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Pluralité et référentialité nominale dans la grammaire comparée du chinois mandarin, du français et de l'anglaisLiu, Xiaoyan January 2009 (has links)
Cette thèse porte sur l'étude comparée de l'expression de la catégorie du nombre et, parallèlement, de l'expression des traits [±défini] dans le groupe nominal en chinois mandarin, en français et en anglais. On y analyse la représentation abstraite de ces notions dans le cadre du modèle théorique de la grammaire universelle (désormais GU) qui pose l'hypothèse que toutes les langues sont des variations sur un seul et même thème. Le modèle stipule que les langues font des sélections différentes à partir d'un ensemble universel de traits et de projections fonctionnelles. Le chinois mandarin, une langue sans D ou sans article défini réalisé, ne marque pas le pluriel dans le groupe nominal avec une marque morphologique régulière, comme en français (écrit) et en anglais. Ce sont le plus souvent des éléments externes au nom qui sont responsables de l'interprétation plurielle. Parmi ceux-ci, la recherche développe plus particulièrement le cas des classificateurs (Cl) individuels, qui permettent de comptabiliser les noms, l'affixe nominal MEN, le quantifieur XIE et les noms nus eux-mêmes. Les noms nus, qui apparaissent sans déterminant, sans affixe et sans Cl, peuvent véhiculer une interprétation plurielle ou (in)définie en chinois. On aborde, de plus, des faits nouveaux dans la recherche sur la pluralité en chinois, notamment une lecture de pluriel collectif observée dans l'organisation interne de certains noms formés de la suite [indice inférieur N][N+Cl], des cas lexicalement restreints de pluriels lexicaux, tels que dans cheliang (matériel roulant), cf. Vinet & Liu (2008). La discussion des faits et des analyses antérieures amène à remettre en question des hypothèses courantes sur le traitement de la pluralité dans GU, nommément celles proposées par Cheng & Sybesma (1998) et Li (1999). Cette recherche discute aussi la référentialité nominale et interroge la classification binaire traditionnelle [±comptable] pour les noms (N), qui est toujours apparue comme un élément important dans l'identification référentielle des N, malgré des lacunes évidentes. Celle-ci est reconsidérée à travers des classifications à plus de deux termes (cf. Maromatsu 2003, ajout des N abstraits, et Fassi Fehri & Vinet 2007, ajout des N d'espèces et N collectifs). La thèse aborde, par ailleurs, l'étude comparative des N obligatoirement modifiés lorsqu'ils apparaissent avec le numéral faible ou quantifieur indéfini existentiel yi (un) en chinois dans des structures telles que Il a fait preuve d'un courage remarquable . Nous cherchons à identifier les éléments communs propres à ces structures avec N abstraits en français et en chinois. Des faits identiques sont observés avec les N de masse (Il a bu une eau claire), mais en français uniquement. L'étude établit que ce qui distingue le pluriel en chinois, par rapport au français et à l'anglais, tient essentiellement à l'association des traits du pluriel avec d'autres traits en mandarin. Les pluriels n'y sont donc pas purs (Iljic 2005). En effet, les pluriels en chinois mandarin, en plus de ne pas être réguliers sur le plan morphologique, s'associent aux traits d'(in)définitude. L'affixe MEN est lié à des traits définis/spécifiques alors que le quantifieur XIE opère uniquement dans des contextes de pluriel indéfini. Les noms nus au pluriel reçoivent aussi une interprétation [±défini] selon leur position structurale dans la phrase (position sujet, topique ou objet). Une brève conclusion vient rappeler les résultats de cette étude sur la pluralité en grammaire comparée et esquisser l'orientation de recherches futures.
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De la couleur : grammaire de l'expérience privée et partagée chez WittgensteinKalemjian, Alexandre January 2009 (has links) (PDF)
La doxa a pris la mauvaise habitude, lorsque vient le temps de s'intéresser à Wittgenstein, de parler de deux Wittgenstein. Le premier, correspondant au Tractatus logico-philosophicus et le second, correspondant à l'ensemble de ses textes qui suivent le Tractatus et qui, selon un certain point de vue, s'en détacheraient, voire s'y opposeraient. Il est important de noter dès le départ que nous ne voyons pas une distinction marquée entre les deux Wittgenstein et qu'il nous apparaît plus évident de considérer son parcours philosophique comme un cheminement continu, comme participant d'une mosaïque à l'image de sa méthode philosophique, plutôt que comme deux positions distinctes, nettes et tranchées. Toutefois, même s'il est souvent mentionné dans le corpus des manuscrits qui suivent la publication du Tractatus que Wittgenstein propose de nouvelles approches de ses théories se référant explicitement aux thèses défendues dans ce dernier, il n'est nullement justifié de scinder son oeuvre en deux où quelqu'un, qui aborderait son oeuvre pour la première fois, pourrait se permettre le luxe de choisir l'une ou l'autre de ces positions. Ce serait alors occulter la partie la plus importante du corpus à savoir -tel qu'il l'affirme lui-même -que les idées défendues dans la seconde partie de son oeuvre ne peuvent être comprises qu'à la lumière de celles du Tractatus. Le travail qui suit aura touché son but s'il arrive à isoler ce qui, tel le fil d'Ariane, pourrait servir d'invariant à l'ensemble du corpus, à savoir l'intérêt soutenu de Wittgenstein de constamment préciser les jalons d'une grammaire philosophique synoptique encore à venir. En effet, du Tractatus aux Recherches philosophiques, les questions relatives à la grammaire philosophique -que Wittgenstein exemplifie souvent par les concepts de couleur et de douleur, mimant aussi par là la distinction entre l'extérieur et l'intérieur qui, même s'il affirme qu'elle ne l'intéresse pas sont tout de même le coeur de sa pensée -forgeraient les bases de son opus magnum qu'il n'a jamais achevé et constituerait ainsi la plus grande partie de son oeuvre. Il nous apparaît donc important de dégager les très nombreuses mentions des concepts de couleur et de douleur de l'ensemble du corpus pour ainsi proposer une voie d'accès réservée à l'ensemble des textes qui, de cette manière, se verra éclairé d'une lumière téléonomique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Couleur, Douleur, Grammaire philosophique, Synopticité, Intention, Wittgenstein.
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Parsing impoverished syntaxMiddleton, Andrew Gordon January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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El factor edad en la adquisición del español como lengua extranjera : análisis comparativo entre estudiantes de sexto grado de primaria y universitarios sobre el uso del par preposicional a/ enRamirez Castello, Monica 12 1900 (has links)
Résumé
L’hypothèse de la période critique, émise par Lenneberg dans les années 60, affirmait qu’un enfant pouvait acquérir une langue seconde, sans difficulté, environ jusqu’à l’âge de la puberté. Après cette période, l’apprentissage d’un autre idiome serait difficile, dû à la latéralisation du cerveau. En même temps, les travaux de Chomsky enrichirent cette théorie avec l’idée de la Grammaire universelle, laquelle établit que nous possédons tous, dès la naissance, les éléments linguistiques universels qui nous permettent d’acquérir une langue maternelle. Tant que la Grammaire universelle est active, notre langue maternelle se développe et c’est pourquoi, si nous apprenons une autre langue pendant cette période, l’acquisition de celle-ci se produit de manière presque naturelle. Pour cette raison, plus une langue est apprise tôt, plus elle sera maîtrisée avec succès. En nous appuyant sur ce cadre théorique ainsi que sur l’Analyse d’erreurs, outil qui permet au professeur de prédire quelques erreurs avec la finalité de créer des stratégies d’apprentissage d’une langue seconde, nous tenterons de vérifier dans le présent travail si l’âge est un facteur qui influence positivement ou négativement l’apprentissage d’une langue seconde, l’espagnol dans ce cas-ci, par le biais de l’analyse comparative des prépositions a/ en dans deux groupes d’étudiants différents. / Abstract
According to Leeneberg's critical period hypothesis from the sixties, a child can acquire a second language approximately until puberty, for afterwards the lateralization of the brain takes place and the acquisition of second language becomes more difficult. Further on, Chomsky’s research would contribute to this theory with the Universal Grammar idea or the inborn universal linguistic elements that we use in order to acquire mother tongue. While the Universal Grammar is still on, the already acquired Mother Tongue continues to develop. As a result, the acquisition of another language during this period becomes a natural process, leading to the conclusion that the earlier a child starts learning a second language, the better its acquisition will be. Therefore and for the purpose of this research, a theoretical framework and the error analysis, the tool allowing the teacher to predict some error in order to create the adequate language strategies for effective second language acquisition, are used. I will try to verify the age-factor influence positively or negatively in the acquisition of a second language, in this special case the Spanish language, by means of the comparative analysis of the a/ en prepositional pair with two different groups of apprentices.
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El factor edad en la adquisición del español como lengua extranjera : análisis comparativo entre estudiantes de sexto grado de primaria y universitarios sobre el uso del par preposicional a/ enRamirez Castello, Monica 12 1900 (has links)
Résumé
L’hypothèse de la période critique, émise par Lenneberg dans les années 60, affirmait qu’un enfant pouvait acquérir une langue seconde, sans difficulté, environ jusqu’à l’âge de la puberté. Après cette période, l’apprentissage d’un autre idiome serait difficile, dû à la latéralisation du cerveau. En même temps, les travaux de Chomsky enrichirent cette théorie avec l’idée de la Grammaire universelle, laquelle établit que nous possédons tous, dès la naissance, les éléments linguistiques universels qui nous permettent d’acquérir une langue maternelle. Tant que la Grammaire universelle est active, notre langue maternelle se développe et c’est pourquoi, si nous apprenons une autre langue pendant cette période, l’acquisition de celle-ci se produit de manière presque naturelle. Pour cette raison, plus une langue est apprise tôt, plus elle sera maîtrisée avec succès. En nous appuyant sur ce cadre théorique ainsi que sur l’Analyse d’erreurs, outil qui permet au professeur de prédire quelques erreurs avec la finalité de créer des stratégies d’apprentissage d’une langue seconde, nous tenterons de vérifier dans le présent travail si l’âge est un facteur qui influence positivement ou négativement l’apprentissage d’une langue seconde, l’espagnol dans ce cas-ci, par le biais de l’analyse comparative des prépositions a/ en dans deux groupes d’étudiants différents. / Abstract
According to Leeneberg's critical period hypothesis from the sixties, a child can acquire a second language approximately until puberty, for afterwards the lateralization of the brain takes place and the acquisition of second language becomes more difficult. Further on, Chomsky’s research would contribute to this theory with the Universal Grammar idea or the inborn universal linguistic elements that we use in order to acquire mother tongue. While the Universal Grammar is still on, the already acquired Mother Tongue continues to develop. As a result, the acquisition of another language during this period becomes a natural process, leading to the conclusion that the earlier a child starts learning a second language, the better its acquisition will be. Therefore and for the purpose of this research, a theoretical framework and the error analysis, the tool allowing the teacher to predict some error in order to create the adequate language strategies for effective second language acquisition, are used. I will try to verify the age-factor influence positively or negatively in the acquisition of a second language, in this special case the Spanish language, by means of the comparative analysis of the a/ en prepositional pair with two different groups of apprentices.
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Le role de l'anticipation dans l'apprentissage d'une langue seconde : etudes et applications didactiques pour l'enseignement du francais langue etrangere. / The mechanism of anticipation in language learning : studies and didactical prospective for the teaching of French as a second languageVanleene, François 29 March 2013 (has links)
Notre étude se propose de décrypter de façon expérimentale le parcours interprétant dans l’apprentissage d’une langue étrangère telle que le français, en remettant en cause le concept traditionnel du décodage analytique et en lui substituant celui d’anticipation. Notre hypothèse est que la compréhension d’un énoncé ne repose pas sur une addition chronologique et continue de signes mais se construit à partir de procédures invariantes d’identification du sens, de reconnaissance de structures et de schèmes universaux. Le premier chapitre pose les jalons de notre recherche en introduisant trois théories fondamentales dans l’explication possible du phénomène d’anticipation : celle de la Grammaire Universelle (Chomsky), celle des Opérations Énonciatives et Prédicatives (Culioli) et celle de la Sémantique Générale (Pottier). Nous discutons des différents éclairages qu’apportent ces théories et nous les mettons en relation avec l’objet de notre recherche. Dans le second chapitre, nous présentons les supports iconographiques à partir desquels nous avons élaboré notre expérience, lesquels présentent l’avantage d’être neutres, syntaxiquement ajustables et interprétables dans la langue maternelle des participants autant que dans la langue cible. Nous introduisons notre public chinois, ainsi que la nature de l’expérience, qui consiste à convertir des énoncés oraux en séquences iconographiques. Nous présentons également la spécificité linguistique des phrases que nous utilisons en les analysant à l’aide des théories introduites dans notre première partie. Notre troisième chapitre analyse les productions des 14 sujets, en tenant compte de la nature des icônes sélectionnées, l’ordre de leur sélection et la disposition dans laquelle elles ont été placées. Ces trois paramètres permettent de révéler différents schèmes d’anticipation tout en appuyant la théorie selon laquelle la compréhension est un processus de reconstruction, à partir de savoirs conceptuels, cognitifs et linguistiques. Le dernier chapitre résume l’ensemble de l’expérience, synthétise nos conclusions et les confronte avec les théories portant sur les universaux et les invariants. Il définit également des orientations possibles dans le domaine de la didactique des langues étrangères, qui tiennent compte du concept d’anticipation / This study intends to decrypt experimentally the interpreting process in the learning of a second language such as French, by questioning the traditional concept of analytical decoding and by substituting it the principle of anticipation. Our hypothesis is that utterances are not understood through a continuous and chronological adding of signs, but is rather constructed from invariant procedures of identification of the meaning and from the recognition of structures and universal schemes. The first chapter prepares the ground for this research by introducing three essential theories which could explain the phenomenon of anticipation: the theories of Universal Grammar (Chomsky), of Enunciative and Predicative Operations (Culioli) and of General Semantics (Pottier). We discuss the various prospects brought by these theories and we relate them with the topic of our research. In the second chapter, we present the iconographic material we have conducted our experiment with, the advantages of which consist in being neutral, syntactically adjustable andinterpretable in the subjects’ native tongue as much as in the target language. We introduce the Chinese participants and the principles of our experiment, which consists in converting oral utterances to iconographic sequences. We present the linguistic features of the sentences we have used by the aid of the theories we reviewed in the first section. In our third chapter, we make the analysis of the 14 subjects’ productions by taking account of the nature of the chosen icons, the order in which they are selected and their placement in the sequences. These three parameters allow us to reveal various schemes of anticipation and to confirm the theory according to which comprehension is a process of reconstruction from conceptual, cognitive and linguistic knowledge. The last chapter sums the experiment up, summarize our conclusions and test them against the theories about language universals and invariants. It defines also some possible threads that can be followed in the field of language acquisition and which consider the role of anticipation.
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Developmental language disorder and universal grammarBeritognolo, Gustavo 12 1900 (has links)
L'étude de la Faculté des langues (FL), telle que définie par la grammaire
générative, a été principalement entreprise à travers l'examen des langues
adultes, l'acquisition de la langue première, l'acquisition des langues secondes
et l'acquisition bilingue. Peu de travaux ont abordé la FL à partir d'une situation
d'acquisition atypique, communément appelée Trouble développemental du
langage (TDL). Cette thèse est consacrée à l'étude de la façon dont FL est
affectée par cette condition malheureuse. Le TDL est manifesté par certains
jeunes enfants et adultes et peut être la cause de limitations importantes dans
le développement du langage. La production et la compréhension langagières
de ce groupe d'enfants sont atypiques par rapport au comportement
linguistique d'autres enfants du même âge. Leur atypicité consiste en une
grammaire non-cible en ce qui concerne ce qui est autorisé et ce qui est interdit
dans la/les langue(s) à laquelle/auxquelles ils sont exposés. Les symptômes
les plus communs, d'un point de vue morpho-syntaxique, sont (a) l'omission de
morphèmes et de mots, (b) les commissions, c'est-à-dire la présence
inadéquate de certains mots ou le remplacement inapproprié de morphèmes
et (c) les redoublements, c'est-à-dire, l'apparition de mots ou de morphèmes
dans plus de positions que celles autorisées dans la langue cible. Ces
symptômes ont été pris comme l’indication que la FL est déficiente. Le résultat
de cette défaillance est une grammaire développée par les enfants ayant le
TDL qui est qualitativement différente de celle développée par leurs pairs
typiques. Cette thèse examinera si la compétence linguistique sous-jacente
des enfants DLD est déterminée par les mêmes traits, opérations et principes
qui régissent le langage naturel en général. Extraites de la littérature
expérimentale sur le TDL, les données pour l’analyse incluent la
compréhension et la production par les enfants du TDL et concernent les
domaines nominal, temporel/verbal et propositionnel. Les propositionsiii
avancées pour rendre compte de ce disorder seront évaluées. Toutes
proposent explicitement ou implicitement que la grammaire universelle (GU),
c'est-à-dire l'ensemble des traits et opérations phonologiques, sémantiques et
syntaxiques qui sous-tendent FL, est défectueuse: certains traits peuvent être
absents, ou des opérations peuvent être inactives ou fonctionner par
intermittence. Contrairement à ces propositions, l'hypothèse défendue ici est
que la GU n'est pas affectée chez les enfants TDL. C'est-à-dire que malgré les
nombreuses différences entre le TDL et l'acquisition typique du langage, la GU
se révèle être similaire à un certain niveau dans les deux situations
d'acquisition. Si la GU était altérée chez les enfants TDL, on s'attendrait à ce
que les enfants affectés par cette condition produisent des phrases
remarquablement différentes de celles produites par des enfants typiques.
Plusieurs études ont révélé que les enfants DLD et leurs pairs typiques peuvent
montrer des performances linguistiques similaires en termes de quantité et de
type d'erreurs. De plus, les données révèlent que les énoncés TDL ne sont pas
toujours erronés; lorsque tous les éléments et les mécanismes linguistiques
sont présents, ils sont correctement utilisés. Ceci est considéré comme un
signe que les traits syntaxiques, bien qu'ils ne soient pas toujours réalisés
morpho-phonologiquement, sont présents dans les dérivations syntaxiques
des enfants TDL, et que les opérations syntaxiques Fusion et Accord sont
actives, tout comme dans les grammaires typiques. Enfin, l'analyse des
énoncés non-cibles par les enfants TDL met en évidence une grammaire
syntaxiquement normale et même une ressemblance avec des langues
auxquelles ces enfants n'ont pas été exposés. La conclusion est que, malgré
la non-convergence entre le TDL et la langue cible, la GU dans cette situation
d'acquisition est intacte. / The study of the Faculty of Language (FL), as defined by generative grammar, has been mainly undertaken through the examination of adult language, first language acquisition, second language acquisition and bilingual acquisition. Few works have approached the FL from an atypical acquisitional situation, standardly called Developmental Language Disorder (DLD). This dissertation is devoted to the study of how FL is affected by this unfortunate condition. DLD is displayed by some young children and adults and can be the cause of significant limitations in language development. The linguistic production and comprehension by this group of children is atypical compared to the linguistic behaviour of other children of the same age. Their atypicality consists in a non-target-like grammar with regard to both what is allowed and what is disallowed in the language(s) to which they are exposed. The most common symptoms, from a morpho-syntactic point of view, are (a) omission of morphemes and words, (b) commissions, i.e., the inadequate presence of certain words or the inappropriate replacement of morphemes and (c) doublings, i.e., the appearance of words or morphemes in more positions than are allowed in the target language. These symptoms have been taken to indicate that the FL is deficient. The result of this deficiency is a grammar developed by children with DLD that is qualitatively different from that developed by their typical peers. This dissertation will consider whether or not the underlying linguistic competence of children with DLD is determined by the same features, operations and principles that regulate natural language in general. Drawn from the experimental literature on DLD, the data for analysis include comprehension and production by children with DLD and concern the nominal, the temporal/verbal and the propositional domains. The proposals that have been put forth to account for this impairment will be evaluated. All of them explicitly or implicitly propose that Universal Grammar (UG), i.e., the set of phonological, semantic and syntactic features and operations that underlie FL, is faulty: Some features can be absent, or operations can be inactive or function intermittently. Contrary to these proposals, the hypothesis defended here is that UG is not affected in DLD children. That is to say, despite the many differences between DLD and typical language acquisition, UG is revealed to be similar at a certain level in both acquisitional situations. If UG were impaired in DLD, children affected by this condition would be expected to produce sentences remarkably different from those produced by typical children. Several studies have shown that children with DLD and their typical peers can display similar linguistic performance in terms of both quantity and type of errors. Moreover, the data reveal that DLD utterances are not always erroneous; when all linguistic elements and mechanisms are present, they are correctly used. This is taken as a sign that syntactic features, while not always realized morpho-phonologically, are present in DLD syntactic derivations, and that the syntactic operations Merge and Agree are active, just as in typical grammars. Finally, the analysis of non-target utterances by children with DLD evinces a syntactically normal grammar and even a resemblance with languages to which these children have not been exposed. The conclusion is that, despite the non-convergence of DLD and the target language, UG in this acquisitional situation is intact.
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