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La superposition des mémoires dans le roman de l'immigration Elinor Preston, or, Scenes at home and abroad (1861) de Mary Anne Sadlier

Caron, Anne January 2006 (has links) (PDF)
Mary Anne Madden Sadlier est une écrivaine méconnue dont l'oeuvre mérite une attention critique puisqu'elle a été l'une des premières écrivaines irlandaises à s'intéresser au motif de l'immigration. L'étude de ses romans permet une lecture neuve de ce qui est aujourd'hui appelé les «écritures migrantes» par le biais d'une oeuvre qui les précède. Le roman Elinor Preston; or, Scenes at Home and Abroad, publié en 1861, met en scène une protagoniste en transition, en équilibre entre deux pays, entre deux mondes. Le roman illustre de façon singulière l'expérience d'immigration du personnage Elinor Preston, car, étant écrit au «je», il dévoile sa subjectivité dans l'écriture de son autobiographie. La mémoire à l'oeuvre dans le roman se déploie à deux niveaux: personnelle et collective -dans les souvenirs des proches et des paysages -et en divers types: culturelle, savante et nationale. Chez Elinor Preston, le rappel des souvenirs fait émerger des émotions qui leur sont liées et qui se libèrent à travers l'acte d'écriture. La mémoire qui les révèle est imaginative, affective ou sensitive, selon la façon dont l'émotion s'est fixée au souvenir et dont elle s'évacue lors du rappel. La plupart d'entre elles sont liées à des souvenirs douloureux, comme le décès des êtres chers, ce qui permet au travail de deuil de s'accomplir, peu importe la façon dont ces émotions s'expriment. Le premier chapitre pose les bases théoriques nécessaires à l'analyse de la mémoire. Cette analyse s'amorce par une représentation de la mémoire comme un métissage de plusieurs mémoires qui se superposent et s'entrecroisent dans la narration des souvenirs qui, elle, est chronologique. Les trois temps du récit de la narratrice sont: la jeunesse en Irlande, le voyage vers l'Amérique et l'immigration au Québec. De la mise en scène d'une protagoniste immigrante qui se souvient de son passé se dégage une vision à multiples facettes d'une écrivaine irlandaise sur ce même pays dans lequel elle a immigré. Le deuxième chapitre illustre la façon dont la mémoire des gens se déploie à travers le récit des décès de certains membres de la famille, ainsi que de la rencontre d'autres personnages durant le voyage vers l'Amérique et la vie au Bas-Canada. L'analyse du récit des décès met en lumière la stratégie mise en oeuvre dans le roman: plus le récit progresse, moins l'auteure accorde d'importance à la description corporelle de la mort. La narratrice, par un travail de réflexion sur les souvenirs, fait le deuil des gens aimés et se prépare, en toute spiritualité, à la mort imminente. Elle apprend ainsi à apprécier la société canadienne-française pour laquelle elle ne sentait pas d'affinités à son arrivée. L'hommage qu'elle rend à sa famille, au peuple irlandais et à la société d'accueil en racontant leur histoire crée une trace matérielle à l'épreuve du temps qui passe, car son manuscrit se déplace de mains en mains, de lecteurs en lecteurs. La trace sépulcrale qu'elle a laissée est le symbole d'une héroïne qui demeure discrète et solitaire dans son village d'accueil. Enfin, le troisième chapitre explore la mémoire du paysage qui, comme la mémoire du peuple irlandais, participe au travail de deuil du pays natal chez l'héroïne de Sadlier. Cette dernière, par l'écriture mémorielle, maintient pendant un certain temps une vision idéalisée, presque idylique de l'Irlande. Elle doit toutefois s'adapter à la vie canadienne-française, elle intègre à son imaginaire la part d'inconnu et de nouveauté de ce territoire. Il en résulte une surimpression des paysages d'Irlande sur ceux du Bas-Canada, ce qui produit un nouveau décor intériorisé. La mémoire du paysage s'exprime dans le roman à travers deux modes esthétiques, celui du sublime et celui du pittoresque, ainsi que par le locus amoenus, qui est une forme d'appropriation du paysage dont la description, en respectant un certain modèle depuis l'Antiquité, perpétue le cliché. L'utilisation judicieuse que Sadlier fait de ces trois procédés permet toutefois d'éviter les stéréotypes dans la description des paysages, et représente le paysage canadien-français de façon tout à fait singulière. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mémoire, Littérature de l'immigration, Deuil, Émotions, Paysage, Irlande, Québec, Bas-Canada, Canada français, Mary Anne Sadlier, Catholicisme, XIXe siècle.
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Les réactions montréalaises à l'épidémie de typhus de 1847

Charest-Auger, Maude 01 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous nous intéressons aux réactions que peut avoir une société confrontée à une épidémie. Le cas de l'épidémie de typhus de 1847 à Montréal a été choisi pour son importance historique et le fait qu'il a été très peu étudié par les historiens. Bien qu'étant l'une des épidémies les plus meurtrières en sol montréalais au XIXe siècle, elle est davantage considérée comme un épisode de l'histoire irlando-canadienne. Un des buts de ce travail est donc de permettre à la ville de Montréal de se réapproprier cette histoire. Pour ce faire, nous étudions plus précisément l'impact que l'épidémie a eu sur la société montréalaise et les réactions qu'elle a entraînées chez les citoyens, les autorités municipales de même que chez les organismes de charité catholiques et laïques. D'une part, nous nous demandons s'il est possible de voir dans la réaction officielle des autorités civiles, médicales et religieuses montréalaises une réponse cohérente menant à un plan d'urgence efficace. Et, d'autre part, nous nous questionnons sur l'existence, dans la réaction populaire et collective, de réflexes comme la peur, la fuite et la recherche d'un bouc émissaire. Un large corpus de sources a été constitué pour répondre à ces interrogations. Tout d'abord, les journaux constituent la plus large base de données de cette étude. Ensuite, les archives des différentes communautés religieuses ayant œuvré auprès des malades ont été étudiées, ainsi que les archives de la Ville, quelques journaux intimes et des documents recueillis par des historiens de Parcs Canada. L'hypothèse retenue soutient que les autorités politiques et médicales n'ont pas été en mesure de gérer l'épidémie de manière proactive et coordonnée. Il nous apparaît que l'absence de responsabilités des gouvernements colonial et municipal en santé publique a certainement nui à la mise en place de structures d'urgence. Concrètement, le sort des malades s'est alors retrouvé entre les mains des congrégations religieuses et des organismes charitables laïques. Par ailleurs, plusieurs historiens ont relevé des réactions plutôt violentes et xénophobes lors d'épidémies diverses. Cependant, selon des sources tirées majoritairement des journaux, il semble que les réactions des Montréalais en 1847 aient été assez réfléchies et nous n'avons pas trouvé de traces de violence, même si une certaine insécurité régnait dans la ville. L'épidémie aurait même mené à une réponse modérée et structurée de la part des citoyens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Immigration, Épidémies, Histoire, XIXe siècle, Santé, Irlandais, Montréal, Québec, Typhus

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