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Ecriture romanesque et cultures régionales au Sénégal : des origines à 1992 : de la lettre à l'allusion /Diop, Samba. January 1995 (has links)
Texte remanié de: Habilitationsschrift--Bayreuth, 1993. / Bibliogr. p. 393-462. Index.
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Arkeologi och språk i Norra Östersjöområdet : en kritisk genomgång av de senaste årens försök att finna synteser mellan historisk lingvistik och arkeologi /Bågenholm, Gösta. January 1999 (has links)
Avhandling--Archaeology--Göteborg, 1999. / Résumé en anglais.
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Voix de "maîtres" et chants d'oiseaux : pour une étude pragmatique de l'univers sonore et la communication rituelle parmi les Quechua d'Amazonie péruvienne. / Voices of the « masters » et bird songs : Pragmatic study of the acoustic universe and the ritual communication among the Quechua of the Peruvian AmazonGutierrez, Andrea-Luz 05 January 2012 (has links)
L’objectif de cette thèse est de décrire les usages de la voix dans les échanges ordinaires et rituels des Quechua d’Amazonie péruvienne (Pastaza) et le rôle qui leur est dévolu dans la transmission de la pensée animiste. Comment les Quechua se représentent-ils l’usage de la voix ? Qui parle ? La thèse examine le rôle de l’imaginaire acoustique dans la conceptualisation du langage et de la communication, mais aussi au sein des pratiques et des représentations de la chasse et de la maladie chez les Quechua d’Amazonie. L’analyse du discours montre que l’usage du « masque sonore » et les mécanismes de « voix citées » jouent un rôle clef dans le processus d’attribution d’une « agentivité » aux entités non humaines. Une attention particulière est accordée aux différentes modalités de communication rituelle à travers plusieurs styles discursifs, en particulier un répertoire de chants lyriques, cynégétiques et thérapeutiques. Adoptant une perspective pragmatique, l’auteur décrit les conditions d’apprentissage du savoir rituel et focalise son attention sur un dispositif de mise en abîme de la voix des esprits dans l’énonciation rituelle. Une étude linguistique sensible aux variations discursives montre que cette technique de citation d’une voix non humaine, observée lors de la transmission des chants, trouve un écho remarquable au sein de leur structure poétique. L’auteur soutient que la manipulation indexicale du symbolisme sonore joue un rôle clef dans la performance accomplie, conférant au chasseur-chamane le pouvoir de prêter sa voix aux esprits invoqués. Cette étude pourrait ouvrir de nouvelles perspectives dans les recherches consacrées aux discours rituels amérindiens. / This thesis aims at describing the use of the voice in ordinary an ritual interactions among the Quechua of the Peruvian Amazon (Pastaza), and the role devoted to communication in the transmission of animism. How do the Quechua represent the use of the voice ? Who talks ? This thesis examines the role of acoustic imagination in the quechua conceptualization of language and communication but also in the practice and representation of hunting and sickness among the Quechua of Amazonia. The use of « acoustic sound mask » and « quoted voice » mechanisms play a key role in the attribution of an « agency » to non human entities. Sound imitation appears as an effective perceptive and cognitive strategy, heavily used in the context of learning animistic representations. A close attention is paid to the various modalities of ritual communication through different styles of discourse, particularly in lyrical, therapeutical and cynegetical songs. Adopting a pragmatic perspective, the author describes the learning context of ritual knowledge and pays close attention to the embedding of spirit voices in ritual discourse. A linguistic analysis, sensitive to the discursive variations, shows that this technique of quotation of a non-human voice, observed during the transmission of ritual songs, has a remarkable echo in its own poetic structure. Through the study of these enunciative devices, the author demonstrates that the indexical use of sound symbolism plays a key role in the performance achieved, allowing the hunter-shaman to lend his voice to the spirits invoked. This study could open new perspectives for research on Amerindian ritual discourses.
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La compréhension des gentilés Polacy, Niemcy, Francuzi et Europejczycy par la jeunesse polonaise contemporaine : une étude ethnolinguistique / The understanding of the ethnonyms Polacy, Niemcy, Francuzi and Europejczycy by the contemporary Polish youthViviand, Aline 25 November 2014 (has links)
Notre étude prend pour objet la façon dont la jeunesse polonaise comprend aujourd’hui les gentilés européens tels que Polacy (les Polonais), Niemcy (les Allemands) et Francuzi (les Français), ainsi que le gentilé Europejczycy (les Européens) lui-même, plusieurs années après l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne, faisant suite à la chute du régime communiste. Ces deux évènements historiques relativement récents sont en effet susceptibles d’avoir affecté la perception du monde des Polonais. En appréhendant la signification des gentilés précités par la vision d’une communauté de locuteurs, les jeunes locuteurs Polonais, cette étude s’inscrit dans le courant linguistique des recherches cognitives. Ces recherches mettent en avant, dans l’étude des structures sémantiques de la langue, le lien fondamental entre langue et pensée et prennent pour objectif de parvenir au sujet parlant (en tant que membre d’une communauté de locuteurs), à sa perception, à sa conceptualisation du monde (liée à son expérience) et à son système de valeurs. Notre étude adhère ainsi plus particulièrement au courant de l’ethnolinguistique de Lublin tel que l’a défini Jerzy Bartmiński et selon lequel nous ne saurions chercher le sens des gentilés Polacy, Niemcy, Francuzi et Europejczycy dans les dictionnaires, puisqu’il se trouve avant tout, pour ainsi dire, dans la tête des locuteurs. / Our study takes as its object the way the Polish youth understands today European ethnonyms such as Polacy (the Polish), Niemcy (the Germans), Francuzi (the French), and also the name Europejczycy (the Europeans) itself, several years after the accession of Poland to the European Union, following the fall of the communistic regime. These two historical events, these advances, could affect the way that Polish people perceive the world. This study situates itself in the mainstream of the cognitive linguistics research, which puts in the foreground the crucial link between language and thinking in the study of the semantic structures of language and aims to reach the speaking subject (as a member of a linguistic community), his perception and his conceptualization of the world (connected to his experience) together with his system of values. Therefore this thesis falls within the mainstream of the ethnolinguistic school of Lublin, the basic assumptions of which were described by Jerzy Bartmiński. According to this, the meaning of words such as Polacy, Niemcy, Francuzi and Europejczycy cannot be found in dictionaries, because their meaning exists primarily in the mind of the speakers.
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Analyse ethnolinguistique de l’immigration turque à Montréal : communautés de pratique et sens socialBoyacıoğlu, Utkan 12 1900 (has links)
Cette recherche se penche sur l’organisation post-migratoire de la communauté turque de Montréal
et sur l’influence de cette organisation sur l’utilisation de la langue turque. La recherche a pour but
de vérifier deux hypothèses interdépendantes. La première hypothèse est que la communauté
turque de Montréal, loin d’être monolithique, est hautement structurée. La deuxième hypothèse est
que la structuration de la communauté se reflète dans le discours et se manifeste dans l’utilisation
de la langue turque.
Afin de vérifier ces deux hypothèses, nous avons utilisé une triple méthodologie. D’abord, les
caractéristiques et les dynamiques sociales de la communauté immigrante ont été notées et décrites
selon la méthode d’observation participante. Par la suite, des entrevues semi-dirigées ont été
réalisées auprès de quarante immigrants turcs (17 femmes et 23 hommes, âgés de 18 à 70 ans et à
Montréal depuis au moins 5 ans). Les entrevues ont été structurées en trois modules thématiques :
le premier portait sur l’histoire personnelle ; le deuxième traitait de la langue, et le troisième était
consacré à l’organisation de la communauté turque et à l’actualité. Finalement, des variables
linguistiques pouvant révéler les différences d'utilisation de la langue des groupes de la
communauté turque ont été étudiées : 1- le choix lexical pour parler des femmes et des conjoints,
et 2- la variété et la fréquence des marqueurs métadiscursifs.
Notre étude ethnographique démontre que les Turcs de Montréal forment une communauté
immigrante divisée en au moins deux communautés de pratique (CP), traditionnaliste et
progressiste, chacune avec ses propres lieux d'interaction sociale, son propre discours et son propre
style. L'affiliation des participants à l’une ou à l’autre est tributaire de leurs orientations politiques
et de leurs pratiques religieuses. Notre étude a permis d’identifier parmi les participants un
troisième groupe, périphérique, n’appartenant à aucune des deux CP.
L’analyse du choix lexical a montré que la caractérisation lexicale de la conjointe variait
considérablement entre les CP. Il a été observé que les hommes de la communauté traditionnelle
préféraient le mot hanım (fr. dame) lorsqu'ils parlaient de leurs femmes, tandis que ceux de la
communauté progressiste choisissaient le mot eş (fr. épouse). Ce résultat vient confirmer notre
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hypothèse selon laquelle les membres de la communauté indexent leur identité sociale à travers la
variation lexicale dans les vocables liés au genre.
L’analyse a aussi montré que l’identité sociale des individus influence l’utilisation des marqueurs
métadiscursifs selon le thème de discussion. Même si l’utilisation des supporteurs semble favorisée
par les membres périphériques, les tests statistiques n’ont pas montré de différence significative
entre les groupes. Dans le cas des atténuateurs, leur utilisation est significativement favorisée par
les membres périphériques, ce qui reflète leur neutralité sociopolitique. L’utilisation des marqueurs
métadiscursifs varie également en fonction des thèmes abordés. Si l’utilisation de marqueurs
métadiscursifs atténuateurs et supporteurs des participants est équilibrée lorsqu’ils parlent de leur
histoire personnelle d’immigration ou de la langue, l'utilisation d'atténuateurs augmente et
l'utilisation de supporteurs diminue lorsqu’ils parlent de l’organisation de la communauté turque
et de l’actualité. C’est surtout parmi les membres progressistes et traditionnels que cette différence
est plus évidente. Cette tendance des participants peut s’expliquer par la volonté d’éviter de
marquer son identité en lien avec des enjeux sociopolitiques sensibles en contexte d’entrevue
sociolinguistique. / This research examines the post-migration organization of the Turkish community in Montreal
and the influence of this organization on the use of the Turkish language. The research aims to test
two interrelated hypotheses. The first hypothesis is that the Turkish community in Montreal, far
from being monolithic, is highly structured. The second hypothesis is that the structuring of the
community is reflected in the discourse and manifested in the use of the Turkish language.
In order to test these two hypotheses, we used a triple methodology. First, the characteristics and
social dynamics of the immigrant community were noted and described using the participant
observation method. Then, semi-structured interviews were conducted with 40 Turkish immigrants
(17 women and 23 men, aged 18 to 70 and in Montreal for at least 5 years). The interviews were
structured in three thematic modules: the first dealt with personal history; the second with
language; and the third with Turkish community organization and current events. Finally,
linguistic variables that may reveal differences in language use among groups in the Turkish
community were studied: 1- the lexical choice to talk about women and spouses, and 2- the variety
and frequency of metadiscursive markers.
Our ethnographic study shows that Montreal Turks form an immigrant community divided into at
least two communities of practice (CP), traditionalist and progressive, each with its own sites of
social interaction, its own discourse and its own style. Participants' affiliation to one or the other
is dependent on their political orientations and religious practices. Our study identified a third,
peripheral group of participants who do not belong to either CP.
The analysis of lexical choice showed that the characterization of the spouse in particular varied
considerably between the CPs. It was observed that men from the traditional community preferred
the word hanım (eng. lady) when talking about their wives, while those from the progressive
community chose the word eş (eng. spouse). This result supports our participant observation that
community members index their social identity through lexical variation in gender context.
The analysis also showed that individuals' social identity influences the use of metadiscursive
markers according to the topic of discussion. Although the use of boosters appeared to be favored
by peripheral members, statistical tests did not show a significant difference between groups. In
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the case of hedges, use was significantly favored by peripheral members, reflecting their socio political neutrality. The use of metadiscursive markers also varied by topic. While participants' use
of hedge and booster is balanced when talking about their personal immigration history or
language, the use of hedge increases and the use of booster decreases when talking about Turkish
community organization and current events. This differentiation is most evident among
progressive and traditional members. This tendency of participants may be explained by the desire
to avoid the risk of marking one's identity in connection with such sensitive socio-political issues
in the context of a sociolinguistic interview.
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The form, function and semantics of middle voice in WendatLukaniec, Megan 17 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Le wendat est une langue de la famille iroquoïenne qui ne se parle plus depuis le début du vingtième siècle. Comme les autres langues iroquoïennes, le wendat contient un morphème qui pourrait correspondre au phénomène de la voix moyenne. Ce mémoire compare la forme et la sémantique de la voix moyenne en wendat au concept "d'élaboration relative des événements", tel que l'emploie Suzanne Kemmer (1993; 1994). Les fonctions de la voix moyenne en wendat sont examinées dans le contexte des fonctions du "semi-réfléchi" que décrit Floyd Lounsbury (1953). Le développement diachronique de la voix moyenne en wendat fait aussi partie des questions discutées dans ce mémoire. Les phénomènes de la transitivité et de la lexicalisation sont examinés à la lumière de leurs relations à la voix moyenne en wendat. Les annexes donnent un échantillon du corpus, ainsi que l'ensemble des données qui se sont avérées relever de la voix moyenne.
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Langues africaines, identités et pratiques linguistiques en situation migratoire. Le foyer de travailleurs migrants en région parisienne comme interface entre ici et là-bas / African languages, identities and linguistic practices in migration situation. The home of migrant workers in Paris suburbs as an interface between here and thereAtsé, N'Cho Jean-Baptiste 28 June 2011 (has links)
Notre recherche porte sur les relations entre langues africaines, identités et pratiques linguistiques en situation migratoire et s’inspire des travaux se situant dans les domaines de l’anthropologie linguistique et de la sociologie de l’immigration. À partir de terrains menés dans trois foyers de travailleurs migrants de Montreuil, une ville de la banlieue Est de la région parisienne, nous explorons les méthodes mobilisées par les résidents de ces foyers pour communiquer avec les autres par rapport au contexte et aux interlocuteurs. La vitalité ethnolinguistique d’une langue comme le soninké, le contact des langues africaines entre elles d’une part et entre celles-ci et le français (langue de l’ex-colonisateur et du pays d’accueil) d’autre part dans les foyers de travailleurs migrants, le tout avec les modes de réappropriation et de reconfiguration de ces espaces d’accueil sont au centre de nos réflexions. / Our research focuses on relations between African languages, identities and linguistic practices in migration situation and draws on the work lying in the fields of linguistic anthropology and sociology of immigration. From land conducted in three outbreaks of migrant workers in Montreuil, a suburb east of Paris region, we explore the methods employed by the residents of these homes to communicate with others in relation to the context and interlocutors. Ethnolinguistic vitality of a language as the Soninke, the contact of African languages among themselves and between them and the French (the language of the former colonizer and the host country) in the other workers hostels migrants, with all modes of appropriation and reconfiguration of the reception areas are central to our thinking.
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Éléments de toponymie générale : du Grand-Bornand à Passamainty, terrain de longue durée et enquêtes contrastives en terrain varié dans les domaines roman, polynésien, basque et bantu / Elements of General Toponymy From Le Grand-Bornand to Passamainty : long-term fieldwork and contrastive inquiries into various fieldwork areas in the Romance, Polynesian, Basque, and Bantu domainsDelorme, Jérémie 29 May 2009 (has links)
Rechercher les bases d’une connaissance des toponymes renouvelée et renforcée se situe au fondement de cette thèse. Ce projet repose sur l’hypothèse selon laquelle les approches récentes et actuelles des faits toponymiques peuvent être améliorées. Sa mise en oeuvre invite à engager une réflexion sur les méthodes et les théories de la toponymie. Il s’agit, en s’efforçant de satisfaire aux conditions de cohérence et de rigueur d’une approche scientifique, de poursuivre un but de conceptualisation et de généralisation. Cette démarche répond à l’observation de principes essentiels : 1° aligner la toponymie sur les méthodes et les théories de la linguistique générale ; 2° privilégier l’oralité, les synchronies observables et le point de vue des locuteurs natifs, d’après un idéal d’adéquation de la toponymie, science sociale et science de terrain, à son objet, l’étude des phénomènes toponymiques ; à cette fin, 3°, tirer profit d’une longue expérience des informateurs et du terrain ; et, 4°, soumettre l’étude des toponymes à une analyse progressive, en abordant les faits toponymiques dans leur ordre logique, des plus simples au plus complexes, à travers trois thèmes de recherche majeurs – l’établissement de corpus toponymiques oraux, l’exploration approfondie des lieux désignés par des topoymes, et l’étude des formations toponymiques, menée à rebours de travaux de toponymie dont l’étymologisation constitue le thème directeur. Fondés sur la pratique d’un terrain privilégié – celui d’une toponymie francoprovençale –, les acquis de cette recherche font l’objet d’une évaluation : soumis au contrôle de toponymies-tests – futunienne, basque et comorienne –, ils ne sont tenus pour généralisables qu’après s’être vu corroborés ou amendés. / The purpose of this research is to contribute to an improvement of the knowledge of toponyms. Its basic assumption is that the recent and present day toponymical approaches can be improved. Implementing it calls for a reflection on the methods and theories of toponymy with the aim of conceptualizing and generalising subject to conditions of scientific coherence and rigour. It relies on several essential principles. They are: i- to make toponymy obey the methods and theories of general linguistics; ii- to give a primacy to orality, to observable synchronies and to native speakers’ standpoints, and thus make toponymy adequate to its object of study of toponymical phenomena, as a social and field science; iii- to rely on a long experience with the informants and the fieldwork; iv- to rely on a progressive analysis. In the progressive analysis developed here, toponymical phenomena are addressed in an increasing order of complexity through three major issues that include establishing oral toponymic corpuses in a first step, exploring in depth the places that are referred to by the toponyms in a second step, and the study of toponymic formations in a final step. This final step goes against the toponymic literature which relies mainly on etymologization. This research is mainly based on a practical experience of a Francoprovençal ground and is checked through contrasting it with East Futunan, Basque, and Comorian toponymies taken as specific test-toponymies.
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« Eshkᵘ tshikanakuan kanamehtaik -- Les traces sont encore visibles » : langue et territoire chez les Pekuakamiulnuatsh / Eshku tshikanakuan kanamehtaik -- Les traces sont encore visiblesTipi, Şükran 17 June 2024 (has links)
À l'instar de plusieurs groupes autochtones des différentes régions du monde, les Pekuakamiulnuatsh (Innus du Lac Saint-Jean, Québec, Canada) de la communauté de Mashteuiatsh sont activement engagés dans la lutte pour la reconnaissance et le respect de leur autorité et de leur capacité à s'autogouverner, dans une visée d'autonomie et de souveraineté des peuples autochtones sur leurs territoires. Dans les discussions qui tournent autour de la non-renonciation à la souveraineté et de titres de propriété territoriale non cédés, l'affirmation centrale qui ressort des prises de parole publiques est celle que les territoires ne sont pas des biens qui peuvent être possédés par des particuliers. Le constat qui s'impose est celui qu'une meilleure compréhension de la persistance de l'opposition exercée par plusieurs groupes autochtones à travers le Canada à certains projets de développement doit obligatoirement passer par une analyse des fondements du sentiment d'appartenance complexe à l'environnement qui les entourent, ce sentiment souvent résumé à l'aide du concept de « conscience territoriale » (Lacasse 1996). Au moment où, dans le cadre de la Décennie internationale des langues autochtones de l'UNESCO, les spécialistes et représentant.e.s autochtones rappellent que la sauvegarde de la diversité des langues autochtones est essentielle à la protection de la diversité culturelle et biologique, cette thèse brosse le portrait du lien qu'entretiennent les différentes générations de Pekuakamiulnuatsh avec leur territoire ancestral. Plus précisément, cette analyse de 61 entrevues semi-dirigées fait état de ce que le territoire signifie pour les Pekuakamiulnuatsh qui l'occupent encore, et pour ceux et celles qui ne le fréquentent plus physiquement, et quels sont les facteurs culturels et contextuels qui influent sur leurs discours actuels d'appartenance à ce même territoire. Au niveau linguistique, et au-delà de l'utilisation des noms de lieux et des différentes désignations du territoire ancestral, cette esquisse d'un portrait contemporain de la territorialité des Pekuakamiulnuatsh explore les façons d'exprimer linguistiquement, aux niveaux lexical et grammatical, une relation à un lieu, à un espace, au territoire, afin de dégager les pratiques langagières d'une communauté locale et de voir comment certaines formes d'expression linguistique acquièrent une signification sociale de par leur usage dans l'interaction verbale. Au niveau méthodologique, cette recherche collaborative s'inscrit dans une épistémologie de théorisation ancrée par sa proximité avec le terrain et par le développement d'un cadre théorique intégré qui émerge des données obtenues dans un contexte collaboratif mettant en application les Principes PCAP (Centre des Premières Nations 2007 ; Schnarch 2004), à l'intérieur d'une entente de partenariat avec la communauté de Mashteuiatsh. À la croisée disciplinaire entre l'anthropologie du langage et de l'ethnolinguistique, de l'anthropologie de l'espace et de la géographie humaine, avec les perspectives tant analytiques que méthodologiques inspirées des épistémologies et méthodologies autochtones (Atleo 2005 ; Battiste et Henderson 2000 ; Brant Castellano 2004 ; Hart 2010 ; Rice *et al.* 2005 ; Simpson 2000 ; Tuhiwai Smith 2012) et ancrées dans les valeurs de relationnalité (Gonzalez 2021 ; Tipi 2021) et de réciprocité dans les rapports dynamiques entretenus entre les expertises locales sollicitées et les pratiques de collaboration entre partenaires du projet, cette thèse représente une contribution originale aux études de la territorialité d'un point de vue langagier. Mises en application ensemble, ces approches et les principes qu'elles renferment, permettent de mieux appréhender les dynamiques sous-jacentes au processus d'appropriation et d'expression d'une territorialité propre aux Pekuakamiulnuatsh et la reconfiguration actuelle de celle-ci. Le travail de terrain effectué se veut une contribution au corpus foisonnant d'études et de réflexions du domaine de la revitalisation des langues dites en péril (Austin et Sallabank 2014), notamment par une meilleure conceptualisation des dynamiques et des idéologies langagières à l'œuvre au sein des communautés autochtones qui revendiquent ces langues. Il s'agit d'une tentative d'amener une meilleure compréhension de la construction d'une identité linguistique à travers les processus d'interaction au sein d'une communauté linguistique, incluant la négociation des appartenances et des compétences (Kroskrity et Avineri 2014), même entre différentes générations de membres, à l'exemple de la communauté partenaire de l'étude, Mashteuiatsh. Cette étude langagière des dimensions ontologiques inhérentes à la territorialité *ilnu* propose ainsi une analyse multidimensionnelle de l'expression d'une continuité relationnelle avec le territoire en termes de mobilités et de responsabilités. / Like many indigenous groups in different parts of the world, the Pekuakamiulnuatsh (Innu of Lac Saint-Jean, Quebec, Canada) of the First Nation community of Mashteuiatsh are actively engaged in the struggle for recognition and respect for their authority and capacity for self-governance, with a view to the autonomy and sovereignty of indigenous peoples over their territories. In the discussions that revolve around the non-renunciation of sovereignty and Aboriginal titles on unceded territories, the central assertion that emerges from the public indigenous discourse is that territories are not property that can be owned by individuals. It is clear that a better understanding of the persistent opposition of many Indigenous groups across Canada to certain development projects must include an analysis of the basis of their complex sense of belonging to the environment around them, which is often summarised in the concept of 'territorial consciousness' (Lacasse 1996). At a time when, in the context of UNESCO's International Decade of Indigenous Languages, Indigenous specialists and representatives are reminding us that safeguarding the diversity of indigenous languages is essential to the protection of cultural and biological diversity, this thesis paints a picture of the relationship that the various generations of Pekuakamiulnuatsh have with their ancestral territories. More specifically, this analysis of 61 semi-structured interviews shows what the territory means to the Pekuakamiulnuatsh who still occupy it, and, for those who do no longer physically have access to it, what cultural and contextual factors influence their current discourses of belonging to this same territory. At the linguistic level, and beyond the use of place names and various designations of the ancestral territory, this sketch of a contemporary portrait of the territoriality of the Pekuakamiulnuatsh explores the ways of expressing linguistically, at the lexical and grammatical levels, a relationship to a place, a space, or the territory, in order to identify the linguistic practices of a local community and to see how certain forms of linguistic expression acquire a social meaning through their use in verbal interaction. At the methodological level, this collaborative research is part of an epistemology of theorization anchored by its proximity to the field and by the development of an integrated theoretical framework that emerges from the data obtained in a collaborative context applying the OCAP Principles (Centre des Premières Nations 2007 ; Schnarch 2004), within a partnership agreement with the community of Mashteuiatsh. At the disciplinary crossroads between the anthropology of language and ethnolinguistics, the anthropology of space and human geography, with both analytical and methodological perspectives inspired by indigenous epistemologies and methodologies (Atleo 2005 ; Battiste et Henderson 2000 ; Brant Castellano 2004 ; Hart 2010 ; Rice *et al.* 2005 ; Simpson 2000 ; Tuhiwai Smith 2012) and rooted in the values of relationality (Gonzalez 2021 ; Tipi 2021) and reciprocity in the dynamic relationships maintained between the local experts solicited and the practices of collaboration between project partners, this thesis represents an original contribution to the study of territoriality from a linguistic anthropological perspective. When applied together, these approaches and the principles they contain allow for a better understanding of the dynamics underlying the process of appropriation and expression of a territoriality specific to the Pekuakamiulnuatsh and its current reconfiguration. The fieldwork carried out is intended to contribute to the abundant body of studies and reflections in the field of revitalization of endangered languages (Austin et Sallabank 2014), particularly through a better conceptualization of the language dynamics and ideologies at work within the Aboriginal communities that claim these languages. It is an attempt to bring about a better understanding of the construction of linguistic identity through the processes of interaction within a linguistic community, including the negotiation of belonging and skills (Kroskrity et Avineri 2014) even between different generations of members, as in the case of the partner community of the study, Mashteuiatsh. This linguistic study of the ontological dimensions inherent in *ilnu* territoriality thus provides a multidimensional analysis of the expression of relational continuity with the territory in terms of mobilities and responsibilities.
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Bilingualism in Minority Settings in Canada: Fusion or Assimilation?Freynet, Nathalie 25 July 2013 (has links)
Despite the prevalence of bilingual identity among linguistic minority youth in Canada, few studies have empirically investigated its acculturative consequences. This study explores the nature of bilingual identity, as determined by language confidence, in various ethnolinguistic contexts. More specifically, it investigates the relation between language confidence and identity as moderated by ethnolinguistic vitality. It also verifies whether bilinguals can be distinguished from predominantly unilingual participants on factors related to the maintenance of identity, namely subjective ethnolinguistic vitality and language usage and evaluates the impact of ethnolinguistic vitality on these differences. Data from the Survey on the Vitality of Official-Language Minorities collected by Statistics Canada among francophones outside of Quebec and anglophones in Quebec (N = 7377) was used for analysis. The results of univariate and multivariate analyses of variance show that language confidence is significantly related to levels of identity for all regions. Bilinguals are significantly distinct from predominantly monolingual participants on most factors for maintenance of identity. However, among all francophone samples, bilinguals most resemble the franco-dominant participants. The implications of these findings on the understanding of the nature of bilingual identity are discussed.
Malgré la prévalence de l’identité bilingue parmi les jeunes de groupes minoritaires linguistiques au Canada, peu d’études ont vérifié ses conséquences acculturatives de façon empirique. Cette étude explore la nature de l’identité bilingue telle que déterminée par la confiance langagière, dans divers contextes ethnolinguistiques. De façon plus spécifique, la relation entre la confiance langagière et l’identité, modérée par la vitalité ethnolinguistique est
examinée. Par ailleurs, l’étude explore si les gens bilingues se distinguent de ceux qui ont une prédominance langagière sur des facteurs liés au maintien de l’identité, soit la vitalité ethnolinguistique subjective et l’utilisation langagière, et évalue l’impact de la vitalité ethnolinguistique sur ces différences. Les analyses ont été menées à partir des données de l’Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle de Statistique Canada recueillies auprès des francophones de l’extérieur du Québec et des anglophones du Québec (N = 7377). Les résultats d’analyses univariées et multivariées dévoilent que pour chacune des régions ethnolinguistiques, la confiance langagière est significativement liée à l’identité. Les bilingues se distinguent significativement de ceux à prédominance langagière sur la plupart des facteurs importants au maintien de l’identité. Toutefois, parmi les groupes francophones, les bilingues ressemblent le plus aux participants franco-dominants. Les conséquences de ces résultats sur la compréhension de la nature de l’identité bilingue sont discutées.
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