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"Rencontrer en devisant" : La conversation facétieuse dans les recueils bigarrés des années 1580 (Du Fail, Cholières, Bouchet) / "Rencontrer en devisant" : facetious conversation in the bigarré works of the 1580’s (Du Fail, Cholières, Bouchet)

Kiès, Nicolas 26 September 2015 (has links)
Autour de l’année 1585 paraissent en France des recueils dialogués cultivant l’hybridité formelle et le mélange des tons : les Contes et discours d’Eutrapel de Noël du Fail, les Matinées et les Apresdisnées de Cholières ainsi que les Serées du libraire-imprimeur poitevin Guillaume Bouchet. Exploitant une des potentialités du Décaméron de Boccace, ils mettent l’accent sur la pratique des « devis », c’est-à-dire sur les conversations nouées par des compagnies conteuses. Ces « contes et discours bigarrez » font alterner les bribes de nouvelles, les anecdotes plaisantes et les railleries avec les matières les plus graves, fiches historiques, apophtegmes édifiants et développements juridiques. En un curieux mélange, l’art de « rencontrer » (de dire des bons mots) s’y mêle à l’érudition la plus ostentatoire. Au carrefour de l’histoire des formes littéraires et de la sociabilité, les notions de « facétie » et de « devis » permettent d’interroger la singularité de ces textes, en termes à la fois poétiques et sociaux. Le genre de la facétie humaniste y est de mieux en mieux assimilé, tandis que le dialogue philosophique cède la place à de souples conversations, qui redéfinissent les rapports des plaisanteries aux savoirs. En décrivant les réactions des interlocuteurs, ces textes mènent aussi une réflexion sur la sociabilité et les normes de la civilité. Alors que le royaume est en proie aux guerres civiles, ces conversations facétieuses esquissent des modèles de coexistence originaux, valorisant la liberté de parole, les conflits ludiques et les ententes paradoxales. À la veille du Grand siècle se décide un tournant important de l’histoire de la conversation, entre urbanité et rusticité, politesse et gauloiserie. / Dialogued works, hybrid in form and presenting a variety of tone, make their appearance around the year 1585, in the Contes et discours d’Eutrapel by Noël du Fail, Cholières’ Matinées and Apresdisnées, and Serées, by Poitou-native printer and bookseller, Guillaume Bouchet. Inspired by a potentiality offered by Boccaccio’s Decameron, the authors place the accent on the practice known as “devis”, or conversations that are started up in a storytelling mode. These “contes et discours bigarrez” alternate snatches of novellas, pleasant anecdotes and teasing mockery with more serious material, including historical notes, edifying apophthegms and legal developments. In a curious mélange, the art of “rencontrer” (being witty) is offset by showy erudition. At the crossroads of the history of literary forms and sociability, the notions of “facétie” and “devis” enlighten the singularity of these texts, in both poetic and social terms. The genre of humanistic witticism is increasingly integrated, while philosophical dialogue gives way to agile conversation, which redefines the relation between joking and learning. In describing the reactions of the persons addressed, these texts also invite research into the sociability and the civility codes of the day. At a time when the kingdom is rife with civil wars, these facetious or witty conversations are original models for coexistence, where freedom of speech, playful clashes and paradoxical agreements play leading roles. Part urbane, part countrified, between courteous and bawdy, an important turning point in the history of conversation is reached here, on the eve of the Grand Siècle.
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L’énigme de l’automne de la Renaissance à la Régence : pratiques et poétique d’un genre ingénieux / The enigma, from late Renaissance to Regency : practices and poetics of an ingenious genre

Veret, Elsa 09 November 2018 (has links)
L’objet de cette thèse est de rendre compte des spécificités d’un genre poétique ingénieux, l’énigme, devenu caduc et qui a longtemps été dédaigné par la critique littéraire en raison de sa dimension ludique. Elle n’en a pas moins connu une ample carrière tout au long de la première modernité, comme en attestent de nombreux manuscrits et séries éditoriales. Nous abordons cette forme procédant du genre de discours de la devinette, dont l’étude a longtemps été réservée à l’anthropologie, du point de vue de l’histoire littéraire et de l’histoire des formes. Cette thèse expose les nombreuses filiations littéraires de l’énigme en langue française ainsi que ses enjeux pragmatiques dans le contexte des salons, où elle est adaptée aux règles du jeu de la conversation et de la civilité mondaine. L’analyse poétique et rhétorique démontre que, loin d’être une forme hermétique, l’énigme subordonne l’effet obscur de la parole poétique à l’éclat ingénieux. Genre à contrainte et genre sériel, elle constitue un laboratoire de la création poétique de l’Ancien régime, donnant lieu à de nombreuses inventions facétieuses et galantes. L’étude des collections d’énigmes publiées entre les années 1570 et 1720 rend compte, au-delà de la répétition des thèmes et des formes, de possibilités d’énonciation originale des « mystères ingénieux ». Elle révèle aussi le rôle central de l’allusion dans l’invention du discours littéraire de la première modernité. / The purpose of this work is to present the characteristics of an ingenious poetic genre, the enigma, which is nowadays considered obsolete and has long been underestimated by critics on account of its recreational dimension. However, the early modern times have made an extensive use of it, as many manuscripts and print series show. We tackle this form, linked to the riddle genre, which study has long been the field of anthropology, from the perspective of the history of literature and of the history of literary form. We highlight the numerous literary sources of the French enigma, as well as the practical questions at stake in the framework of high society salons that adapted it according to the rules of conversation and politeness. The poetical and rhetorical analysis shows that, far from being an arcane form, the enigma uses obscurity in order to create an ingenious brightness. Despite being strictly rule-bound and serial, the genre makes space for a huge diversity of poetical creation and provides facetious and gallant inventions. Studying the collections of enigmas published between 1570 and 1720 shows that, beyond the repetitive themes and forms, it is still possible to think up genuine “ingenious mysteries”. It also reveals the fundamental part played by allusion in the invention of a literary discourse in the early modern times.

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