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L'écran de l’écriture : les adaptations cinématographiques de Wojciech J. Has comme opérateurs de lecture des textes de Jean Potocki, Bolesław Prus et Bruno Schulz / The screen of writing : the film adaptations of Wojciech J. Has as operators of reading texts of Jean Potocki, Bolesław Prus and Bruno Schulz

Neau, Jessy 31 March 2017 (has links)
Cette thèse propose une approche renouvelée de l’adaptation cinématographique de la littérature, par l’étude d’un corpus composé de plusieurs textes littéraires et de leurs adaptations cinématographiques réalisées par le même cinéaste, Wojciech Jerzy Has (1925-2000). L’originalité de notre analyse de corpus réside dans le fait de placer les films, et non les textes, comme éléments premiers et centraux dans l’organisation de notre démarche. Les textes littéraires, par le choix de cette approche target-oriented (Cattrysse 2014) qui part plutôt de la cible que de la source, deviennent ainsi les points d’arrivée plutôt que les points de départ de l’épreuve du corpus. Nous proposons un champ d’expérimentation qui fait de trois films réalisés par Wojciech Has l’impulsion d’un itinéraire d’analyses à la fois textuelles et filmiques, incluant les textes hétérogènes adaptés par ce réalisateur (ceux de Jean Potocki, Bruno Schulz et Bolesław Prus). Ce mode d’organisation crée des modes de relation inédits entre les textes et les films, mais aussi des textes entre eux, alors qu’aucune relation d’intertextualité déclarée ne motive leurs mises en rapport : le roman de Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse, les nouvelles de Bruno Schulz ainsi que La Poupée de Bolesław Prus appartiennent à trois siècles différents, des Lumières finissantes à l’entre-deux guerres mondiales. La logique de renversement du trajet critique traditionnel que nous mettons en œuvre, en mobilisant les ressources du cinéma à capter et projeter une expérience de lecture, révèle des analogies avec l’analyse textuelle : les notions de figure et de montage permettent de faire de l’adaptation un jeu de réécriture (Ropars 1990), ayant vocation à altérer le texte. C’est notamment par un certain nombre de figures apparentées au fantastique qu’une cohérence a posteriori est donnée au corpus textuel : les trois films de Has mettent en scène des doubles, des automates, des labyrinthes et des configurations autoréflexives qui créent de nouveaux points de contact entre les textes. Notre recherche double alors l’expérimentation de cet opérateur cinématographique de la littérature d’un opérateur fantastique, qui agit comme élément de cohésion dans le jeu différentiel entre littérature et cinéma. / This dissertation proposes a renewed approach to the topic of film adaptation, by studying several literary texts together with their film adaptations directed by the same filmmaker, Wojciech Jerzy Has (1925-2000). The originality of our analysis lies in placing films, not texts, as primary and central elements in the organization of our approach. By the choice of a target-oriented approach (Cattrysse 2014), literary texts become the points of arrival rather than the starting points of this comparative analysis. Three films directed by Wojciech Has give the impulse to an itinerary of analyzes that includes various texts adapted by this director (those of Jan Potocki, Bruno Schulz and Bolesław Prus). This mode of organization creates unprecedented modes of relation between the texts and the films, but also between texts themselves, while no relation of explicit intertextuality justifies their connections: Jan Potocki’s Zaragoza Manuscript (1794-1810), Bolesław Prus’ The Doll (1890) the short stories of Bruno Schulz (1934-1937) belong to three different centuries. The reversal of the traditional critical path that we are implementing in this work, by mobilizing the resources of films to capture and project the experience of reading, reveals analogies between filmic and textual analysis. The notions of figure and montage will allow to discover how adaptations can also qualify as rewritings (réécritures) (Ropars 1990), a concept that points towards films that alter the text.It is by the unveiling of some figures related to the fantastic genre that a posterior coherence is given to the texts adapted by Has: the three films present doubles, automata, labyrinth experiences and self-reflexive configurations, creating new relationships between heterogeneous texts. Our research doubles the experimentation of this cinematographic operator of the literature with a fantastic operator, which acts as an element of cohesion in the differential game between literature and cinema.
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Interroger l’idéologie du studio Disney par la (re)composition musicale : une approche alternative de l’analyse filmique : La Petite Sirène (1989), La Belle et la Bête (1991) et Aladdin (1992)

Naëck, Krishvy 03 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de certains documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée à la Division de la gestion des documents et des archives. / Notre travail concernant Disney s’inscrit dans le champ de la musique de film, et même si le studio a fait l’objet de nombreuses recherches tant sur des questions esthétiques que culturelles, il reste intéressant à étudier, car il peut ainsi devenir l’objet de recherche, non sur l’originalité d’un corpus, mais sur un déplacement de la méthode, nous permettant d’interroger l’idéologie à l’œuvre. Notre thèse concentre son attention sur La Petite Sirène (1989), La Belle et la Bête (1991) et Aladdin (1992) où il nous semble que, en recourant à la recomposition de la musique de certaines séquences des films, nous puissions faire jouer à la part de virtualité du texte filmique un rôle dans cette entreprise critique : retrouver la voix des héroïnes Ariel, Belle et Jasmine. Nous pensons que les lectures préexistantes ont fait le choix de prioriser le récit et que le déplacement proposé par Stanley Cavell dans sa lecture de King Lear, prêtant la cohérence au personnage, nous invite, sur le même modèle, à faire une lecture similaire concernant les films de Disney. Si un geste de recomposition musicale peut nous aider à penser ce rapport au personnage, c’est parce que nous pensons que la musique peut faire entendre la virtualité d’un film (et plus précisément de ses personnages), et devenir par cela un geste d’analyse critique de son idéologie, et ici particulièrement des rapports de pouvoir. Recomposer certaines séquences importantes du film, c’est le rééclairer en reprenant les matériaux musicaux mêmes du compositeur du film (Alan Menken), pour en redistribuer les emphases — notion à laquelle nous ne donnons pas qu’une valeur musicale, mais une valeur philosophique, reprenant à Stanley Cavell cette idée qu’une différence d’accent peut faire toute la différence du monde. La recomposition musicale met en acte les allers-retours indispensables à la compréhension des séquences que nous travaillerons : elle redonne corps aux espaces de résonance du film et compose les affleurements d’une promesse initiale proposée par le film vis-à-vis de son héroïne. Elle aide à réfléchir au film et à ses interactions tout en faisant monter à la surface ladite promesse dont le film cherchait à bloquer l’actualisation. Ces allers-retours nous permettent de retrouver l’importance des numéros musicaux à l’intérieur des films dans lesquelles s’expriment les héroïnes. En prolongeant notre analyse par le prisme de l’intermédialité, nous réfléchissons à la porosité avec la scène de Broadway (ou plus précisément ici avec le off-Broadway) qui permettent des doubles lectures issues des numéros musicaux. L’ensemble de la musique, dans son lien au complexe audio-visuel, nous permet ainsi de réfléchir aux rapports de pouvoir inscrits dans le film. / From aesthetics to cultural studies, Disney has been the subject of many studies. Thanks to this prolific research, it is possible de study it by another methodological angle to understand the ideology of and within the movies. Within the academic field of film music, our thesis will draw its attention on The Little Mermaid (1989), Beauty and the Beast (1991) and Aladdin (1992). It seems that, thanks to an alternative version of the original score that we would compose, we may bring the potentiality inscribed in the movie to be a part of our critical study: find the heroines’ voice Ariel, Belle and Jasmine. We think that the previous studies of these films made the choice of prioritising a narrative analysis where ours is to take into account of the character’s consistency, as does Stanley Cavell in his reading of King Lear. The main idea is to see this new composition as an alternative version the composer could have come up with, and to measure how we can go from the recomposition to the original sequence and end up with another angle for the analysis of the movie. We think that this method will enable us to take account of the character’s consistency for the music can be a way to hear the potentiality of a movie (and specifically here, the characters), so it will be an opportunity to discuss Disney ideology. The musical recomposition of specifics sequences will help us to point out that the film makes a choice thanks to musical emphasis — notion that is not only musical but also philosophic, as Stanley Cavell points out that a difference of emphasis is able to make all the difference in the world. The musical recomposition enact the back and forth inside the different moments of the movie to help us understand what is at stake: it enlightens the resonances between the sequences and compose the surfacing promise initially build-up by the movie towards the heroine. It also helps us thinking about the movie’s interactions while getting to the surface the aforementioned promise the movie was trying to stop from actualising. Going back and forth into the movie thanks to the musical recomposition brings to light the importance of the musical numbers where the heroines have a space and moment to express themselves. By extending our analysis through the prism of intermediality, we consider the porosity of theses musical numbers with the Broadway stage (and more accurately the off-Broadway) whose enable us to do dual readings of the movie. All the music in its connexion to the rest of the audio-visual complex enable us to think about the power relations which occurs in the movie.

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