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Usages et besoins en information des agriculteurs en Algérie / Uses and needs in information for farmers in AlgeriaAnseur, Ouardia 19 October 2009 (has links)
Le développement de la recherche scientifique, jumelé à celui des TIC, a donné naissance à la société de la connaissance qui est la nôtre. Au même titre que les matières premières, le capital intellectuel, est source de développement et d’innovation, à condition de l’organiser au travers de mécanismes évitant sa dispersion pour favoriser l’émergence d’une intelligence collective. Sur la base des résultats d’une enquête, cette étude se propose de mesurer le niveau d’intégration de la connaissance dans la stratégie de développement du secteur agricole algérien. Les résultats présentés mettent en évidence que les cloisonnements entre les différents acteurs producteurs de connaissance et/ou d’information ne favorisent pas la mutualisation et les synergies. Dans ce contexte, l’Observatoire de la recherche agricole en Algérie, en cours de développement, prend toute sa place ; il vise à faire converger sur une plate forme unique, les principales sources d’information et de savoirs du secteur. / The development of scientific research, related with TIC, has given rise to the knowledge society, which is ours. As well as raw materials, intellectual capital is a source of development and innovation, provided its organization through avoiding dispersal mechanisms to favour the emergence of a collective intelligence.The author of this study, on the basis of the results inquest, wanted to measure the level of the knowledge integration in the development strategy of the agricultural sector in Algeria.The results presented highlight that the partitioning between the different actors producers of knowledge and/or information do not sub serves the mutualisation and synergy.In this context, the observatory of agricultural research in Algeria, under development, takes all its place; aiming to converge on a single platform, the main sources of information and knowledge sector.
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Du cyberespace à New York : la communautique et l'intelligence collective /Sarr, Moussa. January 2004 (has links)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. 232-237. Webographie: f. 237-243. Publié aussi en version électronique.
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La vie quotidienne des communautés artificielles<br />Société de disponibilitéPène, Sophie 14 December 2005 (has links) (PDF)
Dossier soumis en vue de l'habilitation à diriger des recherches (71ème section)<br />Résumé de la recherche<br /><br />Sous la direction de Monsieur le Professeur Yves Jeanneret, Université Paris IV Sorbonne, GRIPIC, Celsa.<br /><br />La vie quotidienne des communautés artificielles Société de disponibilité<br />1. Bilan et perspectives<br /><br />Les écrits gris du travail<br />Mon domaine d'étude est l'anthropologie sociale des écritures contemporaines. Il concerne la description des pratiques sociales d'écriture, dans mon cas, en situation professionnelle. Je suis rattachée au réseau Langage et Travail, centre de recherche en gestion de l'Ecole Polytechnique. Dans le cadre de ma thèse puis de diverses enquêtes, j'ai participé au développement du champ de recherche sur les écrits gris du travail ordinaire (dossiers, notes, affichage) à partir desquels j'ai étudié les modes de coopération et d'organisation cognitive des individus et des équipes. Depuis 8 ans je me suis tournée vers la transposition de ces pratiques à des environnements Internet et Intranet. Mes études de terrain ont en commun de se pencher sur des modèles émergents de communication "en ligne" : nouveaux formats rédactionnels, nouveaux paradigmes de communication, incidence sur l'organisation du travail ou la représentation de la tâche. <br />La mise en valeur des " savoirs " des individus<br />Mes premières questions de recherche ont porté sur la relation entre individu et organisation. Empruntant ce paradigme traditionnel à la sociologie du travail et des organisations, les sciences de l'information et de la communication et les sciences du langage ont étudié les équilibres entre ces deux termes fort différents : comment l'individu s'insère-t-il dans l'organisation ? Comment s'en approprie-t-il les règles et les techniques ? Comment s'engage-t-il dans les épreuves de la relation à l'autre ? Depuis une quinzaine d'années l'écrit et l'écriture ont pris une part croissante dans ces agencements. Les formations discursives de la qualité, de la compétence, de la gestion des savoirs offrent un cadre à la fois contraignant et facilitant : l'expression des individus (leur analyse de leur pratique, leur évaluation du " faire " et de l' " être ") compose un métatravail redondant à l'activité productive. Une ambiance de consensus apparent a fait reculer les traditions agonistiques des relations hiérarchiques. Le discours managérial affirme désormais l'importance et la validité des paroles des salariés sur leur activité. Ces derniers sont des " capteurs de l'innovation ". Les nombreux dispositifs d'interrogation, de justification, d'évaluation développent une implication dans l'activité qui modifie le mode de présence, introduisant une forme de disponibilité à l'incertain, à l'incident, à autrui. Ces conditions sont amplifiées par le développement du travail à distance, occasionnel ou régulier, complémentaire ou essentiel.<br />Le silence des chercheurs<br />Depuis dix ans la thématique de " l'économie de la connaissance " a répandu l'idée que la vocation du travail était devenue épistémique : aucune production ne se conçoit désormais sans un appareil documentaire légitime ou improvisé. Face à l'apparition de " l'organisation apprenante ", la communauté des chercheurs s'intéressant au monde de travail a décrit ces " dispositifs de rationalisation cognitive " et en a dénoncé d'assez nombreux effets. Mais elle n'a entrepris ni la critique de ces discours, ni l'analyse des conditions concrètes de l'introduction de dispositifs de " recueil de savoirs ". A certains égards, cette invasion a immobilisé la réflexion critique : comment s'opposer à la mise en valeur des savoirs des individus, quand les chercheurs sont imprégnés de l'idée que toute écriture est à certains égards une écriture de soi ? La façon dont est connotée la notion d'individu est au cœur du problème : personne, agent, fonction, voire " individu technique ", désignant aussi bien l'être machine que l'être humain (Simondon, 1989) ? Certains courants de recherche ou de didactique ont facilité la diffusion d'une compréhension de l'écriture comme " technologie de l'esprit ", en développant les études de la stéréotypie autant que celles de l'énonciation. Mes enquêtes anciennes montrent un moment de " basculement " entre deux âges de l'écriture de travail. Les débuts d'un écrit qui vaut presque davantage par son efficacité pour l'analyse de la pratique que pour sa valeur de communication donnent lieu à des conflits d'autorité et des débats sur l'écriture de travail, ses idéaux, ses finalités, des techniques. Les écrits offrent un bain sémiotique et permettent par imprégnation l'adoption d'un capital cognitif. Cela, autant au sein des murs de l'entreprise que dans la ville ou désormais depuis la position de client. <br />Responsabilité scientifique et sociale des SIC<br />La relation entre savoir, économie et travail semble aller de soi mais elle repose sur un impensé de la technique et sur l'acceptation d'axiomes étrangers au champ des sciences de l'information et de la communication. La valeur économique de la langue n'a guère été analysée, en réalité. Or la " sémiotisation " du travail donne aux SIC une place importante : des sciences du document aux analyses de l'interaction, en passant par les analyses de discours, les questions de conception d'interface ou d'industrialisation des communications, les SIC couvrent un domaine vaste, et lient des compétences diverses et complémentaires. Cela leur fait courir certains risques, comme celui de passer d'une position critique à une position d'étayage ou d'intervention. Considérant, à la suite d'Yves Jeanneret, qu'une responsabilité scientifique et sociale accrue concerne désormais ce champ, je me suis engagée dans l'étude des " trivialités ", en m'intéressant particulièrement aux communautés de travail.<br /><br />2 Recherche actuelle<br /><br />Communautés artificielles<br />M'attachant aux communautés numériques, j'ai entrepris la description des dispositifs de mobilisation, de production et d'exploitation des énoncés. J'ai cherché quels " convertisseurs " synchronisent, rassemblent et ajustent les coopérations, en langage, de l'activité à distance. J'ai résolument évité de trier entre communautés vertueuses et communautés frelatées, communautés solidaires et communautés mercenaires. Installant la communauté comme l'unité productive exemplaire de l'économie de la connaissance, j'ai utilisé la notion de dispositif, telle que Foucault l'a proposée. J'ai ainsi cherché à montrer quels savoirs étaient mis en visibilité sur les plates-formes de travail à distance, quelles lignes de pouvoirs ces répartitions de savoirs traçaient, quelles nouvelles formes de subjectivité se dégageaient des postures ainsi requises. En analysant les dialogues écrits, j'ai pu suivre l'insertion de ces plates-formes dans des univers professionnels. Le travail en communauté pénètre des formes sociales déjà en place, des traditions, des vies d'équipe, des mémoires de luttes. Mais différentes caractéristiques le rendent absolument nouveau. C'est une image qui administre la vie des réseaux, celle de l'écran, introduisant une articulation entre le monde temporel des bureaux et le monde virtuel, habité par la phusis des réseaux humains et techniques. <br />Société de disponibilité<br />La première hypothèse est qu'une société de disponibilité s'installe sur les acquis de la société de contrôle décrite par Deleuze (1989). La disponibilité, facilitée et scénarisée par l'image de l'écran, oblige à agencer des cours d'affaires extrêmement différents les uns des autres, par de subtils emboîtement temporels qui maintiennent l'attention à autrui, quels que soient les engagements concurrents.<br />A la disponibilité humaine dont témoignent les protagonistes des communautés répondent l'accessibilité des informations, et leur " interopérabilité ". J'ai entrepris ensuite d'analyser le faire parler et le faire écrire informatisé et synchronisé du monde du travail comme une suite de la " troisième grammatisation " esquissée par Auroux (1996). Cette " grammatisation " des énoncés du travail stimule une conscience linguistique entraînée à la découpe, à la relecture, à la reformulation, au caviardage. Comme la conscience auditive s'est transformée avec les enregistrements permettant le retour, l'écoute attentive d'une mesure, la conscience linguistique ordinaire s'approprie des techniques du texte. Celles-ci sont amplifiées par des " prothèses " techniques (Stiegler, 2003). Le document numérique, labile, fragmenté, génère une " trivialité " (Jeanneret, 1996) fondée à la fois sur des agrégats hypertextextualisés et sur des grains, que l'on peut extraire, déplacer, recontextualiser. Ces ensembles constituent de nouveaux énonçables (Deleuze, 1986). Chaque âge trouve les moyens langagiers de nommer des " savoirs " que de nouvelles techniques ou de nouvelles préoccupations collectives mettent au premier plan. L'intelligence collective, les savoirs tacites, les liens entre ressentir et concevoir, sont l'objet de nouvelles prétentions à l'expression. La grammatisation des savoirs correspond à une industrialisation singulière, qui cherche à capter davantage l'originalité que la répétition. Différents dispositifs nous éduquent à ces verbalisations ordonnées, réveillant des techniques de soi avec des finalités bien différentes de celles que le stoïcisme, l'épicurisme ou les Pères de l'Eglise avait répandues. De la recherche de maîtrise des passions " du dedans " nous sommes passés à la maîtrise de l'incertitude (passions du dehors), par l'exposé et la concertation.<br />Monde du travail et gestion des mondes privés<br />La généralisation de ces techniques de verbalisation, soutenant la politique de " troisième " grammatisation, s'étend à la gestion des mondes privés. On constate que les plates-formes de rencontre ou les émissions de la téléréalité sont des dispositifs conjoints, qui entraînent le grand nombre à des techniques de description et de jugement, dont la matière est soumise à l'épreuve des pairs. Ces techniques correspondent à des besoins sociaux et productifs ; chacun doit être entraîné à construire en quelques minutes des principes de jugement et d'action fondés sur une " confiance " en autrui. A distance, dans une grande mobilité, le plus souvent sans voir et sans connaître, il faut juger : pourra-t-on travailler avec celui-ci ? Ses savoirs ont-il de la valeur ? Dit-il vrai ? Sera-t-il là encore dans quelques jours si nous entreprenons un projet commun ? Les plates-formes de rencontre répandent une morale et des normes de jugement, des habitudes de commentaires et d'évaluation d'autrui, corollaires des modes de travail de ce nouvel âge industriel.<br />L'étude rejoint ainsi le débat soutenu depuis plusieurs années sur la trivialité. Les carrefours auxquels se place Yves Jeanneret trouvent ici une texture extrêmement concrète : les plates-formes coopératives se révèlent des usines à trivialiser, au sens où elles offrent les moyens de débattre, de reformuler, de mettre en circulation des discours. Tout l'enjeu porte sur les contenus débattus, les masses de savoirs traités, les directions données à cette entreprise, les " lignes de pouvoir " que les nouvelles constructions d'autorités ou plutôt de réputations dessinent.<br /><br />Sophie Bombarde
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L'art de faire émerger l'intelligence collective comme processus de changement émergentDurand, Caroline 12 1900 (has links) (PDF)
La capacité à appréhender des enjeux complexes est devenue une question vitale pour les organisations en ce début de XXIe siècle et mobiliser l'intelligence collective pour y répondre apparait comme une piste intéressante à explorer. Afin de mieux cerner le potentiel de cette alternative aux façons de faire actuelles, nous avons mené une recherche-action sur des pratiques innovatrices favorables à l'émergence d'une telle intelligence collective. En nous basant sur la théorie de la complexité en sciences sociales, nous avons constitué un espace ouvert de réflexion collective (Owen, 1997) prenant la forme d'un atelier de création. L'animation et la réalisation de cet atelier ont servi de lieu d'observation privilégié des processus qui entrent en jeu dans une dynamique d'intelligence collective. La stratégie de recherche-action participative a ouvert la voie à une approche en émergence dans le champ de l'animation, soit « The Art of Hosting and Harvesting ». Cette recherche exploratoire a procédé par la mise en œuvre de différentes pratiques qui en découlent, afin de cerner les conditions favorables à l'émergence de l'intelligence collective. Les pratiques étudiées partagent des fondements humanistes et des valeurs communes, tels le respect, l'ouverture, la confiance, l'écoute et l'authenticité. Lieu de réflexion sur des enjeux organisationnels complexes, l'atelier a fait éclore une pensée collective dont le déploiement et l'évolution ont été suivis et modélisés. Pour ce faire, une approche esthétique des organisations (Strati, 1999) a été privilégiée afin de cerner et refléter la complexité des phénomènes émergents. Les résultats de recherche issus de la mise en œuvre des pratiques montrent que plusieurs conditions se conjuguent pour favoriser l'émergence de l'intelligence collective, à savoir : l'intention (Scharmer, 2007a), l'ouverture à soi et à l'autre (Scharmer, 2007), la présence (Scharmer, 2007), le dialogue (Bohm, 1996), la collaboration (Heath, 2007), le désir de reliance (Morin, 1995) et l'énergie (Csikszentmihalyi, 1997). Un modèle dynamique du processus collectif menant à la création d'une intelligence collective résulte de la recherche. Cette étude contribue à l'avancement des connaissances en communication en explorant des moyens de mobiliser le potentiel de collaboration et d'intelligence collective, pour aider les personnes et les organisations à faire face aux enjeux complexes du XXIe siècle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : complexité, organisation, changement, intelligence collective, The Art of Hosting and Harvesting.
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Études sur le tourisme durable et sa contribution au développement régional / Studies on the sustainable tourism and its contribution to the regional developement / Studii privind turismul durabil şi contribuţia sa în dezvoltarea regionalăPomeanu, Elena Elisabeta 24 October 2013 (has links)
Cette thèse porte sur le tourisme durable et son impact sur le développement régional. Alors que les démarches de développement durable sont souvent envisagées dans une logique de développement descendant (top down), nous privilégions dans ce travail une approche ascendante (bottom up) qui mobilise les énergies de terrain et les transforme en intelligence collective. Cette approche se retrouve dans le concept d’intelligence territoriale. L’intelligence territoriale (Masselot 2008; Bertacchini 2004) pose l’hypothèse que le développement d’un territoire est entre les mains des acteurs territoriaux. Faire de l’intelligence territoriale, c’est comprendre le maillage entre différentes familles d’acteurs poursuivant chacun leur objectif propre. C’est aussi mobiliser les acteurs de terrain autour d’un projet partagé. Une des contributions de ce travail est de présenter une « boîte à outils » interdisciplinaire constituée d’outils méthodologiques complémentaires au service d’un état des lieux d’un système complexe, le territoire étudié. Les outils que nous avons retenus reposent tous sur la nature interactionniste des données et des acteurs territoriaux. La clé pour comprendre un territoire nous semble être la compréhension fine des interactions entre ses acteurs (institutionnels, publics, privés, associatifs, éducatifs…), l’interaction entre les variables qui le décrivent (environnementales, économiques, sociales, politiques, endogènes, exogènes...). Les outils méthodologiques que nous proposons de mobiliser appartiennent à des horizons scientifiques distincts. Ainsi parmi les 3 méthodes que nous avons mobilisées, la méthode MERI, d’origine Roumaine (Robu et Macoveanu, 2010) a été développée dans un contexte d’ingénierie environnementale. La méthode d’analyse structurelle, d’origine française(Godet 2001a,b,c), a été développée dans le domaine des sciences de gestion et de la prospective stratégique. Enfin la méthode d’analyse réseau, née en sociologie des organisations (Wasserman et Faust, 1994) est largement utilisée en sciences de l’information et de la communication (Boutin, 1999). Notre approche théorique s’appuie sur un travail de terrain qui a été conduit au sein de la microrégion de Sucéava (Roumanie). Cette région présente des avantages physiques et géographiques qui en font une des premières places touristiques de Roumanie. Ce travail de recherche conduit à aborder des concepts appartenant à des champs disciplinaires distincts. Assez naturellement, ce travail de thèse est donc interdisciplinaire : - le domaine applicatif du tourisme, est inscrit en sciences de gestion de même que la méthodologie d’analyse structurelle que nous avons retenue ;- les perspectives de développement régional s’inscrivent davantage en sciences économiques ;- l’intérêt manifesté par la durabilité conduit à intégrer une approche environnementale que l’on retrouve en génie de l’environnement et qui se retrouve dans la méthode MERI ;-enfin certains concepts (intelligence territoriale) et outils (analyse réseau) sont issus ou travaillés en sciences de l’information et de la communication. Cette interdisciplinarité constitue une richesse de ce travail et justifie le choix de cette cotutelle dans laquelle se trouvent présentes les dimensions environnementales et information-communication / This PhD thesis focuses on the sustainable tourism and on its impact on the regional development. While the researches concerning the sustainable development are frequently conceived according to a descendant logic (a top-down perspective), we applied in our work an ascending approach (a bottom-up perspective) that takes into consideration the field energies and transforms them into collective intelligence. This approach is based on the concept of territorial intelligence. The territorial intelligence (Masselot 2008; Bertacchini 2004) puts forward the hypothesis according to which the development of a territory is in the hands of the territorial actors. The implementation of the concept of territorial intelligence means the comprehension of the network created by different families of actors, each having its own objective. The implementation of this concept also means the grouping of the field actors around a shared project. One of the contributions of the thesis herein resides in the fact that it presents an interdisciplinary “toolkit” implying complementary methodological tools that’s serve a specific situation form a complex system, namely the studied territory. The tools used in our research are all based on the interactionist nature of the data and of the territorial actors. The key element of the comprehension of a territory is, in our opinion, the in-depth study of the interactions between its actors (institutional, public, private, associative, educational actors…), as well as the interaction between the variables that describe these actors (environmental, economical, social, political, endogenous, exogenous variables…). The methodological tools that we applied in our research belong to various scientific horizons. Thus, from the 3 methods implemented by us, the MERI method, a Romanian one (Robu et Macoveanu, 2010) was developed in the environmental engineering field. The structural analysis method, developed in France (Godet 2001 a,b,c), was created in the management field and in the strategic prospective field. Finally, the network analysis method, conceived in the sociology of organizations (Wasserman and Faust, 1994) is largely used in the information and communication sciences (Boutin, 1999).Our theoretical approach is based on a groundwork that was carried out in the micro-region of Suceava (Romania). This region has physical and geographical advantages, being one of the most important tourist attractions in Romania. This research work required the use of several concepts belonging to different fields. Therefore, our research work is an interdisciplinary one: - the applicative field of tourism, as well as the structural analysis methodology used in our research, belong to the management sciences;- the regional development approach rather belongs to the economics; - the interest for sustainability led us to the implementation of an environmental approach, specific to the environmental technology; it is present in case of the MERI method;- finally, various concepts (such as the territorial intelligence) and tools (such as the network analysis) belong to the information and communication sciences. The interdisciplinary nature of our research represents the specific of this work and explains the joint supervision of this PhD thesis that gets together the environmental and the informative-communicative dimensions.
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Les identités au centre de la mise en oeuvre de comportements dans le cadre de collectifs multi-agents : application au Web des Objets / Towards an Identity-based Cooperation in Coexisting Multiagent SystemsKhalfi, El mehdi 28 November 2018 (has links)
Avec le développement des objets connectés, les agents embarqués déployés dans des environnements physiques et les applications multi-agents qui les impliquent deviennent de plus en plus populaires. Ces systèmes multi-agents sont amenés à partager le même environnement physique. Cette cohabitation d'agents de systèmes différents, qui n'ont pas nécessairement été prévus pour interagir entre eux par les concepteurs, les amène cependant à se solliciter. Un agent peut alors participer à la réalisation d'objectifs incompatibles avec les siens ou ceux de ses collectifs. Pour éviter ces situations, nous proposons un modèle d'agent basé sur les identités pour l'aider à décider de sa participation ou non à des actions collectives. / Embedded agents deployed in physical environments are increasingly interoperable, and are likely to coexist with agents of others systems in a same physical space. So, an agent needs to be able to cooperate with agents from other systems and to form coalitions with unfamiliar teammates. However, before committing to cooperate with others, an agent must take into account that it may get involved in the achievement of objectives that are incompatible with its own, with the global objectives of its system, or with those derived from its previously joined coalitions. To avoid such situations, we propose an identity-based cooperation mechanism. This mechanism involves creating and sustaining the agent identity, and a commitment process to reason about identities when solicited to participate in a collective trans-MAS action.
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Instrumentation numérique à vocation sociotechnique à GRDF : émergence d'une intelligence collective / Digital instrumentation for sociotechnical purpose in GRDF : arising of a Collective IntelligenceHenry, Antoine 26 September 2018 (has links)
Cette recherche menée au sein de l’organisation GRDF rassemble à la fois l’instrumentation numérique à vocation sociotechnique et l’Intelligence Collective afin d’interroger la capacité de construction de l’organisation par ses membres à travers une notion présentée : l’ « eXpérience Organisation ». Ces transformations de l’entreprise répondent à des tendances dans le secteur énergétique (transition écologique) et à des attentes des salariés de l’entreprise.Après avoir présenté l’hybridité de l’organisation étudiée et son inscription dans la « Société de l’Information », l’accent est mis sur des objets scientifiques questionnés par les Sciences de l’Information et de la Communication : la connaissance, les dispositifs sociotechniques et l’Intelligence Collective. Fruits d’une observation participante, deux cas pratiques issus du terrain GRDF sont exposés et analysés tout au long de ce travail de recherche : la co-construction d’un dispositif sociotechnique (le projet Tuilage) et l’émergence d’une Intelligence Collective autour du système d’information de GRDF avec la communauté Hack@demy. Complémentaires, ces deux projets interrogent l’organisation sous le prisme info-communicationnel. Ils mettent en exergue l’évolution de l’organisation. / This research conducted within the national gas distributor in France GRDF combines sociotechnical and Collective Intelligence in order to question the company’s ability to be self-constructed by its employees trought the concept of organizational experience. These corporate’s transformations respond to trends in the energy sector (ecological transition) and to the employees’ expectations. The organization tends towards a so call meta-organization.After presenting the hybridity of the studied organization, its inscription in the "Information Society", the emphasis is placed on Information and Communication Sciences’ objects: knowledge, sociotechnical devices and Collective Intelligence. Resulting of a participant observation, two cases studies from GRDF are presented and studied throughout this research: the co-construction of a sociotechnical system (project Tuilage) and the emergence of a Collective Intelligence, Hack@demy, inside the information system of the company. Complementary, these two projects use an info-communicational approach to highlight the evolution of the company
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Propositions pour l'évaluation de la performance d'un système d'intelligence compétitive implanté dans une industrie du secteur de santé animale au BrésilMarchi, Sergio 31 March 2008 (has links) (PDF)
Le marché mondial de produits pour la santé animale a brassé près de 15 milliards de dollars en 2005, notamment dans le segment d'animaux de compagnie, et il est disputé par de grandes entreprises multinationales qui sont généralement les filiales de grandes organisations exerçant leurs activités sur le marché de la santé humaine, qui investissent lourdement en recherche et développement et en actions de marketing. Dans ce contexte, la société Vallée se détache dans le marché brésilien, car elle est au nombre des cinq plus grandes entreprises du secteur. La stratégie de l'entreprise, définie au début des années 90, de spécialisation dans le marché bovin et dans la prévention de ses maladies, lui vaut aujourd'hui le leadership sur le marché de vaccins et de préparations injectables. Cette position privilégiée et l'évolution de son chiffre d'affaires supérieur à la moyenne du marché durant de nombreuses années, a amené l'entreprise à se préoccuper des mouvements de la concurrence et de l'ensembie de l'environnement concurrentiel, ce qui exigeait la mise en place d'un système efficace de veille de l'environnement concurrentiel. Afin de se prémunir contre les mouvements de la concurrence et de détecter de nouvelles opportunités de croissance, un modèle de système d'intelligence compétitive a été mis au point, à partir de 1999. L'un des soucis de Vallée, au long des années, a toujours été de mesurer ses résultats, et ce, grâce à l'intelligence compétitive. En l'absence d'un modèle universellement accepté pour cette évaluation, l'entreprise a adopté diverses initiatives pour ce faire. Nous proposons dans ce travail deux nouvelles manières de déterminer la valeur de l'intelligence compétitive pour les organisalions, l'une directe, l'autre indirecte.
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Modélisation et traitement décentralisé des graphes dynamiques<br />Application aux réseaux mobiles ad hocPigné, Yoann 04 December 2008 (has links) (PDF)
Les graphes dynamiques sont un outil de plus en plus utilisé dans des contextes variés où il s'avère nécessaire de modéliser des environnements changeants ou incertains. Les modèles aujourd'hui proposés sont dédiés à ces applications précises. Il n'existe pas de modèle général reprenant, hors de tout contexte applicatif, ces caractéristiques. D'autre part la résolution de problèmes liés à ces environnements dynamiques et incertains est problématique. Nous proposons, ici, la formalisation d'un modèle général de graphe dynamique. <br /><br />Nous étudions la résolution de problèmes dans ces graphes à l'aide de méthodes inspirées de mécanismes d'intelligence collective. <br /><br />Les modèles proposés sont validés dans le contexte applicatif des réseaux mobiles ad hoc. Une approche originale de construction et de maintien de chemins de communication sous plusieurs contraintes est proposée. Le problème de la construction et du maintien d'une forêt couvrante dans un réseau mobile ad hoc est également étudié.
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La contribution du leadership à la construction de l'intelligence collective dans la production d'un bulletin de nouvelles téléviséJolicoeur, Chantal 20 January 2012 (has links)
Cette recherche aborde la contribution du leadership à la construction de l’intelligence collective dans une équipe de travail qui produit un bulletin de nouvelles télévisé. L’intelligence collective est une façon de travailler qu’ont développée les organisations hautement fiables, c’est-à-dire les organisations où la moindre erreur peut mener à la catastrophe. En favorisant la capacité de s’adapter à un environnement en constante évolution, le développement de l’intelligence collective permet aux organisations d’être plus compétitives dans un univers imprévisible. Nous avons tenté de voir si les mécanismes de construction de l’intelligence collective étaient présents dans une salle des nouvelles et comment le leadership émergent contribuait à la construction de ces mécanismes. Nous avons mobilisé les théories du sensemaking et de l’organizing de Weick et avons étudié les interactions entre les acteurs de l’organisation en contexte.
L’analyse a montré comment un leadership distribué parmi les membres a contribué à l’émergence des mécanismes de l’intelligence collective. L’originalité de ce travail repose sur la mise en relation de l’observation du leadership en émergence et de la construction de l’intelligence collective. En ce sens, nous croyons qu’il peut contribuer aux recherches sur l’intelligence collective en présentant concrètement comment elle se construit dans une équipe de travail.
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