnaissance des mots, Conscience morphologique, Apprentis lecteurs sourds.
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Évaluation des effets d'un programme de développement de l'empathie chez des enfants présentant des difficultés relationnelles

Daniel, Colette January 2008 (has links) (PDF)
L'empathie est une composante essentielle, fondamentale de la compétence sociale. On la définit généralement comme une réponse affective aux émotions ou à la situation d'autrui (Eisenberg, 2000; Hoffman, 1982, 2000). Elle suppose la capacité de comprendre et d'éprouver les émotions d'une autre personne. Cette capacité serait généralement déficiente, parfois même absente, chez les personnes qui ont de graves problèmes de relation avec les autres. Pour tenter de promouvoir le développement de l'empathie, divers programmes ont été conçus, la plupart destinés aux adultes et aux adolescents. Quelques programmes destinés aux enfants ont été élaborés récemment. Le but de la présente recherche est de mettre au point, d'appliquer et d'évaluer les effets d'un programme de développement de l'empathie s'adressant à de jeunes enfants qui ont de graves problèmes de comportement qui affectent leurs relations avec les autres. Quatre enfants, deux filles et deux garçons, âgés de 7 ans participent à la recherche. Inscrits en première année du primaire, ils sont tous référés au service d'aide psychologique de leur école en raison de leurs problèmes de comportement. Outre des interventions ponctuelles, aucun d'entre eux ne bénéficie d'une aide psychologique soutenue. Les enfants participent à une série d'ateliers axés sur le développement des habiletés empathiques et des comportements prosociaux. Leurs habiletés empathiques sont évaluées à l'aide de l'échelle d'empathie de Bryant (1982) avant leur participation aux ateliers, après la fin des ateliers puis environ une année plus tard. Les enseignantes des enfants complètent, de leur côté, le Teacher Report Form (Achenbach & Rescorla, 2001) afin d'évaluer leurs problèmes de comportement aux trois temps de mesure. On note une amélioration significative des scores d'empathie suite à la participation des enfants aux ateliers. Au prétest, le score moyen d'empathie des enfants est inférieur à celui rapporté par Bryant (1982) dans son étude de validation auprès d'enfants du même groupe d'âge. Il est par la suite supérieur à ce score. La plupart des scores obtenus aux sous-échelles Agressivité, Transgression de règles et Problèmes sociaux du TRF avant la participation des enfants aux ateliers se situent dans la zone clinique ou critique. Des progrès apparaissent dès la fin des ateliers mais surtout au cours de l'année suivante. Plus précisément, les problèmes extériorisés et les problèmes sociaux diminuent de façon significative au cours de l'année suivant la fin des ateliers. Par contre, aucun changement significatif n'apparaît dans les problèmes intériorisés, c'est-à-dire dans les problèmes d'anxiété/dépression, de retrait/dépression et de plaintes somatiques. Un examen des scores de chacun des enfants à l'Échelle d'empathie de Bryant et aux sous-échelles du Teacher Report Form révèle, en outre, des différences individuelles considérables à la fois dans les conduites et dans les habiletés des enfants avant leur participation aux ateliers et par la suite. Malgré les progrès réalisés, il faut aussi souligner que le niveau d'agressivité des enfants demeure élevé. Les résultats obtenus montrent que la participation aux ateliers a entraîné une amélioration des habiletés empathiques des enfants, surtout chez ceux dont les scores d'empathie étaient au départ les plus faibles. Les jeux de rôle, discussions et autres activités utilisées lors des ateliers semblent donc avoir eu l'effet positif escompté sur le niveau d'empathie. Les changements comportementaux semblent se produire de façon plus progressive, ce qui suggère que les habiletés acquises par les enfants au cours des ateliers ont été peu à peu intégrées pour se répercuter sur leurs conduites. La lourdeur des problèmes présentés par les enfants qui ont participé à mon programme, la complexité et la gravité des situations auxquelles ils doivent faire face quotidiennement, en particulier, dans leur milieu familial, suggèrent cependant que seule une intervention plus globale, à laquelle participeraient leurs proches, pourrait avoir un impact significatif et durable à la fois sur le niveau d'empathie des enfants et sur leurs compétences sociales.

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