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Reconnaissance des minorités nationales et reconfiguration démocratique : les cas de l'Espagne et de l'Europe centrale et orientale

Morar, Cristina 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à la question de la reconnaissance symbolique et politique des minorités culturelles et nationales en Europe centrale et orientale et étudie la possibilité d'aborder cette question à partir du cadre conceptuel du théoricien canadien Will Kymlicka, et notamment de son modèle d'un droit spécifique pour les minorités culturelles. Nous donnons suite à l'échange théorique auquel s'emploient divers théoriciens est-européens et Will Kymlicka, dans l'ouvrage collectif Can libéral pluralisme be exported?, à propos de la pertinence de ses thèses dans le contexte des processus de démocratisation des pays est-européens. Plus particulièrement, à partir d'une étude de l'expérience espagnole de démocratisation et d'aménagement du pluralisme national, nous poursuivons la discussion qu'a entamée ce collectif autour de la possibilité de traiter simultanément les questions de la démocratisation des institutions et des droits démocratiques, d'un part et de la reconnaissance des droits différenciés aux minorités, d'autre part.
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1989 et les intellectuels de gauche en Europe centrale : le cas de Václav Havel, Adam Michnik et György Konrád

Poitras, Sébastien January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Figures de la modernité. Théorie et pratique du texte dans les littératures d’Europe centrale (1900-1914) à travers les œuvres de Karol Irzykowski, Ladislav Klíma et Géza Csáth / Figures of Modernity : Text Theory and Practice in Central-European Literature (1900–1914) in the Works of Karol Irzykowski, Ladislav Klíma and Géza Csáth

Chmurski, Mateusz 08 December 2012 (has links)
Se donnant pour cadre chronologique la période charnière entre l’héritage du XIXe siècle etles mouvements artistiques modernes, cette thèse analyse les enjeux de l’écriture diaristiqueface à l’oeuvre de fiction de trois écrivains centre-européens : le Polonais Karol Irzykowski(1873–1944), le Tchèque Ladislav Klíma (1878–1928) et le Hongrois Géza Csáth (1883–1918). Seules leurs oeuvres des années 1900–1914 sont analysées, mais le corpus est triple :on y observe effet le croisement constant de la pratique diaristique avec l’écriture d’oeuvres defiction et les tentatives de théorisation de l’expérience moderne dans leurs essaispsychologiques, psychanalytiques ou (para)philosophiques. Le cadre commun de la réflexionreste, d’une part, l’exploration des dispositifs d’écriture au croisement du vécu et du littéraireà travers l’exploration des manuscrits ; de l’autre, la réflexion contemporaine sur laconstruction narrative de l’identité. La thèse proposée réside dans l’idée qu’à l’aune du siècledernier, une révision du partage fondamental entre genres littéraires s’est imposée comme unenécessité face à la crise de l’individu moderne. L’écriture du journal personnel en vient àdépasser son rôle de témoignage : le manuscrit révèle tous les aspects d’une existence quinous soient accessibles. Cinq chapitres consécutifs articulent le lien intrinsèque entrel’existentiel et le fictionnel dans l’ensemble de l’oeuvre de chacun des trois auteurs. / This thesis concerns the crucial time when the heritage of 19th century and the birth of modernartistic movements intertwine. It focuses on the relation between diaristic writing and fictionin the works of three Central-European authors: the Pole Karol Irzykowski (1873–1944), theCzech Ladislav Klíma (1878–1928) and the Hungarian Géza Csáth (1887–1919). Only theirworks from the period 1900–1914 are considered, but the corpus’ nature is threefold, since itreflects the constant interweaving of the diaristic practice in fiction, essays and psychological,psychoanalytical and (para)philosophical essays. The common frame of analysis is to befound, on one hand, in the exploration of writing deployments (dispositifs as defined byMichel Foucault) connecting the existential and literary dimensions through the examinationof the manuscripts, and on the other, in the contemporary idea of the narrative constitution ofidentity. The thesis proposed is that at the beginning of the last century the crisis of modernsubject abolished the borders between literary genres. Keeping a diary became far more than atestimonial practice: its manuscripts reveal all the accessible aspects of one’s existence. Fiveconsecutive chapters explore this intrinsic junction between the existential and the fictional inthe entire oeuvre of the three authors.
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La ville de Brody au cours du long 19e siècle : l'histoire d'une contre-performance / The Town of Brody in the Long Nineteenth Century : a History of Failure ?

Kuzmany, Börries 19 December 2008 (has links)
La ville de Brody en Galicie autrichienne, située aujourd’hui en Ukraine occidentale, devint ville frontalière de l’Empire des Habsbourg suite au Premier partage de la Pologne en 1772 et l’est restée jusqu’à 1918. La thèse esquisse un portrait de cette ville au cours du long 19e siècle. A première vue, la notion de « contre-performance » s’impose : des critères objectifs comme la croissance économique et démographique, tout comme la perception des contemporains connus comme l’écrivain Joseph Roth, qui décrit Brody comme le symbole éternel de la périphérie, invitent à un tel constat. La thèse conteste cet avis parce que beaucoup de témoignages qui ont été produits à partir de la seconde moitié du 19e siècle ont ignoré l’importance de Brody jusqu’en 1800, et ont projeté le présent sur le passé. La thèse veut aussi relativiser dans une certaine mesure cette contre-performance économique et démographique parce que, par rapport à la Galicie, ce déclin doit être perçue plutôt comme une « normalisation ». / Brody, a town today lying in Western Ukraine, became a border town of the Habsburg Empire following the First Partition of Poland in 1772. This thesis embraces a timespan of almost 150 years, excluding the First World War. It examines Brody’s economic and social history in the first two sections; the third section is dedicated to the perception of the town’s Austrian past. The most important material which serves as the basis for this work are archival sources mainly holdings in L’viv, Vienna, Paris and Kraków as well as published sources such as statistics, administrative handbooks and travel reports.
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Vers une nouvelle Europe ? Les systèmes de sécurité en Europe centrale après la chute du rideau de fer / Security systems in Central Europe after the fall of the Iron Curtain

Torbicka, Kinga 30 June 2014 (has links)
Le changement historique de l’ordre international a lieu après la chute du Rideau de fer en 1989. Les pays de l’Europe centrale après 45 ans de régime communiste regagnent leur liberté et souveraineté. Cette région historiquement, culturellement et géographiquement homogène et en même temps hétérogène (ethniquement et religieusement) « revient en Europe ». Dans cette nouvelle architecture elle se retrouve devant des défis majeurs : les transformations politiques et économiques, la redéfinition des relations avec les plus importants voisins (l’ex-URSS, l’Allemagne unie et la CEI) et le choix d’une option pour la sécurité de leur région (la neutralité, le système collectif, le modèle européen ou la variante euro-atlantique). Les pays centre-européens décident de développer une coopération régionale (Groupe de Visegrád, ICE, ALECE), subrégionale (euro-régions) et devenir les membres des plus importantes organisations internationales de sécurité (OTAN, OSCE, ONU et UE) afin d’assurer et renforcer la sécurité dans la région. Désormais, leur système de sécurité est fondé sur l’Alliance atlantique et la Politique de sécurité et de défense commune ainsi qu’il est soutenu par une coopération régionale développée et des relations efficaces et durables avec le voisinage le plus proche. À l’aube de XXIe siècle face à une dynamique de sécurité les pays centre-européens se retrouvent devant les nouveaux défis : le bouclier anti-missile, la globalisation, le terrorisme, la sécurité énergétique et la question de Kaliningrad. « La nouvelle Europe » comme un jouer à plein droit sur l’arène internationale devient un baromètre de la sécurité du continent européen. / The fall of the Iron Curtain in 1989 brought a major change in the global balance of power. After 45 years under an imposed communist regime, the countries of Central Europe regain their freedom and sovereignty. The historically, culturally and geographically homogeneous region (at the same time widely diverse in terms of ethnic and religious structure) “returns to Europe”. In this new scheme of international relations, it faces new challenges: political and economic transformation, a revision of its relations with its most important neighbors (the former USSR, unified Germany and the Commonwealth of Independent States), the choice of a security model for the region (neutrality, collective security, the European or the Euro-Atlantic option). The countries of Central Europe decide to develop cooperation within the regional (the Visegrad Group, the Central European Initiative, the Central European Free Trade Agreement) and the sub-regional (Euroregions) dimension, and to join the most important security organizations in the world (NATO, OSCE, UN, EU) in order to ensure and increase security in the region. As a consequence, their security system is currently based on the North Atlantic Treaty and the Common Security and Defense Policy, and supported by networks of regional cooperation as well as enduring and dependable relations with their neighbors. In light of the dynamics of the security process, these countries must now confront new challenges, which include the missile defense shield, terrorism, energy security and the Kaliningrad problem. The “New Europe” as an equal player on the international stage has become the gauge of security on the European continent.
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L'atlantisme de l'Europe centrale et orientale comme exemple de quête d'une alliance : le cas de la Pologne

Sadat, Arezki 06 1900 (has links) (PDF)
La Pologne, un ancien membre du Pacte de Varsovie, est aujourd'hui considérée comme le plus pro-américain en Europe centrale et orientale. Ses dirigeants mettent de l'avant l'attachement de leur pays aux liens transatlantiques, même si leurs déclarations rencontrent souvent la désapprobation des autres membres de l'Union européenne, notamment la France et l'Allemagne. Les relations privilégiées entre Varsovie et Washington sous-entendent l'existence d'une alliance telle que définie par les théoriciens des relations internationales. Pour les Polonais, le concept de « nouvelle Europe » n'a pas forcément une connotation dépréciative. Il est évident que la primauté de la sécurité est une caractéristique essentielle de la politique étrangère de la Pologne. En outre, Varsovie ambitionne de jouer un rôle beaucoup plus important en Europe, d'où son acharnement à faire de sa politique orientale une stratégie européenne, dans laquelle la dimension orientale occupe une place de choix. Afin de comprendre les motivations des dirigeants polonais, ce mémoire revient sur les grandes lignes de la politique orientale telle qu'énoncées, il y a plusieurs décennies, par les deux intellectuels polonais, Jerzy Giedroyc et Juliusz Mieroszewski, soucieux d'éviter à leur pays les tragiques expériences du passé. L'action des différents gouvernements qui se sont succédé à Varsovie après 1989 est soumise à une critique. Ainsi, les rapports de la Pologne avec ses voisins et ses efforts pour l'installation du système de défense antimissile sont analysés. Deux autres aspects de la politique polonaise complètent cette étude, en l'occurrence les missions militaires à l'étranger et les tentatives d'assurer une indépendance à l'égard des approvisionnements en gaz russe. Dans le présent mémoire, un cadre réaliste classique sert à expliquer les orientations de la politique étrangère de la Pologne. Deux concepts majeurs rattachés à cette école, à savoir l'équilibre des puissances et la culture stratégique, facilitent la compréhension des questions étudiées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pologne, sécurité, politique orientale, Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, Relations internationales.
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The nature of difference : history and lithic use-wear at two Upper Palaeolithic sites in Central Europe /

Tomášková, Silvia. January 2000 (has links)
Diss. Ph.D.--Anthropology--Berkeley (Calif.)--University of California, 1995. / Bibliogr. p. 141-159.
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"Ostdeutsch heißt Gesamtdeutsch" : Organisation, Selbstverständnis und heimatpolitische Zielsetzungen der deutschen Vertriebenenverbänd 1949-1972 /

Stickler, Matthias, January 2004 (has links)
Texte légèrement remanié de: Dissertation--Würzburg--Julius-Maximilians-Universität, 2003. / Bibliogr. p. 462-490.
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Professionnalisation à travers la socialisation internationale et les "usages de l'Europe". Le cas des organisations syndicales en Bulgarie, KNSB et KT Podkrepa, après 1989.

Spasova, Slavina 24 September 2015 (has links)
Comment appréhender l’acteur syndical dans le changement des cycles historiques et « le passage, à la fin des années 80, d’une conjoncture économique à une autre, d’une forme syndicale à une autre ». (Mouriaux, René dans Launey, Michel 1990). En se passionnant par ce questionnement notre thèse de doctorat se penche sur l’étude de cas de la construction de l’acteur syndical et son rôle dans l’espace politique, économique et social en Bulgarie après 1989. Un pays qui à l’orée de l’instauration du régime communiste (fin 1940) ne compte qu’une poignée de travailleurs industriels. Cependant jusqu’au milieu des années 1945, malgré les aléas liées aux différents régimes autoritaires, des Fédérations syndicales bulgares s’organisent souvent avec de l’aide étrangère. En outre, elles sont également divisées selon des lignes idéologiques des débats politiques et syndicaux internationaux. Par la suite, au début de l’instauration du régime communiste, il s’agissait de « créer » les travailleurs industriels. Les syndicats avaient des fonctions de « courroie de transmission » du Parti à l’image des syndicats soviétiques, principalement liées à leur « encadrement » à travers la fourniture de services sociaux (gestion des allocations sociales, les bases de repos, etc.) mais également la « surveillance de la productivité » à travers la « compétition socialiste ». Après la chute du régime communiste la question de la survie des anciens et la construction de nouveaux syndicats et de leur rôle se pose dans toute la région de l’ancien Bloc de l’Est. Ainsi, visant à dépasser les dichotomies analytiques en termes de force/faiblesse (due principalement aux cause externes structurelles) longuement présentes dans les recherches sur les syndicalismes en Europe centrale et orientale, notre thèse présente une tentative de saisir la complexité de la construction et le rôle des deux Confédérations bulgares, KNSB et KT Podkrepa. Le fil conducteur de notre recherche, à travers la méthode de process- tracing, questionne la professionnalisation de ces organisations à travers la socialisation internationale et les « usages de l’Europe » sur la scène nationale. De nouveau, comme dans le passé du syndicalisme bulgare, les influences étrangères paradigmatiques et matérielles, sont primordiales. Dans une perspective pluridisciplinaire prenant comme base heuristique les néo-institutionnalismes sociologique et discursif - au carrefour de la sociologie des professions, et des littératures sur la socialisation internationale et les « usages de l’Europe » – notre travail tend à saisir la complexité du processus de la création et la transformation du syndicalisme dans un contexte politique, économique et social en pleine mutation. Conçue de telle manière notre recherche permet de concevoir les interactions entre le niveau européen (international) et le niveau national notamment à travers les outils conceptuels des usages de l’Europe. La trame de notre analyse est la professionnalisation conçue en tant que « construction sociale » (Larson 1977) qui est principalement le résultat des mécanismes de la socialisation internationale et de ses usages au niveau national. Nous l’appréhendons à travers les trois dimensions qui sont le « projet professionnel », la conflictualité sur le monopole de la compétence (Abbott 1988) et l’élaboration d’un code éthique commun de valeurs. Comme le souligne Larson, « [t]he core of the professionalization project is the production of professional producers ». (1977: 50) Ainsi, sommes- nous concentrée sur les paradigmes principaux et les acteurs qui les véhiculent. Quels sont les idées et les intérêts et les environnements institutionnels dans ce processus mais surtout quelles en sont les principales interactions? Quels en sont les résultats ?Notre analyse repose sur un matériau empirique de 93 entretiens semi-directifs avec des leaders syndicaux et d’autres acteurs concernés dans de processus effectués lors de trois terrains de recherche entre 2012 et 2014. Ses entretiens sont complétés par 72 questionnaires concernant le profil et les attitudes envers leur travail syndical des leaders de tout l’échelon de l’organisation. En outre, nous avons analysé les documents programmatiques, des archives personnelles et de la littérature grise provenant des deux Confédérations. Notre analyse a décelé deux grandes périodes dans ce processus :la période de la construction du syndicalisme moderne bulgare (1989-1997) et la période de consolidation institutionnelle (1997-2015). Nos principaux résultats démontrent que pendant la première période la professionnalisation du syndicalisme bulgare est principalement fonction de la socialisation internationale (à travers les mécanismes d’apprentissage et persuasion et « socialisation anticipatrice » (Merton 1957) d’avant 1989) des principaux dirigeants de deux Confédérations. Une constellation de contacts personnels, syndicaux (Confédération Internationale des syndicats libres (CISL), CES, AFL-CIO, FO, FGTB) et des environnements socialisateurs (OIT, FMI) y sont présents pour pourvoir de l’aide matérielle et idéationnelle. Toute en exemplifiant leurs propres modèles syndicaux, la majorité de ces organisations véhiculent le paradigme de la « coopération tripartite ». Les usages cognitifs, stratégiques et de légitimation de ces contacts de la part des syndicats bulgares sont primordiaux dans la légitimation interne (organisationnelle) et pour consolider les relations entre les deux Confédérations. En outre ses usages deviennent la principale arme cognitive et stratégique dans le rapport de force avec les différents gouvernements principalement pour institutionnaliser le tripartisme. Celui-ci est perçu par les deux Confédérations comme la condition sine qua non de la réussite de la transition politique et économique bulgare dans laquelle, elles voient leur rôle en tant que syndicalisme de « coopération ». La seconde période, s’ouvre avec leur admission dans la CES et la période d’adhésion à l’UE. Les acteurs syndicaux étrangers et les mécanismes de la socialisation internationale subsistent, mais se transmettent d’une manière institutionnalisée, les syndicats en faisant usage pour leur consolidation interne et rôle dans le processus décisionnel. Le paradigme européen du Dialogue social devient primordial dans le discours et les actions syndicales. Comme le souligne un acteur syndical « « […] si quelque chose n’allait pas bien, nous les menacions [les gouvernements] d’aller le dire à l’Union Européenne ». Pendant cette période nous avons démontré l’hypothèse que bien que l’UE n’a que peu de compétences en matière de politique sociale, les deux Confédérations syndicales ont réussi à faire usage des différentes ressources et contraintes du niveau européen afin de consolider, institutionnaliser et légitimer leur rôle dans le système politique bulgare. Les syndicats se saisissent et interprètent les exigences communautaires en la matière principalement pour renforcer leur capacité « instituante » (représentativité institutionnelle) et créer « une nouvelle surface institutionnelle ». Nous pouvons conclure qu’au niveau interne, la professionnalisation s’exprime dans l’apprentissage à tous les niveaux d’un nouveau paradigme :celui du dialogue social (bipartite, local et d’entreprise) et son institutionnalisation à ces différents niveaux organisationnels. Au niveau externe, la professionnalisation s’exprime dans l’institutionnalisation de différentes formes de participation et de droits. Au cours de cette seconde période, les dimensions de la professionnalisation :le projet professionnel, la conflictualité sur le monopole de la compétence et enfin l’intégration de nouveaux codes d’éthique et de valeurs s’expriment principalement à travers la quête de la part de l’acteur syndical de l’institutionnalisation de son rôle. Le « projet professionnel » des deux Confédérations pendant cette période s’exprime dans le fait de « monopoliser l’accès au métier » au niveau national à travers le renforcement de l’institutionnalisation de la représentativité syndicale et la négociation de dispositions législatives éliminatoires pour les « concurrents ». En outre, les Confédérations à travers les usages cognitives, stratégiques et de légitimation de l’Europe sont à la base de la création de plusieurs institutions, certaines par mimétisme du niveau européen. Finalement, elles arrivent à transformer des exigences de l’acquis, perçues comme contraintes. En l’occurrence, la législation européenne en matière d’information et consultation des travailleurs est remaniée et transposée selon leur intérêt. Il s’agit dans la majeure partie des cas du maintien d’une situation de fait (forme de représentation uniquement syndicale) dans les entreprises. Celle-ci peut également être lue à travers la grille de la professionnalisation « monopolisation d’éléments spécifiques du métier» au niveau de l’entreprise. Nous avons montré la capacité d’action de l’acteur syndical qui ressort gagnant de ces vingt-cinq ans concernant sa reconnaissance institutionnelle (représentativité institutionnelle). Néanmoins, n’est-il pas également perdant concernant sa reconnaissance dans l’essence même du syndicalisme :la représentation des travailleurs (représentativité identitaire). Et quid d’autres groupes sociaux ?Nous avons inscrit notre thèse dans la littérature qui se concentre sur l’agency syndical, nous avons tenté de rendre à cet acteur les logiques d’action qui lui étaient propres pour s’adapter et faire usage des ressources et même des contraintes internationales/ européennes. Nous avons développé les réflexions d’Ost (2009) sur la professionnalisation et la socialisation avec des homologues étrangers à travers un cheminement théorique au niveau méso, institutionnel afin de saisir l’acteur syndical en Bulgarie. Dans cette perspective, les résultats de notre travail font écho à des conclusions recherches similaires menées auparavant. Comme celles de Meardi(2000) sur la socialisation internationale au sein des Comités d’entreprise européens ou sur le cas des syndicats roumains de Pilat (2007). Notre étude communique également avec les conclusions de Bohle et Grescovits (2012) sur la construction des idéaux-types des capitalismes en Europe centrale et orientale concernant l’importance primordiale de « political agency » ,y compris des syndicats. La théorisation de la part de Bohle et Grescovits, du capitalisme bulgare en tant que "non –régime" et l’existence d’intérêts économiques oligarchiques explicitent quelque part l’importance primordiale pour les syndicats bulgares de l’institutionnalisation de leur rôle et des relations professionnelles en général. Les deux Confédérations bulgares participent à la « création » du capitalisme bulgare à travers l’institutionnalisation du modèle tripartite. L’acteur syndical y est le principal instigateur et moteur de ces institutions tripartites. Dans cet ordre d’idées, il serait intéressant dans une perspective plutôt d’économie politique de mener une analyse sur les exigences économiques de l’UE et le rôle des syndicats. Comme le souligne Meardi (2000), le paradoxe des structures de dialogue social en tant que « soft law » consiste en le fait qu’ils ont accompagné des décisions économiques relevant de « hard law ». Enfin, cette étude s’inscrivant dans son historicité propre, marquée principalement par le contexte de l’intégration européenne de la Bulgarie mais également de la crise économique, pose des questions plus larges sur les idées programmatiques mais également philosophiques véhiculé dans ces pays par syndicalisme européen. Un syndicalisme européen qui était une partie inhérente de la construction européenne. La question qui se pose et que la Confédération européenne des syndicats se pose est celle de « leur relation future » et d’un « éventuel divorce » entre l’intégration européenne et les syndicats. Qui plus est, dans un contexte d’allégations sur un éventuel « Brexit », des employeurs britanniques montrent leur attachement à l’Europe. Dans cette perspective, nous pensons que notre recherche peut présenter des pistes de réflexions sur comment étudier un acteur très peu analysé :le patronat. D’autant plus, qu’il n’était presque pas analysé en Europe centrale et orientale. En l’occurrence, comment s'est-il transformé dans un pays comme la Bulgarie, dominé longtemps par des intérêts économiques souterrains ?En l’occurrence, la professionnalisation des organisations patronales, et leur rapport et usages de l’Europe peut représenter une contribution importante pour comprendre une des facettes de l’intégration européenne et les évolutions des capitalismes européens. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Penser le changement en relations internationales : le cas du premier élargissement post-guerre froide de l'OTAN (1989-1999) / What Makes Change Possible in International Relations ? : The case of the 1999 NATO Enlargement (1989-1999)

Zima, Amélie 20 November 2015 (has links)
Pour étudier le changement en relations internationales, cette thèse se penche sur l’adhésion de trois pays d’Europe centrale à l’OTAN en 1999. L’analyse s’intéresse aux facteurs permettant le passage du statut d’ennemi à celui de partenaire ou d’allié. L’hypothèse retenue est que ces évolutions sont tributaires d’un processus de socialisation. Mais celui-ci peut être entravé par la faiblesse des interactions, l’utilisation politique du passé et l’absence de réconciliation ou de reconnaissance mutuelle entre acteurs. Par ailleurs le changement est influencé par les dynamiques nationales. Pour intégrer l’Alliance atlantique, les Etats d’Europe centrale durent modifier leurs ordres institutionnels et politiques. Mais cela ne fut pas le résultat des seules pressions de l’OTAN. Si celle-ci souhaitait exporter un modèle libéral et démocratique et s’arrogea au cours de la décennie quatre-vingt-dix des compétences et pratiques d’autres organisations, elle ne disposait pas des outils et du savoir institutionnel nécessaires. De fait les trajectoires vers l’adhésion furent marquées par trois dynamiques : une forte concurrence entre candidats, la singularité des parcours nationaux en raison des rapports de force internes et de l’héritage communiste et la politisation de l’enjeu atlantique à des fins de légitimation ou de stigmatisation. Ce processus démontre donc qu’il n’y eut pas une stricte équivalence entre transformations post-communistes et processus d’adhésion. Ainsi cette thèse suggère que l’étude du changement en relations internationales ne peut s’astreindre d’une réflexion prenant en compte les passés douloureux et les arènes domestiques. / In order to analyse the dynamics that make change possible change in international relations, this dissertation studies the adhesion of three Central European countries to NATO in 1999. The analysis deals with the factors that allow the switch from the status of enemy to partner or ally. By doing this, the thesis builds on the hypothesis that these evolutions are dependent on a socialization process. However a lack of interactions and of reconciliation, a political use of the past or non-mutual recognition between States can hinder the process. What’s more change is influenced by domestic dynamics. In order to join NATO, Central Eastern European countries modified their institutional and political orders. But this process was not the result of the very pressures of NATO. If the Atlantic Alliance wanted to export a liberal and democratic model and took over the competencies and practices of other organizations, it did not have the tools and the institutional knowledge to do so. So the paths towards adhesion were marked out by three dynamics: a strong concurrency between candidate countries, the singularity of each national way due to domestic political games and the heritage of communism and the politicization of the Atlantic issue as a tool to legitimize or stigmatise. This process shows that there was not a strict equivalence between post-communist transformations and the adhesions. Hence this study suggests that the analysis of change in international relations should take into account the influence of painful pasts and of the domestic arenas.

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