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Les espaces ruraux d'Afrique noire à travers la géographie scolaire : des représentations à l'espace symboliqueBédouret, David 05 October 2012 (has links) (PDF)
Les espaces ruraux d'Afrique noire sont utilisés par la géographie scolaire pour démontrer la misère et le malheur ou encore pour illustrer la diversité des paysages ruraux dans le monde et la dichotomie Nord-Sud. Notre réflexion s'inscrit dans une perspective postcoloniale puisqu'il s'agit de traquer les représentations encore ancrées dans la mythologie coloniale et de comprendre leur mécanisme d'inertie. L'étude des manuels scolaires de géographie doit permettre de faire ressurgir les représentations exotico-coloniales des espaces ruraux d'Afrique noire et de les analyser, parce qu'ils sont les témoins d'une mémoire collective et des représentations partagées. Leur impact sur les élèves et les enseignants est non négligeable. Ces trois acteurs, qui composent la classe, forment une communauté représentationnelle et discursive. Les mécanismes de construction du savoir, l'importance des représentations dans les processus didactiques nous permettent de comprendre comment se construisent le regard et le discours sur un territoire, même lointain, comme celui de l'Afrique noire. Ce regard et ce discours participent alors à l'élaboration de l'espace symbolique. Ce concept peut être défini comme une superstructure à travers laquelle les individus et les sociétés élaborent leur rapport au monde soit leur géographicité et produisent du territoire, de l'identité et de l'altérité. Il permet à partir des représentations, d'observer leurs impacts sur les territoires donc d'étudier les dimensions idéelles et matérielles, in fine d'appréhender l'Afrique noire dans la complexité et le mouvement.
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Les espaces ruraux d’Afrique noire à travers la géographie scolaire : des représentations à l’espace symbolique / Rural areas of Tropical Africa through school geography : from representations to space symbolic systemBédouret, David 05 October 2012 (has links)
Les espaces ruraux d’Afrique noire sont utilisés par la géographie scolaire pour démontrer la misère et le malheur ou encore pour illustrer la diversité des paysages ruraux dans le monde et la dichotomie Nord-Sud. Notre réflexion s’inscrit dans une perspective postcoloniale puisqu’il s’agit de traquer les représentations encore ancrées dans la mythologie coloniale et de comprendre leur mécanisme d’inertie. L’étude des manuels scolaires de géographie doit permettre de faire ressurgir les représentations exotico-coloniales des espaces ruraux d’Afrique noire et de les analyser, parce qu’ils sont les témoins d’une mémoire collective et des représentations partagées. Leur impact sur les élèves et les enseignants est non négligeable. Ces trois acteurs, qui composent la classe, forment une communauté représentationnelle et discursive. Les mécanismes de construction du savoir, l’importance des représentations dans les processus didactiques nous permettent de comprendre comment se construisent le regard et le discours sur un territoire, même lointain, comme celui de l’Afrique noire. Ce regard et ce discours participent alors à l’élaboration de l’espace symbolique. Ce concept peut être défini comme une superstructure à travers laquelle les individus et les sociétés élaborent leur rapport au monde soit leur géographicité et produisent du territoire, de l’identité et de l’altérité. Il permet à partir des représentations, d’observer leurs impacts sur les territoires donc d’étudier les dimensions idéelles et matérielles, in fine d’appréhender l’Afrique noire dans la complexité et le mouvement. / The rural areas of Tropical Africa are used by the geography applied at school to show misery and misfortune or to illustrate the diversity of the rural landscapes in the world and the dichotomy between North and South. Our thought falls under a postcolonial approach since it is a question of tracking the representations still anchored in colonial mythology and understanding their mechanism of inertia. The study of the school geography textbooks will enable us to enlighten the presence of exotico-colonial representations of the rural areas of Tropical Africa so that we can analyze them. The geography textbooks are the witnesses of a collective memory and shared representations. Their impact on the pupils and the teachers is considerable. These three actors, who make the class, form a representational and discursive community. The way knowledge is built, together with the importance of representations in the didactic process, will lead us to establish how the vision and the way one talks about a territory - even as far from us as Tropical Africa - are shaped. This vision and the way one talks about a territory is part of the development of space symbolic system. This concept can be defined like a superstructure through which the individuals and the societies develop their connections to the world, that is to say their geographicity, thus creating their own notions of territory, identity and otherness. Starting from representations, this concept allows us to observe the impact on the territories and to study their phenomenological and material dimensions, in fine to apprehend the Tropical Africa, its complexity and its movement.
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Political Identity in Nairobi’s Central Business District (CDB) : an æsthetic critique / La manifestation spatiale de l'identité politique dans le centre de Nairobi (Kenya) (1899-1995)Muthuma, Lydia Waithira 14 January 2013 (has links)
Cette étude se penche sur la façon dont le pouvoir politique se est imaginé et imagée dans le centre-ville de Nairobi. Il examine comment l'environnement bâti de la ville a transformé l'ubiquité en place-de-appartenance. Construit culture est considérée comme un outil (mais non exclusif) pour forger une relation entre la société et un contexte spatial donné; un support pour la société de «personnaliser» son espace. L'accent est mis bâtiments emblématiques situées dans l'espace central, public et symbolique et est en outre délimitée à leur style architectural. L'autorité politique, mais pas singulièrement responsables de l'identité collective, a été choisi comme point de départ, car sa contribution est décisive. Par conséquent, il est aussi un produit de la performance politique Nairobi est interrogé. Une exploration des connotations et les nuances des styles utilisés pour ériger ses bâtiments emblématiques possibles sont esquissées. Gouvernement colonial de Nairobi utilisé un style néo-classique. Kenyatta, le premier président indigène, se est éloigné de cette tradition néo-classique. Sa préférence était une déclaration stylisée-africaine. Et, en plus de choisir un style différent, il réorienté la dynamique spatiale dans City Square ainsi ré-articuler son identité. Pour un examen plus complet de Nairobi, elle est comparée à Dar es-Salaam (la capitale commerciale de la Tanzanie) voisin. Dar es Salaam dispose d'une plus grande variété dans les styles architecturaux: arabo-swahili, classique européenne avec des fonctionnalités omanais-arabes et les Sarrasins compositions décoratives. Pendant ce temps, la variété architecturale à Nairobi coloniale, où les Britanniques avaient plus de six décennies undisturbed- pour élaborer leur image, est carrément néo-classique. Présenté avec plus (ou moins) polarisée images coloniales, les présidents autochtones du Kenya et de la Tanzanie ont réagi différemment. L'image postcoloniale de Nairobi est ouvertement «africaine» peut-être une réponse au classicisme néo aussi manifeste des coloniaux. Dar es Salaam, d'autre part, est dépourvu de stridente de va-et-vient dans ses discours stylistiques. En conclusion, il semble que le plus fougueux du concours sous-jacente de posséder une ville, plus articuler son image spatiale; plus contesté un espace a été, le plus spectaculaire de l'image qu'il porte. Nairobi a connu un concours de propriété plus intense par rapport à Dar es-Salaam. Une concurrence intense nécessite un style architectural décisive tout pluralisme stylistique prospère où le concours est moins intense. Cela peut ne pas se applique à toutes les villes en Afrique, mais ce est la vue en gros plan, l'identité imagé dans l'espace central de Nairobi. / This study looks at how political power has imagined-and-imaged itself in Nairobi’s city centre. It examines how the city’s built environment has transformed ubiquity into place-of-belonging. Built culture is considered as a tool (though not an exclusive one) for forging a relation between society and a given spatial context; a medium for society to ‘personalise’ its space. The focus is iconic buildings sited in the central, public and symbolic space and is further delimited to their architectural style. Political authority, though not singularly responsible for collective identity, has been selected as the point of departure because its contribution is decisive. Therefore, it is as a product of political performance that Nairobi is interrogated. An exploration of possible connotations and nuances of the styles employed to erect its iconic buildings are sketched out. Nairobi’s colonial government used a neo classical style. Kenyatta, the first indigenous president, distanced himself from this neo-classical tradition. His preference was a stylised-African statement. And, in addition to selecting a different style he re-oriented the spatial dynamics in City Square thus re-articulating its identity. For a fuller scrutiny of Nairobi, it is compared to neighbouring Dar es Salaam (the commercial capital of Tanzania). Dar es Salaam features greater variety in architectural styles: Arab-Swahili, European classical with Omani-Arab features and the decorative saracenic compositions. Meanwhile, architectural variety in colonial Nairobi, where the British had over six decades–undisturbed– to craft their image, is bluntly neo-classical. Presented with more (or less) polarised colonial images, the indigenous presidents of Kenya and Tanzania reacted differently. Nairobi’s postcolonial image is overtly ‘african’ perhaps as a response to the equally overt neo classicism of the colonials. Dar es Salaam, on the other hand, is devoid of strident back-and-forth in its stylistic discourses. In conclusion, it appears the more spirited the underlying contest to own a city, the more articulate its spatial image; the more contested a space has been, the more spectacular the image it bears. Nairobi has experienced a more intense ownership contest compared to Dar es Salaam. Intense competition necessitates a decisive architectural style while stylistic pluralism thrives where the contest is less intense. This may not apply to all the cities in Africa but it is the close-up view, the imaged identity in Nairobi’s central space.
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