• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 5
  • 2
  • Tagged with
  • 6
  • 6
  • 5
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Les constructions verbales en wolof : vers une typologie de la prédication, de l'auxiliation et des périphrases / Verbal Constructions in Wolof : towards a Typology of Predication, Auxiliation and Periphrasis

Guérin, Maximilien 03 June 2016 (has links)
Le principal objectif de cette étude est de situer les constructions verbales du wolof dans une perspective typologique. Il s'agit tout d'abord de proposer une description synthétique du système de prédication verbale du wolof dans une perspective typologique, en nous appuyant sur les travaux de référence concernant la conjugaison du wolof. Contrairement à ce que l'on observe dans un très grand nombre de langues, en wolof la majeure partie des catégories grammaticales liées au verbe est exprimée par des constructions périphrastiques. L'analyse typologique de ces constructions périphrastiques nous sert de base empirique pour proposer une nouvelle approche de la notion d'auxiliaire. Nous considérons que, dans une perspective typologique, l'auxiliaire ne doit pas être défini comme une catégorie lexicale spécifique, ni comme une étape dans un chemin de grammaticalisation, mais plutôt comme un élément prédicatif autonome ayant une fonction spécifique. Par ailleurs, nous proposons une analyse constructionnelle de l'organisation du système de prédication verbale du wolof. Nous considérons que les constructions verbales du wolof ne forment pas un ensemble non structuré d'entités indépendantes, mais plutôt un système extrêmement structuré (un réseau de constructions). En outre, nous montrons que certaines idiosyncrasies apparentes dans le paradigme de conjugaison du wolof peuvent s'expliquer à la lumière de la diachronie. Enfin, nous proposons une analyse comparative des constructions verbales des langues atlantiques afin de déterminer ce qui, dans la conjugaison du wolof, est issu du proto-atlantique. / This thesis is a study of Wolof verbal constructions in a typological perspective. Based on available descriptions of Wolof verbal conjugation, I first provide a summary of the system of verbal predication in the light of the typological literature. Contrary to what is observed in many languages, most Wolof verbal categories are expressed periphrastically. The typological analysis of these periphrastic constructions provides us with the empirical basis to propose a new approach to the notion of “auxiliary”. I argue that auxiliaries should not be cross-linguistically defined as items belonging to a specific lexical class or as items on a grammaticalisation path but rather as autonomous predicative elements with a specific function. In addition, I propose a constructional analysis of the organisation of the verbal predication system of Wolof. The entirety of Wolof verbal constructions is not assumed to form an unstructured set of independent entities, but it is instead taken to constitute a highly structured system (a network of constructions). Furthermore, some apparent idiosyncrasies in the conjugation paradigm of Wolof can be explained from a diachronic point of view. Finally, I provide a comparative analysis of verbal constructions in Atlantic languages in order to determine which elements of the Wolof conjugation are inherited from Proto-Atlantic.
2

Verbes labiles et schémas de complémentation en anglais / English labile verbs and patterns of complementation

Delhem, Romain 30 June 2018 (has links)
Dans le cadre des approches constructionistes, cette thèse étudie les verbes labiles de l’anglais, qui peuvent manifester des configurations syntaxiques variées sans changer de forme. L’étude de la complémentation de ces verbes montre que leur catégorisation en familles sémantiques est pertinente mais pas suffisante pour expliquer leur comportement. La thèse défend une approche syncrétique de la complémentation du verbe qui rend compte de son importante productivité et de ses limites parfois arbitraires. Une analyse montre que les verbes ont tous une configuration syntaxique par défaut, qui n’est pas signifiante et qui permet simplement au verbe d’exprimer ses arguments de façon non marquée, en accord avec certains principes de cohérence conceptuelle. À l’inverse, lorsque la complémentation du verbe a un apport sémantique identifiable, l’existence de schémas de complémentation pleinement signifiants est postulée. Il s’agit d’ensembles de compléments dont le sens est distinct de celui du verbe auquel ils sont associés et se retrouve de façon régulière avec des verbes de catégories diverses. Il est démontré que les schémas de complémentation doivent être considérés comme des unités linguistiques de plein droit de l’anglais. Cela implique qu’en synchronie, ces schémas sont emmagasinés par les locuteurs plutôt que le résultat d’un processus d’analogie avec des constructions existantes. Leur statut d’unité linguistique permet d’étudier leur sémantisme de la même façon que des unités lexicales plus classiques. S’ils sont en majorité polysémiques, certains schémas ont des emplois difficiles à relier sémantiquement et doivent donc être considérés comme des homonymes. / Within a constructionist framework, this thesis studies English labile verbs, which can enter into various syntactic configurations without changing form. A study of their complementation shows that categorizing them into semantic families is relevant but not sufficient to explain their behavior. The thesis defends a syncretic approach to verb complementation to that accounts for its important productivity and its sometimes arbitrary limits. It is shown that all verbs have a default syntactic configuration, which is not meaningful and which simply allows the verb to express its arguments in an unmarked way, in accordance with certain principles of conceptual coherence. Conversely, when the complementation of the verb has an identifiable semantic contribution, the existence of fully meaningful patterns of complementation is posited. These are defined as sets of complements, whose meaning is distinct from that of the verb with which they are associated and is found regularly with verbs of diverse categories. It is shown that patterns of complementation should be considered fully-fledged English linguistic units. This implies that synchronically, these patterns are mentally stored by speakers rather than the result of a process of analogy with existing constructions. Their status as linguistic units makes it possible to study their meaning in the same way as more classical lexical units. Although most of them are polysemic, some patterns of complementation exhibit uses that are difficult to link semantically and must therefore be viewed as homonyms.
3

MICO : La notion de construction située pour un modèle d'interprétation et de traitement de la référence pour le dialogue finalisé

Pitel, Guillaume 17 September 2004 (has links) (PDF)
La question de la résolution de la référence est d'une importance majeure lorsque l'on souhaite s'intéresser à la généricité dans les systèmes de dialogue. En effet, s'il est relativement aisé de résoudre une référence à un objet du contexte lorsque ce dernier est limité à quelques types d'objets connus, le problème est beaucoup moins trivial si l'on souhaite pouvoir étendre la gestion des références à des situations moins contraintes, ce qui est le cas pour les agents assistants d'interface, qui peuvent être vus comme des systèmes de dialogue dont l'objectif est de pouvoir s'adapter facilement à plusieurs tâches distinctes. Des ambiguïtés pragmatiques peuvent apparaître, des catégories différentes moins bien « coller » avec des mots indépendants, ou bien des caractères être communs à plusieurs objets, et ne plus être discriminants. Dans les systèmes de dialogue simples, la solution consiste à définir des modules de résolution spécialisés en fonction du domaine et de la tâche de dialogue visée, ce qui brise la généricité du système.<br /><br />Sans aller jusqu'à traiter le problème de la référence dans le cadre général du dialogue non contraint, nous avons cherché à donner un cadre le plus générique possible à la résolution de la référence dans le cas des agents assistants d'interface. En effet, si on l'envisage dans son sens le plus large, la question de la référence ouvre un vaste champ d'étude, et ce dans de nombreuses disciplines comme la psychologie, la linguistique ou la philosophie. En informatique linguistique, même en mettant de côté les aspects anaphoriques, il reste encore un vaste choix de problématiques ouvertes à la réflexion. Les phénomènes tels que la métaphore et ses affiliés comme la métonymie ou la méronymie, la génération d'expressions référentielles ou la résolution de l'ancrage des expressions référentielles dans une représentation formelle (c'est-à-dire la résolution des entités codées informatiquement qui sont désignées dans un énoncé), n'ont jusqu'à présent que des solutions partielles ou ad hoc.<br /><br />Nous avons cherché à donner un cadre systématique au processus d'ancrage référentiel en situation de dialogue, en nous intéressant à l'environnement partagé par l'utilisateur et l'assistant, c'est-à-dire les connaissances et les perceptions que l'utilisateur considère comme accessible à son interlocuteur virtuel. Les travaux que nous avons menés dans cette direction nous ont conduit à adopter certains principes « philosophiques » qui, sans révolutionner radicalement en surface les modèles utilisés pour traiter la langue, influencent profondément les choix que nous pouvons faire dans la conception et la mise en oeuvre du processus d'interprétation. Partant de ces principes, nous avons souhaité établir une architecture d'interprétation à la fois simple et complète, afin d'intégrer les résultats que nous avons obtenu sur la référence avec un modèle d'interprétation global.<br /><br />Pour cela nous avons étudié les théories et approches ayant été proposées autour de cette problématique. Nous avons ainsi constaté les nombreux parallèles entre les systèmes de production de Newell [1972], qui permettent de modéliser une partie des processus cognitifs, et les constructions de Fillmore et Kay [1995], qui permettent de décrire les relations entre formes syntaxiques et représentations sémantiques. Ceci nous a guidé vers la réalisation d'un modèle regroupant leurs caractéristiques principales.<br /><br />Il manquait cependant à ces théories la capacité de traiter des structures ayant des caractéristiques topologiques non triviales, comme les représentations servant à un raisonnement temporel, qui sont pourtant nécessaires dans de nombreux modèles de raisonnement, ainsi que pour la résolution de la référence. Le modèle d'interprétation constructionnelle (MIC) que nous avons conçu pour répondre à ce besoin est un modèle d'interprétation pour le dialogue finalisé, où les différentes entrées du système de dialogue, qu'elles soient textuelles, visuelles ou autre sont traitées de manière homogène au moyen d'une opération unique : les constructions situées, une forme évoluée des constructions issues des travaux de Fillmore.<br /><br />Nous avons introduit la notion de construction située (aussi appelée s-construction) afin de pouvoir prendre en compte le fait que l'information traitée par le système de dialogue, décrite et structurée par des schémas de la sémantique des frames, peut être organisée à un niveau supérieur, y compris dans des structures dotées d'une topologie. La topologie qui organise les informations que contiennent ces structures peut être modélisée par des logiques particulières, qui permettent de décrire un système de contraintes. Par exemple, la logique de Allen [1983] pour la modélisation temporelle des événements peut être utilisée pour structurer les schémas représentant les événements. Les relations ainsi décrites peuvent être utilisées ensuite pour résoudre certaines références temporelles : l'expression « avant cela » désignant le segment temporel précédant l'événement désigné par « cela ». Ainsi, dans les s-constructions, les contraintes sur l'organisation de l'information (i.e. sur les conteneurs) peuvent être décrites tout autant que les contraintes sur le contenu de l'information. Dans notre modèle, l'interface permettant de décrire la logique qui supporte les caractéristiques topologiques d'un certain conteneur est nommée contexte, le modèle logique proprement dit n'est pas décrit dans le modèle, mais laissé à la charge d'un système externe.<br /><br />La mise en oeuvre du modèle d'interprétation constructionnelle, MICO, est inspirée par les travaux de Bryant sur l'implémentation d'une grammaire de construction grâce à une méthode d'analyse par tronçon (chunk parsing) et des travaux de Engel [2002] sur l'analyse linguistique par systèmes de production utilisée dans le projet SmartKom. Pour cette implémentation, nous introduisons la notion d'observateur, qui est l'équivalent opérationnel des S-Constructions. Un observateur est capable de reconnaître certaines formes dans les instances de contextes et peut produire une nouvelle information dans une instance de contexte si cette forme est reconnue.<br /><br />La faisabilité d'une interprétation basée sur ce modèle n'est pas évidente, car la grammaire décrite par les s-constructions est une grammaire contextuelle, et donc indécidable. Afin de rendre l'exécution des observateurs possible, nous adjoignons deux mécanismes pour guider le parcours du graphe d'interprétation. Le premier mécanisme utilise une information de pondération sur la probabilité de déclenchement a priori permettant d'ordonnancer plus efficacement l'exécution des observateurs. Cette pondération peut être soit calculée manuellement, soit déterminée automatiquement grâce à un algorithme d'apprentissage. Le second mécanisme est une généralisation du principe de restriction de sélection, généralisation rendue possible du fait que les informations manipulées dans notre modèle sont structurées. L'idée est d'augmenter la probabilité de déclenchement des observateurs capables de produire l'information attendue par un certain observateur, qui ne dispose que d'une partie de son motif de déclenchement.<br /><br />Le fait que les informations soient structurées topologiquement et dans des contextes distincts permet de spécifier qu'une certaine information est attendue dans une certaine zone (une zone étant l'ensemble des lieux qui respectent certaines contraintes, relativement à un contexte donné), et donc de décider assez rapidement si un observateur particulier a des chances de produire l'information attendue à l'endroit prévu. Ce mécanisme permet aussi de décrire la coercition à la demande, en spécifiant qu'un observateur ne peut être déclenché que si sa production est attendue. Enfin, en couplant ce mécanisme avec une approche de satisfaction partielle de contraintes pour décrire les motifs de déclenchement des observateurs, on assure au système d'interprétation une certaine robustesse.<br /><br />Afin de montrer que le modèle d'interprétation constructionnelle peut être utilisé pour traiter des phénomènes complexes, nous avons conçu un modèle de résolution extensionnelle de la référence capable de traiter des prédicats vagues, et qui utilise un version continue des domaines de référence [Corblin, 1987 ; Reboul, 1997 ; Salmon-Alt, 2001]. Dans ce cadre, nous soulevons plusieurs questions sur la pertinence de l'utilisation d'une représentation propositionnelle des entités pour l'analyse linguistique. Nous montrons que la prise en compte du contexte dans l'analyse des expressions référentielles induit l'existence de plusieurs interprétations possibles pour un même prédicat référentiel appliqué à un même type d'objet. Nous proposons qu'une représentation possible d'un des rôles de prédicat puisse être basée sur des fonctions agissant dans des domaines de références. Ayant constaté l'adéquation de ce modèle aux besoins des systèmes d'interprétation des agents conversationnels, nous montrons comment l'adapter au modèle d'interprétation unifié que nous avons conçu. <br /><br />Nous exposons nos travaux en trois parties. Dans la première partie, nous présentons le Modèle d'Interprétation Constructionnelle (MIC), après avoir argumenté en faveur d'une approche unifiée et fondée sur le principe de constructions. Dans la deuxième partie, nous présentons un modèle fonctionnel pour la résolution extensionnelle de la référence dans le cadre d'une interaction avec un support visuel, et nous décrivons la mise en oeuvre de ce modèle en utilisant le MIC. Dans la dernière partie, nous spécifions les caractéristiques du modèle d'interprétation constructionnelle par observateur (MICO), une réalisation possible du MIC structurée autour de la notion d'observateur, et nous présentons aussi le système InterViews [Sansonnet, 2003], qui a été à l'origine de nos travaux.
4

Persian Verbs in Spatial Events : with a Specific Focus on Complex Predicates / Verbes persans dans les événements spatiaux : avec un accent particulier sur les prédicats complexes

Nouri, Catherine 02 April 2019 (has links)
Cette thèse a un double objectif : 1) Étudier le comportement sémantique et syntaxique des verbes simples persans par rapport aux prédicats complexes dans les événements spatiaux respectant la typologie de Talmy sur cadrage verbal ou cadrage satellitaire ; et 2) Analyser la systématicité sémantique dans la formation des prédicats complexes basée sur une approche constructionnelle et expliquer leurs comportements exacts, à savoir leur productivité, la causalité, leur durée, et le comportement syntaxique de leurs pré-verbes en fonction de leurs significations. Dans la première partie de l’analyse, nous parlons du comportement des verbes simples par rapport aux prédicats complexes dans les événements spatiaux. Notre analyse est basée sur un vaste corpus. Les prédicats complexes expriment fréquemment le comportement et d’autres informations sémantiques tandis qu’une fréquence élevée de verbes simples apparaît comme des constructions neutres sans exprimer aucune information spécifique. La distribution syntaxique des prédicats complexes respecte la règle de l’« économie de la langue » étant donné que toutes les informations sémantiques sont aussi encodées dans la construction elles-mêmes. Par ailleurs, les verbes simples exigent, dans la majorité des cas, des clauses dépendantes pour exprimer le comportement. En outre, les prédicats complexes encodent, à la fois, le mouvement et les événements d’emplacement, tandis que les verbes simples sont pour la plupart intransitifs et se réfèrent aux événements locatifs. Les lacunes mentionnées ci-dessus sur des verbes simples ont conduit au remplacement de ces derniers par des prédicats complexes au fil du temps. Dans la deuxième partie de notre analyse, nous traitons les caractéristiques sémantiques de prédicats complexes dans des événements spatiaux à la lumière de la théorie de Grammaire de Construction et des approches fondées sur le corpus. Selon Goldberg, nous considérons des constructions de prédicats complexes à part entière. Kardan, "Faire" ; dādan, 'Donner'; zadan, 'Frapper' ; et bordan, 'Prendre', sont les verbes supports étudiés dans cette thèse. Ces verbes supports sont parmi ceux les plus fréquents ayant le plus de pré-verbes en commun dans notre corpus. Premièrement, nous avons identifié les extensions sémantiques de chaque verbe support. Cette catégorisation nous a permis de révéler un certain degré de productivité sémantique ainsi que la généralisation entre chaque verbes supports et le type de pré-verbes avec lesquels il pourrait co-se produire. Autrement dit, chaque verbe support se combine avec un type spécifique de pré-verbe. Il est à note que même des extensions métaphoriques ont un certain degré de productivité et les locuteurs peuvent ainsi les généraliser. Nous tenons également à noter que les prédicats complexes dans les événements spatiaux font partis de la famille de constructions résultatives. Certains comportements des prédicats complexes, tels que leur causalité et la durée de l’activité, sont expliqués en fonction de leur sémantique, et il est démontré que toute la construction est responsable de tels comportements. La comparaison entre les combinaisons qui ont des verbes supports différents mais des pré-verbes identiques évoque quelques différences sémantiques et syntaxiques, ce qui est la preuve de la systématicité existante dans la formation des prédicats complexes. Grâce à une analyse collostructionnelle, nous parlons du degré d’attraction de chaque verbe support par rapport aux catégories sémantiques. Enfin, le type de fréquences de prédicats complexes révèle le degré de productivité dans chaque verbe support, qui ressemble à: Kardan=Zadan > dādan > bordan. / The purpose of this dissertation is twofold : 1) to investigate the semantic and syntactic behavior of Persian simplex verbs vs. CPs in spatial events with respect to Talmy’s typology of satellite-framed and verb-framed languages ; and 2) to analyze the semantic systematicity in the formation of CPs based on a constructional approach and explain their certain behaviors, namely, their productivity, causativity, duration, and syntactic behavior of their PVs through the meaning of the construction.In the first part of the analysis, we discuss the behaviour of simplex verbs vs. CPs in spatial events. Our analysis is based on an extensive corpus. CPs express manner and other semantic information frequently while a high frequency of simplex verbs appears as neutral constructions without expressing any specific information. The syntactic distribution of CPs follow the ‘economy of language’ rule since all the semantic information is encoded in the construction itself; on the other hand, simplex verbs require dependent clauses to express manner in the majority of cases. Furthermore, CPs encode both motion and location events while simplex verbs are mostly intransitive and refer to locative events. The above-mentioned shortcomings of simplex verbs have led to the replacement of these verbs by CPs over time. In the second part of our analysis, we deal with the semantic features of CPs in spatial events in the light of Construction Grammar theory and corpus-based approaches. Following Goldberg we consider CPs constructions in their own right. Kardan, ‘do’ ; dādan, ‘give’; zadan, ‘hit’; and bordan, ‘take’, are the LVs under the study in this thesis. These LVs found to be among the most frequent ones with the most PVs in common in our corpus. Firstly, we identified the semantic extensions of each LV. This categorization reveals a certain degree of semantic productivity and generalization between each LV and the type of PVs with which it can co-occur. In other words, each LV combines with a specific type of PVs. Even metaphorical extensions have a certain degree of productivity and speakers can generalize about them. We also argue that CPs in spatial events are a family of resultative constructions. Certain behaviors of CPs, namely, their causativity, and the duration of the activity, are explained based on their semantics, and it is shown that the whole construction is responsible for such behaviors. The comparison between combinations that have different LVs but identical PVs reveals certain semantic and syntactic differences, which is evidence for the existing systematicity in the formation of CPs. Through a collostructional analysis we discuss the degree of attraction of each LV with respect to the semantic categories.
5

Le métalangage grammatical du français dans les classes tunisiennes : le cas de la notion de complément / The grammatical metalanguage of French in the Tunisian classes : the case of the notion Complement

Fadhlaoui, Najet 30 November 2016 (has links)
Cette thèse sur le métalangage de la grammaire du français s’inscrit dans un cadre élargi qui concerne les champs de la linguistique (morphosyntaxique), de l’acquisition, de la didactique et de la pédagogie. Du point de vue didactique, nous choisissons une perspective socioconstructiviste adaptée à un travail sur la métacognition. Au niveau pédagogique, notre objet consiste, d’une part, à analyser les verbalisations métalangagières des élèves du collège tunisien dans leur analyse de la fonction complément. Notre option de recherche, étant moins les opérations d’étayage avec les élèves que les interactions de la classe de grammaire et la dynamique de coconstruction et de négociation métalangagières, se veut une étude des problèmes que pose l’articulation complexe des métalangages issus des grammaires scolaires (de référence) et pédagogiques (des manuels et de l’enseignant) avec ceux de la grammaire interne, inconsciente et hétérogène de l’élève tunisien. Autrement, l’articulation entre la grammaire de sa première langue de scolarisation, en l’occurrence, l’arabe L1- sujet aux mêmes problèmes- et la grammaire du français langue2, conséquemment, son interlangue.Au final, notre travail qui vise la construction de concepts grammaticaux négociés avec les élèves pour une verbalisation (biméta)langagière efficace et effective procède de la manière suivante : partir d’un corpus qui s’appuie sur des questionnaires et des observations de classe qui portent sur l’exploitation, par les enseignants, des séquences de grammaire insérées dans les modules d’apprentissage qui font office de grammaire pédagogique ; une phase diagnostique envisage de déceler, ensuite, les traces d’une grammaire en construction, notamment, en partant des erreurs des élèves à travers des tests préparés à cet effet et des échanges entre pairs et avec l’enseignante qui visent à déterminer les profils métalangagier et métacognitif des élèves.Une seconde phase met en place le dispositif de négociation du concept de complément en termes d’évolution des stratégies utilisées. L’analyse repose sur une comparaison de la complémentation en arabe et en français à travers laquelle sont analysées les interactions bimétalangagières et la négociation des termes et des règles. / The present thesis about the metalanguage of the grammar of French falls into a wide framework which concerns the fields of morphosyntactic linguistics, acquisition, didactics and pedagogy. From the didactic point of view, we selected a socioconstructive perspective which is then adapted to a work on metacognition. As for the pedagogical level, our objective is to analyse the metalinguistic verbalizations of the pupils of Tunisian middle school in their analysis of the function Complement. Our research option being mainly the interactions in a class of grammar and the dynamics of coconstruction and metalinguistic negotiations rather than the operations of propping up with pupils, aims to be a study of the problems generated by the complex articulation of metalanguages which stem from schools of grammar of reference and educational grammar from textbooks and instructors and those of the internal, unconscious and heterogenous grammar of the Tunisian pupil. Otherwise, the articulation overlaps between the grammar ofhis first language of schooling, in this particular case Arabic Lg 1 (subject to the same problems) and the grammar of French Lg 2, consistently his interlanguage. In the end, our work which aims at the construction of grammatical concepts negotiated with pupils for an effective and efficient linguistic verbalization (biméta) proceeds in the following way: we use a corpus which is based on questionnaires and class observation in which teachers use sequences of grammar inserted into learning modules and which contain educational gramma A diagnostic phase intends to reveal, then, the tracks of a grammar under construction mainly by focussing on pupils' mistakes through tests prepared for that purpose and peer and teacher exchanges which aim at determining the metalinguistic and metacognitive profiles of pupils. A second phase sets up the device of negotiation of the concept of complement in terms of evolution of the used strategies. The analysis is based on a comparison of the complementation in Arabic and in French through which the interactions bimétalanguagieres and the negotiation of the terms and the rules are analysed.
6

Développement morphosyntaxique complexe : comprendre et évaluer les acquisitions syntaxiques tardives, chez l’enfant tout-venant et chez l’enfant présentant des troubles sévères d’acquisition du langage / Understanding and assessing development of complex syntax in children with typical language development and in children with specific language impairment

Prigent, Gaïd 05 January 2016 (has links)
La Théorie Usage et Construction (TUC) postule que l’enfant développe son langage, et plus précisément ses formes morphosyntaxiques, grâce à l’utilisation de processus cognitifs généraux qui permettent un mécanisme de complexification et de généralisation de ses propres productions ainsi que de celles issues de l’input. L’approche cognitivo-fonctionnelle n’a été appliquée à la dysphasie que dans peu d’études. De plus, l'acquisition de la syntaxe complexe chez l'enfant dysphasique est un domaine délaissé dans la littérature existante. Ainsi, dans ce travail de thèse, nous nous sommes intéressés aux difficultés des enfants dysphasiques pour la complexité morphosyntaxique à travers la lunette de la TUC, et ce en utilisant à les fois des tâches expérimentales et des situations de génération de langage spontané. Nous postulions que la complexité, concept au cœur de notre travail, est définie par ce qui est cognitivement coûteux, désignant ainsi les formes linguistiques rares, longues ou imbriquées. Notre travail met en évidence que les enfants dysphasiques peuvent être productifs seulement avec les schémas fréquents dans le langage qui leur est adressé, alors que les structures complexes, peu fréquentes dans l’input, sont particulièrement difficiles à appréhender pour eux. Dès lors, ces enfants ont besoin d’être confrontés à davantage d’exemplaires et de contextes de pratique pour que la masse critique suffisante soit atteinte et que l’apprentissage de constructions soit possible. Enfin, un lien relativement clair entre la difficulté de complexification syntaxique et les troubles de la généralisation est mis en évidence. / The Construction and Usage-based Theory (CUT) argues that children develop their language, and more precisely morphosyntactic structures, thanks to the use of general cognitive processes by complexifying and generalizing their own prior productions and productions used in the input. These hypotheses have been tested in children with specific language impairment (SLI) in very few studies. Moreover, development of complex syntax is a little studied area in the literature. Thus, the current doctoral thesis focused on complex syntax difficulties of children with SLI using spontaneous language samples and experimental tasks. This work defines complexity as linguistics forms which are rare, long or nested and more generally cognitively costly. The results obtained show that children with SLI use frequent forms heard in the input productively, whereas complex forms, which are rare in the input are difficult for them. These children need to be exposed to more exemplars and practice settings to reach critical mass and making possible learning of constructions. Finally, this current doctoral thesis highlights a relatively obvious link between complex syntax difficulties and lack of generalization of construction schemas.

Page generated in 0.0998 seconds