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Femmes, culture et politique : histoire du football féminin en Europe de la grande guerre jusqu'à nos jours / Women, culture and politic : the history of women's football in Europe from the first world war until today

Breuil, Xavier 10 September 2007 (has links)
Sport le plus populaire de la planète, le football n’est pas un simple loisir permettant de se divertir ou de se dégourdir. Les historiens ont notamment rappelé comment, en Grande-Bretagne d’abord puis, dès l'entre-deux-guerres, sur le reste du continent, le jeu du ballon rond a conquis une place importante dans la vie politique des États-nations : les masses masculines ont notamment pu y voir un puissant vecteur d’intégration à la sphère publique. Cette dimension politique ne peut être ignorée dès lors que l’on s'intéresse au rapport des sexes dans le football. Les avancées sociales, économiques et culturelles dont ont bénéficié les femmes au cours du 20e siècle ne suffisent pas à comprendre les disparités observées dans le développement de la pratique féminine en Europe. Dans une étude statistique publiée en 2000, la Fédération FIFA souligne le retard de la Finlande sur la Norvège, le Danemark et la Suède alors que la condition féminine y est tout aussi avancée. De même, l'étude démontre que le taux de licenciées en Espagne est quatre fois supérieur à celui de la France ou de la Grande-Bretagne alors que la pratique s'y est implantée avec quinze ans de retard. En comparant l'évolution du football féminin dans les différents pays d'Europe, ex-monde communiste compris, de la première guerre mondiale à nos jours, nous tenterons de montrer dans quelle mesure le football a-t-il reflété la division des sexes dans la vie publique nationale et contribué à exclure les femmes de la gestion de la cité. Notre analyse s'appuiera, d'une part, sur des archives de différents ministères ainsi que des fédérations nationales et internationales de football et, d'autre part, sur la presse d’information et sportive européenne / Soccer - being the most popular sport on earth - is not simply recreation in order to entertain or to stimulate. Historians have reminded us how first in Great Britain and later, since the inter-war years on the whole continent, this sports has conquered a crucial place in politics of European nation-states: male masses have seen in it a powerful vector of integration into the public sphere. This political dimension cannot be ignored if one is interested in gender relations within soccer. Yet the social, economic and cultural progress of which women benefited during the 20th century are not enough to understand the disparities that have been observed in the development of women’s football in Europe. Actually, in a statistical study published in 2000 the International Football Federation (FIFA) underlines the setback of Finland over Norway, Denmark and Sweden even if the condition of women is as good as in its Scandinavian neighbours. The FIFA study also highlights that the number of licensees in Spain is four times higher that that of France or Great Britain even its practice developed fifteen years later. In comparing the evolution of women’s soccer in the different European countries including the former Warsaw pact countries from World War I until today this study intends to demonstrate how soccer has reflected the imbalance of genders in national public affairs and contributed to their exclusion. Our analysis is on the one hand based on archives of different ministries and national and international federations and on the other on European-wide sports press
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Die Hegemoniekämpfe in Frankreich : laizismus, politische Repräsentation und Sarkozysmus / Les luttes d'hégémonie en France : laïcité, représentation politique et sarkozysme / The Hegemony Struggles in France : secularism, Political Representation and Sarkozysm

Lindner, Kolja 19 January 2015 (has links)
De nombreuses analyses du « sarkozysme » ont souligné l’importance de la communica-tion politique pour appréhender sa spécificité. Ces analyses insistent sur le charisme de certains acteurs pour la compréhension des constellations politiques. Mon travail propose une approche différente et cherche à explorer le sarkozysme dans un contexte sociopolitique plus large. Je pose la question de savoir comment, dans un contexte de crise, la droite sous N. Sarkozy a pu organiser de nouvelles formes de consentement au pouvoir et quels ont été les développements que ces aspirations ont connu. Pour ceci, je m’appuie sur le concept d’hégémonie, débattu en théorie politique. Avec deux études de cas, qui traitent respectivement de la question de la laïcité et de la représentation politique, je cherche à comprendre l’intervention politique de la droite à des fins hégémoniques. Ces deux champs forment des vecteurs centraux du républica-nisme français et sont hautement contradictoires, raison pour laquelle je propose des contextua-lisations historico-théoriques détaillées.Mon intérêt pour la question que pose ce travail date de 2007, quand le sarkozysme a connu son plein essor. A l’époque, on a pu poser la question d’un « thatchérisme à la française » (Stathis Kouvélakis). C’est la raison pour laquelle j’ai d’abord inscrit mon travail dans la conti-nuité des premières Cultural Studies et leur analyse du thatchérisme. Je comptais entreprendre une analyse de la restructuration des institutions qui prenne en compte la question de l’hégémonie et de la coercition et me concentrer sur les transformations des appartenances col-lectives et sur la désorganisation de l’opposition politique et sociale. Toutefois, l’hégémonie est un objet dynamique, ou mieux : un rapport mouvant. Ainsi se révélait pendant ma recherche l’échec de l’ambition hégémonique en question. En même temps que se confirmait mon hypo-thèse que l’action politique du sarkozysme était liée à des crises et transformations importantes. Il a donc fallu trouver une empirie permettant de démontrer, plus qu’initialement prévu, un développement. / My doctoral dissertation, an investigation of the emergence and collapse of a project for politi-cal hegemony in France, sets out from a consideration of competing theories of culture (Anto-nio Gramsci, Stuart Hall). Central to the dissertation are questions involving social representa-tions and ethnic minorities. After a critical assessment of the concept of hegemony, I analyse the debate on secularism, its ambivalences and contradictions, whereas another chapter dissects the crisis of political representation in France. In the second part of my thesis, I deal with the hegemony politics engaged by the bourgeois right on these topics from 2002 to 2012
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Analyse de l'identité collective des mouvements sociaux : le cas des mères de la place de Mai pendant la transition démocratique en Argentine (1982-1987)

Goyer, Renaud January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La représentation politique des femmes en Écosse : dévolution et Parlement écossais, 1979-2009 / The political representation of women in Scotland : devolution and the Scottish Parliament, 1979-2009

Mège-Revil, Elisabeth 22 June 2015 (has links)
L'année 2009 marque le trentième anniversaire de l'accession au pouvoir de la première femme Premier ministre du Royaume-Uni, Margaret Thatcher, et ainsi le début d'une période dont la politique est marquée par son idéologie, celle du parti conservateur sous sa direction. Certains avancent même que la politique entreprise par le parti travailliste par la suite, et ce depuis son élection en 1997, est une poursuite du travail entrepris par les conservateurs sous la direction de Margaret Thatcher. Or, la période des trente années précédentes a aussi vu une évolution spectaculaire des statuts des composantes de l'Union britannique. En effet, 1979 est l'année du premier référendum sur la question constitutionnelle. Si ce référendum, par sa nature même, était voué à l'échec, il ne mit pas pour autant fin à un travail acharné des partisans de l'autonomie écossaise. Sous l'influence de courants nationalistes, les nations de l'Union britannique acquirent davantage d'indépendance dans le processus nommé dévolution. La fin des années soixante-dix est aussi une période de mobilisation quant à la question de la représentation des femmes dans la société écossaise, et plus particulièrement dans la sphère politique. Ainsi, ces deux problématiques (d'une part la question constitutionnelle et d'autre part la place des femmes en politique) semblent intimement liées dans la période 1979-2009, puisque la population écossaise ainsi que des groupes de réflexion constitués de femmes ont travaillé ardemment afin d'obtenir une meilleure représentation dans le monde politique, et de manière générale, dans la société. Ce travail de recherche s’interroge quant à l’incidence qu’a pu avoir cette période de changements sur le statut des femmes en Écosse – y a-t-il eu une amélioration de leur représentation ? Et si c'était le cas, ce changement serait-il imputable au nouveau système politique mis en place ? Les dix premières années de travail du nouveau Parlement écossais (1999-2009) sont analysées à travers du prisme de la question de la représentation des femmes et du particularisme (ou non) de la politique menée par une instance plus féminisée. / In 1979, Margaret Thatcher became the United Kingdom’s first female Prime Minister and 2009 was thus the 30th anniversary of that historical landmark. Those three decades are sometimes considered as having been largely influenced by her policy, even during the Labour rule (1997-2010) which followed her Premiership (1979-1990, followed by John Major’s). The same period became the scene of much debate on the constitutional question, as 1979 was the year of the failed referendum on devolution. However, it did not prevent those who believed in Scotland’s autonomy from further considering their options. At the same time, the Women’s Movement fought for gender equality, in the political area as well as other domains. Both causes collided in the call for better representation, which culminated in the 1990s. The research led on those particular times of change questions the links between both movements (the one in favour of autonomy and the one for gender equality) and whether they were able to work together towards a better representation of women in Scotland. The first ten years of the Scottish Parliament (1999-2009) are looked at through the scope of that notion of female representation: was a better one achieved? And if so, has it had a major impact on the way matters are handled in the newly established Scottish Parliament?
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Loi et Culture en Pays Aborigènes: Anthropologie des Réseaux Autochtones du Kimberley, Nord-ouest de l'Australie

Préaud, Martin 15 June 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge les systèmes sociopolitiques et culturels autochtones contemporains de la région du Kimberley (Australie Occidentale) au travers d'une étude ethnographique des modes d'organisation et de représentation aborigènes menée entre 2005 et 2007 avec le Centre de la Loi et de la Culture Aborigènes du Kimberley (KALACC), une organisation régionale et représentative autochtone fédérant une trentaine de groupes se reconnaissant comme distincts. L'analyse est donc centrée sur les pratiques autochtones contemporaines de représentation culturelle et d'action politique. L'étude vise à aboutir à une compréhension anthropologique des singularités autochtones et de la pertinence, tant politique que culturelle, de la différence affirmée entre les Aborigènes et les Kartiya. A travers un dialogue critique avec le concept et la pratique de la Loi et la Culture, la problématique de recherche intiale a été recentrée sur la question de la reproduction du Kimberley en tant qu'agencement de Pays autochtones. Développant une approche relationnelle et se fondant sur une perspective à la fois locale et régionale, la thèse apporte des descriptions du champ relationnel d'interdépendances liant les autochtones du Kimberley à l'Etat australien. Les constructions historiques et expérientielles des Pays autochtones, les logiques culturelles de la pratique rituelle et politique des Aborigènes du Kimberley, les processus par lesquels ils ont indigénisé la modernité australienne ainsi que les récents modèles de développement durable qu'ils développent sont successivement examinés afin de saisir de manière performative l'articulation par les autochtones de leurs subjectivités, de leurs identités et de leur agentivité politique. En discutant les modèles du dialogue interculturel et des singularités ontologiques autochtones, je développe un cadre théorique fondé sur une perspective performative et contextuelle afin de définir les singularités autochtones en dehors de tout essentialisme, me fondant sur les concepts aborigènes de Loi et Culture et Pays pour reformuler les notions de culture, d'identité, d'oralité, et de territoire.
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Institutionnalisation du féminisme et représentation politique. Le cas du Chili depuis la fin des années 1980 / The Institutionalization of Feminism and Political Representation. The Case of Chile Since the End of the 1980's

Stoffel, Sophie 28 August 2008 (has links)
Cette recherche doctorale propose de discuter le concept de représentation politique afin de pouvoir le mobiliser dans l’examen empirique de la dynamique d’institutionnalisation du féminisme au Chili. La thèse défendue est que les organisations féministes institutionnalisées « font » de la représentation politique bien qu’elles n’appartiennent pas à l’espace politique formel défini par les élections et qu’elles ne sont pas impliquées dans une relation d’autorisation et de reddition des comptes avec les personnes qu’elles entendent représenter. Il s’agira donc de combler l’approche conventionnelle de la représentation politique, ancrée dans l’histoire du gouvernement démocratique libéral, et qui ne permet pas de rendre compte d’un pan de la représentation politique : celle qui ne s’articule pas autour des élections et qui est le fait d’acteurs évoluant en dehors de l’espace politique formel. L’étude du cas chilien, selon une démarche de sociologie historique du politique, permettra de tester cette hypothèse.
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De la démocratie en Argentine : représenter le peuple après le 2001

Mariani, Américo 27 September 2012 (has links) (PDF)
"Populisme", "abstentionnisme", "rupture de confiance", "défiance des politiques", "médiacratie", "affaiblissement de l'État", "perte de contenu de la citoyenneté", la liste n'est pas close. Tous ces phénomènes sont parfois ramenés sous le mot commode de crise ; crise de la représentation, crise de la démocratie, crise du politique. Phénomènes complexes et multiformes qui peuvent être saisis, dans de multiples lieux et par des disciplines diverses. Cette recherche part d'abord d'une situation, celle de l'Argentine contemporaine. Connaissant, depuis 1983, une période de relative stabilité politique répondant aux critères basiques du "régime démocratique" elle a connu un moment critique sur les plans politique, économique et social en 2001. Cet événement a été marqué par un profond rejet de la classe politique exprimé dans la consigne "que se vayan todos" [qu'ils s'en aillent tous] scandée dans les manifestations. Si à l'époque les assemblées de quartier, les "usines récupérées", les réseaux de troc, les organisations de chômeurs ont attiré l'attention pour ce qu'elles portaient de rupture avec le passé, apparaissant comme des lieux de réinvention du politique, il a été très vite évident que les "vieilles" institutions politiques seraient les vraies actrices du "retour à la normale". Le chercheur choisit alors un point d'entrée ; ce sera le Parlement. Considérant cette institution comme une sorte de négatif que viendraient impressionner les changements de la société. Sur la photo, nous percevons la réalité, mais selon la mise au point, la quantité de lumière, le cadre choisi, la photo est avant tout une des représentations possibles de la réalité. Dès lors, il s'agit moins de s'intéresser à l'institution qu'à la pratique représentative, c'est-à-dire à l'activité des représentant(e)s et au Parlement comme "espace public". S'intéresser d'abord à la représentation en train de se faire, à ce qui se construit entre "un dedans" de l'institution et "un dehors" de la société parce que la représentation est, avant tout, coupure entre le représentant et le représenté. Lorsque les représenté(e)s s'agitent et s'organisent, cela perturbe la pratique représentative plus habituée à figurer les absent(e)s. Le gouvernement représentatif est pris dans une contradiction ; entre désertion des urnes et surinvestissement de la sphère publique ; désintéressement et interruption ; entre logique de la police et démocratie. Fondée sur une recherche en sociologie, cette thèse s'attache, dans un domaine habituellement réservé à la science politique, à comprendre la représentation politique comme une pratique sociale.
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Concentration spatiale et relations interraciales : analyse géopolitique des rivalités criminelles et politiques entre Afro-Américains et Latinos dans la ville de Compton (Californie) / Spatial concentration and interracial relations : a geopolitical analysis of the criminal and political rivalries between African-Americans and Latinos in the city of Compton (California)

Le Moigne, Yohann 02 December 2014 (has links)
Cette thèse s’attache à analyser, d’un point de vue géopolitique, les conséquences de l’immigration hispanique, qui a massivement touché l’agglomération de Los Angeles à partir des années 1980, sur les relations entre Afro-Américains et Latinos dans la ville de Compton. Il s’agit plus précisément d’évaluer le rôle de l’augmentation de la concentration spatiale des Latinos sur un territoire pauvre, considéré comme une enclave noire dans la dégradation très médiatisée des relations interraciales dans les domaines des gangs et de la politique locale. Nous examinerons dans une première partie les changements socio-Démographiques qui ont affecté Compton depuis sa création. Nous présenterons les deux successions ethniques vécues par la ville ainsi que les contextes socio-Économiques particuliers dans lesquels elles se sont produites. Ceci nous permettra d’introduire les enjeux de la concentration spatiale des immigrés hispaniques et ses conséquences pour le vivre-Ensemble à l’échelle locale. La deuxième partie sera consacrée aux évolutions engendrées par l’immigration dans le domaine des gangs, et notamment à la dégradation des relations entre gangs noirs et latinos. Nous analyserons le renversement du rapport de force numérique entre ces gangs et nous évaluerons le rôle de la question « raciale » dans les tensions.Enfin, nous nous attacherons, dans la troisième partie, à analyser le paradoxe qui frappe aujourd’hui les Latinos de Compton : en dépit d’une supériorité numérique désormais écrasante, ils ne disposaient, jusqu’en juin 2013, d’aucune représentation politique. Nous essayerons d’en comprendre les raisons et d’en évaluer l’impact sur les relations intercommunautaires. / The aim of this dissertation is to provide a geopolitical analysis of the consequences engendered by the massive Hispanic immigration wave that has hit the Los Angeles region from the 1980s onward. We will specifically focus on the impact of the increasing spatial concentration of Latinos in Compton (a poor city traditionally considered as a black enclave) on the highly mediatized deterioration of interracial relations between blacks and Latinos in two specific areas : gangs and local politics.In the first part, we will detail the socio-Demographic changes that have affected Compton over the decades. We will analyze the two ethnic successions that the city went through as well as the specific socio-Economic contexts in which they occurred. This will lead us to introduce the issues at stake and the consequences of the increasing spatial concentration of Hispanic immigrants on race relations at the local level. The second part deals with the consequences of this immigration wave on the relations between black and Latinos gangs. We will describe the shift in the local balance of power and we will assess the racial dimension of this rise in interracial tensions. Lastly, in a third part, we will analyze the paradoxical lack of political representation that characterizes Compton Latinos, in spite of an overwhelming numerical superiority. We will detail the causes of such an absence of political incorporation and evaluate its impact on interracial relations.
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Mouvements des femmes et changements des régimes genrés de représentation politique au Québec et en France, 1965-2004

Giraud, Isabelle January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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De la démocratie en Argentine : représenter le peuple après le 2001 / On democracy in Argentine : representing the people after the 2001 / Sobre la democracia en Argentina : representar al pueblo después del 2001

Mariani, Américo 27 September 2012 (has links)
"Populisme", "abstentionnisme", "rupture de confiance", "défiance des politiques", "médiacratie", "affaiblissement de l’État", "perte de contenu de la citoyenneté", la liste n’est pas close. Tous ces phénomènes sont parfois ramenés sous le mot commode de crise ; crise de la représentation, crise de la démocratie, crise du politique. Phénomènes complexes et multiformes qui peuvent être saisis, dans de multiples lieux et par des disciplines diverses. Cette recherche part d’abord d’une situation, celle de l’Argentine contemporaine. Connaissant, depuis 1983, une période de relative stabilité politique répondant aux critères basiques du "régime démocratique" elle a connu un moment critique sur les plans politique, économique et social en 2001. Cet événement a été marqué par un profond rejet de la classe politique exprimé dans la consigne "que se vayan todos" [qu’ils s’en aillent tous] scandée dans les manifestations. Si à l’époque les assemblées de quartier, les "usines récupérées", les réseaux de troc, les organisations de chômeurs ont attiré l’attention pour ce qu’elles portaient de rupture avec le passé, apparaissant comme des lieux de réinvention du politique, il a été très vite évident que les "vieilles" institutions politiques seraient les vraies actrices du "retour à la normale". Le chercheur choisit alors un point d’entrée ; ce sera le Parlement. Considérant cette institution comme une sorte de négatif que viendraient impressionner les changements de la société. Sur la photo, nous percevons la réalité, mais selon la mise au point, la quantité de lumière, le cadre choisi, la photo est avant tout une des représentations possibles de la réalité. Dès lors, il s’agit moins de s’intéresser à l’institution qu’à la pratique représentative, c’est-à-dire à l’activité des représentant(e)s et au Parlement comme "espace public". S’intéresser d’abord à la représentation en train de se faire, à ce qui se construit entre "un dedans" de l’institution et "un dehors" de la société parce que la représentation est, avant tout, coupure entre le représentant et le représenté. Lorsque les représenté(e)s s’agitent et s’organisent, cela perturbe la pratique représentative plus habituée à figurer les absent(e)s. Le gouvernement représentatif est pris dans une contradiction ; entre désertion des urnes et surinvestissement de la sphère publique ; désintéressement et interruption ; entre logique de la police et démocratie. Fondée sur une recherche en sociologie, cette thèse s’attache, dans un domaine habituellement réservé à la science politique, à comprendre la représentation politique comme une pratique sociale. / “Populism”, “abstaining”, “loss of trust”, “mistrust of politicians”, “mediacracy”, “weakening of the State”, “shallow citizenship” – and the list goes on. Such phenomena are sometimes mistakenly defined by the useful term of “crisis” – crisis of representation, crisis of democracy, crisis of the political institution – but they are complex, many-sided phenomena which can be analyzed through a variety of geographical places and subjects. The starting-point of this research is a situation – that of present-day Argentina. The country, which had known a period of relative political stability since 1983 (reflecting the basic rules of a “democratic regime”) experienced a critical phase in 2001 on a political, social and economic level. This event showed a deep rejection of the political community as expressed through the motto “que se vayan todos” (may they all go away) chanted in demonstrations. Special attention was then paid to neighborhood gatherings, recovered factories”, barter networks, and organizations of unemployed workers, because they represented a rupture with the past and appeared as places reinventing politics – but it also soon became clear that the “old” political institutions would be the actual means to “get back to normal”. The researcher then picks one angle of approach – the Parliament. This institution will be viewed as a sort of negative exposed to the changes of society. On the snapshot, reality is perceived, but as the focusing, the amount of light or the frame vary, such snapshot is only one possible representation of reality. The focus will thus be less on the institution than on the practice of representation – i.e. on the activity of the ones representing and on the Parliament seen as a “public space”. What is mainly highlighted is the action of representation itself – what is being built between the “inside” of the institution and the “outside” of society, because representation is above all a rupture between those representing and those being represented. When the represented show their presence and get organized, the practice of representation is disrupted. The representative government faces a contradiction – between voting disinvestment and overexposure in the public sphere, between lack of interest and interruption, between the logic of the police and democracy. The research carried out in this dissertation is sociology-based, even though its topic traditionally belongs to the field of political science, and intends to understand political representation as a social practice. / «Populismo», «abstencionismo», «quiebra de confianza», «desconfianza de los políticos», «mediacracia», «debilitamiento del Estado», «vaciamiento de la ciudadanía», la lista continúa. Todos estos fenómenos se reúnen a veces bajo el cómodo rótulo de crisis; crisis de la representación, crisis de la democracia, crisis de lo político. Fenómenos complejos y multiformes que pueden ser aprehendidos en múltiples lugares y por diferentes disciplinas. Esta investigación toma como punto de partida una situación, la de la Argentina contemporánea. Transcurriendo, desde 1983, un período de estabilidad política relativa según los criterios básicos del «régimen democrático», vivió un momento crítico en los planos político, económico y social en 2001. Este suceso se caracterizó por un profundo rechazo de la clase política expresado en la consigna «que se vayan todos» coreada en las manifestaciones. Si en esa época las asambleas de barrio, las «fábricas recuperadas», las redes de trueque, las organizaciones de desocupados atrajeron la atención por lo que significaban como ruptura con el pasado, apareciendo como lugares de reinvención de la política, muy pronto quedó claro que las «viejas» instituciones políticas serían las verdaderas protagonistas del «retorno a la normalidad». El investigador elije entonces un punto de entrada; será el Parlamento. Considerando a esta institución como una especie de negativo en el que se imprimirían los cambios de la sociedad. En la foto percibimos la realidad, pero según el enfoque, la cantidad de luz, el cuadro que se elija, la foto es una de las representaciones posibles de la realidad. A partir de allí, se trata menos de un interés por la institución que por la práctica representativa, es decir, por la actividad de los representantes y del Parlamento en tanto «espacio público». Concentramos la atención en la representación en acto, a lo que se construye entre una interioridad de la institución y una exterioridad de la sociedad, porque la representación es, ante todo, un corte entre el representante y el representado. Cuando los representados se agitan y se organizan, ello perturba la práctica representativa, habituada a representar a ausentes. El gobierno representativo enfrenta una contradicción; entre deserción de la urnas e sobrecarga de la esfera pública; desinterés e interrupción; entre lógica de la policía y democracia. Fundada en una investigación sociológica, esta tesis se empeña, en un dominio reservado habitualmente a la ciencia política, en comprender la representación política como una práctica social.

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