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Analyse du mouvement environnemental dans la transformation post-communiste : entre héritage et innovation : regard sur la société tchèque

Laurence, Marie-Hélène 05 1900 (has links) (PDF)
Notre étude se veut une analyse documentaire du mouvement environnemental en Europe centrale et sud-orientale, de façon à identifier les effets de l'héritage environnemental du passé communiste sur la manière dont les associations environnementales se réorganisent après 1990. Le mouvement environnemental comme angle d'approche des sociétés post-communistes permet de comprendre les dynamiques qui sous-tendent certains collectifs qui s'organisent dans un contexte de crise, comme celui de la sortie des régimes de type soviétique. Selon nous, les trajectoires empruntées par les associations du mouvement environnemental dans la transformation post-communiste sont faites à la fois de continuité et de créativité par rapport au passé en effectuant un travail de bricolage avec le passé, et en réalisant une adaptation innovatrice à travers l'introduction délibérée de nouvelles stratégies d'organisation et d'actions. Dans ce cas-ci, une approche en termes de path dependence (dépendance du sentier tracé) peut s'avérer utile dans la mesure où une attention particulière est mise sur les pratiques et les logiques d'actions à la fois influencées par l'héritage du passé et réinventées par l'existence de nouvelles opportunités ou contraintes politiques dans la transformation post-communiste. Afin de mieux saisir la dialectique entre héritage et innovation, nous proposons de conjuguer l'approche de la path dependence développée par David Stark et celle de la path shaping, approche qui analyse la capacité des agents à produire du changement. Nos objectifs sont de répertorier les formes de continuité dans l'engagement des associations depuis 1980 et de voir comment ces associations se sont bâties une nouvelle identité collective adaptée à la période de transformation. Dans l'atteinte de ces objectifs, nous utiliserons la méthode empirique de l'étude de cas qui permet de mettre en lumière les acteurs à l'origine du changement ainsi que leurs stratégies. Il s'agit donc de dresser la chronologie des événements vécus par deux associations environnementales tchèques, soit Hnuti Duha (Mouvement Arc-en-ciel) porteur des idées d'une partie de la jeune génération des années 80 et le groupe Deti Zeme (Enfants de la Terre) créé en octobre 1989 (le groupe sur lequel le mouvement reposait date de 1970). Les sources documentaires utilisées dans cette analyse reposent en majorité sur des enquêtes empiriques faites de plusieurs entretiens semi-directifs effectués par quelques auteurs auprès de ces deux associations. Également, certaines sources proviennent de la documentation produite par les associations elles-mêmes, lorsqu'elle est disponible en français ou en anglais. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : association environnementale, mouvement environnemental, héritage environnemental, passé communiste, transformation post-communiste, République tchèque, bricolage avec le passé, adaptation innovatrice.
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1989 et les intellectuels de gauche en Europe centrale : le cas de Václav Havel, Adam Michnik et György Konrád

Poitras, Sébastien January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'évolution du caractère autoritaire du régime russe postsoviétique : analyse critique des principales explications

Carpentier, Marie-Ève 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire cherche à atteindre une meilleure compréhension du tournant autoritaire du régime de la Russie postsoviétique (1991 à aujourd'hui) au moyen d'une lecture critique des principales explications développées suite au rejet du « paradigme de la transition » (transitologie) par les spécialistes de la Russie. Nous avons regroupé les explications principales - celles qui sont les plus présentes dans la littérature sur la Russie - selon trois grandes approches : culturelle, néo-institutionnaliste et marxiste (analyse de classe). Nous avons d'abord dégagé leurs principaux éléments pour ensuite les soumettre à une analyse critique selon leur cohérence interne et leur capacité à offrir une explication cohérente de l'évolution du régime en Russie qui tient compte des faits connus. Cette analyse critique a révélé le caractère fortement réducteur des deux premières approches. Ces approches - fort différentes l'une de l'autre - ont toutes les deux tendance à souligner un seul facteur explicatif en l'isolant du reste de la réalité sociale. Le résultat est une analyse très partielle, marquée souvent par un argumentaire circulaire et arbitraire ou encore un caractère réductionniste. Par contre, l'analyse de classe marxiste, et notamment son approche dialectique, permet de saisir le caractère complexe et contingent de la réalité politique. Son analyse intègre les éléments valables des autres approches, tout en évitant leurs écueils. ______________________________________________________________________________
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Processus de redéfinition identitaire et reconfiguration des rapports interétatiques chez les Slaves de l'Est

Breault, Yann 10 1900 (has links) (PDF)
Le présent travail s'intéresse aux processus de redéfinition identitaire et de reconfiguration des rapports interétatiques se manifestant au sein du groupe d'États-nations slavo-oriental depuis le démantèlement de l'URSS. Fondamentalement, son objectif est double. Il s'agit d'abord de vérifier l'hypothèse d'un groupe d'États-nations slavo-oriental distinct, ayant des propriétés particulières dont les effets s'observent sur les processus de redéfinition identitaire et de reconfiguration des rapports interétatiques entre la Russie, l'Ukraine et le Belarus. Il s'agit ensuite de trouver la clef interprétative permettant de comprendre la dynamique ou la logique interne des interactions qui s'observent au sein d'un tel groupe, à la fois frontalier de l'Europe et de l'Asie. Bien qu'il s'agisse, en réalité, d'une sorte d'anthropologie de la diplomatie postsoviétique, ce travail s'inscrit entièrement dans le champ disciplinaire des Relations internationales. Les discours des hommes politiques influents, les documents juridiques qu'ils ont fait adopter ainsi que les commentaires et les réactions qu'ils ont suscités auprès des experts et des masses forment le terrain empirique à l'étude. Reformulée dans le langage théorique de l'approche constructiviste cette thèse aspire, dans un premier temps, à mettre en relief la macrostructure (à la fois matérielle et idéelle) constitutive d'un sous-système commun aux trois (et seulement aux trois) États-nations successeurs de l'URSS à majorité slavo-orientale et orthodoxe. À cet égard, la présente étude vient confirmer que l'histoire militaire, économique, juridique, religieuse et linguistique génère une structure intersubjective commune et particulière aux Slaves de l'Est. Celle-ci se manifeste par cette croyance, constamment débattue, d'appartenir à une seule et même famille, dont le fondement est à la fois ethnolinguistique et historique. Son existence génère une tension dialectique permanente et unique entre, d'une part, le sentiment de fraternité ethnolinguistique et religieuse et, d'autre part, les rivalités liées au partage de l'héritage d'un passé commun, lequel s'étend de la Rous à l'URSS. En second lieu, ce travail propose d'identifier les microstructures (matérielles et idéelles) explicatives des particularités de chacune des unités étatiques-nationales du sous-système. Ce travail démontre, par le biais d'une analyse des facteurs militaire, économique, juridique, religieux et linguistique susceptibles d'affecter la politique étrangère de chacun des États-nations à l'étude, que les comparaisons jouent un rôle constitutif des personnalités postsoviétiques de la Russie, de l'Ukraine et du Belarus. Cette thèse fait ainsi valoir que les dirigeants tentent de définir leur État-nation d'une façon qui soit tant gratifiante que viable, mais que ce processus n'est pas linéaire et prévisible. Le développement de la personnalité simultanément étatique et nationale constitue plutôt un mécanisme d'apprentissage par essais-erreurs dans lequel chacun, à sa manière, se compare aux autres unités du sous-système. Puisqu'elle oscille entre l'optimisme d'une confédération pacifique et le pessimisme d'une prédation vorace entre ses unités, il appert que la macrostructure sous-systémique à l'étude ne saurait être classée dans l'un des idéaux-types « hobbesien », « lockéen » ou « kantien », tels que décrits par Alexander Wendt. Afin d'expliquer et de mieux comprendre ces passages rapides entre les épisodes de collaboration et les épisodes de confrontation, la présente thèse explore un autre idéal-type de structure intersubjective dont la forme, particulièrement instable, serait de type « familiale ». En dernière analyse, afin d'évaluer la valeur heuristique du prisme interprétatif que serait la métaphore de la famille, ce travail examine les séquences d'interaction triangulaire entre les États-nations slavo-orientaux au cours des années 1990-2010. Sans prétendre pouvoir surmonter la difficulté consistant à identifier des critères stricts et précis de falsifiabilité (caractéristique de tout modèle théorique parcimonieux), cette thèse fait valoir les mérites d'un cadre analytique comparatif et longitudinal fondé sur la métaphore de la famille et permettant à la fois d'expliquer et de comprendre les rapports politiques postsoviétiques chez les Slaves de l'Est. Par cette analyse sous-systémique, l'étude permet d'approfondir le débat sur les mérites et les limites de l'approche constructiviste en Relations internationales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : relations internationales, constructivisme, analyse comparative, Russie, Ukraine, Belarus
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Le système fédéral russe sous Eltsine, un exemple de "féodalisme asymétrique" : le cas des relations entre le pouvoir fédéral et le gouvernement de l'oblast d'Oulyanovsk sous le gouverneur Iouri Goryatchev (1991-2000)

Léveillée, Alexis January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à définir et éclaircir la nature du système fédéral mis en place en Russie au lendemain de la transition post-soviétique. La période à l'étude est celle correspondant aux mandats de Boris Eltsine en tant que président de la Fédération de Russie. L'analyse porte plus spécifiquement sur le cas des relations entre le pouvoir fédéral et une entité fédérée, l'oblast d'Oulyanovsk, alors que Iouri Goryatchev en était le gouverneur. Nous cherchons à démontrer que les rapports centre-périphérie institués ont été la résultante de la nature des gouvernements impliqués et de l'évolution de leurs rapports de force. Le premier chapitre aborde les théories et thèses portant sur le fédéralisme et le niveau de centralisation des pouvoirs à l'intérieur d'un État. Dans un premier temps, nous y définissons ce qui doit être entendu par fédéralisme et fédération, en énumérant les conditions nécessaires pour confirmer la présence d'un État « authentiquement » fédéral. Pour caractériser les systèmes ne répondant pas à ces critères, on y fait une présentation de typologies alternatives. Le reste du chapitre est consacré aux arguments normatifs en faveur ou en défaveur du fédéralisme et de la décentralisation des pouvoirs. L'absence de consensus observée nous mène à formuler l'hypothèse que ce ne sont pas tant les structures qui importent plutôt que la capacité et la volonté des gouvernements impliqués à promouvoir les valeurs sous-jacentes à ces arguments normatifs, soit principalement les libertés politiques et l'équité socio-économique. Le deuxième chapitre aborde de manière générale la nature et l'évolution du système fédéral russe sous la présidence de Eltsine. Les rapports centre-périphérie sont mis en parallèle avec la nature des gouvernements impliqués et l'évolution de leurs rapports de force respectifs. La description du type de relations intergouvernementales établies nous amène à privilégier le qualificatif de « féodal », tel qu'il a été défini par Elazar (Elazar, 1987), de préférence à celui de fédéral pour définir le type de rapport institué entre les régions et le pouvoir fédéral. Ce féodalisme est la conséquence et le reflet du manque de transparence des gouvernements impliqués. Il a tendu par ailleurs à accentuer la répression politique et l'inégalité socio-économique à l'intérieur de la Fédération de Russie. La suite du mémoire aborde le cas particulier des relations entre le pouvoir fédéral et l'oblast d'Oulyanovsk alors que Iouri Goryatchev en était le gouverneur. Le troisième chapitre décrit l'évolution politique et économique de la région. On y explique les spécificités du « modèle » de transition graduelle d'Oulyanovsk et de l' « autoritarisme mou » de son régime politique. Il en ressort qu'en dépit de certaines entraves aux libertés politiques, la direction régionale de l'oblast a constitué un cas exceptionnel, dans le contexte russe, d'intégrité et de sincérité dans la défense des droits socio-économiques des populations représentées. Le dernier chapitre analyse les relations entre le gouvernement de l'oblast d'Oulyanovsk et les autorités fédérales. Leurs relations furent principalement caractérisées par un non-interventionnisme réciproque en ce qui concerne les questions à proprement politiques. En raison du rapport de force existant et de l'incapacité du centre à asservir politiquement les régions, l'hostilité du centre face au « modèle » d'Oulyanovsk prit des formes principalement indirectes. Elle s'exerça notamment par l'entremise d'une politique fiscale discriminatoire envers la région. Les conclusions portant sur le cas des rapports d'Oulyanovsk avec le pouvoir fédéral concordent généralement avec celles portant sur l'ensemble du système fédéral russe. Les rapports « féodaux » mis en place ont principalement eu comme objectif la consolidation de l'autorité politique respective des dirigeants avant toute autre considération d'ordre éthique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fédéralisme, Russie, Transition, Oblast d'Oulyanovsk, Économie politique.
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Post-totalitarisme, antipolitique et anarchisme

Douët, Gaëlle January 2007 (has links) (PDF)
La mort de Staline marque une césure indéniable dans l'évolution du totalitarisme soviétique. S'ensuit une transformation du système totalitaire en système « post-totalitaire » dans les pays satellites de l'Union soviétique, prélude à l'émergence de l'antipolitique et ce, malgré un durcissement idéologique suite à l'effervescence sociale réprimée en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en Pologne. Projet de régénérescence sociale, l'antipolitique se développe tout d'abord sous une forme « pré-politique » puis devient à proprement parler une nouvelle culture intellectuelle et sociale, cherchant à dissocier la société civile de la culture totalitaire. Cependant, l'antipolitique est aussi porteuse d'un projet politique dans la mesure où elle cherche à circonscrire le pouvoir post-totalitaire, devenu tentaculaire, en se posant comme « polis parallèle ». Le projet antipolitique, comparé à l'anarchisme sur la base de leur projet commun d'émancipation de l'individu vis-à-vis du pouvoir politique, ne se situe pas dans la continuité de la pensée anarchiste. Plus qu'un simple projet réformateur, l'antipolitique repense la philosophie politique à travers une nouvelle dialectique entre une société politique qui revêt la forme d'un État de droit minimal et une société civile dont le rôle de contrepouvoir est renforcé. L'antipolitique, en tant qu'instance médiatrice et le droit, en tant qu'instance conciliatrice, servent de garde-fous afin que le rapport État-société soit symétrique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Totalitarisme, Post-totalitarisme, Normalisation, Pré-politique, Antipolitique, Société civile, Anarchisme.
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Postkomunistické Maďarsko jako příležitost: od transferu modelu urbánní intervence prostřednictvím Caisse des Dépôts et Consignations k jeho opuštění. Případ čtvrti Ferencváros v Budapešti (1988-2014) / Post-communist Hungary as an opportunity: from the transfer of urban intervention models by the Caisse des Dépôts et Consignations to its abortion, the case of Ferencváros district in Budapest (1988-2014).

Saïsset, Paul January 2014 (has links)
Title of the thesis Post-communist Hungary as an opportunity: from the transfer of urban intervention models by the Caisse des Dépôts et Consignations to its abortion, the case of Ferencváros district in Budapest (1988-2014). Abstract In a context of regime change this study offers to focus on the process by which the French institution, the Caisse des Dépôts et Consignations, started the diffusion of urban intervention models and then aborted it. The analysis based on networks of actors formed locally in Hungary, attempts to describe the logics of actions constituting of this transfer at different scales: local, national and transnational. Treating this subject post-festum drove the study towards an ethnographic and historic approach, focusing on the analysis of actors' discourses in order to raise different narratives of the past actions. The fall of communism is here understood as a period of uncertainty and its successive redefinitions by politicians are still structuring the actual Hungarian political and economic issues. More than a simple rupture, this period is characterized by a power struggle in the discourses for the justification of different interest groups' actions. Thus, this event is first and foremost an opportunity. In short, the study of tangible aspects of the transnational influence...
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Sociologie d'un groupement politique illégitime. Le mouvement Samoobrona (Autodéfense) en Pologne (1991-2010)

Pellen, Cédric 08 December 2010 (has links) (PDF)
L'objet de notre recherche est de saisir les modalités de la genèse, de l'ascension puis de la marginalisation du mouvement Samoobrona (Autodéfense) dans les jeux politiques polonais dits « post-communistes ». Créé en 1992 par un groupement d'exploitants agricoles surendettés et réunissant sous un label commun deux organisations juridiquement distinctes, un syndicat agricole et un parti politique, le mouvement Samoobrona se fait connaître au cours des années 1990 par le « radicalisme » de ses membres lors des manifestations paysannes qui secouent alors la Pologne. Il s'impose au début des années 2000 comme un acteur central du champ politique polonais, réunissant alors plus de 10% des voix aux différentes élections et accédant même un temps au gouvernement, avant d'être à nouveau marginalisé depuis les élections parlementaires anticipées de 2007. En rupture avec les lectures exceptionnalisantes en termes de « populisme » qui en sont communément données, nous montrons dans cette recherche que l'étude de la trajectoire du mouvement Samoobrona gagne à être resituée dans les cadres ordinaires des sciences sociales du politique. En interrogeant les conditions de production d'un groupement politique dans un contexte de redéfinition des règles de la compétition politique, on se donne les moyens de penser les « succès » et les « échecs » du mouvement Samoobrona comme les produits relativement improbables de processus heurtés et hésitants de définition et de légitimation d'une offre de représentation originale et mobilisatrice. Le dédoublement organisationnel du mouvement, à la fois syndicat et parti, permet aux acteurs lui donnant forme d'intervenir conjointement dans des espaces d'interaction variés.. En cela, il joue un rôle décisif dans leur reconnaissance au début de la décennie 2000 comme des participants incontournables de la compétition pour la définition et la représentation des intérêts sociaux ainsi que pour l'obtention de positions de pouvoir politique. Parallèlement, il les empêche cependant d'être perçus comme des acteurs légitimes du champ politique, d'institutionnaliser leur groupement et au final de perdurer dans le champ de la politique institutionnelle.
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National-populisme en Roumanie. Tradition et renouveau post-communiste

Adam, Robert 18 February 2016 (has links)
Le thème que nous nous proposons d’aborder dans la présente thèse est celui du populisme comme idéologie avec ses manifestations dans le monde, en Europe et surtout en Roumanie, où ses amples développements ont été à notre avis insuffisamment explorés jusqu’ici. L’hypothèse que nous avançons et que nous essaierons de valider par notre étude est celle que le populisme roumain n’est pas récent ou de fraiche importation, mais qu’il est solidement enraciné dans l’histoire et que ses évolutions ont un intérêt académique certain. L’interrogation méthodique, approfondie de la bibliographie spécialisée nous a révélé l’existence d’un intérêt minimum pour les variantes roumaines du populisme. La bibliographie internationale sur le populisme roumain est restreinte (Ghiţă Ionescu, Aurel Braun, Vladimir Tismăneanu, tous d’origine roumaine, sont actuellement les références citables). En Roumanie, quelques recherches isolées, surtout des dix dernières années, ont abordé des aspects ponctuels.Notre démarche tient sur trois piliers. Un premier chapitre théorique vise à interroger et clarifier la notion de populisme. Nous sommes partis à la recherche du populisme en utilisant la méthodologie de Margaret Canovan et Guy Hermet. Nous avons donc entrepris de refaire l’histoire du concept (narodniki russes, populistes américains, agrariens est-européens de l’entre-deux guerres, populismes latino-américains et d’Europe occidentale d’après guerre. L’étude taxonomique s’est accompagnée d’un passage en revue des conditions locales ayant généré les avatars du populisme sur quatre continents. Nous avons par la suite procédé à un état de la recherche sur la notion de populisme pour aboutir à une définition propre qui intègre des éléments dus à Jaguaribe, Hermet, Albertazzi et Mc Donnel, Laclau.Forts de la définition, nous avons passé en revue les rapports entre populisme et les diverses variantes du nationalisme, en insistant sur le national-populisme théorisé en première par Gino Germani, fort présent en Europe centrale et orientale et sans doute en Roumanie. Nous avons insisté sur les spécificités et les variables (temps, existence d’un leader charismatique) du populisme dans cette région, en retraçant, à la manière de Hermet, l’histoire politique de ces pays (Bulgarie, Hongrie, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie) avec un accent sur les mouvements considérés (à raison ou à tort) comme populistes.Le premier chapitre constitue la trame de fond du second, qui fait un panorama des avatars du populisme roumain des origines et jusqu’au début de la seconde guerre mondiale. Nous y avons surtout utilisé des sources roumaines (monographies de courants idéologiques, biographies, études et synthèses historiques, collections de revues et journaux, documents d’archives). En Roumanie, le populisme s’est manifesté depuis les débuts de la modernité politique, au XIXe. Le problème paysan a représenté la matrice du populisme roumain et l’examen des solutions pour y répondre constitue le fil conducteur de ce chapitre. Nous en avons dressé l’inventaire :populisme d’État modernisateur à la Peron (prince Cuza), socialisme de Gherea avec la paysannerie en arrière-garde du prolétariat, radicalisme bourgeois de gauche (le poporanism de Stere), populisme romantique et passéiste (le semeurisme de Iorga), boulangisme tardif (général Averescu), paysannisme avec sa doctrine coopératiste (PNP de Maniu et Mihalache), mais aussi le fascisme déviant de la Garde de Fer, qui a ciblé elle aussi les campagnes. Tous ces projets politiques ont illustré l’échec du populisme face aux problèmes de la société roumaine en voie de modernisation.Le troisième chapitre est consacré à la récrudescence populiste après la longue parenthèse communiste. Une analyse du national-communisme de Ceauşescu nous permet d’identifier bien des facteurs ayant façonné la société roumaine de 1989. Le national-populisme a connu un important essor en Roumanie post-communiste. Nous avons mis à profit des recherches internationales (De Waele, Tismăneanu), mais aussi locales comme des discours, articles de presse, sondages, archives électroniques. Nous avons accordé une attention particulière au Parti de la Grande Roumanie de Corneliu Vadim Tudor, le cas typique auquel nous avons consacré une étude. D’autres formations (PUNR, PNG de George Becali, Parti du Peuple – Dan Diaconescu, les anémiques héritiers du Mouvement Légionnaire) ont été passées en revue, pour constater leur inconsistance doctrinaire et leur faible impact électoral. De même, nous avons conclu que le national-populisme roumain post-communiste s’inscrit dans la continuité du national-communisme et très marginalement dans celle de ‘entre-deux-guerres. S’adressant aux perdants de la transition, ces partis ont failli à laisser leur marque. Deux leaders ayant fini en prison, un autre mort, la voie populiste semble momentanément fermée, bien qu’elle ait réussi une percée récente dans le discours des partis mainstream. Notre thèse retient une fin qui saurait aussi bien s’avérer un nouveau commencement. / The theme we intend to investigate in this dissertation is populism as an ideology with its embodiments throughout the world, in Europe and most of all in Romania, where its vast developments have been in our view insufficiently explored until now. The hypothesis we submit and which we shall try to validate by our research is that Romanian populism is not recent or freshly imported, but it is deeply rooted in history and its evolutions are of undoubted academic interest. The deep, thorough examination of specialized bibliography revealed us a limited interest for the Romanian variants of populism. The international bibliography on Romanian populism is far from extensive (Ghiţă Ionescu, Aurel Braun, Vladimir Tismăneanu, all of Romanian origin, are now the quotable references). In Romania, the research is not abundant either, but over the ten last years some individual aspects of the topic have been investigated. Our approach is threefold. A first theoretical chapter aims to questioning and clarifying the notion of populism itself. We set off in search of populism making use of Margaret Canovan and Guy Hermet’s methodology. We have thus ventured to trace back the concept’s history (Russian narodniki, American populists, East-European agrarianisms in-between the world wars, Latin-American and Western European populisms after WWII. The taxonomic study was accompanied by a review of local contexts having generated the avatars of populism on four continents. We have subsequently drawn a state-of-play of the research on populism as a concept in order to come up with our own definition which integrates elements owed to Jaguaribe, Hermet, Albertazzi & Mc Donnel, Laclau.On the solid ground of the definition, we have reviewed the relationships between populism and the diverse variants of nationalism, focusing on the national-populism first theorized by Gino Germani. National-populism is to be widely encountered in Central and Eastern Europe and undoubtedly in Romania. We have insisted on the specificities and variables (time, existence of a charismatic leader) of populism in this region, by recounting in the manner of Hermet the political history of these countries (Bulgaria, Czech Republic, Hungary, Poland, Romania, Slovakia) with special regard to movements rightly or wrongly considered as populist. The first chapter sets the framework of the second one, which brings about a panorama of the Romanian populist avatars from its origins to the start of WWIII. We have mostly made use of Romanian sources (monographs of ideological trends, biographies, historical studies, collections of magazines and newspapers, documents from the archives).Populism has been a constant presence in Romania, since the beginnings of the country’s political modernity in the 19th century. The peasant problem represents the matrix of Romanian populism and the review of the foreseen solutions to solve it represents the unifying thread of this chapter. We have proceeded to an inventory :modernizing state populism à la Peron (prince Cuza), Gherea’s socialism with the peasantry seen as the rearguard of the proletariat, left bourgeois radicalism (Stere and his poporanism), Romanticist & revivalist populism (Iorga and his sămănătorism), late boulangisme (General Averescu), agrarianism with the underlying cooperatist doctrine (National Peasant Party of Maniu and Mihalache), but also the Iron Guard’s deviant fascism, which targeted rural areas as well. All these political projects illustrated the failure of populism to address the problems of Romanian society on its way to modernity. The third chapter deals with the populist revival in Romania after the fall of communism in 1989. An analysis of Nicolae Ceauşescu’s national-communism enables us to identify many factors having shaped the Romanian society of 1989. National-populism enjoyed massive success in post-communist Romania. We took advantage of international (De Waele, Tismăneanu), but also local research and explored speeches, press items, polls, electronic archives.Particular attention was paid to Corneliu Vadim Tudor’s Greater Romania, the typical case which we studied. Other parties (PNUR, George Becali’s NGP, Dan Diaconescu’s People’s Party, the feeble heirs to the Legionary Movement) were reviewed, only to conclude to their doctrinal shallowness and weak electoral impact. We have come to the conclusion that Romania’s post-communist national-populism is based on the legacy of national-communism and only marginally on the heritage of Romania’s interwar populisms. Targeting the losers of transition, these parties failed to achieve major success. Two of their leaders ended up in prison, a third one is dead, so the populist path seems momentarily shut, though it has managed a recent breakthrough into the discourse of mainstream parties. Our dissertation closes on an end note which may well prove a new beginning. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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