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Effets d'une séquence d'enseignement de la préécriture sur la motivation des élèves à écrire des textes variés en première secondaire

Boulianne, Mélanie January 2008 (has links) (PDF)
La production de textes variés est une activité de résolution de problèmes nécessitant l'activation de nombreux processus. La complexité de cette tâche nécessite un engagement cognitif, métacognitif et affectif de l'élève, c'est-à-dire une grande motivation qui n'est malheureusement l'apanage que de quelques élèves. En effet, la perception de la valeur de la tâche et de ses compétences à l'accomplir ne sont que quelques variables qui peuvent créer obstacle à l'écriture. Certains élèves éprouvent des difficultés dès la préécriture, d'autres en auront davantage lors de la mise en texte ou au moment de la révision. Bien que plusieurs enseignants accordent une grande importance à la révision de textes, peu consacrent beaucoup d'énergie à la première étape du processus d'écriture, c'est-à-dire la préécriture. Pourtant, la démarche liée à la préécriture permettant à l'élève de bien préparer la mise en texte ainsi que de le commencer avec plus de confiance devrait être davantage enseignée afin de motiver les élèves à écrire. Nous avons élaboré une séquence d'enseignement à partir des recherches de Hayes et Flower sur la production de textes. Un portfolio en écriture créé par Fortier et Préfontaine (2005a), permettant à l'élève de connaître toutes les dimensions de la préécriture, a été utilisé pour construire la séquence d'enseignement. À la fin de la séquence, les élèves devaient reconnaître l'utilité des différentes étapes de la préécriture et se sentir habiles à les utiliser. Ils devaient ainsi être en mesure d'identifier correctement la tâche d'écriture, d'identifier leur intention d'écriture, d'identifier le destinataire de leur texte, de prévoir les difficuItés qu' iIs pourraient rencontrer ainsi que les forces qu'ils se reconnaissent. Enfin, ils devaient être capables de faire un remue-méninges, de créer un plan facilitant leur travail et de collaborer avec leurs camarades de classe tout au long de cette préécriture. Les variables retenues pour l'analyse ont été la connaissance des étapes de préécriture, la perception de la compétence par les élèves à accomplir ces étapes et la valeur qu'ils leur accordent. Le travail avec les sujets a d'abord consisté à recueillir leurs connaissances relatives à des activités de préécriture, leur sentiment de compétence face à celles-ci et leur perception de la valeur des activités avant la séquence d'enseignement par le biais d'un questionnaire comportant 42 questions. Puis, les élèves ont vécu différentes activités d'écriture afin de se familiariser avec toutes les étapes de la préécriture. À la suite de la séquence d'enseignement, les élèves ont répondu à nouveau au même questionnaire afin de vérifier si la séquence avait des effets sur leur motivation à écrire. Lors du prétest et du post-test, six élèves, retenus selon leurs résultats scolaires (deux faibles, deux moyens, deux forts) ont participé à des entrevues semi-dirigées afin d'apporter un éclairage sur certaines questions. L'analyse des résultats a montré que le fait d'enseigner la préécriture permet aux élèves de reconnaître une valeur à la tâche de préécriture et de bien comprendre l'importance de l'intention d'écriture, du destinataire, du remue-méninges et du plan. Toutefois, le fait que les élèves se sentent compétents pour faire leur préécriture ne s'est pas révélé comme un facteur assez considérable pour rendre les élèves plus motivés à écrire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Préécriture, Planification, Motivation, Écriture, Textes variés, Secondaire.
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Effets de l'enseignement de la progression thématique et de deux méthodes de révision sur la maîtrise de la cohérence microstructurelle par les élèves du collégial

Rousseau, Annie 05 1900 (has links) (PDF)
La présente recherche a porté sur la maîtrise de la cohérence microstructurelle par les élèves de niveau collégial. Elle avait pour objectif de mesurer les effets de l'enseignement de la progression thématique comme critère de cohérence microstructurelle selon une méthode contrastive, et les effets de l'enseignement de deux méthodes différentes de la révision de cet aspect. Nous avons aussi cherché à déterminer quels défauts de cohérence se trouvent dans les textes d'élèves du collégial. Trois groupes d'élèves du collégial ont reçu des séances d'enseignement différentes de la cohérence dans l'introduction et la conclusion, l'une traditionnelle et l'autre expérimentale. Les deux groupes soumis à l'enseignement expérimental ont suivi des activités d'entraînement à la révision différentes, soit une activité de mise à distance par la tâche dans un groupe et de mise à distance par les pairs. Trois introductions rédigées par les élèves avant et après les interventions ont servi de prétest et de post-tests. Un taux de réussite de la progression thématique a été calculé pour chacune des introductions afin de comparer les performances des trois groupes. L'examen des résultats a montré que le taux de réussite de la progression thématique a augmenté de façon constante dans les groupes expérimentaux, alors qu'il a stagné dans le groupe témoin. Par contre, il n'a pas été possible de distinguer l'impact des deux méthodes d'entraînement à la révision expérimentées. L'examen des défauts de cohérence présents dans les textes d'élèves regroupés en fonction de leur habileté de départ a montré que l'amélioration observée dans les groupes expérimentaux est plus marquée chez les sous-groupes d'élèves faibles. Les résultats de cette expérimentation montrent que l'enseignement de la progression thématique selon une méthode contrastive favorise l'amélioration de la cohérence microstructurelle des introductions rédigées par les élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cohérence, cohérence microtructurelle, progression thématique, défauts de cohérence, méthode contrastive, cohésion, révision, mise à distance par la tâche, mise à distance par les pairs, différence forts/faibles, collégial.
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La relation entre la force musculaire et les facteurs de risques métaboliques chez les femmes obèses post-ménopausées

Bellefeuille, Philippe 02 1900 (has links) (PDF)
Les objectifs de cette étude étaient de comparer la relation entre les différentes méthodes et expressions de la force musculaire et les facteurs de risques métaboliques puis de comparer les changements de la force musculaire en utilisant différentes méthodes et expressions avant et après un entraînement en musculation. Quarante-et-une femmes obèses sédentaires post-ménopausées ont été recrutées pour cette étude (âge : 59.3 ± 4.6 ans; indice de masse corporelle : 34.2 ± 3.4 kg/m2; pourcentage de masse grasse : 47.3 ± 3.8 %). La force musculaire a été évaluée à l'aide de deux appareils d'entraînement incluant un développé des jambes pour le bas du corps (leg press) et un appareil développé assis (chest press) pour le haut du corps ainsi qu'avec un dynamomètre manuel. Nous avons mesuré la composition corporelle (DEXA), profil sanguin, la glycémie, la sensibilité à l'insuline, la dépense énergétique, la consommation maximale d'oxygène, la pression artérielle et le profil psychosocial. Les résultats montrent que les corrélations, les prédicteurs ainsi que les changements de la force musculaire selon la méthode varient de manière importante avec les facteurs de risque métaboliques. Par exemple, pour le VO2peak, nous observons des corrélations différentes avec les indices de force musculaire entre le VO2peak (L/min) (une négative et une positive), le VO2peak (ml/kg/min) et le VO2peak (ml/kg MM/min). De plus, lorsque la force musculaire est évaluée avec les appareils de musculation, nous remarquons que la masse osseuse est un prédicteur de la force musculaire quand elle est exprimée en kg et également lorsqu'elle est exprimée en kg/kg de masse maigre. Nous remarquons de plus que la force musculaire exprimée en joules est prédite par l'indice HOMA. D'autre part, nous n'avons trouvé aucun prédicteur de force musculaire quand la force musculaire est exprimée en kg/kg de poids corporel, en Joules/kg de poids corporel ainsi qu'en Joule/kg de masse maigre. Finalement, pour la force musculaire évaluée avec les appareils de musculation, les changements observés de force musculaire varient significativement entre 14.7 et 23.3 %. En conclusion, la présente étude nous indique que les corrélations, les prédicteurs ainsi que les changements de la force musculaire selon la méthode d'évaluation et d'expression varient de manière importante avec les facteurs de risque métaboliques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : force musculaire, profil métabolique, entraînement en musculation, composition corporelle, profil sanguin, glycémie, sensibilité à l'insuline, dépense énergétique, consommation maximale d'oxygène, pression artérielle
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Effets d'un programme de tai chi sur la composition corporelle et la capacité fonctionnelle de la femme post ménopausée

Dupontgand, Sophie 01 1900 (has links) (PDF)
Introduction : Le vieillissement modifie la composition corporelle, ce qui accélère la perte d'autonomie. L'activité physique pourrait être une intervention préventive pour contrer ce phénomène. Or, 62 % des femmes post ménopausées sont inactives (Institut de la statistique du Québec, 2009). Objectif : Évaluer l'effet de 12 semaines en tai chi chez des femmes post ménopausées sur la composition corporelle et la capacité fonctionnelle. Méthode : Quarante-six femmes post ménopausées ont été recrutées et divisées en 2 groupes (Novices : NO et expertes : EX en tai chi). Parmi ce nombre, 15 novices et 18 expertes en tai chi ont terminé l'étude. La composition corporelle, les capacités fonctionnelles ainsi que l'état de santé ont été mesurés pré et post tests. Résultats : Le score au test de la chaise s'est significativement amélioré (NO : p<0.001 vs EX : p=0.003) chez nos 2 groupes mais seul nos EX ont une amélioration significative au test de l'escalier (p=0.004). De plus, la perception de l'état de fatigue a diminué significativement dans nos 2 groupes (NO : p=0.002; EX : p=0.03). Seul le groupe NO a connu une augmentation significative de la force musculaire (Kincom; p=0.02). Finalement nous observons une diminution significative de l’IMC (p=0.03) et du tour de taille (p=0.007) chez le groupe EX. Conclusion : Le tai chi semble efficace pour améliorer la composition corporelle et les capacités fonctionnelles chez des femmes post ménopausées novices ou expertes et ce même si ces dernières étaient autonomes et n'avaient pas encore atteint l'âge de 70 ans. Ainsi, le tai chi devrait être considéré comme une avenue adaptée pour maintenir un vieillissement réussi. ______________________________________________________________________________
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Protéines reliées au récepteur au glucagon : comparaison des cinétiques lors du jeûne et de l'exercice

Foucher, Dominic 11 1900 (has links) (PDF)
Les travaux de Melançon (Melançon 2005) ont montré que le récepteur au glucagon (RG) peut être modulé rapidement par 180 minutes d'exercice ou 24 heures de jeûne. Cette modulation provient en partie de la hausse de la densité des récepteurs au glucagon membranaire. Plus récemment, les travaux de Merlen (Merlen, Fabrega et al., 2006) ont montré l'endocytose du récepteur au glucagon suite à un bolus de glucagon. Le présent projet vise à établir une cinétique de protéines reliées à la signalisation et à l'internalisation du RG. Spécifiquement, nous avons effectué une cinétique sur 24 heures suivant un exercice intense et un jeûne prolongé pour analyser par immunobuvardage l'AMPK, la LKB1, la GRK, la PKC et la β-arrestine. Des rats mâles Sprague-Dawley ont été aléatoirement assignés à des groupes contrôle, d'exercice (90 min et 180 min d'exercice, 180 min + 1 h, + 3 h, + 12 h et + 24 h de récupération au repos post-exercice) ou de jeûne (6 h, 12 h et 24 h de jeûne, 24 h jeûne + 6 h, + 12 h et + 24 h de récupération nourrie post-jeûne). Aucun changement statistiquement significatif n'est observé au niveau de la glycémie. Cependant, les niveaux de glycogène hépatique sont grandement diminués dans les deux cas, 98% de déplétion après 24 heures de jeûne et 74% après 3 heures d'exercice en comparaison à leur groupe contrôle respectif. Une période d'exercice induit, chez des rats sains, une augmentation significative de 244% des récepteurs membranaires au glucagon alors qu'il n'y a aucune variation significative de l'expression des récepteurs totaux. Ces données permettent de formuler l'hypothèse d'un mécanisme de sensibilisation/désensibilisation des récepteurs au glucagon expliquant cette grande mobilité lors de l'exercice. Le mécanisme de sensibilisation apparait en même temps qu'une augmentation des quantités d'AMPK et de GRK de l'ordre de 183 et 158% respectivement. Le mécanisme de désensibilisation en récupération s'opère simultanément avec une augmentation de l'expression de PKC de 207% et une diminution d'AMPK de l'ordre de 60%. Une période de jeûne prolongé induit chez des rats sains une augmentation significative de 165% des récepteurs membranaires au glucagon. Cette augmentation n'est accompagnée d'aucun changement significatif dans l'expression des protéines étudiées ouvrant la voie à la synthèse de l'ARNm pour contribuer à l'augmentation des RG membranaires lors du jeûne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Récepteur au glucagon, AMPK, LKB1, GRK, PKC, β-arrestine, jeûne, exercice
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Impacts de la condition physique sur les performances cognitives dans le vieillissement normal

Renaud, Mélanie January 2010 (has links) (PDF)
Pour plusieurs personnes, le vieillissement s'accompagne d'une diminution des performances cognitives, de la qualité de vie et du bien-être. Toutefois, des études récentes ont montré que certains facteurs environnementaux, tel que maintenir un style de vie actif et faire de l'exercice sur une base régulière, peuvent modérer ces effets délétères du vieillissement (Kramer, Bherer, Colcombe, Dong, & Greenough, 2004). Des études transversales suggèrent que la condition cardiorespiratoire est associée à de meilleures performances cognitives chez les aînés, plus précisément aux tests mesurant l'attention et les fonctions exécutives. De plus, les études d'intervention, dans lesquelles des personnes âgées plutôt inactives participent à un programme d'exercices réguliers à une intensité suffisante pour augmenter leur niveau de condition physique, ont également permis de confirmer la relation entre le niveau de condition physique et la vitalité cognitive (voir Colcombe & Kramer, 2003). Toutefois, bien que ces études tendent à démontrer que les bienfaits de la condition physique sur la cognition sont plus marqués dans le domaine de l'attention et des fonctions exécutives, il demeure difficile de préciser la nature des mécanismes cognitifs (inhibition, activation, alternance, préparation, etc.) qui s'améliorent le plus avec la condition physique. L'objectif de la première étude de cette thèse était de comparer les performances cognitives de personnes âgées en bonne santé présentant différents niveaux de condition physique. Dans cette étude transversale, 110 participants ont complété un test de marche (Rockport one-mile, Kline et al., 1987), ainsi qu'une tâche informatisée de préparation à répondre et une batterie de tests neuropsychologiques visant à mesurer la vitesse psychomotrice, l'attention, les fonctions exécutives et la mémoire, afin d'évaluer la relation entre la condition physique et les performances cognitives. Ces personnes ont par la suite été séparées en deux groupes selon leur niveau de condition physique, évalué au moyen du test de marche (Rockport one-mile, Kline et al., 1987) qui permettait d'estimer leur capacité cardiorespiratoire. Dans chacun des groupes, les personnes âgées de 60 à 69 ans ont été comparé à celles âgées de 70 à 79 ans, afin d'évaluer la relation entre la santé cardiorespiratoire et la cognition en fonction de l'âge des participants. Les résultats de cette étude ont montré que les participants âgés présentant une meilleure condition physique avaient de meilleures capacités à développer rapidement un état préparatoire optimal et étaient capables de maintenir un niveau de préparation plus élevé pour de plus longues périodes de temps. De plus, une interaction significative entre l'âge et la condition physique dans les temps d'exécution, a montré que les participants en moins bonne forme physique plus âgés (70-79) étaient plus lents que les individus avec une meilleure condition physique. Ce dernier résultat suggère que la condition physique pourrait avoir un effet protecteur sur le ralentissement relié à l'âge souvent observé dans l'exécution de réponses motrices. Dans la seconde étude, qui était une étude d'intervention, 50 personnes âgées sédentaires ont été assignées à un groupe d'entraînement physique ou à un groupe témoin. Le principal objectif de cette seconde étude était de préciser les effets d'un programme d'entraînement physique adapté aux besoins des aînés sédentaires sur leurs performances cognitives. Un groupe de 25 personnes âgées a pris part au programme d'entraînement physique de trois mois, à raison d'une heure, trois fois par semaine. Les mesures neuropsychologiques et expérimentales utilisées dans la première étude ont été administrées au début et à la fin du programme d'entraînement physique. Les résultats ont montré une amélioration significative des capacités cardiorespiratoires après l'entraînement (VO₂max estimé à l'aide du test de marche du Rockport one-mile, Kline et al., 1987). Cette amélioration n'a pas été observée chez un groupe contrôle n'ayant pas participé à l'entraînement. Les personnes du groupe entraîné montraient également une amélioration significative dans les épreuves cognitives faisant appel aux fonctions exécutives et au contrôle attentionnel (Stroop, Tour de Londres, tâche de préparation à répondre). Les résultats de ces deux études appuient l'hypothèse selon laquelle les performances cognitives des aînés peuvent être maintenues et même améliorées par la condition physique. Plus spécifiquement, les bienfaits de la condition physique sur la cognition sont plus marqués sur les fonctions exécutives. De plus, les données originales des deux études suggèrent que les mécanismes de contrôle attentionnel qui supportent la préparation temporelle sont sensibles au niveau de condition physique des personnes âgées et peuvent également être améliorés à la suite d'un programme d'exercices physiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Condition physique, Fonctions exécutives, Contrôle attentionnel, Préparation à répondre, Vieillissement normal.
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Impacts de l'entraînement physique sur la cognition, la qualité de vie et les capacités fonctionnelles chez les personnes âgées fragiles

Langlois, Francis 01 1900 (has links) (PDF)
De plus en plus d'études suggèrent que l'entraînement physique peut améliorer les capacités physiques, le fonctionnement cognitif, et la qualité de vie d'aînés sédentaires vivant un vieillissement normal. Toutefois, aucune étude n'a évalué les impacts multidimensionnels d'une telle intervention chez les aînés fragiles. En gériatrie, l'état de fragilité est caractérisé par une diminution des réserves fonctionnelles et une moindre résistance face aux stresseurs, rendant les personnes âgées plus à risque de chutes, de maladies aiguës, d'hospitalisation prolongée, et de mortalité. La prévalence d'aînés fragiles augmente avec l'avancée en âge, affectant 7% des aînés de 65 à 74 ans, 18% des 75 à 84 ans, et finalement 37% des aînés âgés de 85 ans et plus. La première étude de cette thèse vise à mieux comprendre le concept de fragilité dans sa globalité. Après une évaluation médicale exhaustive, 39 aînés fragiles ont été comparés à 44 aînés non fragiles sur diverses variables physiques, cognitives, et psychologiques, en contrôlant statistiquement la variance associée à un ensemble de variables sociodémographiques et médicales. Les résultats ont permis d'observer qu'en comparaison des aînés non fragiles, les aînés fragiles ont des atteintes globales sur le plan des capacités physiques [capacités fonctionnelles, endurance physique, vitesse de marche, et mobilité diminuées], ainsi que des atteintes spécifiques cognitives [atteintes de la vitesse de traitement de l'information et des fonctions exécutives], et psychologiques [perception d'une diminution des capacités physiques, des capacités cognitives, de la capacité d'entretien ménager, et de la santé physique, de même qu'une altération de la sphère affective]. Dans le deuxième article de cette thèse, nous avons voulu voir s'il était possible d'améliorer le fonctionnement physique, cognitif, et psychologique d'aînés fragiles par un programme d'entraînement physique adapté. Deux groupes expérimentaux étaient à l'étude : un groupe entraînement (n=36) bénéficiant de trois séances d'exercices physiques multimodaux par semaine durant 12 semaines, ainsi qu'un groupe contrôle sur une liste d'attente (n=36). Les participants fragiles (n=34) et non fragiles (n=38) étaient divisés aléatoirement dans chacune des conditions. Les résultats de cette étude montrent des impacts significatifs comparables entre les aînés fragiles et non fragiles du groupe entraînement en comparaison du groupe contrôle, autant sur les plans physique [endurance physique et mobilité], cognitif [mémoire de travail, vitesse de traitement de l'information, et fonctions exécutives], que psychologique [qualité de vie globale, perception de la santé physique, des capacités physiques, des loisirs, et de la sphère sociale et familiale]. La fragilité étant conceptualisée sur un continuum, les aînés très sévèrement fragiles sont souvent laissés pour compte dans les différentes études évaluant les bienfaits de l'entraînement physique chez les aînés. Ainsi, le troisième article de cette thèse décrit les impacts multidimensionnels de l'entraînement physique chez une aînée sévèrement fragile, en comparaison de trois participants contrôles appariés selon le niveau de fragilité et les caractéristiques sociodémographiques. Des bénéfices notables de l'intervention ont été objectivés chez cette patiente sévèrement fragile sur le plan physique [capacités fonctionnelles], cognitif [raisonnement verbal et fonctions exécutives], et de sa qualité de vie [sphère affective et perception des capacités physiques]. Enfin, le quatrième et dernier article évalue les impacts physiques et cognitifs d'une intervention par l'entraînement physique chez des aînés sévèrement fragiles (n=14), tout juste avant qu'ils reçoivent leur congé d'un hôpital de jour gériatrique (IUGM). Les résultats de cette étude montrent que l'entraînement (deux séances de 90 minutes par semaine durant trois mois) a permis d'améliorer significativement les capacités physiques de ces patients, en plus d'apporter des bénéfices cognitifs potentiels. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Entraînement physique, vieillissement, fragilité, qualité de vie, cognition.
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L'obésité chez l'adolescent résultats d'une prise en charge au sein du réseau Repop Ile-de-France /

Zouari, Sandra. Marinier, Évelyne. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Paris 12 : 2007. / Titre provenant de l'écran-titre. 67 f. : ill. Bibliogr. f. 52-63.
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Essai clinique randomisé sur les effets de l'exercice dans la réduction de la fatigue chez les femmes atteintes de dépression post-partum

Dritsa, Maria January 2007 (has links) (PDF)
L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'efficacité d'un programme d'entraînement physique fait à la maison pour diminuer la fatigue physique et mentale chez les femmes en dépression post-partum. Les objectifs secondaires étaient d'explorer les modérateurs et médiateurs de l'effet des exercices à la maison sur la diminution des scores de fatigue physique et mentale. Quatre-vingt-huit femmes dans la période post-partum (4-38 semaines) ayant obtenu un score ≥10 sur l'échelle de dépression postnatale d'Edinburgh (EPDS) ont été recrutées. Les participantes ont été réparties de façon aléatoire dans le groupe d'intervention (n=46) ou dans le groupe contrôle (n=42). Les femmes du groupe intervention ont participé à un programme d'exercice à domicile supervisé pendant 12 semaines. Toutes les participantes ont complété le test de condition physique cardiovasculaire à l'entrée dans l'étude et en post-traitement. Les participantes ont complété une série de questionnaires mesurant les résultats (fatigues physique et mentale) de même que des variables médiatrices et modératrices potentielles à l'entrée dans l'étude, en post-traitement et 3 mois post-traitement. Basé sur le principe de l'analyse en intention de traiter, les femmes dans le groupe d'exercice sont comparées aux femmes du groupe contrôle et montrent de façon significative, une plus grande diminution de la fatigue physique en post-traitement et à 3 mois post-traitement. Avec l'exercice, on a observé chez les femmes ayant rapporté peu de fatigue physique à l'entrée dans l'étude, une diminution significative de la fatigue mentale en post-traitement. Selon les résultats des régressions linéaires hiérarchiques sur les variables modératrices de l'effet des exercices sur la fatigue physique, les femmes qui commencent à s'entraîner après approximativement 9 semaines post-accouchement et celles avec une meilleure condition physique cardiovasculaire initiale ont montré de plus grandes réductions de la fatigue physique grâce à l'exercice. La sévérité de la dépression au moment de l'entrée dans l'étude n'a pas modéré les effets de l'exercice sur la fatigue physique. Les régressions linéaires hiérarchiques évaluant les variables modératrices de l'intervention sur la fatigue mentale ont montré que l'intervention est efficace pour les femmes qui sont entrées dans l'étude à une période post-partum plus tardive et pour les femmes avec des scores de dépression élevés. La diminution du stress perçu et l'augmentation de la dépense énergétique reliée à l'exercice ont été identifiées comme variables médiatrices des diminutions de la fatigue physique grâce à l'exercice. Dans la période post-partum, la fatigue est un symptôme couramment vécu, et elle peut être amplifiée par la dépression. Ces découvertes montrent que chez les femmes déprimées dans la période post-partum, l'exercice fait à la maison peut réduire les fatigues physique et mentale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dépression post-partum, Fatigue, Exercice physique.
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Les effets de la modalité d'entraînement sur la compensation énergétique post-entraînement chez l'adulte

Cadieux, Sébastien 27 May 2013 (has links)
L’effet de l’entraînement en aérobie (de différentes durée et intensité) sur l’apport énergétique (AÉ) est très bien documenté, dans la littérature. Il a été montré que certains facteurs, tels que le sexe, l’indice de masse corporelle, le niveau d’activité physique et les caractéristiques cognitives du participant peuvent influencer l’AÉ, à la suite d’une séance d’entraînement. Cependant, seulement deux études ont comparé l’effet aigu de l’entraînement en résistance et de l’entraînement en aérobie, dans un même devis, et aucune différence n’y a été observée. Les objectifs de la présente étude sont d’évaluer les différences aiguës, après 10 heures et après 34 heures, sur les plans de l’AÉ, de la dépense énergétique (DÉ) et de la compensation énergétique (CÉ), telles qu’elles sont occasionnées par deux modalités d’entraînement différentes (en aérobie et en résistance). Seize hommes et femmes modérément actifs ont participé à trois séances expérimentales réparties aléatoirement : une séance contrôle et deux séances d’exercice équicalorique (4 kcal/kg), soit une séance de résistance (70 % de 1RM) et une séance en aérobie (70 % de VO2peak). L’AÉ ad libitum a été mesuré en aigu (75 minutes), et au cours des 34 heures qui ont suivi la fin de la séance. La DÉ a été mesurée au cours de la même période, à l’aide d’un accéléromètre biaxial. Aucune différence, quant à l’AÉ, entre les différentes modalités n’a été mesurée immédiatement après l’exercice, après 10 heures et après 34 heures. Cependant, les hommes et les femmes ont réagi différemment aux deux modalités d’entraînement, en ce qui concerne l’AÉ aiguë. Plus précisément, l’AÉ des hommes, au cours du dîner, était supérieure dans le cadre de la séance en résistance par rapport à la séance en aérobie; cependant, cette différence disparaît à la fin de la journée. Aucune différence, sur les plans de la DÉ et de la CÉ, n’a été mesurée après 10 heures, non plus après 34 heures. Ces résultats montrent que les différentes modalités d’entraînement provoquent les mêmes effets sur la CÉ en aigus, à court terme (10 heures) et à long terme (34 heures), lorsque leur coût énergétique est le même. Cela dit, l’entraînement en résistance, tout comme l’entraînement en aérobie, ne cause un déséquilibre énergétique négatif qu’à court terme, puisque les effets de chacun disparaissent à la fin de la journée.

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