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L'enseignement et la diffusion du français en Afghanistan : bilan et perspective / Teaching and diffusion of French language in Afghanistan : review and perspectiveHatef, Faheza 09 May 2019 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier « l’enseignement et la diffusion du français en Afghanistan : bilan et perspective ». L’enseignement du français s’est développé depuis presque un siècle en Afghanistan. La langue française est enseignée au niveau secondaire, au niveau universitaire, à l’Institut français d’Afghanistan ainsi qu’aux centres privés en Afghanistan. Le présent travail a tenté très modestement de montrer quelles sont les démarches mises en œuvre pour l’enseignement et la diffusion de français en Afghanistan. Tout au long de ce travail, nous nous sommes fixées comme but fondamental d’explorer la situation d’enseignement/apprentissage du français, sa situation, les motivations des étudiants afghans pour l’apprentissage de cette langue, les représentations qu’ont ces étudiants de cette langue ainsi que les soutiens et les dispositifs mises en place pour l’enseignement, la promotion et la diffusion de cette langue en Afghanistan. La méthodologie de ce travail est basée sur des enquêtes menées à Kaboul (entretiens semi-directifs et questionnaires). Nos enquêtes ont été réalisées à l’aide des données recueillies par l’intermédiaire de deux outils de données : des enquêtes par questionnaires réalisées auprès des enseignants et d’apprenants (les élèves et les étudiants) du français et un entretien semi-directif auprès des professeurs du département de français de l’Université de Kaboul. Nos échantillons sont constitués par les étudiants du département de français (les étudiants spécialistes du français), les étudiants hors-département (les étudiants non-spécialistes du français), et les élèves des deux lycées francophones afghans (lycées Istiqlal et Malalaï), ainsi que par les enseignants de ces institutions : département de français et lycées Istiqlal et Malalaï. D’après le résultat de ces enquêtes, les étudiants afghans apprennent le français pour plusieurs raisons : instrumentales et personnelles. Le français est considéré comme une langue importante du point de vue professionnel d’une part et d’autre part, c’est la valeur culturelle et le prestige de cette langue qui donnent la possibilité aux Afghans d’accéder à une culture riche. Il est également perçu, d’après ces étudiants, comme une langue d’ouverture sur le monde, c’est pourquoi le français possède d’un statut privilégié en Afghanistan. Bien que les Afghans n’utilisent pas le français pour écrire, parler et pour la communication quotidienne et professionnelle, la persistance de cette langue est due aux raisons positives et les représentations qu’ont ces étudiants de cette langue. / This thesis proposes to study the "teaching and diffusion of French language in Afghanistan: review and perspective". The teaching of French has been developed for almost a century in Afghanistan; the French language is taught at the secondary level, at the university level, in the French Institute of Afghanistan as well as at in the private centers in Afghanistan. The present research has tried very modestly to show what are the approaches implemented for the teaching and the diffusion of French in Afghanistan. Throughout this work, we have set ourselves the fundamental goal of exploring the teaching and learning situation of French, the motivations of Afghan students for learning this language, the representations these students have of this language as well as the supports put in place for the teaching, the promotion and the diffusion of this language in Afghanistan. The methodology of this work is based on surveys conducted in Kabul (semi-structured interviews and questionnaires). Our surveys were conducted using data collected through two data tools: questionnaire surveys of teachers and students of French and a semi-structured interview with professors of the French Department of Kabul University. Our interviewees are made up of students from the French department (students specializing in French), students learning French as second language, and students from two French-speaking Afghan high schools (Istiqlal and Malalaï), and the French teachers of these institutions: Department of French and Istiqlal and Malalaï high schools. According to the results of these surveys, Afghan students learn French for several reasons: instrumental and personal. French is considered an important language from a professional point of view on the one hand, and on the other hand, it is the cultural value and prestige of this language that gives Afghans access to a rich culture. It is also perceived, according to these students, as a language of openness to the world, which is why French has a privileged status in Afghanistan. Although Afghans do not use French for writing, speaking and for daily and professional communication, the persistence of this language in afghan society is due to the positive reasons and the representations that these students have of this language.
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Élaboration d’un répertoire de ressources pour soutenir la planification de l’enseignement lexical au primaire : une recherche-développementProulx, Caroline 12 1900 (has links)
L’objectif général de cette recherche est d’élaborer un répertoire de ressources composé de capsules informatives sur la didactique du lexique et de nombreuses propositions d’activités lexicales afin de soutenir les enseignantes du primaire à planifier leur enseignement lexical. Cette idée est née de nos propres besoins de praticienne. Ces besoins faisaient écho aux travaux s’intéressant aux pratiques d’enseignement lexical qui ont relevé que malgré le rôle important joué par le vocabulaire dans la réussite scolaire, un temps limité était accordé à son enseignement, les interventions étaient plus spontanées que planifiées et les dispositifs choisis étaient peu variés. Bien que le champ de recherche de la didactique du lexique soit en plein essor, les enseignantes du primaire semblent peu outillées pour planifier des interventions lexicales de qualité. Nous nous sommes donc intéressée à l’étape préalable aux interventions en classe : la planification.
Pour concevoir le répertoire, 19 professionnelles de l’éducation (enseignantes titulaires, enseignantes ressources, conseillères pédagogiques) ont été rencontrées en entretiens de groupe semi-dirigés afin de répondre au premier objectif de recherche : mieux connaitre leurs pratiques et leurs besoins en matière de planification. Ces entretiens ont également permis de relever les caractéristiques essentielles d’un outil de planification et de récolter les premiers commentaires au regard d’un prototype de répertoire de ressources pour soutenir la planification de l’enseignement lexical au primaire. Le deuxième objectif de recherche était de décrire les différentes mises à l’essai de notre répertoire. Une version améliorée du répertoire a été soumise à une mise à l’essai fonctionnelle auprès de huit expertes en didactique du lexique ou ayant une forte expérience en recherche-développement. Au moyen d’un questionnaire, elles ont donné des rétroactions au regard de l’utilité, l’utilisabilité et la valeur d’estime du prototype dans une visée d’amélioration. Enfin, des mises à l’essai empiriques auprès de 16 professionnelles de l’éducation ont permis d’apporter de nouvelles modifications au prototype. Plus de 13 versions ont été développées entre le prototype initial et le produit final que l’on retrouve au lien suivant : https ://view.genial.ly/64f11263810d1b001cc8da20. Les rétroactions des participantes ont porté sur l’utilité, l’utilisabilité et la valeur d’estime du répertoire. / The general objective of this research is to develop a resource directory consisting of informative capsules on lexical didactics and numerous proposals for lexical activities in order to support primary school teachers in planning their lexical interventions. This idea originated from our own practitioner needs. These needs resonated with studies focusing on lexical teaching practices, which highlighted that despite the significant role played by vocabulary in academic success, limited time was devoted to its teaching. Interventions were more spontaneous than planned, and the chosen methods were not very diverse. Although the field of lexical didactics research is growing rapidly, primary school teachers seem to lack the tools to effectively plan quality lexical interventions. Thus, we focused on the preliminary stage of classroom interventions: planning.
To design the directory, we conducted semi-structured interviews with 19 education professionals (regular teachers, resource teachers, educational advisors) to better understand their planning needs (specific objective 1). These interviews also helped identify essential characteristics of a planning tool and gather initial feedback on a first prototype of the directory. The participants' responses enabled us to improve the prototype and submit an enhanced version for functional testing to eight experts in lexical didactics or those with strong experience in research and development. Through a questionnaire, they provided feedback on the usefulness, usability, and perceived value of the prototype for the purpose of improvement.
Finally, empirical tests with 16 education professionals led to further modifications of the prototype. Over 13 versions were developed.
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L’erreur lexicale au secondaire : analyse d’erreurs lexicales d’élèves de 3e secondaire et description du rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de françaisAnctil, Dominic 12 1900 (has links)
Cette recherche vise à décrire 1) les erreurs lexicales commises en production écrite par des élèves francophones de 3e secondaire et 2) le rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français (conception de l’erreur lexicale, pratiques d’évaluation du vocabulaire en production écrite, modes de rétroaction aux erreurs lexicales).
Le premier volet de la recherche consiste en une analyse d’erreurs à trois niveaux : 1) une description linguistique des erreurs à l’aide d’une typologie, 2) une évaluation de la gravité des erreurs et 3) une explication de leurs sources possibles. Le corpus analysé est constitué de 300 textes rédigés en classe de français par des élèves de 3e secondaire.
L’analyse a révélé 1144 erreurs lexicales. Les plus fréquentes sont les problèmes sémantiques (30%), les erreurs liées aux propriétés morphosyntaxiques des unités lexicales (21%) et l’utilisation de termes familiers (17%). Cette répartition démontre que la moitié des erreurs lexicales sont attribuables à une méconnaissance de propriétés des mots autres que le sens et la forme. L’évaluation de la gravité des erreurs repose sur trois critères : leur acceptation linguistique selon les dictionnaires, leur impact sur la compréhension et leur degré d’intégration à l’usage. Les problèmes liés aux registres de langue sont généralement ceux qui sont considérés comme les moins graves et les erreurs sémantiques représentent la quasi-totalité des erreurs graves. Le troisième axe d’analyse concerne la source des erreurs et fait ressortir trois sources principales : l’influence de la langue orale, la proximité sémantique et la parenté formelle entre le mot utilisé et celui visé.
Le second volet de la thèse concerne le rapport des enseignants de français à l’erreur lexicale et repose sur l’analyse de 224 rédactions corrigées ainsi que sur une série de huit entrevues menées avec des enseignants de 3e secondaire.
Lors de la correction, les enseignants relèvent surtout les erreurs orthographiques ainsi que celles relevant des propriétés morphosyntaxiques des mots (genre, invariabilité, régime), qu’ils classent parmi les erreurs de grammaire. Les erreurs plus purement lexicales, c’est-à-dire les erreurs sémantiques, l’emploi de termes familiers et les erreurs de collocation, demeurent peu relevées, et les annotations des enseignants concernant ces types d’erreurs sont vagues et peu systématiques, donnant peu de pistes aux élèves pour la correction. L’évaluation du vocabulaire en production écrite est toujours soumise à une appréciation qualitative, qui repose sur l’impression générale des enseignants plutôt que sur des critères précis, le seul indicateur clair étant la répétition. Les explications des enseignants concernant les erreurs lexicales reposent beaucoup sur l’intuition, ce qui témoigne de certaines lacunes dans leur formation en lien avec le vocabulaire.
Les enseignants admettent enseigner très peu le vocabulaire en classe au secondaire et expliquent ce choix par le manque de temps et d’outils adéquats. L’enseignement du vocabulaire est toujours subordonné à des tâches d’écriture ou de lecture et vise davantage l’acquisition de mots précis que le développement d’une réelle compétence lexicale. / This research aims to describe 1) francophone students’ lexical errors in writing and 2) teachers’ relation to lexical errors (conception of error, vocabulary evaluation practices, feedback provided).
The first part of the research consists in a three-level error analysis: 1) a linguistic description based on an error typology, 2) an evaluation of error gravity and 3) an explanation of the possible sources of error. The corpus analyzed is composed of 300 texts written in French class by 3rd year high school students.
The analysis revealed 1144 lexical errors. The most common are semantic problems (30%), errors related to morphosyntactic properties of words (21%) and the use of colloquial words (17%). This distribution shows that half of the lexical errors are due to a lack of knowledge of word properties other than meaning and form. The evaluation of error gravity is based on three criteria: their acceptability according to dictionaries, their impact on comprehension and their degree of integration to language. Problems related to register are usually those perceived as less serious and semantic problems represent the vast majority of serious errors. The third level of analysis concerns the possible causes of the errors and identifies three main sources: influence of oral language, semantic proximity and formal similarity between the word used and the target word.
The second part of the thesis concerns French teachers’ relation to lexical errors and is based on the analysis of 224 corrected essays and eight interviews.
When correcting, teachers focus their attention on errors involving morphosyntactic properties of words (gender, invariability, government pattern), which they consider as grammatical errors. The more genuine lexical errors (semantic errors, use of colloquial words and collocation errors) are rarely pointed out, and comments provided regarding these types of errors are vague and inconsistent, giving students very few hints for correction. The evaluation of vocabulary in written production is always subject to a qualitative assessment, based on the teacher’s general impression rather than specific criteria, the only clear indicator being repetition. The explanations teachers provide about lexical problems rely heavily on intuition, which shows some deficiencies in their training in regards to vocabulary.
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Les stratégies de scripteurs avancés dans la révision de phrases complexes : description et implications didactiquesRoussel, Katrine 04 1900 (has links)
No description available.
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L’erreur lexicale au secondaire : analyse d’erreurs lexicales d’élèves de 3e secondaire et description du rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de françaisAnctil, Dominic 12 1900 (has links)
Cette recherche vise à décrire 1) les erreurs lexicales commises en production écrite par des élèves francophones de 3e secondaire et 2) le rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français (conception de l’erreur lexicale, pratiques d’évaluation du vocabulaire en production écrite, modes de rétroaction aux erreurs lexicales).
Le premier volet de la recherche consiste en une analyse d’erreurs à trois niveaux : 1) une description linguistique des erreurs à l’aide d’une typologie, 2) une évaluation de la gravité des erreurs et 3) une explication de leurs sources possibles. Le corpus analysé est constitué de 300 textes rédigés en classe de français par des élèves de 3e secondaire.
L’analyse a révélé 1144 erreurs lexicales. Les plus fréquentes sont les problèmes sémantiques (30%), les erreurs liées aux propriétés morphosyntaxiques des unités lexicales (21%) et l’utilisation de termes familiers (17%). Cette répartition démontre que la moitié des erreurs lexicales sont attribuables à une méconnaissance de propriétés des mots autres que le sens et la forme. L’évaluation de la gravité des erreurs repose sur trois critères : leur acceptation linguistique selon les dictionnaires, leur impact sur la compréhension et leur degré d’intégration à l’usage. Les problèmes liés aux registres de langue sont généralement ceux qui sont considérés comme les moins graves et les erreurs sémantiques représentent la quasi-totalité des erreurs graves. Le troisième axe d’analyse concerne la source des erreurs et fait ressortir trois sources principales : l’influence de la langue orale, la proximité sémantique et la parenté formelle entre le mot utilisé et celui visé.
Le second volet de la thèse concerne le rapport des enseignants de français à l’erreur lexicale et repose sur l’analyse de 224 rédactions corrigées ainsi que sur une série de huit entrevues menées avec des enseignants de 3e secondaire.
Lors de la correction, les enseignants relèvent surtout les erreurs orthographiques ainsi que celles relevant des propriétés morphosyntaxiques des mots (genre, invariabilité, régime), qu’ils classent parmi les erreurs de grammaire. Les erreurs plus purement lexicales, c’est-à-dire les erreurs sémantiques, l’emploi de termes familiers et les erreurs de collocation, demeurent peu relevées, et les annotations des enseignants concernant ces types d’erreurs sont vagues et peu systématiques, donnant peu de pistes aux élèves pour la correction. L’évaluation du vocabulaire en production écrite est toujours soumise à une appréciation qualitative, qui repose sur l’impression générale des enseignants plutôt que sur des critères précis, le seul indicateur clair étant la répétition. Les explications des enseignants concernant les erreurs lexicales reposent beaucoup sur l’intuition, ce qui témoigne de certaines lacunes dans leur formation en lien avec le vocabulaire.
Les enseignants admettent enseigner très peu le vocabulaire en classe au secondaire et expliquent ce choix par le manque de temps et d’outils adéquats. L’enseignement du vocabulaire est toujours subordonné à des tâches d’écriture ou de lecture et vise davantage l’acquisition de mots précis que le développement d’une réelle compétence lexicale. / This research aims to describe 1) francophone students’ lexical errors in writing and 2) teachers’ relation to lexical errors (conception of error, vocabulary evaluation practices, feedback provided).
The first part of the research consists in a three-level error analysis: 1) a linguistic description based on an error typology, 2) an evaluation of error gravity and 3) an explanation of the possible sources of error. The corpus analyzed is composed of 300 texts written in French class by 3rd year high school students.
The analysis revealed 1144 lexical errors. The most common are semantic problems (30%), errors related to morphosyntactic properties of words (21%) and the use of colloquial words (17%). This distribution shows that half of the lexical errors are due to a lack of knowledge of word properties other than meaning and form. The evaluation of error gravity is based on three criteria: their acceptability according to dictionaries, their impact on comprehension and their degree of integration to language. Problems related to register are usually those perceived as less serious and semantic problems represent the vast majority of serious errors. The third level of analysis concerns the possible causes of the errors and identifies three main sources: influence of oral language, semantic proximity and formal similarity between the word used and the target word.
The second part of the thesis concerns French teachers’ relation to lexical errors and is based on the analysis of 224 corrected essays and eight interviews.
When correcting, teachers focus their attention on errors involving morphosyntactic properties of words (gender, invariability, government pattern), which they consider as grammatical errors. The more genuine lexical errors (semantic errors, use of colloquial words and collocation errors) are rarely pointed out, and comments provided regarding these types of errors are vague and inconsistent, giving students very few hints for correction. The evaluation of vocabulary in written production is always subject to a qualitative assessment, based on the teacher’s general impression rather than specific criteria, the only clear indicator being repetition. The explanations teachers provide about lexical problems rely heavily on intuition, which shows some deficiencies in their training in regards to vocabulary.
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