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Les origines et le monde. Réformes des réguliers, pouvoirs et société dans le diocèse de Clermont, vers 1420- vers 1680

Goudot, Grégory 26 November 2011 (has links)
Jamais le Monde n’aura autant envahi les cloîtres qu’à la faveur de leurs réformes, là où l’idéal de reformatio commande volontiers à ceux qui ont souhaité fuir le Siècle de s’en retrancher toujours plus nettement. Tel est l’apparent paradoxe de la spirale réformatrice dans laquelle s’engouffre vers 1420 et pour deux siècles et demi cette terre de vieille tradition monastique qu’est le diocèse de Clermont. De quelle marge de manœuvre les ordres religieux disposent-ils dans ces entreprises qui rythment leur existence au premier âge moderne ? Précoce et puissant jusqu’en 1560, le revival monastique et conventuel de la Renaissance est d’abord confisqué par les princes, puis par la monarchie et ses évêques, mais l’effacement graduel des pouvoirs temporels entre 1520 et 1550 ouvre la voie à de nouvelles préoccupations pastorales sous l’épiscopat de Guillaume Duprat (1529-1560), précurseur du modèle tridentin et protecteur éminent des Minimes et des Jésuites. La conjonction de sa mort en 1560 et du déclenchement des guerres de religion met pour quatre décennies les réformes en sommeil ; pourtant les temps lourds du second XVIe siècle fondent le renouveau catholique qui fait rage après la pacification henricienne. Alors que les souverains aspirent à nouveau depuis 1560 à réformer l’Église gallicane et que la conversion d’Henri IV donne naissance à une monarchie dévote dont le règne de Louis XIII marque l’apogée, la primauté donnée par la réforme romaine à la mission pastorale de l’évêque sonne le glas de l’action concertée d’autrefois. L’autonomisation du pouvoir épiscopal, dont les choix politico-religieux de l’évêque réformateur François de La Rochefoucauld (1585-1610) sont à la fois indice et vecteur au temps de la Ligue, culmine sous les épiscopats des frères Joachim (1614-1650) et Louis (1651-1664) d’Estaing, puis de Gilbert de Veny d’Arbouze (1664-1682), qui ne craignent pas d’en remontrer au souverain duquel ils tiennent leur siège. Jusqu’en 1650, monarchie et épiscopat réforment et fondent plus que jamais, mais ne le font plus de concert : aussi le leadership réformateur se fragmente, s’atomise, se déplace vers les environnements locaux, au profit des laïcs autrefois écartés des affaires. À la faveur de la recharge sacrale née des clivages confessionnels, des dévots au profil atypique — une noblesse militaire et terrienne, farouchement catholique mais peu compromise dans la Ligue —, surtout des femmes et des veuves, promeuvent la diffusion des instituts emblématiques de la renaissance catholique, avant de céder vers 1640 les premiers rôles à une notabilité officière urbaine qu’intéresse bientôt davantage l’action charitable. Lâchées dans l’espace public, les réformes mobilisent et transforment des villes qui font d’elles un nouveau motif de rivalité pour s’en détourner entre 1660 et 1670, en même temps que la monarchie louis-quatorzienne acquise aux théories mercantilistes, plus attentive à la défense de l’orthodoxie qu’à la réforme de la structure ecclésiale. Si bien qu’en dernière analyse, si la multiplication effrénée des acteurs, des interlocuteurs et des soutiens potentiels a pu faire au temps de l’euphorie le jeu des projets réguliers, elle les a assujettis en contrepartie aux caprices d’un Monde qui les enterre en quittant une modernité pour une autre. / The world never invaded the cloisters as frequently as on the occasion of their reforms, whereas the ideal of reformatio ordered those who wished to flee the Century to withdraw from it strictly. Such is the seeming paradox of the reforming spiral in which the diocese of Clermont rushed around 1420 and for two and a half centuries. What room for maneuver did the religious orders have in those ventures that punctuated their lives in the early modern period? Precocious and powerful up until 1560, the regular revival in the Renaissance was at first hijacked by the princes, then by the monarchy and its bishops, but the gradual obliteration of temporal powers from the reforms between 1520 and 1550 opened the way to new pastoral preoccupations under the episcopacy of Guillaume Duprat (1529-1560), a forerunner of the tridentine model and an eminent protector of the Minims and the Jesuits. The conjunction of his death in 1560 and of the start of the French wars of religion kept the reforms dormant for four decades; yet the hard times of the late 16th century set up the catholic renewal that raged after the Edict of Nantes. While the sovereigns aspired again since 1560 to reform the Gallican Church, while the conversion of Henry IV gave rise to a pious monarchy that peaked under the reign of Louis XIII, the primacy given by the tridentine model to the pastoral office of bishops sounded the death knell of the formerly concerted action. The empowerment of the episcopal function, revealed and increased in the time of the Holy League by the politico-religious choices of reforming bishop François de la Rochefoucauld(1585-1610), peaked under the episcopacies of Joachim d’Estaing (1614-1650), Louis d’Estaing (1651-1664) and Gilbert de Veny d’Arbouze (1664-1682), who did not fear to teach the kings who nominated them a thing or two. Until 1650, monarchy and episcopacy reformed and founded more convents than ever, but did not act together anymore: therefore, the reforming leadership fragmented, atomized itself and shifted towards local environments, for the benefit of the laity formerly kept out from these affairs. Thanks to the spiritual renewal which ensued from the confessional divisions, a devout laity with atypical profile — an old landed aristocracy, fiercely catholic but rarely involved in the Holy League —, mostly women and widows, promoted the spreading of the Counter-Reformation emblematic religious orders, before abandoning the leading role around 1640 to an urban notability consisting of royal officers who soon took a greater interest in charity. Unleashed in public space, the reforms became new grounds for rivalry between the towns, which turned away from them after 1660 at the same time as the monarchy did, acquired to mercantilist theories and more mindful of orthodoxy than of the reform of the Church. In the last analysis, the dramatical increase in the number of key actors, interlocutors and potential supports benefited to the plans of the regulars in times of euphoria, but in return it subjugated them to the whims of a World which buried them while shifting from one modernity to another.
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Évêques, pouvoir et société à Byzance (début du VIIIe siècle-milieu du XIe siècle). Territoires, communautés et individus dans la société provinciale de l'Empire byzantin / Bishops, Power and Society in Byzantium (early VIIIth-middle XIth century). Territories, Communities and Individuals in the Provincial Society of the Byzantine Empire

Moulet, Benjamin 29 November 2008 (has links)
Co-tutelle de thèse Université Paris I Panthéon-Sorbonne / Université Libre de Bruxelles, sous la direction conjointe de Michel KAPLAN (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) et de Jean-Marie SANSTERRE (Université Libre de Bruxelles) L’épiscopat constitue un fondement essentiel mais méconnu de l’Église mésobyzantine. Malgré la relative rareté des sources, il est possible d’en retracer l’histoire et les grandes évolutions : une part importante de l’hagiographie de l’iconoclasme et post-iconoclaste concerne en effet métropolites et évêques, témoignant du lien fort existant entre ceux-ci et le peuple des cités dont ils ont la charge, particulièrement quand ils sont considérés saints par la population. De nombreuses sources épistolaires, ecclésiastiques et sigillographiques, émanant des évêques eux-mêmes, permettent d’approcher les réalités du corps épiscopal et celles de la société provinciale qu’il représente auprès des autorités centrales. L’évêque apparaît également comme le relais des volontés impériale et patriarcale dans les provinces de l’Empire. Dans un contexte de compétition de pouvoir avec les autorités locales, l’évêque tente ainsi d’imposer le sien propre, dans ses aspects spatiaux, sociaux, religieux et symboliques. L’approche collective et les approches individuelles de l’épiscopat doivent permettre de comprendre les réalités sociales d’un Empire de plus en plus centré sur sa capitale et dont sont progressivement détachées, du moins dans les sources, les périphéries. Une histoire décentrée de l’Empire byzantin passe dès lors par des études régionales mais aussi par des études consacrées à des groupes sociaux enracinés dans tout l’Empire, surtout lorsque, comme les évêques, ils revendiquent la spécificité de leur région et leur attachement à une société provinciale qui constitue le socle de l’Empire. / The episcopate is an essential structure of the middle-Byzantine Church ; however, it remains little known. Although sources are limited, its history and evolution can still be reconstructed, as a large portion of the iconoclastic and post-iconoclastic hagiography deals with metropolitans and bishops. The sources reveal the strong connection between bishops and the inhabitants of the cities under their responsibility, especially when the population considers them as saints. Numerous epistolary, ecclesiastic and sigillographic documents issued by bishops themselves partially unveil the realities of the episcopal group and the provincial society that bishops represent to the central authorities. The bishop also serves as relay of both imperial and patriarchal wills to the provinces of the Empire. Competing with local authorities, the bishop thus tries to impose his own influence in its spatial, social, religious and symbolic dimensions. Both collective and individual approaches of the episcopate make the social realities of the Empire more understandable, as it becomes more and more focused on its capital city while its peripheries gradually move away, which documentation seems to imply. Regional studies, but also studies focused on social groups established across the whole Empire, are the fundamentals of a decentred history of the Byzantine Empire. This is especially true since social groups such as bishops claim the specificity of their regions and their link to a provincial society that represents the cornerstone of the Empire.
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Vivre sa foi catholique en Corse, à Gênes et dans le comté de Nice du XVe au XVIIIe siècle : Essai d'histoire comparée. / Living out is catholic faith in Corsica, in Genoa and in the county of Nice from XVth to XVIIIth century : essay of comparative history

Letournel, Marine 29 June 2015 (has links)
Le concile de Trente définit à la fin du XVI° siècle les principales réformes à entreprendre afin de restaurer l'image de l'Église. Une nouvelle approche structurelle et humaine est ainsi promue pour répondre aux critiques des protestants et de certains catholiques. La reconquête de la confiance des fidèles par l'Église se traduit par une modernisation et l'instauration de structures ecclésiastiques locales. La formation et l'apprentissage sont placés au centre de la politique menée par la curie romaine et les épiscopats locaux. Ces principes sont soutenus par la résurgence et la fondation de nouvelles compagnies religieuses ou associations laïques, répondant aux besoins quotidiens des populations. Le processus d'évangélisation passe également par la diffusion d'une nouvelle forme d'art capable de susciter un sentiment de grandeur et de richesse. Le baroque s'affirme comme un outil pédagogique indispensable dont les traces, encore actuelles, attestent de la magnificence. Le renouveau du message catholique, suite au concile de Trente, connaît cependant une application relative selon les territoires. Il apparaît à cet égard intéressant d'étudier l'impact de cette contre-Réforme sur la manière de vivre sa foi au sein de trois espaces liés d'un point de vue culturel et géographique que sont la Corse, Gênes et le comté de Nice. / The council of Trent held at the end of the 16th century embodies main reforms to carry out in order to restore the Church’s image. A new structural and human approach is put forward in response to the critics addressed by Protestants and some Catholics. The regaining of the faithful’s trust, wanted by the Church, has led to a modernization and to the creation of local ecclesiastic structures. Training and learning have been put at the center of the policy conducted by the roman Curia and local episcopacies. This principles are supported by the renewal or the creation, of both religious societies and non-religious associations, able to meet the daily requirements of populations. Process of evangelization also goes through spreading of a new type of art, fostering a sense of glory and wealth. By doing so, the baroque asserts itself as a necessary educational tool, traces of which remain present until today and bear witness to its magnificence. However, the renewed catholic message, after the council of Trent, was not put in application equally in all the provinces. In this regard, it is interesting to study the impact of this counter-reformation on the way to live out is faith in this three culturally and geographically linked areas that are Corsica, Genoa and the county of Nice.
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Monseigneur Christophe Munzihirwa, Romero du Congo ?les concepts de Martyre, de Béatification et de Canonisation revisités à la lumière de l'histoire religieuse contemporaine de la martyrologie et de l'expérience pastorale de Monseigneur Christophe Munzihirwa, Archevêque de Bukavu (Sud-Kivu/RDC)

Mukabalera Cigwira, Joseph January 2003 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Aristocratie et communautés religieuses aux marges septentrionales du royaume de France (fin IXe - début XIIe siècles) : le cas du diocèse de Noyon / Aristocracy and religious communities in Northern margins of kingdom of France (end of the 9th beginning of the 12th centuries). : the case of the diocese of Noyon

Chaffenet, Paul 16 June 2017 (has links)
À l'échelle du nord du royaume de France et plus spécialement de la Picardie médiévale, l'histoire du diocèse de Noyon, appréhendée du point de vue des rapports entre l'aristocratie et les communautés religieuses de la fin du IXe au début du XIIe siècles, révèle une relative exception documentaire : en Vermandois comme en Noyonnais, une certaine profusion de sources (essentiellement diplomatiques) permet une compréhension affinée de la place des abbayes et des chapitres dans les manifestations des politiques religieuses séculières. Les mêmes sources imposent d'accorder une attention particulière, mais non exclusive, aux politiques comtales et épiscopales en la matière. Or, pour l'ensemble de la période choisie, ces dernières ont été trop souvent perçues comme des blocs structurés et linéaires. Il convient de dépasser ces impressions d'homogénéité et d'immobilisme en montrant la diversité et l'évolution des influences réciproques unissant d'une part les communautés religieuses, d'autre part les comtes de Vermandois et les évêques de Noyon. Alors que les églises du diocèse étudié ont été considérées comme des lieux phares d'expression de la fidélité de l'aristocratie de second rang à l'égard des hauts pouvoirs princiers, il nous faut également questionner les comportements religieux de l'ensemble des puissants (spécialement châtelains) afin de montrer en quoi ils témoignent d'attitudes individualisées et contribuent à dessiner les contours des pouvoirs locaux. En d'autres termes, les rapports entre les aristocrates et les communautés religieuses, étudiés à la fois dans leur aspect matériel et spirituel, s'inscrivent-ils dans des sociétés politiques polarisées par le prince, que ce dernier soit évêque de Noyon, comte de Vermandois ou encore châtelain ? / In the north of the kingdom of France and more particularly in mediaeval Picardy, the history of the diocese of Noyon, apprehended from the point of view of the relations between aristocracy and religious communities from the end of the 9th to the beginning of the 12th centuries, reveals a relative documentary exception : in Vermandois as in Noyonnais, a certain profusion of sources (essentially diplomatic) allows a refined understanding of the place of the abbeys and chapters in manifestations of secular religious policies. The same sources require special but not exclusive attention to the policies of the counts and of the bishops in this area. However, for the whole period chosen, the latter were too often perceived as structured and linear blocks. It is necessary to overcome these impressions of homogeneity and immobility by showing the diversity and evolution of the reciprocal influences uniting on the one hand the religious communities, on the other hand the counts of Vermandois and the bishops of Noyon. While the churches of the studied diocese have been regarded as key places of expression of the fidelity of the second-rate aristocracy towards the high princely powers, we must also question the religious behavior of all the powerful (especially castellan) in order to show how they demonstrate individualized attitudes and contribute to drawing the contours of local authorities. In other words, the relations between aristocrats and religious communities, studied both in their material and spiritual aspects, are part of political societies polarized by the prince, whether the latter is bishop of Noyon, count of Vermandois or even castellan ?
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Evêques, pouvoir et société à Byzance, début du VIIIe siècle - milieu du XIe siècle: territoires, communautés et individus dans la société privinciale de l'Empire byzantin / Bishops, power and society in Byzantium, early VIIIth - middle XIth century: territories, communities and individuals in the provincial society of the Byzantine Empire

Moulet, Benjamin J.A. 29 November 2008 (has links)
Co-tutelle de thèse Université Paris I Panthéon-Sorbonne / Université Libre de Bruxelles, sous la direction conjointe de Michel KAPLAN (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) et de Jean-Marie SANSTERRE (Université Libre de Bruxelles)<p><p><p>L’épiscopat constitue un fondement essentiel mais méconnu de l’Église mésobyzantine. Malgré la relative rareté des sources, il est possible d’en retracer l’histoire et les grandes évolutions :une part importante de l’hagiographie de l’iconoclasme et post-iconoclaste concerne en effet métropolites et évêques, témoignant du lien fort existant entre ceux-ci et le peuple des cités dont ils ont la charge, particulièrement quand ils sont considérés saints par la population. De nombreuses sources épistolaires, ecclésiastiques et sigillographiques, émanant des évêques eux-mêmes, permettent d’approcher les réalités du corps épiscopal et celles de la société provinciale qu’il représente auprès des autorités centrales. L’évêque apparaît également comme le relais des volontés impériale et patriarcale dans les provinces de l’Empire. Dans un contexte de compétition de pouvoir avec les autorités locales, l’évêque tente ainsi d’imposer le sien propre, dans ses aspects spatiaux, sociaux, religieux et symboliques.<p>L’approche collective et les approches individuelles de l’épiscopat doivent permettre de comprendre les réalités sociales d’un Empire de plus en plus centré sur sa capitale et dont sont progressivement détachées, du moins dans les sources, les périphéries. Une histoire décentrée de l’Empire byzantin passe dès lors par des études régionales mais aussi par des études consacrées à des groupes sociaux enracinés dans tout l’Empire, surtout lorsque, comme les évêques, ils revendiquent la spécificité de leur région et leur attachement à une société provinciale qui constitue le socle de l’Empire.<p><p>/ <p><p>The episcopate is an essential structure of the middle-Byzantine Church ;however, it remains little known. Although sources are limited, its history and evolution can still be reconstructed, as a large portion of the iconoclastic and post-iconoclastic hagiography deals with metropolitans and bishops. The sources reveal the strong connection between bishops and the inhabitants of the cities under their responsibility, especially when the population considers them as saints. Numerous epistolary, ecclesiastic and sigillographic documents issued by bishops themselves partially unveil the realities of the episcopal group and the provincial society that bishops represent to the central authorities. The bishop also serves as relay of both imperial and patriarchal wills to the provinces of the Empire. Competing with local authorities, the bishop thus tries to impose his own influence in its spatial, social, religious and symbolic dimensions.<p>Both collective and individual approaches of the episcopate make the social realities of the Empire more understandable, as it becomes more and more focused on its capital city while its peripheries gradually move away, which documentation seems to imply. Regional studies, but also studies focused on social groups established across the whole Empire, are the fundamentals of a decentred history of the Byzantine Empire. This is especially true since social groups such as bishops claim the specificity of their regions and their link to a provincial society that represents the cornerstone of the Empire. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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El laicado y la cuestión social en América Central (1970-1992)

Coto Flores, Luis Alonso 10 February 2005 (has links)
§ 1- La thèse cherche à décrire les processus de changement et d'engagement des Églises catholiques d'Amérique Centrale, spécialement la prise de conscience ecclésiale des chrétiens de la base, dans des contextes socio-politiques et ecclésiaux fort complexes et mouvants. § 2- Traditionnellement, en Amérique Centrale, l'Église et notamment sa hiérarchie ont vécu en bonne intelligence avec les classes dirigeantes. Cette liaison, héritage de l'histoire du continent, est aussi conforme à une certaine conception de la religion comme instance légitimatrice des pouvoirs dominants actuellement en place. Les Églises d'Amérique centrale adoptent, à la fin années cinquante et au début des soixante, l'idéologie desarrollista (« développementaliste ») et promeuvent, dans ce but, le développement d'écoles et de centres de formation. Ceci dans l'optique d'un combat pour le progrès et d'une liaison étroite entre la promotion sociale et individuelle à l'évangélisation qui attendent de l'Église la sanctification du « mystère de l'ordre social ». § 3- Le Concile Vatican II va ébranler ces certitudes et remettre en question une « paix constantinienne » qui profite à des régimes autoritaires qui se prétendent défenseurs des « valeurs de l'Occident chrétien ». C'est l'époque d'une actualisation pastorale où l'enseignement social se renouvelle à partir des encycliques sociales de Jean XXIII et Paul VI qui éclairent l'ensemble des problèmes socio-économiques contemporains. Le réveil théologique, spirituel et social de l'Église rencontre un écho profond en Amérique Latine et tout particulièrement dans l'isthme centraméricain. La graine du renouveau est tombée sur un terrain fertile : une Amérique centrale en pleine mutation sociale qui, dans les années septante et quatre-vingts se trouve confrontée à une crise sociale grave, à des répressions violentes et à des guerres révolutionnaires. § 4- Dans le sillage de Vatican II, les Églises catholiques d'Amérique Centrale se mettent en devoir de répondre aux exigences du monde de ce temps, en assumant le destin de « tous les hommes et tout l'homme ». L'Église assume alors de nouveaux choix, qui la rapprochent du « peuple de Dieu » et l'encourage à s'engager dans la promotion et la formation du laïcat : les pastorales spécialisées, les mouvements d'Action Catholique, la pastorale d'ensemble, la création des centres de formation et des « communautés ecclésiales de base » (CEBs), sont les moyens choisis pour manifester « l'option préférentielle pour les pauvres ». Cette option essentielle est conforme aux nouvelles priorités et la formation systématique d'un laïcat plus actif et plus conscient de son rôle dans l'Église et dans la société. Les grandes assemblées des évêques à Medellin (Colombie, 1968), à Puebla (Mexique 1979), et à Santo Domingo (République Dominicaine, 1992) ont largement contribué à cet élan rénovateur initié par Vatican II. Les expériences vécues par les laïcs à la base, permettent de rapprocher l'Église des fidèles, tout en palliant le manque des prêtres. Elles sont encouragées par le clergé progressiste et par la « théologie de la libération » en Amérique Centrale. Ces expériences à la base ecclésiale, engendrent une « conscientisation » des participants, qu'ils soient paysans, ouvriers, indigènes, étudiants, etc. On assiste à un effort de conscientisation des masses par les Délégués de la Parole, laïcs formés grâce à des cours de pastorale et d'évangélisation de manière à pouvoir dénoncer à bon escient les « structures de péché ». L'organisation et l'engagement des laïcs, animés par les « délégués de la Parole » reflètent une conception de la foi marquée par de nouvelles orientations pastorales. § 5- Quel modèle d'Église sous-tendaient ces expériences ? Il s'agit en fait de la mise en pratique d'une « nouvelle manière d'être Église », laquelle n'excluait pas le conflit. Celui-ci se développa à l'intérieur de l'Église elle-même comme vis-à-vis des pouvoirs en place. Ce sont de nombreux laïcs qui deviendront, par la suite, les piliers de cette nouvelle orientation grâce à leur participation aux organisations populaires et, parfois, aux luttes armées menées dans la région. Devait se poser, dans ce contexte, la question des rapports entre foi et politique, entre foi et conflits sociaux, bref entre la foi et la vie. Les Églises, en particulier leur hiérarchie, tenteront de répondre à cette situation très particulière par des lettres pastorales, par des plans pastoraux ou même, quand le conflit devient plus aigu, par des mesures disciplinaires. A l'arrière-plan de la problématique sociale et ecclésiale en Amérique Centrale, c'est bien un modèle d'Église qui est en crise. D'où la nécessité de proposer, voire de chercher une manière originale d'« être Église », qui puisse réagir à la situation spécifique d'une région frappée en outre par des guerres, des inondations et de tremblements de terre meurtriers.

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