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Conception du rapport individu/société : distinction fondamentale entre les concepts d'institution et d'organisationNantel, Lyne January 2010 (has links) (PDF)
En reprenant de front la question intrinsèque de la sociologie que constitue l'articulation du rapport de l'individu et de la société, l'objectif de ce mémoire est de comprendre comment celui-ci se déploie dans les approches institutionnelle et organisationnelle de la régulation sociétale. Pour sortir de l'opposition entre l'individualisme et le holisme, nous analyserons d'abord les théories sociologiques qui posent l'articulation de ce rapport sous la forme d'une relation basée sur la réciprocité des deux pôles par opposition aux théories qui fondent son articulation à travers la médiation symbolique. À partir de cette première distinction, nous pourrons conceptualiser l'institution, concept que nous préciserons en procédant à une division entre les niveaux de médiations culturelles et langagières et les médiations politico-institutionnelles. Après avoir posé les fondements théoriques d'une approche institutionnaliste de la société, nous serons alors en mesure d'apprécier les conséquences sur l'articulation individu/société que constitue les approches organisationnelles de la régulation sociétale. Finalement, il s'agit dans ce mémoire d'éclairer la confusion entre l'institution et l'organisation qui persiste à l'heure actuelle dans les théories sociologiques. Pour ce faire, nous entreprendrons de distinguer ces deux conceptions parallèlement à une analyse sur les représentations libérale et républicaine de la liberté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rapport individu/société, Régulation et reproduction sociétales, Médiations symboliques, Institutions
sociales, Institutions politiques, Organisations, Idéologie, Liberté libérale, Liberté républicaine.
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Les organismes communautaires au Québec : vers une sociologie de la mémoireGagné, Jean January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat vise à renouveler la problématique de l'organisation communautaire au Québec en tant qu'elle se présente comme une technique de changement social. La question de la recherche est celle posée par l'adoption en 2001 d'une Politique de reconnaissance de l'action communautaire par le gouvernement du Québec. Celle-ci fut définie comme un dispositif mettant fin au litige concernant la protection de l'autonomie des organismes communautaire en instituant une réglementation des divers modes de soutien étatique à leur financement. Or, loin de mettre fin au débat, cette politique l'a plutôt relancé. Jadis, au début des années 1970, disait-on, le gouvernement du Québec « récupérait » les cliniques populaires de santé pour en faire des institutions publiques tout en les évidant du contrôle démocratique des usagers. En 2001 la nouvelle perspective de « récupération » se présenterait avec une nouvelle formule, « post-providentielle » de gestion de l'État, qui consisterait à maintenir un contrôle centralisé de ses missions tout en l'allégeant de la responsabilité de la production directe des services désormais déléguée à des instances locales publiques ou privées. Dans ce nouveau contexte, le mode de financement par « ententes de service » deviendrait inéluctablement un incitatif fort pour transformer les organismes communautaires « autonomes » en organismes parapublics. La contribution de cette thèse consiste à proposer un recadrage de ce débat pour mettre en question non pas la survie de l'institution que sont devenus les organismes communautaires au Québec, mais celle de leur capacité à instituer/créer des pratiques sociales autonomes, c'est-à-dire voulues, conçues et appropriées par des individus réunis en collectif. Une mise en discussion des réflexions théoriques de Fernand Dumont sur la culture et de Cornelius Castoriadis sur l'institution imaginaire de la société permet de situer les organismes communautaires dans un espace interstitiel du social, celui de l'imaginaire instituant, là où se joue une confrontation constante entre les legs historiques qui permettent au monde de tenir ensemble et la créativité humaine qui le fait être projet. Cette position des organismes communautaires en fait des objets d'observation privilégiés pour étudier le travail d'institution de la société québécoise. Or le récit commun du mouvement communautaire en situe les origines au contexte de la Révolution tranquille ce qui a pour conséquence d'en limiter la compréhension dans les cadres idéologiques de cette période. En remontant par delà ce point zéro de la mémoire du mouvement communautaire québécois, il est possible d'identifter la présence d'associations civiques depuis la Nouvelle-France. Les formes organisationnelles, les bassins de recrutement, les idéologies et les rattachements institutionnels varient d'une époque à l'autre et sont habituellement autant d'indices des déplacements des valeurs, des significations et des institutions dans l'imaginaire social. Néanmoins il s'en dégage une logique que nous dirons matricielle et qui a pu accueillir des programmes idéologiques opposés allant du corporatisme social à l'autogestion. Des figures comme la mission à accomplir avec une rigueur morale sans compromis, l'impératif d'entraide et l'affirmation identitaire forment ce que nous avons nommé une logique instituante typique de la culture québécoise. L'approfondissement de la prise de conscience de ces attractions mémorielles pourrait rendre plus autonome, mais jamais complètement, notre développement communautaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communauté, Association, Imaginaire, Mémoire collective, Représentations sociales, Solidarité.
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Travail salarié et changement social dans le Vietnam contemporain / Wage labor and social change in contemporary VietnamNguyen, Van Thuat 22 March 2013 (has links)
Exceptionnel ou non, Vietnam est tout de même le choix heureux d’un cas utile pour les analyses sociologiques. Il suffit de choisir le champ pour cette analyse. Ici, ce champ découvert est ouvert aux lecteurs: le salariat en ce pays hermétiquement fermé durant des décades. Comment les travailleurs agricoles ont été recrutés et rémunérés pendant la période coloniale française? Quelle est la composition du salariat au Vietnam durant cette période de soixante ans d’existence? Quels sont les traits de la bureaucratie tracés sur les visages de ses salariés? Comment était la vie des travailleurs, ouvriers, employés, paysans, intellectuels en ce pays si riche en ressources naturelles et humaines et pourtant si pauvre? A travers tableaux et graphiques, interviews et descriptions, la monographie a bien voulu présenter le vrai visage du Vietnam espérant tracer une voie (si vague soit-elle) dénommée Espoir. / Whether is it an exception or not, Vietnam remains at any rate a lucky choice for a case study that fits any sociological analysis. The methodology is how to choose the domain for such analysis. That research field has been found out and is demonstrated here to the readers as: the salaried staff in this several decade long tight closed country. How the agricultural workers are employed and paid during the French colonial period? What is the composition of the salaried staff in Vietnam during sixty years long period? What is the profile of the ghost named as bureaucracy depicted in the real faces of these salaried people? How is the life of workers, white and blue collars, peasants and intellectuals in this so rich country in natural and human resources and so poor physically and spiritually? Using tables and graphics, interviews and descriptions, the essay would like to present the true face of Vietnam with the hope to work out for a (while remaining blurring vague) outline named as Hope.
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