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Prévalence et facteurs de risques des infections sexuellement transmises chez des prostituées malgaches

Harijaona, Vololontsoa January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Prévalence et déterminants des infections sexuellement transmissibles chez les femmes enceintes de Mayotte : étude épidémiologique concernant le virus de l’immunodéficience humaine, le virus de l’hépatite B et du Treponema pallidum / Prevalence and determinants of sexually transmitted infections among pregnant women of Mayotte : epidemiological study of Human Immunodeficiency Virus, Hepatitis B Virus and syphilis

Saindou, Maoulide 03 April 2013 (has links)
L'épidémiologie des infections sexuellement transmissibles (IST) à Mayotte est peu documentée notamment chez les femmes enceintes (FE) et la connaissance des déterminants favorisants les IST sur l'île dans un contexte socio-économique et sanitaire très particulier est nécessaire. Les objectifs de ce travail étaient d'estimer les fréquences et facteurs de risque associées au VIH, au VHB, et à la syphilis, d'étudier la vaccination anti-VHB et de décrire les connaissances, attitudes, croyances et comportements liées aux VIH/SIDA-IST chez les FE. Une étude transversale prospective a été réalisée auprès de 671 FE suivies dans les centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) de Mayotte. Aucun cas de séropositivité au VIH n'a été observé. La prévalence de l'antigène HBs du VHB était de 3,4% et celle de la syphilis active était de 2,1%, mais la prévalence de l'infection au VHB et de la vaccination anti-VHB était respectivement de 35.5% et 18.6%. L'infection par le VHB était associée au lieu de naissance (Comores), à des facteurs comportementaux et à des antécédents d'IST. La syphilis était plutôt associée au manque d'éducation et aux antécédents d'IST. La vaccination anti-VHB était associée à des déterminants sociodémographiques. L'étude socio-comportementale a montré qu'il existe une bonne connaissance du VIH/SIDA-IST chez les FE malgré la pratique de certains comportements sexuels à risque. Ce travail a permis de dresser un état des lieux du VIH et des IST, et de leurs déterminants chez les femmes enceintes à Mayotte, et permettra la mise en place de méthodes de prévention adaptées à ce contexte / The epidemiology of sexually transmitted infections (STIs) is poorly documented in Mayotte especially among pregnant women (PW) and knowledge of determinants that increased STI in the island, and in this particular socio-economic and health situation, is needed. The objectives of this study were to estimate the frequency and risk factors associated with HIV, HBV, and syphilis, to study the HBV vaccination and describe the knowledge, attitudes, beliefs and behaviors related to HIV/AIDS-STIs in PW. A prospective cross-sectional study was conducted among 671 PW followed in Mayotte public prenatal clinic (Protection Maternelle et Infantile (PMI)) services. No case of HIV seropositivity was observed. The prevalence of HBsAg of HBV was 3.4% and of active syphilis was 2.1%, but the prevalence of HBV infection and HBV vaccination was respectively 35.5% and 18.6%. The HBV infection was associated with birthplace (Comoros), behavioral factors and history of STIs. Syphilis was rather associated with lack of education and history of STIs. The HBV vaccination was associated with sociodemographic determinants. The socio-behavioral study showed that there is a good knowledge of HIV/AIDS-STIs in PW despite the practice of some risky sexual behaviors. This work has helped to draw up an update of HIV and STIs, and their determinants among PW in Mayotte, and could lead to the development of prevention methods adapted to this context
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Les infections sexuellement transmissibles (maladies vénériennes) et la santé publique au Congo. Contribution à l’histoire socio-épidémiologique des IST en milieux urbains (1885-1960)/ Sexually transmitted infections (venereal diseases) and public health in Congo. Contribution to the socio-epidemiological history of STI in urban areas.

Munayeno Muvova, - - 09 July 2010 (has links)
La question des infections sexuellement transmissibles (IST) en Afrique a longtemps été négligée par des chercheurs africains spécialistes en sciences sociales, en raison notamment du tabou qui entoure la sexualité dans ce continent. Toutefois, les dernières décennies ont donné lieu à plusieurs recherches menées principalement par les Européens africanistes sur ces pathologies grâce à l’émergence de la pandémie actuelle du Sida. La plupart des travaux réalisés sont axés sur les facteurs de risque, les mécanismes de diffusion, les croyances et les attitudes populaires face à ces maladies, les politiques de lutte, etc. Mais les études historiques consacrées aux IST sont très rares. Celles qui existent ont surtout mis en évidence la dimension démographique axée sur le problème de la dénatalité en laissant dans l’ombre le contexte socio-historique et les conditions socio-épidémiologiques de propagation de ces affections. Au moment où le Sida fait des ravages dans le monde et tout particulièrement en Afrique subsaharienne, l’intérêt d’une réflexion historique sur les IST au Congo n’est plus à démontrer. Contrairement à une affirmation classiquement admise dans la littérature, selon laquelle la lutte contre les IST au sein de la population congolaise fut un franc succès pour les autorités coloniales surtout après la Deuxième Guerre mondiale, cette thèse montre plutôt l’augmentation de la prévalence des IST dans le temps. Les archives inédites et l’analyse des données révèlent que cette progression continue est la conséquence de l'urbanisation accélerée et de la monétarisation de la société et de la sexualité entraînant des modes de vie propres à la société coloniale urbaine. Les villes issues de ce processus deviendront non seulement des espaces d’acculturation et de modernité, mais aussi des lieux d’expansion de ces maladies. Le développement de la prostitution et la multiplicité des partenaires sexuels, à travers les unions plus libres et momentanées, sont les principaux facteurs explicatifs de cette observation. On présente généralement de manière panégyrique l’oeuvre sanitaire coloniale de la Belgique au Congo comme ‘‘modèle’’. Pourtant, aucune étude n’a déjà été menée pour examiner, de manière chiffrée, les aspets liés aux différences de santé entre les Congolais et les Blancs. Cette dissertation vient combler les lacunes existantes dans ce domaine. De ce point de vue, il en résulte de fortes inégalités et des déséquilibres persistants de santé entre ces deux types de populations. Les Congolais beaucoup plus nombreux, socialement défavorisés, ne bénéficient que d’une situation peu ou moins favorable ; tandis que les Blancs, socialement plus favorisés, bénéficient en général d’une meilleure situation sanitaire. Plusieurs indicateurs élaborés dans ce travail sont révélateurs de cette réalité coloniale, en termes d’équipements sanitaires, d’accès et d’utilisation de soins et d’état de santé différencié./ The issue of sexually transmitted infections (STI) in Africa has long been neglected by researchers African social scientists, particularly because of the taboo surrounding sexuality in Africa. However, recent decades have resulted in several research conducted mainly by the European Africanists on these diseases through the emergence of the current pandemic of AIDS. Most of studies are focused on risk factors, distribution mechanisms, the popular attitudes about these infections, control policies... But historical studies on STI are seldom examined. Those that exist are mainly concerning the demographic dimension focuses on the problem of declining birth, leaving the socio-historical and socio-epidemiological spread of such diseases. While AIDS is ravaging the world and especially in sub-Saharan Africa, one thing to mention is that the interest of historical reflection on STI in the Congo is obvious. Contrary to an assertion conventionally accepted in the literature, that the fight against gonorrhea and syphilis among the Congolese population was a success for the colonial authorities, especially after the Second World War, our thesis shows rather the increasing prevalence of STI. The archives and analysis of data indicates this continued progress is the result of special conditions of industrialization and urbanization colonial that make people vulnerable. Cities from this historical process will not only areas of acculturation and modernity, but also places for expansion of these diseases. The development of prostitution and multiple sexual partners through free and temporary unions are the main factors explaining this observation. It has generally praises how the actions of Belgian colonial health in the Congo as 'model'. However, no study has been conducted to establish or to compare quantitatively the health status between Blacks (Congolese) and Withes (Europeans in majority). This essay shows the social health inequalities among these two populations. The Congolese many in number, but more socially disadvantaged have only less favorable conditions to health. While the white people, socially privileged, generally have better health status. Several indicators developed in this study are revealing of the colonial reality in terms of sanitation, access and use of care and health status differential.
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Prévention du VIH chez les femmes travailleuses du sexe de Conakry, République de Guinée : conseil dépistage volontaire, comportements à risque et infections sexuellement transmissibles

Aho, Joséphine 08 1900 (has links)
Problématique : Les femmes travailleuses du sexe (TS) constituent la population le plus à risque d’infection au VIH dans différents pays d’Afrique subsaharienne. Plusieurs interventions y ont ainsi été menées pour réduire le risque d’infection en influant sur les facteurs de risque. Parmi ces interventions, on peut citer la promotion de l’utilisation du préservatif de même que le dépistage et le traitement des infections sexuellement transmissibles (IST). Cependant, certaines composantes sont peu représentées dans ce panel d’interventions offertes aux femmes TS. Le conseil dépistage volontaire pourrait s’avérer une intervention utile de prévention primaire et secondaire pour cette population mais son acceptabilité est mal connue. Par ailleurs, en termes de surveillance de l’épidémie, l’évaluation de la validité de l’auto-rapport d’utilisation du préservatif, indicateur fréquemment utilisé lors d’enquêtes populationnelles serait souhaitable. Enfin, pour ce qui est de la prévention de l’infection dans cette population, l’effet du désir d’enfant sur l’utilisation non systématique du condom avec le principal partenaire régulier non payant est peu connu. Il en est de même pour la prévalence de certaines IST comme le VPH-16 et l’effet combiné de facteurs sociodémographiques, comportementaux et préventifs sur la présence de ces IST. Objectifs : Les objectifs de cette thèse sont 1) de mesurer l’acceptabilité et les conséquences du conseil dépistage volontaire du VIH chez les femmes TS de Conakry en Guinée; 2) d’évaluer la validité de l’auto-rapport de l’utilisation du préservatif dans cette population grâce à un indicateur biologique de présence de sperme, l’antigène spécifique de la prostate (PSA); 3) d’estimer la fréquence d’utilisation systématique du préservatif avec les partenaires clients et non-clients des femmes TS et d’étudier l’importance du désir d’enfant dans l’utilisation non systématique du préservatif avec le principal partenaire régulier non-client et 4) de mesurer la prévalence des IST et du VIH et d’étudier les facteurs sociodémographiques, comportementaux et préventifs qui y sont associés. Méthodologie : Nous avons mené une étude longitudinale dans la ville de Conakry en Guinée auprès de 421 femmes TS recrutées dans trois services de santé adaptés pour elles. Un devis mixte répété un an plus tard a permis de collecter des données quantitatives et qualitatives. Des analyses biologiques de dépistage des IST et du VIH ont été effectuées. Résultats : Le premier article de résultats présenté dans cette thèse montre que l’acceptabilité du conseil dépistage volontaire est élevée chez les femmes TS. En effet, les taux d’acceptation du test, de retour pour la prise de résultats et de notification du statut sérologique avoisinaient les 100%. Cette acceptabilité semblait être le fait d’une perception de risque d’infection élevé, mais aussi d’une pression sociale du milieu prostitutionnel pour effectuer le dépistage et révéler le statut sérologique. Les conséquences négatives au dépistage étaient rares. Le deuxième article montre que l’auto-rapport de l’usage récent du préservatif a une très faible sensibilité lorsque comparé à l’étalon d’or que constitue la PSA. Ainsi, la plupart des personnes chez qui la PSA était retrouvée ne rapportaient aucun rapport non protégé récent. La discordance entre l’auto-rapport d’utilisation récente du préservatif et la présence de PSA était associée à une perception de risque d’infection au VIH élevé. Enfin, la troisième section montre que si l’utilisation systématique du préservatif était très fréquente avec les clients, elle l’est beaucoup moins avec le principal partenaire régulier non-client. Le désir d’enfant de la femme TS contribue de manière significative à l’utilisation non systématique du condom avec ce type de partenaire. Des facteurs sociodémographiques, comportementaux et la coinfection par d’autres IST sont associés à la présence d’IST/VIH, ces dernières étant fréquentes dans la population des femmes TS malgré les nombreuses interventions qui y sont menées. Conclusion : En conclusion, l’on peut dire que la prévention du VIH chez les femmes TS constitue un défi nécessitant des interventions intégrées tenant compte du contexte commercial dans lequel ces interventions sont implantées et des aspirations des femmes TS en matière de reproduction. / Background: Female sex workers (FSW) constitute the population most at risk for HIV infection in many countries of Sub-Saharan Africa. Several interventions have been implemented in this population to reduce the risk of infection. These interventions include the promotion of condom use and the screening and treatment of sexually transmitted infections (STI). However, some components are poorly represented among the interventions offered to FSW. Voluntary counselling and testing could be a useful intervention of primary and secondary prevention for this population but the acceptability of this intervention by FSW is little-known. In addition, in terms of surveillance of the epidemics, the evaluation of the validity of self-reported condom use is important as this indicator is frequently used in population surveys. More information is also needed about the importance of the desire for children in using inconsistently condoms with the main non-paying regular partner. Finally, the prevalence of STIs such as HPV-16 and the combined impact of sociodemographic, behavioural and preventive factors on HIV/STIs infection in this population need to be assessed. Objectives: The objectives of this thesis are 1) to measure the acceptability and the consequences of voluntary HIV counselling and testing among FSW in Conakry, Guinea; 2) to assess the validity of self-report condom use in this population through a biological indicator of semen, the prostate specific antigen (PSA); 3) to measure condom use with clients and non-client partners of FSW and to study the importance of the desire for children in inconsistent condom use with the main regular non-client partner and 4) to measure the prevalence of STIs and HIV and the socio-demographic, behavioural and preventive factors related to these infection outcomes. Methodology: We conducted a longitudinal study in the city of Conakry, Guinea among 421 FSW recruited in three health centers adapted for FSW. A longitudinal mixed design allowed for quantitative and qualitative data collections at baseline and one year later. Biological screening tests for STIs and HIV were performed. Results: The first article presented in this thesis showed that the acceptability of voluntary counselling and testing is high among FSW. The acceptance rate of testing, the return rate for results and disclosure of HIV status were close to 100%. This acceptability seemed to be the result of a high risk perception of HIV infection and of social pressure on FSW by the sex work stakeholders to undergo testing and to disclose their serostatus. Negatives consequences to VCT were rare. The second paper showed that self-reported recent condom use had a very low sensitivity when compared to the gold standard. Thus, most women in whom the PSA was found did not report any recent unprotected intercourse. The discrepancy between self-reported recent condom use and the presence of PSA was associated with a perceived high risk of HIV infection. The third section showed that while condom use was very common with clients, it was much less with non-client regular partners. The desire for pregnancy among SW contributed significantly to inconsistent condom use with this type of sexual partner. Socio-demographic characteristics, behavioural factors and co-infection with other STIs were associated with the presence of STIs and HIV, which were common despite all the interventions that were conducted in this population. Conclusion: In conclusion, HIV prevention among FSW is a challenge requiring the development of integrated strategies that take into account the commercial context in which these interventions are implemented but also FSW’s childbearing aspirations.
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Prévention du VIH chez les femmes travailleuses du sexe de Conakry, République de Guinée : conseil dépistage volontaire, comportements à risque et infections sexuellement transmissibles

Aho, Joséphine 08 1900 (has links)
Problématique : Les femmes travailleuses du sexe (TS) constituent la population le plus à risque d’infection au VIH dans différents pays d’Afrique subsaharienne. Plusieurs interventions y ont ainsi été menées pour réduire le risque d’infection en influant sur les facteurs de risque. Parmi ces interventions, on peut citer la promotion de l’utilisation du préservatif de même que le dépistage et le traitement des infections sexuellement transmissibles (IST). Cependant, certaines composantes sont peu représentées dans ce panel d’interventions offertes aux femmes TS. Le conseil dépistage volontaire pourrait s’avérer une intervention utile de prévention primaire et secondaire pour cette population mais son acceptabilité est mal connue. Par ailleurs, en termes de surveillance de l’épidémie, l’évaluation de la validité de l’auto-rapport d’utilisation du préservatif, indicateur fréquemment utilisé lors d’enquêtes populationnelles serait souhaitable. Enfin, pour ce qui est de la prévention de l’infection dans cette population, l’effet du désir d’enfant sur l’utilisation non systématique du condom avec le principal partenaire régulier non payant est peu connu. Il en est de même pour la prévalence de certaines IST comme le VPH-16 et l’effet combiné de facteurs sociodémographiques, comportementaux et préventifs sur la présence de ces IST. Objectifs : Les objectifs de cette thèse sont 1) de mesurer l’acceptabilité et les conséquences du conseil dépistage volontaire du VIH chez les femmes TS de Conakry en Guinée; 2) d’évaluer la validité de l’auto-rapport de l’utilisation du préservatif dans cette population grâce à un indicateur biologique de présence de sperme, l’antigène spécifique de la prostate (PSA); 3) d’estimer la fréquence d’utilisation systématique du préservatif avec les partenaires clients et non-clients des femmes TS et d’étudier l’importance du désir d’enfant dans l’utilisation non systématique du préservatif avec le principal partenaire régulier non-client et 4) de mesurer la prévalence des IST et du VIH et d’étudier les facteurs sociodémographiques, comportementaux et préventifs qui y sont associés. Méthodologie : Nous avons mené une étude longitudinale dans la ville de Conakry en Guinée auprès de 421 femmes TS recrutées dans trois services de santé adaptés pour elles. Un devis mixte répété un an plus tard a permis de collecter des données quantitatives et qualitatives. Des analyses biologiques de dépistage des IST et du VIH ont été effectuées. Résultats : Le premier article de résultats présenté dans cette thèse montre que l’acceptabilité du conseil dépistage volontaire est élevée chez les femmes TS. En effet, les taux d’acceptation du test, de retour pour la prise de résultats et de notification du statut sérologique avoisinaient les 100%. Cette acceptabilité semblait être le fait d’une perception de risque d’infection élevé, mais aussi d’une pression sociale du milieu prostitutionnel pour effectuer le dépistage et révéler le statut sérologique. Les conséquences négatives au dépistage étaient rares. Le deuxième article montre que l’auto-rapport de l’usage récent du préservatif a une très faible sensibilité lorsque comparé à l’étalon d’or que constitue la PSA. Ainsi, la plupart des personnes chez qui la PSA était retrouvée ne rapportaient aucun rapport non protégé récent. La discordance entre l’auto-rapport d’utilisation récente du préservatif et la présence de PSA était associée à une perception de risque d’infection au VIH élevé. Enfin, la troisième section montre que si l’utilisation systématique du préservatif était très fréquente avec les clients, elle l’est beaucoup moins avec le principal partenaire régulier non-client. Le désir d’enfant de la femme TS contribue de manière significative à l’utilisation non systématique du condom avec ce type de partenaire. Des facteurs sociodémographiques, comportementaux et la coinfection par d’autres IST sont associés à la présence d’IST/VIH, ces dernières étant fréquentes dans la population des femmes TS malgré les nombreuses interventions qui y sont menées. Conclusion : En conclusion, l’on peut dire que la prévention du VIH chez les femmes TS constitue un défi nécessitant des interventions intégrées tenant compte du contexte commercial dans lequel ces interventions sont implantées et des aspirations des femmes TS en matière de reproduction. / Background: Female sex workers (FSW) constitute the population most at risk for HIV infection in many countries of Sub-Saharan Africa. Several interventions have been implemented in this population to reduce the risk of infection. These interventions include the promotion of condom use and the screening and treatment of sexually transmitted infections (STI). However, some components are poorly represented among the interventions offered to FSW. Voluntary counselling and testing could be a useful intervention of primary and secondary prevention for this population but the acceptability of this intervention by FSW is little-known. In addition, in terms of surveillance of the epidemics, the evaluation of the validity of self-reported condom use is important as this indicator is frequently used in population surveys. More information is also needed about the importance of the desire for children in using inconsistently condoms with the main non-paying regular partner. Finally, the prevalence of STIs such as HPV-16 and the combined impact of sociodemographic, behavioural and preventive factors on HIV/STIs infection in this population need to be assessed. Objectives: The objectives of this thesis are 1) to measure the acceptability and the consequences of voluntary HIV counselling and testing among FSW in Conakry, Guinea; 2) to assess the validity of self-report condom use in this population through a biological indicator of semen, the prostate specific antigen (PSA); 3) to measure condom use with clients and non-client partners of FSW and to study the importance of the desire for children in inconsistent condom use with the main regular non-client partner and 4) to measure the prevalence of STIs and HIV and the socio-demographic, behavioural and preventive factors related to these infection outcomes. Methodology: We conducted a longitudinal study in the city of Conakry, Guinea among 421 FSW recruited in three health centers adapted for FSW. A longitudinal mixed design allowed for quantitative and qualitative data collections at baseline and one year later. Biological screening tests for STIs and HIV were performed. Results: The first article presented in this thesis showed that the acceptability of voluntary counselling and testing is high among FSW. The acceptance rate of testing, the return rate for results and disclosure of HIV status were close to 100%. This acceptability seemed to be the result of a high risk perception of HIV infection and of social pressure on FSW by the sex work stakeholders to undergo testing and to disclose their serostatus. Negatives consequences to VCT were rare. The second paper showed that self-reported recent condom use had a very low sensitivity when compared to the gold standard. Thus, most women in whom the PSA was found did not report any recent unprotected intercourse. The discrepancy between self-reported recent condom use and the presence of PSA was associated with a perceived high risk of HIV infection. The third section showed that while condom use was very common with clients, it was much less with non-client regular partners. The desire for pregnancy among SW contributed significantly to inconsistent condom use with this type of sexual partner. Socio-demographic characteristics, behavioural factors and co-infection with other STIs were associated with the presence of STIs and HIV, which were common despite all the interventions that were conducted in this population. Conclusion: In conclusion, HIV prevention among FSW is a challenge requiring the development of integrated strategies that take into account the commercial context in which these interventions are implemented but also FSW’s childbearing aspirations.
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Les infections sexuellement transmissibles (maladies vénériennes) et la santé publique au Congo: contribution à l'histoire socio-épidémiologique des IST en milieux urbains (1885-1960) / Sexually transmitted infections (venereal diseases) and public health in Congo: contribution to the socio-epidemiological history of STI in urban areas

Munayeno, Muvova 09 July 2010 (has links)
La question des infections sexuellement transmissibles (IST) en Afrique a longtemps été<p>négligée par des chercheurs africains spécialistes en sciences sociales, en raison notamment du tabou<p>qui entoure la sexualité dans ce continent. Toutefois, les dernières décennies ont donné lieu à plusieurs<p>recherches menées principalement par les Européens africanistes sur ces pathologies grâce à<p>l’émergence de la pandémie actuelle du Sida. La plupart des travaux réalisés sont axés sur les facteurs<p>de risque, les mécanismes de diffusion, les croyances et les attitudes populaires face à ces maladies, les<p>politiques de lutte, etc. Mais les études historiques consacrées aux IST sont très rares. Celles qui<p>existent ont surtout mis en évidence la dimension démographique axée sur le problème de la dénatalité<p>en laissant dans l’ombre le contexte socio-historique et les conditions socio-épidémiologiques de<p>propagation de ces affections. Au moment où le Sida fait des ravages dans le monde et tout<p>particulièrement en Afrique subsaharienne, l’intérêt d’une réflexion historique sur les IST au Congo<p>n’est plus à démontrer.<p>Contrairement à une affirmation classiquement admise dans la littérature, selon laquelle la<p>lutte contre les IST au sein de la population congolaise fut un franc succès pour les autorités coloniales<p>surtout après la Deuxième Guerre mondiale, cette thèse montre plutôt l’augmentation de la prévalence<p>des IST dans le temps. Les archives inédites et l’analyse des données révèlent que cette progression<p>continue est la conséquence de l'urbanisation accélerée et de la monétarisation de la société et de la sexualité entraînant des modes de vie propres à la société coloniale urbaine. Les villes issues de ce processus deviendront non seulement des espaces<p>d’acculturation et de modernité, mais aussi des lieux d’expansion de ces maladies. Le développement<p>de la prostitution et la multiplicité des partenaires sexuels, à travers les unions plus libres et<p>momentanées, sont les principaux facteurs explicatifs de cette observation.<p>On présente généralement de manière panégyrique l’oeuvre sanitaire coloniale de la Belgique<p>au Congo comme ‘‘modèle’’. Pourtant, aucune étude n’a déjà été menée pour examiner, de manière<p>chiffrée, les aspets liés aux différences de santé entre les Congolais et les Blancs. Cette<p>dissertation vient combler les lacunes existantes dans ce domaine. De ce point de vue, il en résulte de<p>fortes inégalités et des déséquilibres persistants de santé entre ces deux types de populations. Les Congolais beaucoup plus<p>nombreux, socialement défavorisés, ne bénéficient que d’une situation peu ou moins favorable ;tandis<p>que les Blancs, socialement plus favorisés, bénéficient en général d’une meilleure situation sanitaire.<p>Plusieurs indicateurs élaborés dans ce travail sont révélateurs de cette réalité coloniale, en termes<p>d’équipements sanitaires, d’accès et d’utilisation de soins et d’état de santé différencié./<p><p><p><p>The issue of sexually transmitted infections (STI) in Africa has long been neglected by<p>researchers African social scientists, particularly because of the taboo surrounding sexuality in Africa.<p>However, recent decades have resulted in several research conducted mainly by the European<p>Africanists on these diseases through the emergence of the current pandemic of AIDS. Most of studies<p>are focused on risk factors, distribution mechanisms, the popular attitudes about these infections,<p>control policies. But historical studies on STI are seldom examined. Those that exist are mainly<p>concerning the demographic dimension focuses on the problem of declining birth, leaving the socio-historical<p>and socio-epidemiological spread of such diseases. While AIDS is ravaging the world and<p>especially in sub-Saharan Africa, one thing to mention is that the interest of historical reflection on<p>STI in the Congo is obvious.<p>Contrary to an assertion conventionally accepted in the literature, that the fight against<p>gonorrhea and syphilis among the Congolese population was a success for the colonial authorities,<p>especially after the Second World War, our thesis shows rather the increasing prevalence of STI. The<p>archives and analysis of data indicates this continued progress is the result of special conditions of<p>industrialization and urbanization colonial that make people vulnerable. Cities from this historical<p>process will not only areas of acculturation and modernity, but also places for expansion of these<p>diseases. The development of prostitution and multiple sexual partners through free and temporary<p>unions are the main factors explaining this observation.<p>It has generally praises how the actions of Belgian colonial health in the Congo as 'model'.<p>However, no study has been conducted to establish or to compare quantitatively the health status<p>between Blacks (Congolese) and Withes (Europeans in majority). This essay shows the social health<p>inequalities among these two populations. The Congolese many in number, but more socially<p>disadvantaged have only less favorable conditions to health. While the white people, socially<p>privileged, generally have better health status. Several indicators developed in this study are revealing<p>of the colonial reality in terms of sanitation, access and use of care and health status differential. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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