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L’histoire au service de la politique : la chronique de Pierre de Langtoft et les tensions socio-culturelles en Angleterre fin XIIIe, début XIVe siècle

Gendron, Philippe 06 1900 (has links)
À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, Édouard Ier (1239-1307), conquérant du Pays de Galles et de l'Écosse, semblait être en conflit perpétuel, que ce soit avec l’Écosse, la France ou le Pays de Galles. Il avait donc grandement besoin de financement. Or dès son règne, on sent que le Parlement avait acquis une importance particulière en Angleterre, de sorte qu’Édouard Ier devait le convaincre de lui accorder les taxes qu’il demandait. Des tensions socio-culturelles héritées de la conquête de 1066 compliquaient de beaucoup la tâche au roi qui se devait de trouver une solution pour unir toute la société anglaise contre ses ennemis. Le roi était également en conflit avec certains de ces sujets. C’était notamment le cas d’Antoine Bek, évêque palatin de Durham qui était menacé de perdre tous ses privilèges et libertés. Dans le but de se racheter auprès du roi, Bek demanda donc à Pierre de Langtoft, un moine du Nord de l’Angleterre, d’écrire une chronique dans laquelle il prêcherait l’union de toute la société anglaise contre les ennemis d’Édouard Ier. C’est celle-ci dont il est question dans ce mémoire, qui étudie la façon dont Pierre de Langtoft calomnie les ennemis du roi, surtout les Écossais et comment il utilise l’histoire pour plaider l’union de toutes les composantes de la société anglaise. / At the end of the thirteenth and the begining of the fourtheenth century, Edward I (1239-1307), conqueror of Wales and Scotland, seems to have been in perpetual conflict with Scotland, France and Wales. Those conflicts put him in great need of funding. At that time, the Parliament was already an important institution in England that Edward I had to convince to grant him the taxation he was asking for. This was complication by the fact that socio-culturals tensions inherited from the conquest of 1066 were complicating a lot the task of the king whos was in need of a solution for uniting the whole English society against his enemies. The king whas also in conflict with some of his subjects. This was the case of Anthony Bek the bishop palatine of Durham who was in danger of loosing his privileges and liberties. Searching a reconciliation with the king, Bek asked Peter of Langtoft a monk from northern England to write a chronicle in which he would preach the union of the whole English society against the enemy of Edward I. This memoir will study how Peter of Langtoft in his chronicle calumny the king’s enemies, specialy the Scots and how he used history to preach the union of all the english society against the king’s enemies.
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L'oeuvre latine attribuée à Jacotin dans les sources des XVe et XVIe siècles : transcription critique et analyse

Nicolas, Patrice 05 1900 (has links)
La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU). / Qui était "Jacotin"? Quels sont encore les mystères de sa biographie? Quelle a été sa contribution au panorama musical de la Renaissance? Et pourquoi le connaît-on si mal, lui dont l’oeuvre – dans son ensemble stylisée et élégante – semble avoir connu de son temps un succès considérable? À l’heure actuelle, l’oeuvre attribuée à "Jacotin" est pratiquement tombée dans l’oubli et l’identité du ou des compositeurs à qui nous la devons fait toujours l’objet de spéculations parmi les spécialistes. Ainsi, ces compositions n’ont jamais retenu toute l’attention qu’elles méritent. Les chansons n’ont été éditées en notation moderne qu’en 2004 ; l’oeuvre latine, elle, n’a pas encore fait l’objet d’une édition critique, ni d’une étude. Plus généralement, l’oeuvre attribuée à "Jacotin" n’a pas été étudiée intégralement. Pourtant, celle-ci aurait beaucoup à nous apprendre des différences et interactions stylistiques entre les Pays-Bas, la France et l’Italie aux XVe et XVIe siècles, puisque les candidats au titre de compositeur(s) potentiel(s) furent actifs tant à Paris et Anvers qu’à Naples, Ferrare, Rome et Milan. L’œuvre latine attribuée à "Jacotin" témoigne en outre des différentes activités et services de son ou ses auteurs, certains motets (notamment Beati omnes qui timent Dominum, Interveniat pro rege nostro et Michael archangele) s’inscrivant possiblement dans le cadre de cérémonies qui prirent place à la cour royale d’Angleterre sous le règne d’Henry VIII (1491-1547, reg. 1509-1547), ainsi qu’à celle de France sous ceux de Louis XII (1462-1515, reg. 1498-1515) et François Ier (1494-1547, reg. 1515-1547). Les motets de "Jacotin" constituent donc des maillons essentiels dans l’histoire du genre, tant en France que, plus généralement, en Europe. Cette thèse tente dans un premier temps d’élucider le problème identitaire qui affecte "Jacotin" depuis plus de deux siècles. Ainsi, la première partie est consacrée à la prosopographie des chantres de la Renaissance clairement identifiés sous ce diminutif. De concert avec l’examen des sources musicales et l’étude de leurs schémas de diffusion, l’analyse des oeuvres elles-mêmes permet ensuite leur attribution à quatre musiciens bien distincts, à savoir : Jacques de Nieuport (v. 1435-v. 1475), Jacques Frontin (v. 1450/55-?1519), Jacques Godebrye (v. 1460-1529), et Jacques Lebel (v. 1494-v. 1556). Dans un second temps, cette thèse propose pour la première fois une transcription critique de l’oeuvre latine de "Jacotin", transcription qui vient compléter l’édition critique de ses chansons publiée par Frank Dobbins en 2004. Ainsi, l’oeuvre complète attribuée à "Jacotin" est enfin disponible en notation moderne, pour les chercheurs comme pour les interprètes. / Who was "Jacotin"? What mysteries of his biography remain? What was his contribution to the musical panorama of the sixteenth century? And why do we know so little about a figure (or figures) whose work – for the most part stylish and elegant – seem to have encountered considerable success in his time? At present, the oeuvre attributed to "Jacotin" is almost completely forgotten and the identity of the composer(s) to whom we owe it is still the subject of speculations among scholars. Thus, these compositions have never received the attention they deserve. The chansons were not edited in modern notation until 2004 ; the Latin works have not yet been the subject of a critical edition, nor of a study. More generally, the compositions attributed to "Jacotin" have not been exhaustively studied. Yet, they have much to teach us about the stylistic differences and interactions between France, the Netherlands and Italy during the fifteenth and sixteenth centuries, as the potential candidates for the title of composer(s) were employed in Paris, Antwerp, Naples, Ferrara, Rome and Milan. The Latin works ascribed to "Jacotin" also reflect their author(s) numerous activities and services, as some motets (Beati omnes qui timent Dominum, Interveniat pro rege nostro and Michael Archangele, notably) were possibly part of ceremonies that took place at the royal court of England under the reign of Henry VIII (1491-1547, r. 1509-1547), as well as that of France under the reigns of Louis XII (1462-1515, r. 1498-1515) and François I (1494-1547, r. 1515-1547). The motets of "Jacotin" constitute therefore essential links in the history of the genre, both in France and, more generally, in Europe. This study attempts first to solve the identity problem that has been affecting "Jacotin" for over two centuries. Thus, the first part is devoted to the prosopography of Renaissance singers clearly identified under this nickname. In conjunction with the examination of the musical sources and the study of their patterns of diffusion, the analysis of the Latin works then allows their attribution to four different authors, namely: Jacques de Nieuport (c. 1435-c. 1475), Jacques Frontin (c. 1450/55-?1519), Jacques Godebrye (c. 1460-1529), and Jacques Lebel (c. 1494-c. 1556). In a second step, this study proposes for the first time a critical edition of the Latin works attributed to "Jacotin", which complete the critical edition of his chansons published by Frank Dobbins in 2004. As a result, the complete work preserved under this nickname is finally available in modern notation, for both performers and scholars.
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L’histoire au service de la politique : la chronique de Pierre de Langtoft et les tensions socio-culturelles en Angleterre fin XIIIe, début XIVe siècle

Gendron, Philippe 06 1900 (has links)
À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, Édouard Ier (1239-1307), conquérant du Pays de Galles et de l'Écosse, semblait être en conflit perpétuel, que ce soit avec l’Écosse, la France ou le Pays de Galles. Il avait donc grandement besoin de financement. Or dès son règne, on sent que le Parlement avait acquis une importance particulière en Angleterre, de sorte qu’Édouard Ier devait le convaincre de lui accorder les taxes qu’il demandait. Des tensions socio-culturelles héritées de la conquête de 1066 compliquaient de beaucoup la tâche au roi qui se devait de trouver une solution pour unir toute la société anglaise contre ses ennemis. Le roi était également en conflit avec certains de ces sujets. C’était notamment le cas d’Antoine Bek, évêque palatin de Durham qui était menacé de perdre tous ses privilèges et libertés. Dans le but de se racheter auprès du roi, Bek demanda donc à Pierre de Langtoft, un moine du Nord de l’Angleterre, d’écrire une chronique dans laquelle il prêcherait l’union de toute la société anglaise contre les ennemis d’Édouard Ier. C’est celle-ci dont il est question dans ce mémoire, qui étudie la façon dont Pierre de Langtoft calomnie les ennemis du roi, surtout les Écossais et comment il utilise l’histoire pour plaider l’union de toutes les composantes de la société anglaise. / At the end of the thirteenth and the begining of the fourtheenth century, Edward I (1239-1307), conqueror of Wales and Scotland, seems to have been in perpetual conflict with Scotland, France and Wales. Those conflicts put him in great need of funding. At that time, the Parliament was already an important institution in England that Edward I had to convince to grant him the taxation he was asking for. This was complication by the fact that socio-culturals tensions inherited from the conquest of 1066 were complicating a lot the task of the king whos was in need of a solution for uniting the whole English society against his enemies. The king whas also in conflict with some of his subjects. This was the case of Anthony Bek the bishop palatine of Durham who was in danger of loosing his privileges and liberties. Searching a reconciliation with the king, Bek asked Peter of Langtoft a monk from northern England to write a chronicle in which he would preach the union of the whole English society against the enemy of Edward I. This memoir will study how Peter of Langtoft in his chronicle calumny the king’s enemies, specialy the Scots and how he used history to preach the union of all the english society against the king’s enemies.
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Hippolyte Bellangé (1800-1866), reconnaissance et oubli d'un artiste aux origines de la légende napoléonienne / Hippolyte Bellangé (1800-1866), rise and fall of an artist at the origins of the Napoleonic legend

Sazio, Solène 23 March 2018 (has links)
Hippolyte Bellangé a connu une longue carrière qui s’est étendue de la Restauration au Second Empire. Après avoir exposé ses premières peintures au Salon de 1822, cet élève de Jean-Antoine Gros s’impose rapidement dans le milieu comme l’un des principaux chantres de la légende napoléonienne. Élevé en pleine gloire et effervescence du 1er Empire, il appartient à une génération d’artistes qui, au lendemain de Waterloo, va transposer dans son œuvre toute une palette de mélancolie et de nostalgie envers cette rutilance passée, tout autant entraperçue que fantasmée. Le succès de Bellangé, fortement corrélé à un contexte propice à la propagation de la légende napoléonienne, donne un aperçu intéressant sur les évolutions de l’opinion publique d’une part, et des attitudes politiques d’autre part, vis-à-vis de la figure de Napoléon Bonaparte. Ses œuvres se caractérisent en outre par l’application qu’il met dans l’évocation et la description du quotidien. Son installation à Rouen lui donne notamment l’occasion de créer une iconographie renouvelée de la campagne normande. Homme public et artiste aux multiples facettes, sa carrière a par ailleurs été marquée par son activité de conservateur du musée des Beaux-arts de Rouen. Ce parcours pluridisciplinaire nous offre un champ d’étude remarquable et une documentation précieuse sur la carrière et le statut des artistes du milieu du XIXe siècle. L’analyse de la vie et de l’œuvre d’Hippolyte Bellangé, resituées dans leur contexte politique, nous offre enfin l’occasion de questionner les notions d’art engagé, d’art populaire et d’art patriote dans les années qui ont suivi le 1er Empire. / Hippolyte Bellangé had a long career that extended from the Restoration to the Second Empire. After exhibiting his first paintings at the Salon of Paris in 1822, this disciple of Jean-Antoine Gros quickly established himself in the artistic environment as one of the main promoters of the Napoleonic legend. Raised during the full glory and effervescence of the First Empire, he belonged to a generation of artists who, the day after Waterloo, transposed into their work a whole palette of melancholy and nostalgia towards that past glow they half-caught a glimpse of, half-fantasized about. Bellangé's success, which was strongly correlated to a context that was supportive to the spread of Napoleonic legend, gives an interesting insight into the evolution of public opinion on the one hand, and political attitudes on the other, towards the figure of Napoleon Bonaparte.His works are also characterized by the application he puts into the evocation and description of everyday life. His moving to Rouen gave him the opportunity to create a renewed iconography of the Norman countryside. Simultaneously a public figure and a multifaceted artist, his career has also been marked by his position as curator of the Musée des Beaux-arts of Rouen. This multidisciplinary background definitely offers a remarkable field of study and a valuable documentation on the careers and the status of artists in the mid-nineteenth century. The analysis of the life and work of Hippolyte Bellangé, reviewed in their political context, finally gives us the opportunity to question the notions of committed art, popular art and patriotic art in the years following the First Empire.
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Le bivouac d’Austerlitz selon Louis-François Lejeune : les guerres napoléoniennes entre construction identitaire et construction historique

Denis, Béatrice 08 1900 (has links)
Le peintre, soldat et mémorialiste Louis-François Lejeune (1775-1848) entendait faire de son corpus de peintures de bataille et de ses Souvenirs d’un officier de l’Empire (1851) des témoignages historiques de la période napoléonienne, destinés à la postérité. Or, cette conjugaison entre peintures et mémoires renvoie aussi à la dualité médiale de la propagande napoléonienne, qui diffuse un récit unique des événements militaires à l’aide d’organes d’information inédits tels que les Bulletins de la Grande Armée. Ce récit, déjà médiatisé comme étant historique, est repris en images par le mécénat impérial. Ce mémoire vise à démontrer comment Lejeune contribue à ce récit historicisant, d’abord à un niveau individuel en construisant son identité par rapport à sa participation aux guerres napoléoniennes, puis aussi à un niveau étatique. Son Bivouac d’Austerlitz, présenté au Salon de 1808, est une commande du gouvernement. Il sera question de la façon dont ce tableau de Lejeune s’insère d’abord dans sa carrière, ensuite dans son corpus de peintures de bataille, puis finalement dans le récit napoléonien sur Austerlitz. La forme épisodique du tableau, empruntée à la ligne narrative du 30e bulletin de la Grande Armée, où Napoléon rapporte la victoire d’Austerlitz, peut s’expliquer par la complémentarité voulue entre récit textuel et visuel. Ce tableau contribue ainsi à la construction historique de la bataille. Au milieu des transformations profondes du monde académique et de la hiérarchie des genres, la dualité peintre-soldat de Lejeune répond en tous points à la vocation historique attribuée à la peinture sous Napoléon. / Painter, soldier, and memorialist Louis-François Lejeune (1775-1848) conceived his battle paintings and his memoirs, Souvenirs d’un officier de l’Empire (1851), as historical testimonies of the Napoleonic period, destined for posterity. This twinning of paintings and memoirs mirrors the duality of Napoleonic propaganda as a whole, which disseminates a single version of military events with the help of unprecedented information tools such as the Bulletins de la Grande Armée. This written narrative, already thought of as historical, is picked up again in the paintings commissioned by the government. This master’s thesis argues that Lejeune contributes in a unique way to this historical narrative, first at an individual level by constructing his identity from his participation in the Napoleonic wars, and also at a state level. His Bivouac d’Austerlitz, presented at the 1808 Salon, was commissioned by the government as part of a larger order. It is shown that this painting fits first into Lejeune’s career, then into his cycle of battle paintings, and finally into the narrative of Austerlitz that Napoleon himself promoted. The episodic form of this painting can be explained by the deliberate pairing of written and pictorial narratives, which borrows from the 30th bulletin de la Grande Armée where Napoleon recounts the victory at Austerlitz. This painting thus contributes to the historical construction of the battle. As deep transformations threatened the academic genre hierarchy at the turn of the nineteenth century, the duality of Lejeune’s persona as soldier and painter helped promote the historical function given to paintings under Napoleon.
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Les chasses des souverains en France (1804-1830) / Imperial and royal hunts in France (1804-1830)

Vial, Charles-Eloi 17 October 2013 (has links)
Activité prisée des rois de France depuis l'époque médiévale, la chasse était devenue pour les derniers Bourbons plus une passion dévorante qu'une simple distraction. Louis XV et Louis XVI furent critiqués par l'opinion publique naissante, qui considérait que leurs chasses onéreuses les éloignaient du gouvernement. Après la chute de la monarchie, les chasses royales disparurent. Elles furent remises au goût du jour par Napoléon Ier, soucieux de s'approprier les apparences de la légitimité monarchique. Le maréchal Berthier fut ainsi nommé Grand veneur en 1804. Grâce à lui, Napoléon put faire de ses chasses un instrument politique puissant, une distraction de Cour prisée, le tout avec une économie substantielle de moyens. La Restauration, au lieu de revenir à l'organisation d'Ancien Régime, choisit de conserver l'équipage de chasse et l'administration mise en place pour Napoléon, qui fonctionnèrent jusqu'en 1830. Naquit ainsi le paradoxe d'une Restauration affichant, à la suite de l'Empire, la volonté de renouer avec la tradition monarchique, mais cela grâce à un équipage formé pour Napoléon. C'est cette continuité, humaine, budgétaire, mais aussi politique et symbolique qu'il convient d'étudier au travers des éléments constitutifs des chasses : une implantation autour de Paris permettant une circulation de la Cour autour de différentes résidences de chasse, une pratique régulière destinée à la distraction du souverain et de ses proches, des invitations de personnages politiquement importants, qui donnent à certains jours de chasse bien précis une résonance particulière. Autant d'aspects qui se retrouvent dans les sources : archives, journaux, mémoires, œuvres d'art. / Hunting had always been the privileged activity of kings since the mediaeval period, and for the later Bourbons it became a consuming passion. Indeed Louis XV and Louis XVI were to be criticized by a proto public opinion ; it was thought that hunts were expensive and that they distracted the rulers from the duties of government. The royal hunts disappeared with the fall of the monarchy. But Napoleon, with his desire to appropriate the outward show of monarchical legitimacy, brought it back. Marshal Berthier was appointed Grand veneur and given the task of organizing the imperial hunt in exactly the same way as it had been done under Louis XVI. Napoleon made the hunts a powerful political instrument and a Court indulgence whilst at the same time making considerable savings. The Restoration in fact chose not to revive Ancien Régime customs but preserved the Napoleonic hunting administration. This gave rise to the paradox of a Restoration attempting to reinvigorate monarchical traditions but using structures created by Napoleon. This is that strong continuity, human, budgetary, but also political and symbolic, inside a geographical field concentrated around Paris that made it possible for the Court to circulate around the different imperial hunting residences, to dedicate certain days to the hunts, and to invite some important political figures. All of these aspects are to be found in the sources : archives, newspapers, autobiographies, artworks.
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L'édition musicale à Bruxelles au temps de Léopold Ier, 1831-1865 / Edition musicale à Bruxelles sous le règne de Léopold Ier, 1831-1865

Thieffry, Sandrine 20 May 2011 (has links)
Cette thèse retrace l'histoire de l'édition musicale, depuis la création artistique jusqu'à sa consommation, en passant par toutes les étapes de sa confection et de sa distribution. Une époque :la première moitié du XIXe siècle. Un lieu :Bruxelles. Des acteurs, les éditeurs eux-mêmes, mais aussi l’ensemble de leurs collaborateurs, à commencer par les compositeurs, mais aussi les graveurs et lithographes, les imprimeurs, les commissionnaires et autres marchands de musique qui ont participé à ce commerce spécifique. Un support physique enfin :la partition imprimée devenue un nouveau produit commercialisable et consommable. <p>Seuls les éditeurs de musique les plus importants de cette période ont été envisagés ici. Ils sont au nombre sept dont un domine largement les six autres. Il s’agit de la maison Schott frères. Tous ces éditeurs ont été traités avec le même soin et de la même manière, autour de trois axes de recherche :la production, la diffusion et la consommation de la musique. <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Une "forêt" royale au Moyen Age : Le pays de Lyons, en Normandie (vers 1100 - vers 1450) / A royal forest in the Middle Ages : The pays de Lyons in Normandy (circa 1100 - circa 1450)

Nardeux, Bruno 19 June 2017 (has links)
Alors que la forêt de Lyons est souvent assimilée à une simple forêt-frontière, dix années d’enquête nous obligent à modifier radicalement cette définition géo-historique. Il faut dire qu’entre temps, il a fallu reconsidérer la notion même de forêt qui désignait au haut Moyen Âge, non pas de grandes étendues boisées, mais tout au contraire un espace fortement humanisé où coexistent futaies et taillis, landes et prairies, champs et villages. De cette grande forêt médiévale de Lyons – la plus importante de Normandie avec ses 30 000 ha – entièrement dévolue à l’usage et aux besoins de son détenteur ducal ou royal se dégage alors un pays, lui-même fruit de la sédimentation de quatre espaces nettement identifiés, entre 1100 et 1450. Des multiples séjours des Plantagenêts puis des Capétiens, attestés par plus de 500 chartes signées en forêt de Lyons entre 1100 et 1400 et justifiées soit par la chasse (espace résidentiel), soit par la guerre (espace militaire) résultent en effet un espace politique qui explique la fortune étonnante d’au moins deux favoris issus du pays de Lyons : Guillaume de Longchamps, chancelier d’Angleterre sous Richard Cœur de Lion et Enguerrand de Marigny, le familier de Philippe le Bel. S’ajoutent à cela tous les revenus qu’un espace économique comme la forêt de Lyons procure à son détenteur, en se rappelant l’importance prise par le bois dans l’économie médiévale. En définitive, l’on découvre ainsi que ce pays a fini par produire un véritable écosystème d’une résilience à toute épreuve jusqu’à ce que les années sombres de la fin de la Guerre de cent ans finissent par avoir raison de cet âge d’or qu’a représenté le Moyen Âge pour la forêt de Lyons. / Although the forest of Lyons is often defined simply as a border forest, ten years of research has enabled me to make a radical change to this old geographical definition. My reconsideration of even the concept of “forest,” shows that, in the High Middle Ages, the word meant not large stretches of woodlands but, instead, a well-developed space, where timberlands, thickets, heaths, pastures, cultivated fields, and villages coexisted. The medieval forest of Lyons, the most important in all Normandy with its 30,000 hectares, was entirely devoted to the use and necessities of its ducal or royal title-holder, and it emerged as a pays formed by the coalescence of four distinct spaces between 1100 and 1450. The many sojourns of the Plantagenets and then the Capetians — due to hunting (residential space) and various wars (military space) — are documented by more than 500 acts signed in the forest of Lyons between 1100 and 1400. These sojourns produced a political space that explains the stunning careers of at least two royal favorites, natives of the pays of Lyons: William Longchamp, chancellor under Richard the Lionheart, and Enguerrand de Marigny, chief minister of Philip the Fair. Since wood was a necessity in medieval times, the forest of Lyons was also an important economic space because it earned significant revenue for its title-holder. All things considered, it is clear that the pays of Lyons produced a true ecosystem able to survive all hardships until the dark, final period of the Hundred Years War put an end to the Golden Age that the Middle Ages had brought to the forest of Lyons.
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Armand-Louis de Caulaincourt, duc de Vicenze (1773-1827). Étude d’une carrière diplomatique sous le Premier Empire, de la cour de Napoléon au ministère des Relations extérieures / Armand-Louis de Caulaincourt, duke of Vicenza (1773-1827). Being the study of a diplomat's career during the First French Empire, from Napoleon's court to the Foreign Office

Varlan, Olivier 16 October 2013 (has links)
Officier de cavalerie originaire de la noblesse picarde, Armand de Caulaincourt (1773-1827) gravit rapidement tous les échelons de la cour consulaire puis impériale, devenant en 1804 grand-écuyer de l’Empire. Mais, malgré l’importance de ses fonctions curiales, Napoléon le destine à une carrière de diplomate. Après différentes missions, il le nomme ambassadeur de France en Russie, à la fin de l’année 1807. Fervent partisan de l’alliance de Tilsit, Caulaincourt participe à toutes les grandes négociations franco-russes mais doit assister à la lente dégradation des relations entre les deux empires. À son retour à Paris en 1811, son bilan politique est maigre. Sa défense opiniâtre du tsar Alexandre, mais surtout son opposition à la campagne militaire qui se prépare, irritent Napoléon. Elles lui permettent toutefois d’acquérir une nouvelle stature après le désastre de Russie : pour ses contemporains Caulaincourt devient l’« homme de la paix ». Une image que Napoléon réutilise lorsqu’il le charge de le représenter aux congrès de Prague (1813) et de Châtillon (1814). Le duc de Vicence, devenu ministre des Relations extérieures, ne parvient pas à faire accepter la paix ; il lui faut finalement négocier l’abdication de Napoléon et renoncer, après les Cent-Jours, à toute carrière politique. Cette étude, qui s’appuie sur les archives personnelles de Caulaincourt et ses célèbres Mémoires, entend redonner toute son importance à cette figure majeure du Premier Empire, en insistant sur son action et sa pensée dans le domaine de la diplomatie. L’exemple de ce parcours devant permettre de contribuer à reconsidérer et réévaluer le rôle du personnel diplomatique napoléonien. / A cavalry officer born into Picardy's landed gentry, Armand de Caulaincourt rose rapidly through the ranks of the consular, and later the imperial court, to become in 1804 Grand Squire of the Empire. However, notwithstanding the importance of his curial functions, Napoleon destined him to a diplomatic career. After several missions, he was appointed as Ambassador of France to Russia (1807). Caulaincourt took part in all the major negotiations between France and Russia, but was forced to witness a slow breakdown in relations between the two Empires. At the time of his return to Paris in 1811, his political accomplishments were unimpressive. His stalwart defense of Tsar Alexander, and especially his opposition to the upcoming military campaign, were an irritation to Napoleon. Nevertheless, these stances allowed him to gain new stature after the disaster in Russia : in the eyes of his contemporaries, he became the “Peacemaker”, an image Napoleon used to his advantage by appointing him his representative at the congresses in Prague (1813) and in Châtillon (1814). The Duke of Vicenza, now Minister for Foreign Affairs, could not, however, broker an agreement in favour of peace : he was forced to negotiate Napoleon's abdication and to give up any hope of political career after the Hundred Days. This study, based on Caulaincourt's personal records and famous Memoirs, aims at restoring a major figure of the First French Empire to his due importance, while focusing on his action and thought in the field of diplomacy. The exemplary value of his career should also allow historians to reconsider and reevaluate the role of Napoleon's diplomatic personnel.

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